La bibliothèque

**Maître du Jeu** **Feuille personnage** :

La bibliothèque de Poudlard est un lieu où les élèves viennent souvent étudier ou lire pour leur plaisir. Des chaises et des tables sont posées parmi les hautes étagères remplies de livres classés par sections. Cette bibliothèque est un véritable trésor, avec ses dizaines de milliers d’ouvrages de toutes sortes, du Quidditch à travers les âges au Guide de l’amateur de dragons.

Au fond, se trouve une section, la Réserve, séparée du reste de la bibliothèque par un cordon. Elle contient des livres de magie noire que des élèves plus âgés utilisent pour étudier la défense avancée contre les forces du Mal. Une note signée d’un professeur est exigée pour pouvoir y entrer.

La bibliothèque ferme à huit heures du soir, mais les étudiants peuvent réserver et emprunter des livres auprès de Madame Pince, la bibliothécaire. Celle-ci est très stricte en ce qui concerne l’état de ses précieux ouvrages et a notamment placé des sortilèges sur ceux-ci pour empêcher les élèves de les abîmer ou de les voler.

Voici un extrait du règlement de la bibliothèque, inscrit sur les livres comme avertissement :

"Quiconque aurait l’imprudence de déchirer, lacérer, tordre, plier, abîmer, dégrader, souiller, tâcher, jeter, laisser tomber ou détériorer ce livre de quelque manière que ce soit, de le maltraiter ou de lui manifester le moindre manque de respect, devra en subir des conséquences que je m’efforcerai de rendre aussi douloureuses que possible. "

Irma Pince, bibliothécaire de Poudlard

Ce devait être l'après-midi dehors... Adriel, complètement à l'ouest, était plongé dans un livre sans pourtant le lire. Il se contentait de regarder les lignes, les mots, les images sans rien comprendre. La bibliothèque était très calme surveillée de près par Mme Pince et son allure de vielle chouette. Adriel replaça une mèche de cheveux blonds qui venait de tomber sur ses yeux puis essaya de se concentrer sur l'ouvrage, sans y arriver. Soudain, le jeune garçon referma son livre d'un coup sec et s'approcha de Mme Pince pour l'emprunter. Il n'arriverait pas à lire aujourd'hui, c'était courut d'avance. Avec la permission de la bibliothécaire, il fourra le livre sous son bras et se dirigea vers la sortie d'un pas nonchalant.
En un éclair, une jeune fille se planta devant lui. Le garçon sursauta, surpris de tomber nez à nez avec la très étrange adolescente . Elle avait des cheveux blancs, était assez petite avec deux yeux bruns. La jeune fille avait faillit lui rentrer dedans.

- Hey ! Doucement voyons. Je n'ai jamais vu une jeune fille si pressée d'aller étudier !

Adriel lui sourit de toutes ses dents blanches et luisantes. La jeune fille, qui semblait appartenir à la maison Serpentard, n'arrêtait pas de bafouiller.

- Mais calme toi enfin ! Ce n'est pas un drame de rentrer dans quelqu'un ! Quoi que... Je pourrais te noyer dans le Lac Noir pour avoir osé me toucher.

Le jeune homme rit de sa mauvaise blague et attendit une réaction de la jeune Serpentard.

Caractères : 1160

Couleur Adriel : #339999

RP avec Marianne Tylerson

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Après avoir fini mes exercices de vol avec la Poufsouffle, je l'avais quittée et avait continué de m'entraîner. Une fois les entraînements finis, je me dirigeais vers la bibliothèque pour dessiner.

*Pourquoi étudier ? A quoi cela sert d'étudier ? Je ne veux pas être prof ou un truc dans le genre. Je veux seulement vivre de ma passion en toute liberté ! Est-ce une infraction au règlement de la vie ?*

J'attachais mes longs cheveux blancs en une queue de cheval haute et fouillais dans mon sac, à la recherche de mes lunettes. Mon carnet sous le bras, je m'avançais en courant vers la bibliothèque. Mais bien sûr, avec la chance que j'avais, je rentrai dans un... beau serdaigle.

Mes lunettes tombèrent, ainsi que mon carnet (dont les dessins se détachèrent et s'éparpillèrent au sol) et mon sac. Ce dernier produisit un bruit de verre brisé.

*Bon, ma bouteille de bièraubeurre vide est cassée... Génial !*

J'observais le jeune homme. Je l'avais déjà vu, je crois. Je pense même que je l'avais dessiné et... Le dessin se retrouvai bien évidemment sur le sol, du côté où on le voyait.

- Hey ! Doucement voyons. Je n'ai jamais vu une jeune fille si pressée d'aller étudier! déclara-t-il.

-Désolé... Je... Excuse moi pour... Oh ! bafouillais-je.

Ce que je pouvais être minable, des fois !

*T'es à Serpentard, ma grande ! Alors arrête de te comporter comme une cruche !*

Et comme chaque fois, quand je m'y attendais le moins, le français venait se loger dans ma gorge !

-Désolée de t'avoir bousculé... Je courrais et je ne t'avais pas vu... Je suis... pathétique, déclarai-je (bien évidemment en français)

Je riais nerveusement et portais une main à ma bouche en constatant que j'avais parlé en français. Là, je m'affolais encore plus.

- Mais calme toi enfin ! Ce n'est pas un drame de rentrer dans quelqu'un ! Quoi que... Je pourrais te noyer dans le Lac Noir pour avoir osé me toucher.

Mon courage et mon insolence revinrent d'un coup, dû à cette réflexion.

-Si tu crois ça, mon grand, tu te fourres le doigt dans l'œil jusqu'au coude. Non mais tu te crois supérieur ?! -recommençais son charabia en français- T'es vraiment un sale.....

Pour une bonne raison (et à cause de ma timidité) je ne retranscrirais pas la fin de cette phrase. Vous seriez choqués...

Bon, j'espérais vraiment qu'il ne comprenais pas le français (et encore moins les insultes en vieux français !).

Je portais une main devant ma bouche et m'excusais encore et encore.

1858 caractères

couleur Mari : #009900

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-Désolé... Je... Excuse moi pour... Oh !

La jeune fille semblait confuse et totalement perdue. Toute ses affaires tombèrent par terre et Adriel s'empressa d'aider l'adolescente à tout ranger. Il fit un tas avec une dizaine de feuille de dessins. Le jeune homme s'attarda sur un dessin. Il lui ressemblait comme deux gouttes d'eau.

*Pas mal, la Serpentard... Mais je suis plus beau en vrai que sur ta feuille !*

Après avoir aidé l'adolescente aux cheveux blancs à tout ranger, celle ci tenta de s'excuser en français, une langue qu'Adriel ne maitrisait pas du tout. Il se contenta d'hocher la tête comme un automate. Mais soudain, le jeune Serdaigle comprit que la jeune fille lui lançait une tonne de jurons horribles. Celle ci parut regretter son geste car elle porta la main à sa bouche et s'excusa encore et encore. Adriel ne put s'empêcher de rire.

- Voyons mademoiselle ! Ne m'insultez pas pour vous excuser après, c'est totalement illogique !

Le Serdaigle sortit un de ses plus beaux sourires et ramena délicatement une mèche de ses cheveux blonds sur le côté.

* J'espère que ça va l'hypnotiser un moment... Je déteste les filles colériques !*

- Ton sac est trempé, laisse moi arranger ça.

Le jeune homme sortit sa baguette et tout le liquide qui c'était imprégné du sac s'évapora.

- Fais tout de même attention aux débris de verre. Je ne voudrais pas que tu te coupes. (Nouveau sourire) Au fait, comment tu t'appelles ? J'aimerais bien mettre un nom sur la demoiselle qui a dessiné un portrait me ressemblant diablement.

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Le jeune serdaigle regarda mes dessins et son regard se fixa sur "lui". Oh non ! La galère ! Je me mis à quatre pattes au sol et essayais de ramasser tous mes dessins. Je mis les pieds dans la flaque de bièraubeurre et un morceau de verre entailla mon genou. Je m'en fichais et me trempais jusqu'à l'os pour cacher les feuilles volantes.

- Voyons mademoiselle ! Ne m'insultez pas pour vous excuser après, c'est totalement illogique !

Oh non ! Il avait compris ! J'aurais tellement voulu m'enfuir mais je ne pouvais pas. Je ne pouvais même pas bouger les doigts, paralysés par la timidité.

-Oh excusez moi ! Je pensais être au calme ici mais je me trompais, apparemment. Je ferais mieux de partir...

Je me relevais, malgré la douleur de mon genou. Le jeune inconnu me sourit, ce qui me charma mais je ne le montrais pas. Je me calmais un peu mais le jeune homme me retint par ses paroles.

- Ton sac est trempé, laisse moi arranger ça.

Il fit s'évaporer les restes de bièraubeurre et mon sac fut totalement sec.

- Fais tout de même attention aux débris de verre. Je ne voudrais pas que tu te coupes.

Je soulevais le bas de ma jupe et montrais ma plaie.

-C'est un peu tard...

Il ignora ce que je lui dis et continua en souriant :

-Au fait, comment tu t'appelles ? J'aimerais bien mettre un nom sur la demoiselle qui a dessiné un portrait me ressemblant diablement.

Je redressais mes lunettes et resserrais mes affaires contre ma poitrine.

-Marianne... Tylerson. Ca ne te dérange vraiment pas que je t'ai dessiné, sans te connaître ? Je pensais que les beaux garçons n'aimaient pas qu'on les dessine sans qu'ils le sachent !

Je rougis à ma remarque et demanda :

-Quel est le nom du beau profil en face de moi ? J'aimerais bien savoir qui me flatte autant.

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La jeune fille semblait très gênée par la présence du beau Serdaigle. Sa plaie au genoux ne semblait pas l'intéresser. Finalement, la Serpentard reprit ses esprits et se présenta.

-Marianne... Tylerson. Ca ne te dérange vraiment pas que je t'ai dessiné, sans te connaître ? Je pensais que les beaux garçons n'aimaient pas qu'on les dessinent sans qu'ils le sachent ! Quel est le nom du beau profil en face de moi ? J'aimerais bien savoir qui me flatte autant.

- Beau profil ? Mais c'est vous qui me flattez ! Pardonnez ma façon de parler un peu Moyenâgeuse, Marianne. En temps que poète très doué, il m'est difficile de parler comme tout les gens de mon âge dans le château. Au fait, je suis Adriel Lawrence. Enchanté de faire votre connaissance.

Adriel esquissa un sourire en voyant la jeune fille rougir puis reprit.

- Vous avez le droit de dessiner qui vous voulez, Marianne. Cela ne me gêne pas du tout. Par contre, je dois admettre que mon nez avait une forme un peu étrange sur votre dessin. C'est une simple observation.

Marianne était complètement pétrifiée. De timidité ou d'embarras ? Adriel ne savait pas... Cela le tourmentait.

- Hum... Vous ne vouliez pas vous assoir ? Nous n'allons pas rester ici à s'excuser toute l'après midi. Venez, il y a de la place ici.

Adriel se dirigea lentement vers le banc puis s'assit, attendant une réaction de la Serpentard.

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- Beau profil ? Mais c'est vous qui me flattez ! Pardonnez ma façon de parler un peu Moyenâgeuse, Marianne. En temps que poète très doué, il m'est difficile de parler comme tout les gens de mon âge dans le château. Au fait, je suis Adriel Lawrence. Enchanté de faire votre connaissance

Je rougis encore plus et m'étonnais que le jeune homme ne le remarque pas.

-Le français est ma langue natale et des fois, je me remets à le parler sans m'en rendre compte. De plus, je parle le vieux français couramment. Beaucoup de gens, français inclus, ne comprennent pas quand je m'exprime. Par cela, je comprends votre problème.

Je souriais un peu. Il sourit à son tour.

*Quel beau jeune homme ! Et charmant, qui plus est.*

- Vous avez le droit de dessiner qui vous voulez, Marianne. Cela ne me gêne pas du tout. Par contre, je dois admettre que mon nez avait une forme un peu étrange sur votre dessin. C'est une simple observation.

Je me pétrifiais à cette remarque. Je jetai un oeil au dessin. Il avait raison, ma gomme avait laissé une trace horrible qui lui faisait un nez difforme. Il reprit cependant.

- Hum... Vous ne vouliez pas vous asseoir ? Nous n'allons pas rester ici à s'excuser toute l'après midi. Venez, il y a de la place ici.

-Oh... j'aimerais beaucoup, Adriel.

Je pris place près de lui et l'observais.

-Parlez moi de vous, si cela ne vous dérange pas. Vous disiez que vous étiez poète, n'est-ce pas ? Commençons de là.

Il est vraiment très beau. Je pense qu'il deviendra un ami... Enfin, je l'espère. Je ne veux pas avoir l'air d'une gourgandine !

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Marianne s'assit à côté d'Adriel, toujours aussi tendue.

-Parlez moi de vous, si cela ne vous dérange pas. Vous disiez que vous étiez poète, n'est-ce pas ? Commençons de là.

- Parler de moi ? Je vous intrigue à se point !

Adriel émit un sourire discret malgré son étonnement. Il semblait vraiment passionner la jeune fille à un point impossible. Ne voulant pas la vexer, il commença à parler.

- Poète est un bien grand mot ! Disons que j'écris toute sorte de textes et j'aimerais les publier un jour et en faire mon métier. Audacieux non ? Mais bon, quand on a du talent il faut en tirer profit non ?

Le Serdaigle marqua une pause pour dévisager la Serpentard à lunettes.

- Ah ! Je suis sûr que vous avez envie que je vous lise un de mes textes ! Vraiment navré, mais je n'en ai pas sur moi.

Marianne semblait un peu déçue mais cela n'empêcha pas de continuer à écouter le Serdaigle avec attention.

- Et vous ? Vous dessinez d'autres choses à part des beaux profils de jeune homme?

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- Parler de moi ? Je vous intrigue à ce point !

-On pourrait dire cela... Mais si cela vous dérange, on peut parler d'autres choses. Mais ce serait tellement dommage.

J'étais sûre qu'il refuserait de dire un seul mot sur lui mais, à mon grand étonnement, il commença son récit.

- Poète est un bien grand mot ! Disons que j'écris toute sorte de textes et j'aimerais les publier un jour et en faire mon métier. Audacieux non ? Mais bon, quand on a du talent il faut en tirer profit non ?

-Tout à l'heure, vous vous êtes pourtant qualifié comme étant poète. Si vous avez autant de talent, vous réussirez, j'en suis certaine. D'ailleurs...

Je m'apprêtais à lui demander de lire un de ces écrits quand il me coupa.

- Ah ! Je suis sûr que vous avez envie que je vous lise un de mes textes ! Vraiment navré, mais je n'en ai pas sur moi.

-Comment avez-vous deviné ? je ricanais un peu. Oh, on doit vous le demander à longueur de journée, j'imagine !

J'étais néanmoins déçue de ne pas pouvoir juger du talent du jeune serdaigle.

- Et vous ? Vous dessinez d'autres choses à part des beaux profils de jeune homme?

*Oui, des beaux profils de jeunes femmes*

-Oui, je dessine la réalité, l'imagination. Parfois même les deux mélangés. Ce matin même, j'ai dessiné une jeune fille qui se trouvait en face de moi avec des oreilles d'elfes. Ce que j'aime, dans le dessin, c'est les histoires. Oh, je vous vois venir. En quoi y a-t-il de l'histoire dans un dessin ? Eh bien, regardez...

Je pris une feuille et mes crayons. Je dessinais vite fait Adriel, assis en face de moi, à une table, et une jeune fille de dos, aux cheveux blancs qui me représentait. Cette fois, ma gomme ne laissa pas de traces et tout ressemblait à la réalité.

-Vous voyez, ceci est la réalité. Une personne extèrieure à cette scène pourrait penser à un rendez-vous galant. D'autres penseraient à deux amis, discutant gentiment. Mais tous les scénarios sont possibles. On pourrez même pensez que ces personnages -désignant nos équivalents- discutent d'un meurtre ou d'un cambriolage. Tellement de scénarios possibles...

Je prenais le dessin d'Adriel.

-On peut même trouver une histoire dans un portrait. Vos yeux charmeurs pourraient être dû à une journée de drague. Ce sourire en coin pourrait montrer une bêtise que vous vous apprêtez à faire... Non que vous le fassiez, évidemment... Continuez votre récit, s'il vous plaît.

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-Oui, je dessine la réalité, l'imagination. Parfois même les deux mélangés. Ce matin même, j'ai dessiné une jeune fille qui se trouvait en face de moi avec des oreilles d'elfes. Ce que j'aime, dans le dessin, c'est les histoires. Oh, je vous vois venir. En quoi y a-t-il de l'histoire dans un dessin ? Eh bien, regardez...

- Je vous crois mademoiselle. Chaque œuvre d'art nous révèle une histoire mais... où voulez vous en...

Adriel n'eut guère le temps de finir sa phrase. Marianne sortait déjà une feuille et dessinait. Elle représenta le jeune homme et elle même en train de discuter. Tout était très bien réalisé. Adriel observait avec attention chaque coup de crayon que faisait la jeune fille. Soudain elle reprit :

-Vous voyez, ceci est la réalité. Une personne extérieure à cette scène pourrait penser à un rendez-vous galant. D'autres penseraient à deux amis, discutant gentiment. Mais tous les scénarios sont possibles. On pourrez même pensez que ces personnages discutent d'un meurtre ou d'un cambriolage. Tellement de scénarios possibles...

- Pas mal, mademoiselle...

Marianne reprit le dessin ou figurait le portrait du jeune homme.

-On peut même trouver une histoire dans un portrait. Vos yeux charmeurs pourraient être dû à une journée de drague. Ce sourire en coin pourrait montrer une bêtise que vous vous apprêtez à faire... Non que vous le fassiez, évidemment... Continuez votre récit, s'il vous plaît.

Adriel ne put s'empêcher de rire.

- Une journée de drague ? Voyons mademoiselle, je ne drague pas toutes les filles que je croise quand même ! Juste quelques chanceuses...

Un nouveau sourire charmeur se posa sur les lèvres du Serdaigle.

- En tout cas, votre capacité à voir des histoires à travers les dessins m'impressionnent. Aujourd'hui, les gens ont du mal à voir la beauté que peut avoir une chose sans importance particulière.

Le silence tomba. Adriel regardait chaque dessins avec intérêt, passant ses longs doigts lentement le long de chaque trait de crayon.

- Vous vouliez que je reparle de moi... Nouveau sourire Vous êtes vraiment une jeune fille très curieuse. Il n'y a pas grand chose à dire. J'écris quelques nouvelles, parfois des poèmes. Tout ça parle souvent de choses abstraites, de... d'endroits tellement fantastiques qu'ils nous paraissent plus qu'imaginaires.

Le jeune homme soupira un instant, complétement dans la lune.

- J'aime écrire de belles choses mais aussi des mauvaises. Des histoires dramatiques qui se finissent mal. Malheureusement, j'ai du mal à trouver l'inspiration ces derniers temps. Le travail prend toujours le dessus et m'empêche de me concentrer sur les textes. Dommage...

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- Une journée de drague ? Voyons mademoiselle, je ne drague pas toutes les filles que je croise quand même ! Juste quelques chanceuses... ria Adriel

-Oh, mais ce n'était qu'un exemple... Je ne veux pas insinuer que vous êtes un "coureur de jupons". Et je pense que les filles auxquelles vous faîtes la cour doivent être extrêmement chanceuses, je m'exclamais.

Puis, je marmonnais en français : Quelle veinarde... Le jeune homme sourit, ce qui me fit rougir.

*Oh la la ! J'ai l'impression que les garçons de cette année vont briser des tonnes de cœurs...*

- En tout cas, votre capacité à voir des histoires à travers les dessins m'impressionne. Aujourd'hui, les gens ont du mal à voir la beauté que peut avoir une chose sans importance particulière.

-Oh, vous savez, ce n'est point une capacité ! Je dirais plus un don car certains gens ne voient pas plus loin que le bout de leur nez -je riais- Certains adolescents, comme vous et moi, j'imagine, ont ce don et d'autres préfèrent les sentiments et les rêves plutôt que la réalité qui peut parfois être décevante...

Je retenais une larme en pensant aux moments de haine que la vie m'avait procurée. J'espérais qu'il ne l'avait pas remarqué mais j'étais sûre du contraire.

*Non, pas la vie justement. Une autre force qui vous retire encore plus que la vie. C'est la mort...*

J'essayais de ne pas avoir l'air trop "glauque" comme m'avait qualifié Lyssa à plusieurs reprises. Faute d'avoir essayé !
Adriel passa un doigt fin sur chacun des traits au crayon que j'avais fais. Certains de mes dessins, faits au fusain, déteignaient sur ces doigts.

- Vous vouliez que je reparle de moi... -Nouveau sourire- Vous êtes vraiment une jeune fille très curieuse. Il n'y a pas grand chose à dire. J'écris quelques nouvelles, parfois des poèmes. Tout ça parle souvent de choses abstraites, de... d'endroits tellement fantastiques qu'ils nous paraissent plus qu'imaginaires.

*Je connais parfaitement ces paysages, je m'y suis réfugiée plus d'une fois, à cause de ma chère amie la Faucheuse...*

J'essayais de sourire mais ça n'avait pas l'air convaincant. Je mettais alors ma tête dans le creux de ma main et souriais en coin, une chose que je maîtrisais parfaitement, en tant que Serpentard, et écoutais attentivement.

- J'aime écrire de belles choses mais aussi des mauvaises. Des histoires dramatiques qui se finissent mal. Malheureusement, j'ai du mal à trouver l'inspiration ces derniers temps. Le travail prend toujours le dessus et m'empêche de me concentrer sur les textes. Dommage...

Je sens que je vais regretter ce que je vais dire...

-Oh, le monde est assez beau, plongé dans le noir et la mort. Regardez les étoiles... On les voit seulement dans le noir et tout le monde est fasciné par elles. Mais quand c'est une personne qui est plongée dans le noir, on ne s'intéresse pas à elle. Je pense être connaisseuse du sujet. Les élèves ne font pas la queue pour me connaître. Même si on ne connaît pas mon histoire...

Je soupirais et retenais un peu plus mes larmes.

-Même si on ne connaît pas mon histoire, je suis invisible pour les autres. L'an dernier, je grimpais aux arbres, près des élèves qui discutaient et je les dessinais. J'écris un peu aussi, mais si vous voulez pleurer, je vous conseille de lire mes écrits.

Je réfléchissais à ce que je venais de dire. Pourquoi avais-je dis autant de choses sur moi à un inconnu ?

-Excusez-moi, Adriel. Je ne voulais pas vous embêter avec mes histoires de jeune adolescente au bord de la crise de nerf. Je ne me livre pas autant, d'habitude.

Je rougissais un peu plus et, étouffée par cette atmosphère demanda alors :

-Adriel, vous m'avez l'air d'une personne simple et complexe. J'aimerais continuer de discuter avec vous mais on ne s'entend plus, ici. Voudriez-vous qu'on aille discuter dans un autre endroit ?

J'attendais sa réponse et espérais qu'elle serai positive.

3000 caractères

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-Oh, le monde est assez beau, plongé dans le noir et la mort. Regardez les étoiles... On les voit seulement dans le noir et tout le monde est fasciné par elles. Mais quand c'est une personne qui est plongée dans le noir, on ne s'intéresse pas à elle. Je pense être connaisseuse du sujet. Les élèves ne font pas la queue pour me connaître. Même si on ne connaît pas mon histoire...

La jeune fille avait les yeux qui brillaient. Pas d'admiration mais de tristesse. Adriel le sentait. Il aurait voulut dire quelque chose, n'importe quoi mais la gêne et l'embarras c'étaient emparés de lui.

-Même si on ne connaît pas mon histoire, je suis invisible pour les autres. L'an dernier, je grimpais aux arbres, près des élèves qui discutaient et je les dessinais. J'écris un peu aussi, mais si vous voulez pleurer, je vous conseille de lire mes écrits.

Marianne se confiait de plus en plus. Soudain, elle se ressaisit et s'excusa de nouveau.

-Excusez-moi, Adriel. Je ne voulais pas vous embêter avec mes histoires de jeune adolescente au bord de la crise de nerf. Je ne me livre pas autant, d'habitude.

- Hey ! Calmez vous, voyons ! Vous vous excusez encore et encore... Je suis vraiment navré si j'ai dit quelque chose qui vous a blessé ou rappelé de mauvais souvenirs. Mais, voyez vous, j'ai le sentiment que le fait de vous confier vous apaise ; vous devriez le faire plus souvent au lieu de garder vos souvenirs qui vous détruisent.

Adriel sourit en coin, espérant que ce sourire apaiserait les tourments de la jeune Serpentard. Un long silence se fit entendre. Soudain, Marianne reprit la parole :

-Adriel, vous m'avez l'air d'une personne simple et complexe. J'aimerais continuer de discuter avec vous mais on ne s'entend plus, ici. Voudriez-vous qu'on aille discuter dans un autre endroit ?

- Hum... Marianne... Je ne sais que vous dire. Disons que j'ai des devoirs, un livre à lire et...

La jeune fille aux cheveux blancs lui lança un regard suppliant. La tristesse que dégageait son regard fit frissonner le beau blond.

- Mais, ça peut attendre. Rendez vous au Lac Noir. Je suis sûr que j'y arriverais en premier ! Bonne course, mademoiselle.

Sur ce, Adriel rassembla ses affaires le plus rapidement possible et sortit de la bibliothèque en sprintant et lança au passage un petit clin d'œil à Marianne. Elle le suivrait s'était certain. Mais il faudrait un temps dingue à la Serpentard de ranger tout ses dessins et de rattraper le Serdaigle - sprinteur. En quelques minutes il était déjà en dehors du château. Marianne n'était toujours pas derrière lui. Le sourire au lèvres, il se dirigea vers le lac.

Caractères : 2007
Suite du RP au Lac Noir

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Dorea n'en pouvait plus. Toute la pression qu'elle avait accumulé depuis la rentrée se relâchait et coulait dans ses larmes. En ce début de mois d'octobre, la jeune fille avait appris qu'elle ne pourrait pas rentrer chez elle encore pour la Toussaint. Voilà près de neuf mois qu'elle n'avait pas vu ses parents, et elle devrait encore attendre Noël. Certains étaient plus à plaindre qu'elle, elle le savait. Mais elle en souffrait tout de même, de cet éloignement. Et elle devait laisser retomber la pression. Sa fatigue des cours, son angoisse de ne pas réussir ou d'être rejetée, tout ça tentait de sortir, dans un tumulte assez violent. Elle avait écarté les livres qui trainaient sur la table, chiffonné la lettre de sa mère et avait posé la tête dans ses bras. Personne ne devait la voir pleurer, se disait elle. C'était peine perdue, des sanglots secouaient ses épaules et n'importe qui passant dans l'allée s'en rendrait compte. Elle avait honte de se laisser aller ainsi, elle se trouvait pathétique. Pleurer pour des choses idiotes comme ça, alors que certains vivaient bien pire au quotidien? Elle était ridicule. Et cette constatation ne ralentit pas le rythme de ses sanglots, bien au contraire. C'était un cercle vicieux. Vicieux, toujours ce mot. Le mot maudit, peut être. Il revenait dans tous ses problèmes. En réalité, elle en avait peu. Mais ça suffisait à la faire souffrir. Elle se dissimula derrière un livre quelconque, car quelques personnes venaient d'entrer. Une manière comme une autre de se protéger, les livres. Un rempart. Le rempart de la culture, le rempart des cours, le rempart de sa vie. Elle avait toujours eu des remparts, en réalité. Sa mère, devant la réalité de la vie. Son père, devant les agressions de ses voisins après sa première manifestation de magie. Les professeurs parfois lorsqu'elle avait des problèmes avec des camarades. Et les livres. Un excellent moyen de cacher ses émotions. L'ultime rempart. Qui aujourd'hui ne suffisait plus.

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Rp avec Adam

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**Adam Leynham** Eleve Poufsouffle

Adam venait de sortir d'un cours plutôt ennuyant. Quelques devoirs l'attendaient, et il avait besoin de faire des recherches. Le meilleur endroit pour cela était bien évidement la bibliothèque. Le jeune homme y entra, les mains dans les poches. Sans trop regarder autour de lui, il s'installa sur une table vide, aussi vide que le reste de la bibliothèque, d'ailleurs. Il y avait au maximum dix personnes en train d'étudier. Il sortit son cours de potion, et commença à rédiger. Son esprit divaguait alors qu'il recopiait honteusement le livre mot pour mot. Il pensait parfois à sa mère, qui allait subir une nouvelle opération, pour son genou qui n'avait jamais guérit, parfois à ses anciens amis. Il était parfois nostalgique, ce petit. Enfin, un grand petit, de près d'un mètre quatre-vingt.
Alors qu'il venait de finir de copier son devoir, il entendit un reniflement. Il n'était pas particulièrement touché par la tristesse des autres en temps normal, mais il avait là tout son temps devant lui. Il s'approcha donc doucement de la table d'où venaient ses bruits, et s'arrêta trente secondes. La jeune fille devant lui se dissimulait par un livre, et tentait (assez vainement) de calmer ses sanglots. L'image lui toucha un peu le cœur, qu'il avait pourtant bien dissimulé derrière des rempart de glaces. Il saisit le livre et posa sa main sur l'épaule de la Serdaigle en face de lui. Celle ci essaya de se dérober, mais il la tint comme cela jusqu'à ce qu'elle se calme. Des sanglots venaient toujours avec précipitation, et des larmes coulaient rapidement sur son beau visage.

-Hé ! Calme toi. Si tu as besoin de parler, je suis juste là.

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Validé par Azel-Grace

Dorea sentit son livre lui échapper. Elle tenta de se cacher, mais quelqu'un lui tenait les épaules. Sa vue brouillée par les larmes l'empêchait de voir quoi que ce soit. Elle tenta de calmer les sanglots, de réussir à reprendre le contrôle. Elle n'aurait d'ailleurs jamais dû le perdre, mais on ne pouvait pas toujours tout décider. C'était ainsi. Sa mère aurait rajouté :
Supporte et abstiens toi.
C'était la traduction de Sustine et Abstine, une expression romaine. Penser à sa mère eut le don de commencer à calmer la jeune fille.

-Hé ! Calme toi. Si tu as besoin de parler, je suis juste là.

Le garçon en face d'elle semblait sympathique, mais il n'était pas vraiment du genre de la jeune fille de se confier au premier inconnu venu. Elle était même plutôt méfiante, dans le genre. Elle était elle, avec tous ses défauts et ses quelques qualités. Et en plus elle trouvait le moyen de se plaindre de son sort. Sûrement, que pendant la Grande Guerre Sorcière, beaucoup d'enfants étaient simplement nés sans parents, ou avaient toujours vécus sans. Elle se trouvait un peu pathétique, à pleurer de ne pas avoir vu ses parents pendant neuf mois. Ridicule, aussi. Le garçon en face d'elle devait bien s'ennuyer.

-Je... Merci. C'est... C'est pas très important... Tu devrais aller faire des choses... Plus importantes.

Plus importantes que moi, avait faillit dire Dorea. A cet instant précis, elle se sentait vraiment inutile. La petite fille pâle et seule du fond de la classe, trop différente pour être acceptée par les gens normaux, trop banale pour ceux qui avaient réellement des problèmes. Pathétique. Juste pathétique. Et ses larmes redoublèrent à cette pensée. Sa respiration s'accélera, la panique s'insinua lentement en elle. Elle risquait en plus de faire une crise. Ce n'était pas bon pour elle, elle le savait. Une crise, ça pouvait aller d'une petite perte de respiration à un asphyxie et un évanouissement. Si elle ne voulait pas finir à l'infirmerie, elle devait se calmer. Penser à des choses calmes. Sous les yeux de Dorea, la réalité changea. Elle était maintenant perchée sur un arbre, un grand chêne. Au dessous de ses pieds, se trouvait une prairie verte dans laquelle paissaient des moutons. Au loin, un petite maison, que la jeune Aiglonne associa aussitôt à celle de ses parents. Le temps était nuageux, et il venait de pleuvoir, vu l'état de l'herbe. Les moutons gambadaient joyeusement, il y avait même des petits. Leur laine venait d'être coupée, il leur en restait juste assez pour qu'ils ne souffrent pas du froid. Dorea était d'ailleurs en train de faire des pelotes avec cette laine. Un travail méthodique. La laine dansait devant ses yeux. Verte, la laine. Verte ? Ce n'était pas la laine. C'était les yeux du garçon devant elle, qui semblait être assez soucieux. Maintenant qu'elle le voyait, elle remarqua qu'il était plutôt grand, brun aux yeux vert. Son visage était plutôt allongé. Il était gentil, et aussi plutôt mignon, aurait dit sa tante dans un clin d'œil. Elle n'aurait pas menti, mais Dorea ne s'intéressait pas vraiment aux garçons. Elle tenta tout de même de lui sourire, au moins pour le rassurer. Sa crise était passée, à coup de moutons. Jolis moutons. Joli cravate aussi. Jaune et noir. Poufsouffle. Jolie maison. Gentille maison. Victoria. Gentille Victoria. L'esprit de l'Aiglonne était encore confus, sa presque crise l'avait secouée.

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**Adam Leynham** Eleve Poufsouffle

La jeune fille devant Adam s'était d'abord un peu calmée, avait tari ses larmes.

-Je... Merci. C'est... C'est pas très important... Tu devrais aller faire des choses... Plus importantes.

Elle ne se trouvait sans doute pas assez importante pour qu'Adam s'occupe d'elle. C'était un signe de manque de confiance en soi, Adam le savait très bien. Alors qu'elle s'était calmée juste avant, ses sanglots reprirent de plus belles, avec une violence redoublée. Sa respiration semblait érratique, la pauvre semblait faire une crise d'angoisse. Puis, plus rien. Ses yeux chocolats ne clignaient plus, les sanglots ne venaient plus. Elle respirait calmement, même un peu trop. Son état fit penser au blaireau l'état catatonique dans lequel se trouvaient parfois des gens, à St Mangouste. Un état de choc, généralement. Sa mère avait été pareil. Elle était restée comme ça plusieurs semaines. Et la Serdaigle en face ne bougeait toujours pas. Adam se pencha et se plaça juste en face d'elle, ses yeux plongés dans le regard chocolat en face de lui. Une étincelle sembla illuminer le visage au teint mat en face de lui, puis un sourire se forma sur les lèvres en face. L'état catatonique semblait évité, fort heureusement.

-Ça va mieux...?

Puis le jeune homme se rendit compte qu'il ne connaissait pas son nom, et qu'elle aussi ignorait qui il était.

-Adam Leynham. Enchanté

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Dorea hocha la tête. Oui, elle allait mieux. Le jeune homme se présenta. Adam. Un joli nom.

-Moi, c'est Dorea MacHaddish, mais la plupart des gens m'appelle Dory.

L'aiglonne se trémoussa, gênée. Elle avait l'impression que le regard vert du jeune homme voyait tout ce qui lui passait par la tête, qu'il savait parfaitement pour quelles raisons elle pleurait. Cela lui fit froid dans le dos. Elle détourna son regard sur une des fenêtres de la Bibliothèque. Le temps était tout aussi maussade qu'elle. Il pleurait lui aussi, le ciel. Quoi, personne ne le savait. Personne ne s'en souciait non plus. Mais le ciel pleurait. Le lac noir paraissait ainsi encore plus noir et mystérieux, le Saule Cognard formait une ombre sombre et mouvementé. L'aiglonne pensa aussitôt à un bon dessin. Elle en avait plein en tête, mais voilà longtemps qu'elle n'avait pas laissé son crayon courir sur le papier. Pas le temps, ni l'envie ou le courage. Pas la motivation, non plus.
Le regard du jeune homme en face d'elle se fit intrigué, sans doute cela faisait il trop longtemps qu'elle était silencieuse.
Elle tendit sa main, et demanda :

-Amis ?

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**Adam Leynham** Eleve Poufsouffle

La jeune fille en face semblait de plus en plus incompréhensible, elle passait assez vite d'une humeur à l'autre, s'en était effarant. Adam lui sourit malgré tout pour la rassurer, à la recherche d'un autre surnom, car il n'aimait pas faire comme tout le monde. Le prénom s'entendait Doréa, et le blaireau préfera garder la deuxième syllabe plutôt que la première. Réa était le nouveau surnom de la jeune fille. Quand à sa seconde demande, s'il devenaient ou non amis, Adam tendit sa main et sourit :

-Amis. Réa...

La jeune fille parut surprise, mais comme il ne voulait pas la laisser parler il enchaîna :

-Mon surnom pour toi. J'aimerais être le seul à l'utiliser, si nous sommes de vrais amis.

Il voulait tout de même rester clair, il ne se passerait jamais rien de plus entre eux. Il voulait autant que possible l'éviter pour ne pas briser le cœur de la jeune fille en face de lui sans raison. Il fallait qu'elle sache aussitôt qu'ils seraient bons amis, au vu de son caractère, mais qu'Adam ne se sentait pas la force d'en ressentir plus.

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Un nouveau surnom ? Cela signifiait sans doute que leur relation serait plus importante que de simples connaissances. Ils seraient sans doute des amis assez proche, du moins la jeune fille l'espérait. Elle avait cru comprendre qu'il n'en voulait pas plus, vu comme il avait insisté lourdement sur le "ami". Elle pouvait parfaitement le comprendre. Elle releva la tête, vers le garçon aux cheveux bruns.

-Je vais par contre devoir y aller. Merci pour tout à l'heure.

Elle lui fit un sourire et se sentit encore une fois bête de pleurer pour si peu. Ne voulant pas plonger dans une spirale de pensées noires, elle s'éloigna en agitant la main. Elle se sentait un peu mieux maintenant. Se rendant compte qu'elle avait oublié son sac, elle fit demi-tour en rougissant et parti, cette fois là pour de bon.

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fin du rp

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**Invité** Invité

J'avais passé une journée tout à fait horrible. Depuis l'arrivée de mes frères, ils ne me lâchaient plus d'une semelle, me posant des questions comme :

-Pourquoi tu ne nous as pas rendu visite ?

Ou encore :

-Qu'as-tu fait, le 23 mars 2029 ?

Ils m'avaient enfin donné un peu de temps libre. Mais c'était juste parce que j'étais à la bibliothèque. J'étais sûre qu'ils n'y entreraient que s'ils me cherchaient vraiment. Je pris une pile de livres poussiéreuse et lourde et l'a posa sur une table, devant moi. Seule ma tête dépassait des livres. Je remis en place mes lunettes et pris le premier livre de la pile. "Le Quidditch à travers les âges". Je le feuilletais rapidement et le reposais sur la table. Je pris un autre livre "La philosophie du matérialiste : pourquoi les moldus préfèrent ne rien savoir". Je posais le livre et m'affalais sur la table en soupirant. Ca promettait ! Alors, je vis une silhouette bien familière.

Rp avec Adri Lawrence

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#009900

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Adriel avait quitté la Salle Commune des Serdaigles en fin d'après midi pour aller étudier. C'est en principe ce qu'il faisait pendant son temps libre. Il n'avait pas la tête à écrire tant il était chamboulé. Ca y est. C'était officiel : il aimait Marianne. Et Marianne l'aimait aussi. Que le monde est bien fait...
Il sourit un instant en pensant à elle. Elle et ses saute d'humeur dans la salle de classe abandonnée ; elle et son baiser. Elle...

Le Serdaigle arriva à l'entrée de la bibliothèque. Il remercia intérieurement le ciel de l'avoir poussé à bousculer Marianne en ce lieu il y a maintenant plus d'un mois. Il entra. Alors qu'il allait s'installer à une table isolée afin de travailler dans le calme, il remarqua un visage fin aux cheveux tout récemment teintés en blond vénitien qui le dévisageait. Marianne. Il sourit timidement puis vînt s'assoir à côté d'elle.

- Bonjour Marianne.

Adriel remarqua l'énorme pile de livre à côté de la Serpentard. Il en prit un au hasard et lu :

- "La philosophie du matérialiste : pourquoi les moldus préfèrent ne rien savoir"... Eh bien Mademoiselle Tylerson, vous me décevez fortement. Il faut vraiment être complétement désespéré pour lire une ânerie pareille. Même moi qui suis à Serdaigle, je ne lirais jamais une telle absurdité.

Il rit et enchaîna rapidement sur un ton plus sérieux.

- Ca va pas ? Tu n'as pas l'air très bien. Il y a un problème ? Tu sais bien que tu peux tout me dire.

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#339999

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**Invité** Invité

- Bonjour Marianne. "La philosophie du matérialiste : pourquoi les moldus préfèrent ne rien savoir"... Eh bien Mademoiselle Tylerson, vous me décevez fortement. Il faut vraiment être complétement désespéré pour lire une ânerie pareille. Même moi qui suis à Serdaigle, je ne lirais jamais une telle absurdité.

Je relevais la tête en soupirant. Je lui arrachai le livre des mains et pris la grosse pile pour la reposer là où je l'avait trouvée.

-Je ne risque pas de lire de telles bêtises. J'ai pris une pile dont je n'ai lu aucun livre. Je suis fatiguée !

- Ca va pas ? Tu n'as pas l'air très bien. Il y a un problème ? Tu sais bien que tu peux tout me dire.

*Si je pouvais lui dire ! Toutes ces histoires vont nous séparer pour de bon. On peut comptersur mes frères pour nous séparer...*

-Je viens de te le dire, je suis fatiguée. Enfin... Entre autre.

*C'est plutôt mes frères qui me fatiguent*

-En plus de ça, mon poignet me fait un mal de chien et j'ai dû attraper froid. Je suis à deux doigts de m'endormir, tellement... *mes frères m'énervent pendant la nuit* Tellement les gens se décident à m'embêter pendant la nuit. Et toi ? Ca va ?

Je le regardais, sûre qu'il ne lâcherait pas l'affaire. Je replaçai une mèche rebelle et mis la tête entre mes bras croisés, jouant avec le bandage de mon poignet. Il fallait vraiment que je refasse le bandage !

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-Je viens de te le dire, je suis fatiguée. Enfin... Entre autre.
Il y avait autre chose. C'était certain. Pourtant Marianne s'obstinait à ne rien lui dire. Elle continua.

-En plus de ça, mon poignet me fait un mal de chien et j'ai dû attraper froid. Je suis à deux doigts de m'endormir, tellement... Tellement les gens se décident à m'embêter pendant la nuit. Et toi ? Ca va ?
- Je vais très bien merci.

Adriel bouillait à l'intérieur.

*Alors comme ça des gens t'embête la nuit ? Qui donc... Oh, vilain Choixpeau ! Il n'aurait pas put me mettre à Serpentard, cet ancêtre ! Pfffff...*

- Pour ton poignet, je te conseille d'abandonner ta désespérante pile de livre et d'aller à l'infirmerie. Pas tout de suite bien évidemment. J'ai envie de te parler...

Adriel reprit sur un ton plus autoritaire et sérieux.

- Qui t'embête la nuit ? Pourquoi ? Allez raconte moi...

Il la regarda d'un air suppliant. Il espéra qu'elle craquerait bien assez vite.

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**Invité** Invité

- Pour ton poignet, je te conseille d'abandonner ta désespérante pile de livre et d'aller à l'infirmerie. Pas tout de suite bien évidemment. J'ai envie de te parler... -autoritaire mais sérieux - Qui t'embête la nuit ? Pourquoi ? Allez raconte moi...

Je m’exaspérais... Adriel et moi étions... ensemble ? depuis à peine quelques jours et il jouait déjà les protecteurs. Avec les jumeaux qui m'auraient mis une ceinture de chasteté s'ils en avaient et Adriel qui faisait le bouclier, j'étais servie !

-Adriel, tu ne vas pas commencer à jouer les grands frères protecteurs ou les gardes du corps ! J'ai déjà un serpent et un aigle qui s'en charge très bien. Et le pire, c'est qu'ils me suivront pendant les vacances !

*Ouuuuh ! La boulette...*

Je me frottai la nuque. Si il comprenait que mes frères étaient revenus, il allait demander pour mes parents, se sentir désolé, et peut-être s'énerver parce que je ne lui ai rien dit...

-Bon, Adriel, je vais te le dire avant que tu ne le comprennes, enfin, j'espère mais...

Deux têtes blondes, l'une décoiffée et courte, l'autre attachés en petite queue de cheval et longs, arrivèrent près de nous.

-Marianne ? On te cherch... On te dérange ?

-C'est qui, LUI ?! s'écria Troy

*Les ennuis commencent...*

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#3399ff Bryan #006600 Troy

-Adriel, tu ne vas pas commencer à jouer les grands frères protecteurs ou les gardes du corps ! J'ai déjà un serpent et un aigle qui s'en charge très bien. Et le pire, c'est qu'ils me suivront pendant les vacances !

Un Serpent et un Aigle... Qui donc pouvait bien être ces deux jeunes gens ? Marianne avait fait une énorme erreur en lui révélant la cause de ses soucis. Adriel voulut protester et dire qu'il s'inquiétait simplement pour elle, mais elle continua tout de même :

-Bon, Adriel, je vais te le dire avant que tu ne le comprennes, enfin, j'espère mais...

C'est à ce moment précis qu'il compris. Deux jeunes hommes blonds firent leur apparition dans la salle. Ils ressemblaient diablement à Marianne.

* Par la barbe de Merlin, ses frères sont revenus ! *

Il se sentit d'abord fou de joie pour Marianne mais analysa en une milliseconde toutes les conséquences que cela pouvait avoir.

* Oulah... Je vais prendre cher... *

-Marianne ? On te cherch... On te dérange ?
-C'est qui, LUI ?!

Adriel sut tout de suite quoi répondre. Avec un naturel déconcertant et une pointe d'insolence, le jeune Serdaigle formula l'excuse parfaite (selon lui).

- Hum... J'aidais simplement Marianne dans ses recherches. Elle a un devoir urgent à faire. Maintenant si vous ne voyez pas d'inconvénient je vais continuer...

*Adri... Adri... T'es dans la m*rde là...*

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