File d'attente

**Maître du Jeu** **Feuille personnage** :

Ici, les gens patientent pour rentrer dans le stade. Au bord de l’espace délimité pour la file, on peut voir des marchands de bonbons, de multiplettes et autres accessoires, qui sont très populaires auprès des supporters.

**Marlène Lenoir** Moderateurs **Feuille personnage** :

Je trépignais. Je n'avais aucune envie d'attendre, ce match promettait d'être épique. Sans compter que l'équipe de France était excellente cette saison, et comptait plusieurs membres de mon équipe préférée, les tapesouaffles de Quiberon. Mais les anglais étaient tout aussi bons.

"Tu crois que le match durera longtemps ?"

Mon père éclata de rire. Maman et Merwin achetaient des accessoires aux boutiques ambulantes. Je comptais bien récupérer quelques bonbons avant d'entrer dans le stade, mais ce n'était pas pressé. Pour l'instant, je préférais rester avec mon père. Il était aussi brun que j'étais blonde, mais nous avions les mêmes yeux, et son teint était au moins aussi pâle que celui de ma mère, qui d'ailleurs bronzait plutôt plus facilement que lui. En fait, malgré que Merwin soit plus châtain que blond, il tenait plus de notre mère et moi plus de mon père. Encore que ce soit assez bien réparti. J'avais de ma mère ses fossettes et ses cheveux blonds, il avait hérité de ses boucles, de ses tics et de son caractère. Ah, il y avait tout de même quelque chose que j'avais de maman et pas lui, pour mon plus grand malheur. Ma taille.

"T'aimerais bien que le match dure trois jours, hein ? me taquina mon père.
- Évidement !"

Je ris et attendis, tentant de rester patiente malgré mon envie de foncer dans le stade, et attendis le retour de ma mère et mon frère.

RP avec Mari

J'étais dans la file d'attente pour le match. La France jouait, je ne devais pas rater ça. Pour l'occasion, avec Troy, on s'était déguisés et maquillés aux couleurs de l'équipe française. Ça allait être du tonnerre ! Bryan restait en retrait. Il n'était pas fan de quidditch. Il détestait ça, même. Mais il avait au moins fait l'effort de mettre mon chapeau melon à paillettes aux couleurs de l'équipe. Mais pas de maquillage, pas comme nous... Depuis son retour à Poudlard, on aurait dit qu'il faisait tout pour être le parfait Serdaigle. Pour être différent de nous. Pour ne plus être comme avant. Et même si nous étions en froid, ça me faisait mal.
- Troy, le trait, là, il coule...
- Quoi ?
Il tenta de mettre son pouce sur la peinture mais je l'en empêchais.
- Laisse, je vais le faire
Je mouillai mon pouce avec ma langue et commençais à l'approcher de la joue de mon frère, qui se recula pour que ma 'bave' ne le touche pas.
- Mari... Non ! Arrête, me touche pas ! Enleve ce truc de mon visage ! MARI !
Je rigolais en enlevant mes doigts de sa vue.
- C'est pas drôle. En plus, maman faisait pareil...
Il baissa la tête et je fis pareil. Parler de maman, ça faisait mal. Vraiment mal... Il releva la tête, une étoile dans lesyeux et regarda derrière moi. Quelqu'un me tapota l'épaule et je me retournais, découvrant...
- Lyssaaaaaaa !
On se prit dans les bras et elle nous sourit, avant de nous dire qu'elle était un peu avant nous. Elle nous emmena avec elle et on se mit à attendre avec elle et sa sœur, Sydney. Ou plutôt la fille que Troy aimait depuis longtemps... Je parlais avec Lyssa quand son grand frère, Luke, arriva avec des bonbons dans les bras.
Je regardai alors devant moi, il y avait une famille. Avec une fille de mon âge aux cheveux blonds. Je reconnus sa voix quand elle dit " Évidement ! " à son père. Je lui tapotai l'épaule, à la manière de Lyssa et la saluait.
- Salut, Marly... Toi aussi, tu viens voir le match ?

**Marlène Lenoir** Moderateurs **Feuille personnage** :

Quelqu'un me tapota l'épaule, et une voix connue fit à mon oreille :

"Salut, Marly... Toi aussi, tu viens voir le match ?
- Mari !"

Je fis volte-face et lançai un sourire éclatant à ma cousine. Cousine... je n'étais pas encore habituée à cette idée. En tous cas, j'étais super heureuse de retrouver Marianne Tylerson, au point que j'étais surprise de m'être autant attachée à elle... je chuchotai à son oreille :

"Ils sont pas au courant de ce qu'on a découvert."

Je décidai de faire une blague à mon père, et passai un bras autour des épaules de Marianne, la rapprochant de moi :

"Papa, je te présente ma copine Marianne Tylerson."

J'étais bien consciente que ma phrase laissait planer un doute et c'était précisément l'effet recherché. Je lui fit discrètement un clin d'oeil, espérant qu'elle rentre dans mon jeu. Je savais que Mew ne tomberait pas dans le panneau, et que ma mère la reconnaitrait probablement (j'étais d'ailleurs assez inquiète à cette perspective), mais rien n'empêchait de taquiner mon crédule paternel avant qu'ils reviennent...

- Mari !
- Je t'ai manqué, blondie ?
Elle me sourit. Je lui donnais un petit coup dans l'épaule, pendant que... Les autres buvaient déjà sans moi. Ils pouvaient pas m'attendre un peu ? Ils ne faisaient pas attention à moi et tant mieux ! Je ne leur avais rien dit du tout pour Marly. Ils auraient eu des réactions... Bizarres ? C'est même pas le mot que je cherche ! Ce serai cent fois pire ! Blondie s'approcha et me chuchota :
"Ils sont pas au courant de ce qu'on a découvert."
- Je n'ai rien dit non plus... je chuchotai aussi
Elle... Vient vraiment de passer un bras autour de mes épaules, là ? Et... Pourquoi je suis plus proche d'elle qu'avant ? Oh non, pas ce regard, Marly... Je veux pas d'une autre de tes idées stupides ! À moins que... Si c'est ce à quoi je pense, ma cousine est géniale ! Mais voyons avant de juger.
"Papa, je te présente ma copine Marianne Tylerson."
Ma cousine est géniale. Je peux pousser le jeu ? Je vais pousser le jeu. Je regarde Arly avec un sourire qui ne présage rien de bon. J'entends que les autres, derrière, partent chercher d'autres bouteilles. Tant mieux ! Je plonge sur Marly et pose un petit baiser tout mignon sur ses lèvres. *Pense que c'est Adri... Il est cool, Adri. Il a les lèvres douces, Adri... Oh, les lèvres d'Adri...* Je l'écarte vite en me disant qu'Adri est justement peut-être là... Et s'il avait vu ? Oh non, l'angoisse. Je ne montre rien et souris aux parents de Marly. Je passe mon bras autour de sa taille et, ne montrant pas mon mal aisé, je me présente.
- Bonjour. Marly m'as tellement parlé de vous, vous savez ! Votre fille est une personne géniale, vous savez... Je l'aime vraiment beaucoup.
Je m'imaginais les parents d'Adri en face de moi. Sauf que là, Adriel était une fille et ce n'était pas ses parents. Et là situation était très bizarre...

**Marlène Lenoir** Moderateurs **Feuille personnage** :

Je beug. Ça je m'y attendais pas DU TOUT. Je pensais qu'elle jouerait le jeu, mais qu'elle irait jusque là... je reprends difficilement une contenance et la tête de mon cher paternel est tellement drôle que je manque exploser de rire. Mon père devient tout blanc après sa tirade, et je décide de rétablir la vérité envoyant ma mère se pointer. Parce que si elle reconnait Marianne, elle va avoir un choc, mais si elle la voit "en couple" avec moi, là elle meure sur le coup. C'est pour ça que je me détache gentiment et balance à mon cher paternel :

"Moi aussi j'aime beaucoup Marianne, mais elle est un peu folle sur les bords. tu comprends papa, on est pas vraiment en couple, donc...

- Marlène. La voix choquée de mon père me fait limite peur. Je voulais pas le rendre fou moi ! T'as vraiment un humour pourri." Il va bien.

J'échange un regard avec ma cousine et explose de rire. Trop longtemps que je me retiens. Cette blague est nulle, mais hyper drôle.

- Matthew ? chuchota le beau blond.
- Oui Adriel ?
- Je devrais aller voir si Marianne est arrivée... Franchement. Je suis coincé dans cette loge sans pouvoir passer un bon moment avec elle. Je devrais au moins la prévenir... Elle a dit qu'elle viendrait à la Coupe d'Europe.
- Va voir dans la file d'attente. Nous sommes bien en avance et le match n'est pas encore commencé.
- Bonne idée Matt. Je te rejoins vite, fit Adriel en se levant avec un sourire.
- Ce ne sera pas facile de sortir, petit frère, l'avertit Matthew.
- Tout est simple quand on s'appelle Lawrence, répondit le beau jeune homme avec un clin d'œil.

Puis il se dirigea d'un pas assuré et élégant vers son père et sa mère qui discutaient avec un riche couple de français. Mary-Jane Lawrence parlait le français, l'ayant apprit pendant quelques années de sa vie, et faisait donc la traduction pour Henry. Adriel émit une petite toux distinguée avant de dire.

- Bonsoir Madame, bonsoir Monsieur. Excusez moi d'interrompre votre conversation. Je m'appelle Adriel Lawrence, fils de Mary-Jane et Henry, dit-il en français avec un bel accent anglais.

Il remercia intérieurement sa mère de lui avoir un petit peu appris le français pendant ces vacances. Il n'avait pas appris cette langue pour la Coupe d'Europe mais bien pour Marianne. Et également pour les réceptions qu'organisaient ses parents... Le couple parut enchanté par la première impression que faisait Adriel. La femme lui répondit que cela n'était pas grave en français. Puis Mary-Jane se tourna vers son fils :
- Qu'est ce qui vous amène Adriel ?
- Il me semble que j'ai oublié mes nouvelles Multipliettes en argent dans la tente. Puis-je aller les chercher je vous prie ? Il serait dommage de ne pas pouvoir apprécier un tel match avec de si bonne places...
- Asseyez vous donc. Je pourrais appeler un Elfe de Maison pour vous les amener.
- Ne vous donnez pas cette peine, mère. Je peux le faire. Continuez donc de discuter, je n'en est pas pour longtemps.
- Faites vite.
- Bien-sûr. Ravi de vous avoir croisé. Et excusez moi à nouveau, fit-il à l'adresse du couple avant de s'éclipser discrètement.

Il descendit les marches en ajustant son veston noir et le col de sa chemise blanche. Enfin, il arriva à la file d'attente. Matthew ne s'était pas trompé. C'est bien Marianne qu'il vit. Il sourit et allait faire un pas pour la rejoindre quand il la vit embrasser une jeune fille. Marlène Lenoir. Une des filles de sa maison. Adriel serra les dents tandis que son coeur battait à la chamade. Intérieurement, il bouillonnait et avait une terrible envie de crier sa rage. Jusqu'à faire du mal à Marlène. Mais il ferma les yeux et se contenta de respirer lentement en se répétant de se contrôler. Car si il perdait le contrôle, il perdrait beaucoup plus par la suite. Finalement, la mâchoire crispée et les poings serrés, il s'avança vers les deux jeunes filles et attrapa Marianne par l'épaule :

- Bonsoir Miss Tylerson. Je vous dérange peut être ? Tu piques une crise de jalousie alors que je danse simplement avec une Préfète. Quelle et sensée être ma réaction quand toi tu embrasses une fille de ma maison ?

Vers la fin de sa phrase, Adriel sentit que son ton était plus colérique et menaçant qu'il ne le voulait. Il se répéta intérieurement de ne pas perdre le contrôle... Il expira longuement, avant de reprendre d'une voix plus calme mais tout aussi froide.

- Je crois que l'on devrait discuter, dit-il enfin avant de répliquer sèchement à Marlène. Bonne soirée Lenoir. Et oublie toute suite cette amourette naissante si c'est le cas !

Puis il entraîna Marianne dans un coin isolé hors de la file. Il avait le même regard que quand il s'était énervé contre Sonny ce qui ne laissait présager rien de bon. Il se répéta à nouveau en pensée de se calmer.

- Bon... Dit moi tout de suite si nous deux c'est fini parce que là, franchement, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Merde Marianne ! Je suis venu pour toi ! J'ai quitté cette foutue loge Ministérielle pour toi ! J'ai failli foutre en l'air l'honneur de ma famille pour toi ! Et toi tu... tu l'as embrassé. Elle...

"N'explose pas... N'explose pas", se dit-il. Ses poings et sa mâchoire étaient toujours crispées. Ses phalanges étaient devenues aussi blanches que la neige et ses mains commençaient à lui faire mal. Mais il ne broncha pas et se contenta de plonger ses yeux verts devenus sombres dans ceux de Marianne.

- Bonsoir Miss Tylerson. Je vous dérange peut être ? Tu piques une crise de jalousie alors que je danse simplement avec une Préfète. Quelle et sensée être ma réaction quand toi tu embrasses une fille de ma maison ?
Pourquoi j'avais aussi peu de chance ? Le premier jour où je me sens mieux, vlan ! Tout qui retombe. Je voulais juste faire une blague à mes... Ma tante et mon oncle ? Wow, ça fait bizarre de dire ça...
Je m'essuyai la bouche du evers de la main. Pourquoi il débarque maintenant, lui ? J'aurai dû être contente de le voir mais... J'haussai simplement un sourcil, pas impressionnée mais un peu énervée.
- Tiens, qui voilà. Je vais t'apprendre un truc, Lawrence. Quand on est poli, on demande à quelqu'un comment il va, avant de l'agresser. Et tu te dis de bonne famille ?
- Salut Adriel
Troy donne un petit coup amical dans l'épaule du blond vant de partir avec Bryan, Sydney et Lyssa vers les gradins nord.
- Et qu'est-ce qui me dit que tu l'as pas embrassé, ta préfète ? J'en sais rien, moi ! J'étais trop occupée à avoir besoin de réconfort !
Je lui lançai un regard noir de reproches.
- Je crois que l'on devrait discuter. Bonne soirée Lenoir. Et oublie toute suite cette amourette naissante si c'est le cas !
Il m'entraîna vers un coin isolé. Je saluai Marlène et le suivais. En même temps, est-ce que j'avais le choix ? Non...
- Bon... Dit moi tout de suite si nous deux c'est fini parce que là, franchement, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Merde Marianne ! Je suis venu pour toi ! J'ai quitté cette foutue loge Ministérielle pour toi ! J'ai failli foutre en l'air l'honneur de ma famille pour toi ! Et toi tu... tu l'as embrassé. Elle...
Je levai les yeux au ciel. Était-il sérieux ?
- Tu sais très bien mon avis là dessus, Lawrence... Adriel, pardon. Je t'aime, tu le sais très bien ! Mais tu es allé voir ailleurs alors que j'avais besoin de toi, tu trouves ca normal ?! Ça, ça aurait bien foutu en l'air l'honneur de ta famille, et de la mienne aussi ! Oh, mais oui, c'est vrai ! Ils sont tous morts à cause de ta tarée de copine. Comment elle s'appelle déjà ? Maria, un truc du genre ?
Je soufflait. Je commençais à parler de ma famille, ça montre toujours mon niveau de colère. Et là, il peut voir qu'il est haut. Très haut.
- Adriel, Marlène est ma cousine. On faisait une blague à ses parents, vu qu'ils ne me connaissent pas encore. Y avais rien là-dedans ! Alors, pour une fois que je vais à peu près bien, tu peux pas être content,me laisser m'amuser un peu et arrête de m'engueuler ? J'suis plus une gamine ! Je l'ai jamais été ! Tu trouves ça normal, de toujours avoir à négocier pour deux secondes de rire ? T'es pareil que Troy, avant. Tu sais, quand il a pris ton bras pour une saucisse dans un barbecue ?
Je me retenais de dire qu'il était pire que lui. Je le pensais, mais c'était faux. C'était sous l'effet de la colère. Les larmes montaient. Non, je ne devais pas ! Mais j'en avais besoin. Je frottai mes joues maquillées et une larme s'échappa. Il ne devait pas me voir pleurer. C'était de la colère, passe la tristesse !
- Tu ferais mieux de retourner avec ta famille. Ils risqueraient de te voir avec moi. J'irais peut-être rejoindre la mienne. Et je parle pas de Troy et Bryan. Je parle de la famille que je me suis faite. Mary, Marlène, Dory et... Les autres, s'il y en a... Laisse-moi tomber, Adriel. Ça vaut mieux pour ta famille. Qu'est-ce que j'irais foutre avec une... - en français - folle comme moi. Bonne pour St-Mangouste ou Azkaban... - en anglais - Quel déshonneur, pour les Lawrence...
Je commençais à repartir vers ma cousine. Je baissai la tête, bras croisés et une seconde larme tomba. Bientôt suivit pas quelques autres, lentes et douloureuses. Génial, j'ai pas tenu la promesse. Une nouvelle fois...

**Marlène Lenoir** Moderateurs **Feuille personnage** :

Je ne compris rien à ce qui se passait. J'aurais presque éclaté de rire si mon préfet n'avait pas été aussi... flippant. Mon père ne comprenait plus rien, et Maman et Merwin qui arrivèrent en cours de route semblaient plus perdus encore. Quand il parla "d'amourette naissante", je réussi à placer un mot, juste avant qu'il entraîne Mari ailleurs.

"Lawrence. Je suis hétéro et en couple, Ok ?"

J'entendis Marianne au loin qui criait qu'on étais cousines. Ah oui, ça aussi... Ma mère était revenue, disons, un trentaine de secondes avant et semblait au bord des larmes, mais je n'eus pas le temps de m'en préocuper. Ma cousine semblait furieuse. Ma famille effarée. Et vu que les deux autres étaient partis s'engueuler dans un coin, j'allais devoir gérer ça. J'expliquai en deux mots ce qui s'était passé à la colo, ce qui mit ma mère dans une rage folle envers La famille Tylerson et plus particulièrement son beau-frère.

"Il m'a dit que l'enfant était mort aussi... il... je vais le tuer ! Elle avait presque hurla la fin de sa phrase.
-Déjà fait, répliquais-je calmement. Écoute, on va éviter de donner d'avantage dans le mélo. Tout le monde nous regarde, là..."

Je n'aimais pas tellement être au centre de l'attention, c'est le moins qu'on pouvait dire. en fait, je détestais ça. Quand Marianne revint en pleurant, je lançai un regard meurtrier au préfet et articulai silencieusement : "bravo !", puis je tendis à Marianne un bonbon, sans rien dire. Je ne savais pas trop quoi faire, si elle allait accepter que je m'aproche de trop... finalement, ce fut ma mère qui s'approcha, à ma stupéfaction totale :

"Ca va Marianne ? Tu veux quelque chose ? Je... écoute je suis heureuse de te rencontrer, vraiment heureuse."

Bon, bah ça m'enlevait déjà une raison de stresser. Restai plus que la centaine d'autres raisons.

- Tu sais très bien mon avis là dessus, Lawrence... Adriel, pardon. Je t'aime, tu le sais très bien ! Mais tu es allé voir ailleurs alors que j'avais besoin de toi, tu trouves ca normal ?! Ça, ça aurait bien foutu en l'air l'honneur de ta famille, et de la mienne aussi ! Oh, mais oui, c'est vrai ! Ils sont tous morts à cause de ta tarée de copine. Comment elle s'appelle déjà ? Maria, un truc du genre ?

Adriel essaya de rester calme. Avait-elle été là quand lui avait besoin d'elle ? Non... Mais il continua de l'écouter sans broncher :

- Adriel, Marlène est ma cousine. On faisait une blague à ses parents, vu qu'ils ne me connaissent pas encore. Y avais rien là-dedans ! Alors, pour une fois que je vais à peu près bien, tu peux pas être content, me laisser m'amuser un peu et arrête de m'engueuler ? J'suis plus une gamine ! Je l'ai jamais été ! Tu trouves ça normal, de toujours avoir à négocier pour deux secondes de rire ? T'es pareil que Troy, avant. Tu sais, quand il a pris ton bras pour une saucisse dans un barbecue ?

- Pour toi c'est un jeu d'embrasser sa cousine sur la bouche ?! Personnellement on m'a toujours appris qu'un baiser ça se donnait par amour, pas pour un jeu ! Et ne me compare pas à Troy, Marianne. Peut être qu'il a changé mais je ne serais jamais comme il a été dans la Salle sur Demande.
- Tu ferais mieux de retourner avec ta famille. Ils risqueraient de te voir avec moi. J'irais peut-être rejoindre la mienne. Et je parle pas de Troy et Bryan. Je parle de la famille que je me suis faite. Mary, Marlène, Dory et... Les autres, s'il y en a... Laisse-moi tomber, Adriel. Ça vaut mieux pour ta famille. Qu'est-ce que j'irais foutre avec une... folle... moi... St-Mangouste...Azkaban... Quel déshonneur, pour les Lawrence...

Elle se dirigea ensuite vers Marlène. Le jeune homme avait compris quelques mots en français de sa tirade et remercia intérieurement sa mère de lui avoir appris les bases pendant les vacances. Ne pouvant la laisser partir il la prit par le bras et la força à le regarder dans les yeux. Elle pleurait un peu. Alors rassemblant ses connaissances de la langues maternelle de Mari, il lui dit d'une voix plus calme et douce, sans une once de colère :

- Je ne te laisse pas. Et ma famille ne privera pas de toi, dit-il en français avec un accent anglais très prononcé, persuadé cependant d'avoir fait une erreur. J'ai des obligations à cause de ma famille, mais je t'aime et... j'ai eu mal quand tu l'as embrassé.

Il cherchait désespérément son vocabulaire et parvenait à le trouver difficilement. Puis il soupira longuement avant de dire :

- Va regarder le match. Allons chacun dans nos familles. Passe un bon moment...

Il avait dit ça d'une voix mélancolique. Toutes ses obligations qu'il avait commençaient à lui taper sur le système. Il aurait aimé l'accompagner et passer un super moment avec elle, au lieu de ça, il devait rester cloitré dans cette loge. Il lui jeta un dernier regard avant de faire un pas pour retourner vers les escaliers.

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