1er cours d'Etudes des Objets Magiques 05.sept 15h

Entre deux cours j'avais trainée devant les fenêtres des couloirs pour observer la forêt interdite, un peu trop d'ailleurs parce que maintenant j'allais être en retard à ma prochaine heure de classe. J'arrivais finalement à l'heure mais débraillée et essoufflée par ma course, et me dépêchais d'aller m'assoir sous les regards interrogateurs de certains de mes camarades. 

J'entendis à peine le professeur d'étude des objets magique nous exposer sa façon de faire dans cette matière, trop occupée à pensé à une certaine balade nocturne que je m'étais décidée à faire cette nuit. Mais, tout en déballant mes affaires sur ma table, la question du professeur m'interpella et je me re concentrais soudain sur ce que je faisais en cet instant. 
Retrouvant mon enthousiasme habituel,  je levais la main aussitôt et répondis comme si j'étais montée sur pile électrique. 


- On pourrait étudier les Portoloin ! Ou les multiplettes ! Ou alors ... ! Excusez moi, il y a tellement de choses intéressantes. 

Je me tassais sur ma chaise et baissa la main pour me plonger dans une fausse lecture de mon manuel et me faire oublier. Les seuls moment où j'aimais me faire remarquer c'était lors d'une bonne plaisanterie et si je continuais comme ça on allait me prendre pour une serdaigle.

Le cours des Objets Magiques était un de ceux que Dorea attendait le plus, avec celui de Botanique. Ça rentrait directement dans ce qu'elle voulait faire plus tard, avant. Maintenant, elle ne savait plus ce qu'elle voudrait faire plus tard, elle ne savait pas si il y aurait un plus tard. Ce défaitisme qui l'envahissait... Elle se haïssait de le laisser faire. Et d'être faible ainsi. Mais il semblait que Dorea était de ces gens voués à être faibles. C'était ainsi, c'était tout et pour toujours. Ou bien juste pour le moment, mais le moment était long. 
Sa mémoire déficiente semblait n'avoir sélectionnée que les mauvais moments récents, plus les bons moments. Et elle em avait eut, des bons moments. 
Penser à sa mémoire lui fit aussi penser au Rapeltout qui était exposé dans une des salles abandonnées des cachots.


-On pourrait parler du Rapeltout aussi. Ne suis d'accord, tout est interessant.

En effet, elle savait l'utilité qu'on avait de cet objet mais certainement pas son mode de fonctionnement.

 

Une fois de plus, il avait fallu que Lilion arrive en retard, et une fois de plus, comme par hasard, juste après Zoé. Cela s'était déjà produit une fois, au cours d'Astronomie, et cela leur avait valu à tous deux d'être convoqués par la professeure à la fin du cours.

Bien sûr, il s'excusa platement, tout comme sa camarade. Lui aussi, s'était fait piéger par un mauvais plaisantin. Il alla s'installer, tout déçu de son retard.

Lilion, quant à lui, n’avait absolument aucune idée de quel objet magique il serait intéressant d’aborder. Comme l’avait dit la Gryffondor, il y en avait tellement, aussi ! Son esprit vagabondait sur les multiples opportunités qu’offraient ce cours, si bien qu’il en oublia de répondre à la question du professeur et ce furent les autres qui proposèrent des idées.

Quand le professeur reprit la parole, il sursauta et revint à la réalité. Quoi, les portoloins ? Intéressant. Il en avait déjà entendu parler, mais seulement entendu parler, puisqu’il n’en avait encore jamais vu pour de vrai. C’était le gros problème de l’apprentissage théorique qui lui fut dispensé par sa grand-mère. Pour une fois, ce fut lui qui leva la main.

"Je n’ai jamais pris de Portoloin, je ne sais pas ce que ça fait comme sensation, mais ce sont des objets transformés grâce au sortilège Portus, qui, je crois lorsqu’on les touche à peine, nous transportent à un endroit précis. "

Il chuchota à Zoé, qu'il avait déjà vue à plusieurs cours :

"Moi aussi je n'y connais pas grand-chose, t'en fais pas."

Donc nous allons étudier les portoloins . Au vue du nom je suppose que sa sert a déplacer quelqu'un ou quelque chose, Lilion qui comme moi est arrivé avec un peu de retard confirme mes suppositions :


-Je n’ai jamais pris de Portoloin, je ne sais pas ce que ça fait comme sensation, mais ce sont des objets transformés grâce au sortilège Portus, qui, je crois lorsqu’on les touche à peine, nous transportent à un endroit précis.

Puis me chuchote :

-Moi aussi je n'y connais pas grand-chose, t'en fais pas.
Je lui répond souriant de toute mes dents et en chuchotant moi aussi:

-pffff merci tu me rassure . Mais tu en sais déjà plus que moi.Puis a l'attention du prof, Et on peut transformer n'importe quel objet ? et ça nous transporte plutôt sur de courtes ou longues distances ?

je sens que cette matière vas me passionner; j'ai tout un monde remplie d'objet magique a découvrir et je suis impatiente d'en apprendre un maximum.

Certains de mes camarades me suivirent et donnèrent des propositions tout aussi intéressant avant que le professeur Turner fasse son choix. 


Prenant des notes dans un coin de parchemin, je relevais la tête en souriant, surprise et contente que le prof choisisse ma proposition. J'espérais bien que monsieur Turner ne soit plus fâché pour l'autre jour, en cours de sortilège, et que cette fois nous pouvions travailler dans une meilleure ambiance. 
Lilion et Alice continuèrent en donnant des explications sur cet objet de transport. Moi, à Ilvermorny, j'avais déjà eus l'occasion d'en utiliser lors d'une sortie scolaire et je levais la main pour suivre :

- J'en ai déjà pris un et c'est plutôt désagréable, c'est comme un crochet qui vous attrape le nombril et qui vous tire là où on va. Ensuite pour atterrir il ne faut pas rater le coche - si on peut dire - et on chute dès qu'on lâche le portoloin. Il faut savoir amortir la chute aussi. 

J'eus un petit rire en espérant que le professeur ne me fasse pas de remarque cette fois. Là je verrais bien s'il était encore fâché.

Zoé... Dorea ne lui avait jamais parlé mais l'avait tout de suite repérée parmis les élèves comme quelqu'un de très envieux de bien faire, ce qui était souvent le cas pour les nouveaux nes-moldus. Désireuse de l'aider, elle se pencha un peu dans sa direction pour lui répondre : 


-En fait théoriquement c'est n'importe quel objet mais en partique il en faut un petit, enfin suffisament grand pour ne pas le perdre, et c'est souvent un objet à l'apparence débutante pour que les moldus ne le prennent pas, enfin dans les cadres comme celui de la Coupe de Quidditch. 

Un vieux ciré jaune troué avait emmené Dorea jusqu'au camping de Grande Bretagne ou elle avait planté sa tente à l'occasion de la rencontre franco-anglaise. Mais à une autre occasion elle avait utilisé une passoire en guise de Portoloin, et sa mère lui avait raconté avoir voyagé avec des lacets élastiques orange fluo. Objet totalement moldu qui avait beaucoup surprit la Mexicaine manifestement.

Après l'intervention de Doréa, ce fut le professeur Turner qui prit la parole pour distribuer des points et je suis de plus belle en entendant que j'avais fais gagner quelques points. Ensuite il nous fit son exposé du sujet pour résumer le cours et, comme tout mes camarades, je pris des notes en grattant le plus vite possible ma plume sur mon parchemin. 

Mon sourire d'agrandit encore plus, si c'était possible, quand monsieur Turner reprit la parole en allant chercher un carton et qu'il nous distribua à chacun un objet bon à mettre la poubelle. 

- Il est 15h37, il doivent se déclencher à 15h45 précises! Vous pouvez en attendant les manipuler pour observer l'objet, vous verrez ainsi que rien ne se remarque et que cela peut être n'importe quel objet. Je les ai "programmé" pour vous déplacer à l'intérieur de la salle, le voyage sera court, mais vous aurez la sensation et vous saurez de quoi il en retourne. Pour ceux à qui cela donnerait la nausée, un seau est posé juste là à côté du bureau. Reposez les Portoloins, dans une minutes, le voyage va commencer! [...] 3...2...1... Touchez-les!


Le moment venu j'attrapais la vieille canette de soda que le prof m'avait donné et de nouveau j'eus cette sensation désagréable d'être attrapé et tiré par le nombril avant d'atterrir près du tableau noir, sur l'estrade de la classe. 


lancé de dé :

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'3 faces' : 2

- Certes, mais toi, tu es plus petite Zoé, c’est normal aussi. Si tu veux, je te montrerai quelques trucs que je connais, comme ça tu pourra prendre un peu d’avance.

Lilion chuchotait toujours en réponse à la phrase de Zoé. Il avait bien vite constaté que chez les Poufsouffle, plus qu’ailleurs, l’entraide était de mise, surtout venant des plus âgés vers les plus jeunes. En l’occurrence, il le savait, la petite Zoé n’était qu’en première année. Lilion n’était peut-être pas un cinquième année très doué, mais il en savait dans tous les cas forcément plus qu’elle.

Il écouta la suite du cours. Après les interventions des autres élèves, le professeur distribua des vieilleries, et eut droit à la fameuse vieille pince à cheveux, qui était bien sûr en réalité un portoloin. Il observa ladite pince à cheveux toute rouillée en la retournant dans tous les sens. Effectivement, il n’y avait pas photo, c’était totalement identique à un objet tout à fait normal, il en avait vu des tonnes dans sa vie.

L’heure vint d’attraper le portoloin. Cette expérience était vraiment déroutante et assez désagréable, mais il était arrivé à bon port, au moins ...


Lancer de dé :
1° J'atterris debout
2° J'atterris debout mais je vacille et tombe
3° Je me vautre littéralement

Le membre 'Lilion Elenwë' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'3 faces' : 1

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'3 faces' : 2

La gentillesse de Lilion me fait vraiment plaisir il me réponds:

- Certes, mais toi, tu es plus petite Zoé, c’est normal aussi. Si tu veux, je te montrerai quelques trucs que je connais, comme ça tu pourra prendre un peu d’avance.

-Ho oui ça serais vraiment cool ! J'aurais moin peur de me ridiculiser merci beaucoup!

Je me concentre sur les précisions des autres suite a ma question.Ensuite le prof nous distribue différentes vieilleries qui en faite sont des portoloins . Je me retrouve avec une vielle chaussure de marche que je regarde les moindre détails et effectivement personne n'irais toucher ça . Je repose la chaussure sur mon bureau et attend sagement :

3...2...1... Touchez-les!

J'approche ma main et touche la chaussure .


Lancer de dé :
1° J'atterris debout
2° J'atterris debout mais je vacille et tombe
3° Je me vautre littéralement

Le membre 'Zoé Redbird' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'3 faces' : 1

La sensation vient, et en une petite seconde Dorea se sentit ballotée à travers elle ne savait trop quoi, puis atterrir assez violemment sur des pieds. Elle vacilla une fois, puis perdit l'équilibre et tomba vers l'avant, juste contre une fenêtre solidement fermée heureusement. Elle souffla deux fois, vérifia en psycotant un peu que tout était bien en place et qu'il ne lui manquait pas une main ou une jambe, puis se releva bien prudemment pour ne pas tomber du rebord de fenêtre sur lequel elle avait manifestement atterrit. Il faut croire que la Serdaigle ne tenait pas trop sur ses pieds, ce jour là! Elle n'avait pas été concernée par les deux cours de la matinée, mais avait prit son déjeuné en même temps que les autres Serdaigle. Seulement elle avait sauté le déjeuner alors elle manquait un peu d'énergie.

Le membre 'Alice Skellington' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'3 faces' : 2

J'atterrissais derrière le tableau du professeur, sur l'estrade, mais le voyage m'avait donné un vertige et quand j'arrivais à destination je vacilla et me retrouva les fesses par terre. Comme d'habitude quand il m'arrivait ce genre d'incident, j'éclatais d'un petit rire discret. J'étais quand même en cours et je ne voulais pas me faire encore remarquer par le professeur Turner. En me relevant je sortais de ma cachette et jeta un oeil dans la classe pour voir les exploits des autres, et je devais bien avouer que c'était le cours le plus amusant auquel j'avais assisté. Je vis Lilion atterrir correctement dans un coin au fond de la classe, tout comme une petite poufsouffle qui se retrouva debout sur le bureau du prof, ce qui me fit pouffer de nouveau de rire. Doréa était maintenant de l'autre coté de la salle et elle aussi se retrouva par terre, près d'une fenêtre.

Pour finir je vis Alice près de la porte qui perdit l'équilibre contre le panneau en bois. Mais elle avait un drôle d'air qui attira ma curiosité, surtout quand je remarqua son portoloin et un mouchoir autour de sa main, comme un bandage de fortune. Ma camarade ne fit rien pour sortir de la classe et aller faire soigner ça. Peut être qu'elle était gênée de s'être blessé aussi bêtement ou qu'elle voulait éviter de déranger le professeur pour si peu ? Dans tout les cas je rejoignais Alice en faisant attention à ne pas me faire remarquer de monsieur Turner et me planta à coté de la gryffondor avec un sourire amicale. 

- Ca va ? C'est pas trop profond ? Murmurais-je

Glissant ensuite ma main dans une poche de ma robe, j'en ressorti un petit pot de la taille d'un vif d'or et le lui donna tout aussi discrètement, en ajoutant. 

- Tiens, j'ai toujours ça sur moi, c'est une crème cicatrisante mélangée à un baume anti-douleur, fait maison. 

Tout en m'adressant à Alice je regardais ailleurs, le reste de la classe, comme si j'étais un flic qui parlait à son indic. Bon ok, la jeune fille voulait évité de se faire remarquer. Mais j'en faisais sans doute trop, à force de regarder toutes ces séries tv policière avec mon père ça a finit par me monter à la tête. Et en y pensant je retrouva mon sourire moqueur, amusée par ma propre idiotie.