Près d'une autre table

**Maître du Jeu** **Feuille personnage** :

Cette table se trouve non loin du joli petit salon aux fauteuils bordeaux. Elle est un peu reculée et peu accueillir environ huit personnes. Elle est ronde, en fer forgé et verre, et quelques chaises, en fer forgé aussi, sont disposé autour, munie chacune d'un joli coussin blanc pour y être plus à l'aise.

La vue est plutôt dégagée sur la salle, mais la grande fontaine magique au centre cache une partie de la vue.

Pensez à tenir compte des description, merci.

Je restais impassible. Un vrai mur, sans émotions, ou quoi que ce soit. S’il croyait qu’en appuyant là où ça faisait mal, il allait m’avoir, il rêvait ! Je n’allais pas fondre, comme à mon habitude. Dure, tu dois être dure. Pour leur bien à tous… La voix dans ma tête, ma conscience, me le rappelait.
- Oh bien sûr que j'ai quelque chose à te dire.... Pardonnez moi, Miss Diggory, mais je dois vous laisser quelques instants. Mille pardons.
Je levais les yeux au ciel. Si après ça, il me dit qu’il a été sage, sans flirts ou quoi que ce soit, je lui rigolerai au nez. Ça, c'est certain !
Il me prit par la main et m’emmena dans un coin. Dans ma tête, on aurait dit que quelqu'un avait déclenché une alarme. Contact, contact, contact… Il me touche les cheveux, l’alarme devient plus forte, inondant mon cerveau de ce simple mot qui me fait frissonner. Contact, contact, contact, contact, contact… Et le pire moment arrive. Le baiser. Grand dilemme. Mon coeur me dit de l’embrasser en retour, mon cerveau hurle des ‘Contact ! Viol buccal ! Fuite !’ tandis que mon estomac me dit que si le blond me touche encore une fois de la sorte, il rend tout ce qu’il a mangé depuis midi sur son smoking et ses souliers.
Je ne réponds pas et le repousse poliment. Je ne peux pas. Je bloque. Je me ronge les ongles jusqu'au sang mentalement. Je triture la mèche blanche dans mon esprit. Je me mords la lèvre, et ça, c’est réel. Il ne doit pas me toucher. Je mets de la distance entre lui et moi. Quelques pas, tout au plus.
- Pourquoi est-ce que tu m'as laissé tombé Marianne ? Je me suis fais un sang d'encre pour toi. J'ai cru qu'entre nous c'était fini... Que tu ne voulais plus de moi. Que…
- C'était mieux pour toi. Faut que tu m'oublies. Je sais que maintenant que les choses se sont calmées, je devrais être heureuse mais je ne peux pas. Je ne serai peut-être plus heureuse. Troy voudrait presque nous voir ensemble, à faire des galipettes dans la Salle-sur-Demande mais ça m’est impossible. Éloigne-toi. Préserve-toi. Désolée.
Il m'embrasse à nouveau. Mon estomac crie plus fort, mon coeur aussi, tandis que mon cerveau s’est noyé dans ses alertes et semble être devenu muet par la suite. Je ne réponds pas et lui mords la lèvre. J’espère qu’il comprendra, cette fois-ci. Je le gifle. La sensation de ma main contre sa joue me tue. Elle me rappelle trop de choses.
- Marianne bon sang... Qu'est ce que je t'aime. Pourquoi est ce que tu m'as ignoré ? Moi, Maryliss, Dorea. On s'inquiétait !
- P… Peut… Peut-être que tu m'aimes, mais qui te dit que j… je ressens toujours ça ?
Mon coeur s’arrache. Les larmes coulent. Ma respiration devient saccadée, hachée et douloureuse. Ça se voit, que je ment. Il me connaît trop bien pour le savoir.
- Je ne t’ai pas i… ignoré. Je t’ai p… protégé. De moi. De tout ce que j’apporte aux gens. Et je te jure que ça me fait mal aussi. Mais ne me touche plus. Je t’en prie. C'est pire qu'être transpercée par des couteaux chauffés à blanc.
Je m’assois sur la table et sors une bieraubeurre de mon éternel sac. J’en propose une à Adriel et commence à boire.

Suite du rp 'sur la piste'

Elle parlait de l'oublier, qu'elle ne pourrait plus être heureuse. Adriel ne pouvait la croire. Il ne devait pas la croire. Mais que lui arrivait-il ? Le Prefet, si heureux au début de la retrouver s'assombrit peu à peu. Il l'embrassa à nouveau mais se reçu une giffle monumentale. Une chance pour lui qu'il avait choisi une table isolé. Se mordant la lèvre inférieure il frotta sa joue doloureuse avant de reprendre. Ce à quoi sa douce répondit :

- P… Peut… Peut-être que tu m'aimes, mais qui te dit que j… je ressens toujours ça ?

Son baigayement trahissait le fait qu'elle mentait. Le coeur du jeune homme se serra au point de lui brûler la poitrine. Comment de simples mots pouvaient blesser à ce point. Il voulut dire quelque chose mais rien ne sortit. Les larmes coulèrent sur les joues de Marianne et Adriel dut se retenir pour ne pas faire de même.

- Je ne t’ai pas i… ignoré. Je t’ai p… protégé. De moi. De tout ce que j’apporte aux gens. Et je te jure que ça me fait mal aussi. Mais ne me touche plus. Je t’en prie. C'est pire qu'être transpercée par des couteaux chauffés à blanc.

Elle sortit une boisson et commença à boire. Adriel refusa poliment d'un signe de tête la bouteille qu'elle lui tendait, trop hébété pour parler. Il était intérieurement ravagé par la douleur.

- Marianne ? Est ce que tu veux encore de moi ? J'ai besoin de savoir. J'aimerai savoir si toutes les belles paroles que je t'ai dites, tout les sourires que je t'ai arraché, tout les baisers qu'on s'est échangé... Est ce que ça à compté à tes yeux ? Est ce que je compte toujours moi aussi ? Car si la réponse est non, je peux déjà aller rejoindre Winonna, lui présenter mes excuses puis remonter dans mon dortoir en essayant en vain de t'oublier. Parce qu'il est là le problème : je ne pourrais pas t'oublier.

- Marianne ? Est ce que tu veux encore de moi ? J'ai besoin de savoir. J'aimerai savoir si toutes les belles paroles que je t'ai dites, tout les sourires que je t'ai arraché, tout les baisers qu'on s'est échangé... Est ce que ça à compté à tes yeux ? Est ce que je compte toujours moi aussi ? Car si la réponse est non, je peux déjà aller rejoindre Winonna, lui présenter mes excuses puis remonter dans mon dortoir en essayant en vain de t'oublier. Parce qu'il est là le problème : je ne pourrais pas t'oublier.
Je soupirai. Seulement penser à Adriel en train de parler à une autre fille me faisait plus mal que le reste. Pourtant, ce n’est qu’une pensée, non ? Une larme coule et je l’essuie rapidement. Il ne doit pas me voir pleurer plus de fois que nécessaire. J’ai trop pleuré devant lui. Je me rappelle tous les moments passés ensemble. Quand je l'ai bousculé, à la bibliothèque, dans la salle de repos, au bord du lac, tous les stratagèmes mis en place pour se voir, les cuisines, les nuits dans la Salle-sur-Demande. Que de bons souvenirs où j'ai pleuré au moins une fois. Et je pleurerais encore, je le sais, en me rappelant de tout ça après Poudlard.
“Je... Et maintenant, on fait quoi ? Je veux dire... On est amis, on est "copain de c*nneries", ou autre chose ?” Aujourd'hui, je dirais surtout que je veux ton bien. Je suis ta protectrice, même si je te brise le coeur, même si tu me détesteras pour le restant de ta vie, ou de la mienne, qui se finira sûrement plus tôt que prévu.
- S’il te plaît, Adriel. Ne rends pas les choses plus dures qu’elles ne le sont. Je veux seulement ton bien. Et… je suis ce qui se rapproche le plus du mal. Je t’aime aussi. Je t’aimerai toujours. Je ne pourrais jamais t’oublier mais… il se passe des choses dans ma vie qui font que… tout devient compliqué pour moi et les gens qui m'aiment. La 'malédiction’ à recommencé à agir et je ne veux pas que tu sois blessé.
Mon coeur me dit encore de l'embrasser, à croire qu’il est accro aux lèvres d’Adriel et aux sensations que ça lui procure. Mon cerveau me dit de ne pas le faire, d'éviter un nouveau contact buccal. Mon estomac semble être apaisé, merci super bieraubeurre !
Je m’approche de lui, lentement et hésitante, et mets mes bras autour de ses épaules. Une nouvelle larme fait son chemin et atterris sur l'épaule du blond.
“C'est moi qui mène la danse, monsieur Lawrence. Alors, accrochez vous avant de vous faire retarder par le rythme…” Aujourd'hui, je me suis faite rattraper par le rythme. Mes mises en garde n'étaient peut-être pas que pour lui, finalement. Je veux… juste une dernière danse. Avant l'ombre et l'indifférence, un vertige puis le silence. Je veux juste une dernière danse.
Il me semble que c’est les paroles d’une chanson moldue. À ce moment-là, je trouve qu’elle décrivent bien la situation.
- Fais-moi encore valser, je te prie. Je me suis faite rattraper par le rythme et je n’y résisterait peut-être pas...

- S’il te plaît, Adriel. Ne rends pas les choses plus dures qu’elles ne le sont. Je veux seulement ton bien. Et… je suis ce qui se rapproche le plus du mal. Je t’aime aussi. Je t’aimerai toujours. Je ne pourrais jamais t’oublier mais… il se passe des choses dans ma vie qui font que… tout devient compliqué pour moi et les gens qui m'aiment. La 'malédiction’ à recommencé à agir et je ne veux pas que tu sois blessé.

Elle commençait à pleurer et Adriel devait lutter de tout son être pour ne pas faire de même. Il en avait assez qu'elle se prenne pour le mal incarner alors que pour lui? elle était la lumière. Elle est la lumière. Elle l'aime mais ne veux pas l'aimer. Elle dit le protéger mais elle le fait souffrir. Il voudrait simplement la voir heureuse, la garder près de lui, revivre chacun des moments passés avec elle. De la plus simpliste des Bibliothèques à la plus romantique des Salles sur Demande. Le regard du jeune homme s'assombrit. Pourquoi ne voyait-elle pas que tout ce qu'elle disait n'était que sottises à ses yeux ? Pourquoi était-elle si égoïste ? Et elle s'approcha de lui et passa ses mains autour de ses épaules. Il se raidit. Une larme de la belle blonde tombe sur son épaule.

- Fais-moi encore valser, je te prie. Je me suis faite rattraper par le rythme et je n’y résisterait peut-être pas...

Cela ressemblait beaucoup trop à une dernière danse avant des adieux déchirants. Adriel refusait d'y croire. Finalement, il prit délicatement les mains de Marianne et les ôta de ses épaules. Il murmura :

- Je suis désolé Marianne. Je ne peux pas... Je ne veux pas que notre première danse soit la dernière. Si tu veux me garder loin de toi, fait le maintenant. Qu'est ce qui te retient ?

Dans sa voix, on sentait toute la douleur qu'il ressentait. Ses yeux verts commençaient à briller de larmes. Il ferma les yeux et secoua la tête pour ne pas pleurer. Il ne voulait pas qu'elle le voit pleurer.

- Je suis désolé Marianne. Je ne peux pas... Je ne veux pas que notre première danse soit la dernière. Si tu veux me garder loin de toi, fait le maintenant. Qu'est ce qui te retient ?
Mon coeur me retient. Mon cerveau commence aussi à me retenir à sa façon. Et mon estomac me fait comprendre que, amoureuse ou pas, je dois boire, boire et reboire. Mais si j’explique ce qui m’arrive à Adriel, il me prendra pour une parano, dépressive, un poil suicidaire et surtout folle. Folle amoureuse de lui. Mais le mélange de tout ce que je suis me rend aussi dangereuse qu'une bombe. Et si la 'malédiction’ à vraiment recommencé, c'est pas bon signe…
- C’est toi qui me retient. Je t'aime, ca me retient aussi. Avant, je voulais t’embrasser mais je ne pouvais pas. Aujourd'hui, je voudrais t’embrasser mais j’en ai peur. J’ai l’impression qu’on est repartis de zéro. J'aimerais te dire un truc pour que tu comprennes mais j’arrive pas à le dire parce que j'arrive pas à me l’avouer. Vous êtes tous… toi, Mary, Dorea… tous trop bien pour moi. Je ne suis pas à ma place, moi, la fille pathétique, au milieu de gens géniaux. Mais je vous aime. Et c'est ça qui rend tout compliqué. Empêcher les gens qu'on aime de souffrir ma notre faute. Mais j'ai fauté, je me suis mal débrouillée.
Je simulais un rire. Un vrai aurait été trop dur à offrir. Même à Adriel. Pendant que je parle, je m’assois sur la table et boit une autre gorgée de ma boisson.

- C’est toi qui me retient. Je t'aime, ca me retient aussi. Avant, je voulais t’embrasser mais je ne pouvais pas. Aujourd'hui, je voudrais t’embrasser mais j’en ai peur. J’ai l’impression qu’on est repartis de zéro. J'aimerais te dire un truc pour que tu comprennes mais j’arrive pas à le dire parce que j'arrive pas à me l’avouer. Vous êtes tous… toi, Mary, Dorea… tous trop bien pour moi. Je ne suis pas à ma place, moi, la fille pathétique, au milieu de gens géniaux. Mais je vous aime. Et c'est ça qui rend tout compliqué. Empêcher les gens qu'on aime de souffrir ma notre faute. Mais j'ai fauté, je me suis mal débrouillée.

Elle simula un rire. Comment pouvait-elle dire autant de bêtises d'un seul coup ? Et surtout, comment pouvait-il lui faire comprendre ? Sans prévenir, il lui arracha sa Biéraubeurre des mains et but deux ou trois gorgées avant de la poser sur la table. Puis, il s'approcha d'elle au point que leurs souffles ne devenaient qu'un, que leurs poitrines se touchaient. Elle tremblait et semblait hésiter à le repousser. Mais Adriel savait qu'au fond d'elle et ne le voulait pas. Puis il plongea ses yeux vert émeraude dans ceux de la jeune fille. Il avait toujours apprécié leur couleur sombre, légèrement dorés, rêveurs. Puis il murmura doucement d'une voix rassurante :

- Comment peux tu un instant penser que tu es pathétique... Comment peux tu te rabaisser ainsi... devant moi ? Je te le répéterai sans cesse jusqu'à ce que tu comprennes Marianne : tu ne peux pas me faire souffrir tant que tu te fais souffrir toi même - il posa une main chaude sur sa joue glacée - Comment peux tu avoir envie de laisser tomber toutes ces personnes qui t'admirent et qui tiennent à toi seulement parce que tu veux les protéger de toi ? Laisse les t'aider. Laisse moi t'aider Marianne.

Et il l'embrassa. Peut être qu'elle avait peur mais lui n'étais pas effrayé. Il l'embrassait doucement, l'effleurant de ses lèvres chaudes, encore très légèrement humidifiées par la Biéraubeurre.

- Explique moi ce qui t'arrive, s'il te plait.

Il m’arracha ma bouteille et but quelques gorgées avant de la mettre sur la table sur laquelle j'étais assise. S’il en voulait une, il pouvait le dire, pas besoin de finir la mienne ! J'ai encore soif, moi ! Il s'approcha de moi. On se touchait. Je m’obligeais à rester là, ne pas m’enfuir. Je sentais son souffle contre moi, sa respiration faisant bouger son torse. J'hésitais à le repousser mais je ne pouvais pas. Il aurait fallu que je le touche un peu plus. Mes yeux étaient concentrés. Ils voyageaient entre son torse et sa bouche. Je devais avoir l'air d’une psychopathe mais m’en fichais. Il plongea ses yeux dans les miens. Je sais pas ce qu’il peut leur trouver, d’ailleurs. Ils sont fades, marrons, trop simples. Moches, en un mot. Il reflète mon état d’esprit, au moins ! Sombre, affreux et difficile à déchiffrer.
- Comment peux tu un instant penser que tu es pathétique... Comment peux tu te rabaisser ainsi... devant moi ? Je te le répéterai sans cesse jusqu'à ce que tu comprennes Marianne : tu ne peux pas me faire souffrir tant que tu te fais souffrir toi même - il posa une main chaude sur sa joue glacée - Comment peux tu avoir envie de laisser tomber toutes ces personnes qui t'admirent et qui tiennent à toi seulement parce que tu veux les protéger de toi ? Laisse les t'aider. Laisse moi t'aider Marianne.
Il avait murmuré ça. Et son souffle me chatouillait. Je frissonnais de l’entendre parler si bas.
-Je… Tu mens. Personne ne m'admire. Personne ne… ne me...
Il m'embrassa. J'hésitais encore une fois à le repousser ou le mordre. Mais je n’en fis’rien. Pour la première fois, la voix dans ma tête qui me disait toutes ces choses si… vraies, que je reconnaissais, avait baissé de volume. Je me sentais bien, pour une fois. La voix avait presque disparu mais demeurait là, dans ma tête, à attendre le prochain moment de faiblesse. Elle continuait de me rabaisser. Mais elle le faisait tout le temps, même quand j'étais 'bien’.
Adriel s'écarta pour me parler. Je ne pouvais m'empêcher d'être déçue. La voix augmentait peu à peu mais restait faible quand même.
- Explique moi ce qui t'arrive, s'il te plait.
-Je… -baissant la tête- Selon Troy et Bryan, j’ai fait une rechute. Bryan était trop occupé avec Dorea, donc Troy s’en est chargé. Tu sais, dans ces moments, c’est à peine si ma famille peut me toucher ou me parler, alors les autres, même toi… Me faire toucher était comme une brûlure. Désagréable, tu cherches à l'éviter à tout prix. Il a vraiment été génial.
Sachant qu’il allait sûrement m’en demander plus, je lui expliquais plus profondément.
-Dans ma tête, il y a une voix qui me rabaisse toujours. Elle augmente quand je vais mal et baisse dans les bons moments. Je sais pas si c’est moi qui me parle ou une vraie voix mais… bref, elle est toujours là. Il y a eu des choses, ces derniers jours. La fuite de Blue. Entre autres. Je pense que me voir aussi mal, ça a fait grandir Troy. Et c'est de toi, qu'il me parlait. Il me disait que je te reverrais, je te ferais des câlins et tout ce que je voudrais. Enfin, version Troy. Et il jugeait mon état avec la réponse. C’est dur, ces moments, tu sais. Tu t'imagines, toi, avec une voix qui te dis sans arrêt 't’es nul’, 'tu ferais mieux de partir’, 'personne s'apercevrait de ton départ’, 'tes amis ne le sont pas vraiment’ ou même 'ils complotent pour te faire du mal’ ? Non, bien sûr…
Je simule à nouveau un rire. Adriel avec une voix dans la tête ? Impossible. À part si elle lui répète 'je suis trop génial !’

-Je…Selon Troy et Bryan, j’ai fait une rechute. Bryan était trop occupé avec Dorea, donc Troy s’en est chargé. Tu sais, dans ces moments, c’est à peine si ma famille peut me toucher ou me parler, alors les autres, même toi… Me faire toucher était comme une brûlure. Désagréable, tu cherches à l'éviter à tout prix. Il a vraiment été génial.

Adriel resta silencieux, tout en continuant d'écouter sa petite amie. Il faudrait vraiment qu'il remercie Troy Tylerson même si sa haine féroce passée contre lui lui avait fallut une énorme brûlure à l'avant bras, toujours pas examinée par un Médicomage. Marianne reprit :

-Dans ma tête, il y a une voix qui me rabaisse toujours. Elle augmente quand je vais mal et baisse dans les bons moments. Je sais pas si c’est moi qui me parle ou une vraie voix mais… bref, elle est toujours là. Il y a eu des choses, ces derniers jours. La fuite de Blue. Entre autres. Je pense que me voir aussi mal, ça a fait grandir Troy. Et c'est de toi, qu'il me parlait. Il me disait que je te reverrais, je te ferais des câlins et tout ce que je voudrais. Enfin, version Troy. Et il jugeait mon état avec la réponse. C’est dur, ces moments, tu sais. Tu t'imagines, toi, avec une voix qui te dis sans arrêt 't’es nul’, 'tu ferais mieux de partir’, 'personne s'apercevrait de ton départ’, 'tes amis ne le sont pas vraiment’ ou même 'ils complotent pour te faire du mal’ ? Non, bien sûr…
- Non, je n'imagine pas. Je suis né dans une famille où les problèmes se font très rares et ça, ça me joue beaucoup de tours Marianne. Mais ce que je sais, c'est que... - sourire charmeur - J'ai une folle envie de mettre une droite dans la gueule de cette foutue voix. Pardonnez ma familiarité Miss Tylerson. Il est bien grossier pour un poète de parler ainsi ne trouvez donc pas ?

Adriel arrêta son petit jeu théâtral puis lui offra son plus beau sourire accompagnés de ses éternels yeux rieurs et malicieux :

- Passons les vacances ensembles. Partons quelque part. Tu as des projets cet été. Je tiens absolument à être avec toi Marianne. Je t'aime comme il et interdit d'aimer. Je veux t'aider. Je veux qu'on passe les plus belles vacances de nos vies. Viens avec moi...

- Non, je n'imagine pas. Je suis né dans une famille où les problèmes se font très rares et ça, ça me joue beaucoup de tours Marianne. Mais ce que je sais, c'est que... - sourire charmeur - J'ai une folle envie de mettre une droite dans la gueule de cette foutue voix. Pardonnez ma familiarité Miss Tylerson. Il est bien grossier pour un poète de parler ainsi ne trouvez donc pas ?
Il me suffit mais tout cela ne me faisait pas rire. Le truc c'est que, s'il voulait mettre une droite à cette voix, il aurait fallu me frapper si fort que l'évanouissement n'aurait enveloppé de ses bras chauds et soporifiques. Mais je ne risquais pas de lui dire, il ne se sentirait que plus mal encore et ce n'était pas dans mes intentions...
- Passons les vacances ensembles. Partons quelque part. Tu as des projets cet été. Je tiens absolument à être avec toi Marianne. Je t'aime comme il et interdit d'aimer. Je veux t'aider. Je veux qu'on passe les plus belles vacances de nos vies. Viens avec moi...
J'aurais tellement voulu accepter, j'allais même le faire, mais la promesse que j'avais faite à Troy me revint en tête. Je balançais la tête en arrière et regardais le plafond. Magnifique plafond, d'ailleurs !
- Adriel... Je... J'aimerais vraiment mais j'ai déjà fait une promesse à Troy. Je suis obligée d'aller en colo. Il veut absolument que j'aille là-bas. Pour... Me 'faire à nouveau aux contacts, aux gens' et tout ce qui va avec. Tu vois ?
Je repensais aux projets que j'avais fait, vers le milieu de l'année. Je voulais demander à Adriel de passer les vacances avec moi, chez les Florme ou ailleurs, même ! Et puis... Il y a eu tous les problèmes. Troy et sa furie. L'éloignement. Le départ de Blue. La rechute. Les idées noires. La 'boucherie sur mon bras', comme avait dit Troy. Et, maintenant que tout s'arrangeait, je ne pouvais plus...
- Adriel... Qu'as-tu fait, en mon... Absence ?

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