Hommage à Leeloo

**Maître du Jeu** **Feuille personnage** :

Hommage à Leeloo

Cependant, depuis la mort du professeur Leeloo lors d’une attaque de centaures manipulés par de mystérieux néo-Mangemorts tout droit venus de Russie, la lisière de la forêt n’est plus le joyeux lieu de promenade qu’elle était auparavant et s’est dotée d’une atmosphère de recueillement : C’est à cet endroit qu’a été érigée une stèle commémorative en granit rose, agrémentée d’une petite fontaine apaisante dont le bassin entoure le monument. Des petits oiseaux viennent parfois rendre visite à feu le professeur Leeloo, attirés par la beauté et la tranquillité du lieu. Les élèves, eux, peuvent venir passer quelques minutes de silence en hommage à la défunte en s’asseyant sur les deux bancs en fer forgé qui encadrent la stèle de chaque côté. Dans la pierre rosée du monument, un message a été gravé pour toujours : « En la mémoire de Leeloo, professeur d’Histoire de la Magie qui entre à son tour dans l’Histoire de Poudlard. Reste dans nos cœurs ! »

Des messages et des fleurs sont d’ailleurs régulièrement déposés au pied de la stèle par les élèves et les professeurs qui n’oublient pas la jeune femme. Sa dépouille, elle, repose dans un cimetière londonien, près de ses ancêtres. Mais le temps a passé, et une atmosphère étrange règne dans ce lieu qui abrite à la fois la joie et la tristesse, la sérénité et l’indignation. Tous apprennent à faire la part des choses est à surmonter le deuil, douloureux pour les uns, choquant pour les autres. Les sourires reviennent sur les visages, même à l’approche de la forêt, mais les occupants du château savent que quelque chose a changé et qu’ils ne pourront pas revenir à la situation antérieure. Elèves comme professeurs se promènent, à la lisière de cette forêt, lieu ambivalent partagé entre la tranquillité du parc et l’obscurité des arbres

Codage de Louna ©

C'était le premier Weekend, et j'avais enfin un peu de temps à moi et personne pour venir m'interrompre dans mes pensées. Lorsque j'avais besoin de réfléchir, j'aimais venir sur ce monument que j'avais proposé à l'ancienne directrice un peu plus d'un an auparavant, afin de ne jamais oublier la professeure qui avait donner sa vie pour sauver celle de mon ancienne préfète. Et mon ancienne préfète avait finalement trouver la mort à Pré-au-lard, quelques mois plus tard. Nous avions subi de lourdes pertes finalement. Comme l'avait dit le professeur Turner, mon William, les temps devenaient de plus en plus sombres.

Je m'assis sur un banc, tranquillement, réfléchissant à de nombreuses choses. William, Warren, les cours et leurs devoirs, le Quidditch, la situation dans le monde des sorciers. Rien n'était très glorieux finalement. C'était assez effrayant, à à peine seize ans de se rendre compte d'une telle chose. Je fermai les yeux, écoutant les oiseaux chanter non loin. Il était très tôt encore et personne ne trainait encore dehors. Je profitai alors d'un long moment de calme. Le parc, et les élèves, se réveillant vers 10h du matin environ... Du moment se fit alors sentir dans les parages...

[RP libre]

Il ne faisait pas chaud, en ce début de novembre, et Dorea s'était fermement enveloppée sous plusieurs couches de vêtements épais. Elle inspirait profondément, car l'odeur de Bryan était encore très présente sur le pull qu'elle lui avait emprunté, puis expirait, et des nuées d'air chaud sortaient, créant de la buée. Enfant, elle s'amusait avec ça et jouait au dragon et à la princesse, mais maintenant ça n'avait plus rien d'un amusement.
En plus de son accoutrement un peu ridicule Dorea portait dans ses mains deux fleurs et un dessin. Elle n'avait pas voulu venir le jour d'halloween pensant que sûrement beaucoup auraient eut la même idée, mais revenait rendre hommage à cette professeur qui était la première victime connue de la Serdaigle d'une liste dans laquelle se trouvait aussi son amie.
Accroupie près de stèle, elle posa premièrement les fleurs, puis jeta un second coup d'œil au dessin. Le Saule était franchement lugubre en hiver. Se retenant de froisser le papier d'émotion, Dorea le posa sur la pierre et s'éloigna de quelques pas, les mains dans les poches. La météo était un peu un assemblé de clichés sur les visites au cimetière : temps très froid, personnes enveloppées dans des gros manteaux noirs, un vent fort et un temps sec. Jamais les cheveux fe Dorea n'avaient été autant en broussaille.

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