Quand cupidette s'en mêle ... St Valentin 2017

Février... Nous connaissons tous ce mois fatidique avec lequel vient les cartes, les chocolats et l'amuuuur ! Néanmoins, tout le monde ne voit pas cette fête de la même manière, et pour certains c'est même une corvée dont il se passerait bien. Pas de soucis, ne vous inquiétez de rien, Cupidette est là pour vous ! Non, vous ne rêvez pas, votre gérante du pub le plus en vogue de Pré-au-Lard a enfilée sa tenue aux petites ailes d'anges pour vous préparer une fête digne de ce nom en l'honneur des petits cœurs roses bonbons ! Que vous aimiez ou pas la St-Valentin, vous êtes tous invités à venir danser et rire aux Trois Balais pour le 14 Février.

Mais alors, que nous prépare Louna ? Hé bien tout d'abord, une décoration magique: De belles tentures rouges et blanches, des bubulles colorés qui volettent dans la pièce et d'autres fantaisies collant au thème de l'amour. Un accueil original : Pour fêter dignement l’événement, la jeune femme est réellement en tenue de Cupidette, avec des ptites ailes et une robe de petit ange rouge... Non vous ne rêvez pas. Et pour finir... Des cocktails magiques !

Spécialités de St Valentin (sans alcool)

La Colombe:

Pour les petites âmes sensibles qui voudraient prendre leur envol, la colombe est un cocktail sans alcool aux saveurs exotiques. Avec un peu de lait de coco, du jus d'ananas et d'orange et un soupçon de mandragore, vous serez beaucoup plus causant qu'à l'accoutumée.

• 11 Mornilles

Le Pink Candy:

D'un rose envoûtant, le pink candy saura ravir ces dames (et ces messieurs !) par son délicat goût fruité. Composé de sirop de rose, de framboises, de bananes et de trois pincées de gingembre en poudre, ce breuvage vous rendra poète et d'une humeur romantique quelques temps ! Idéal pour les coeurs à prendre !

• 11 Mornilles

Spécialités de St Valentin (Alcool)

Les amants:

Certaines personnes ne veulent pas de l'amour, pensent qu'ils n'existe pas et préfère largement se vautrer dans la luxure et les plaisirs de la vie sans soucis. C'est pour ces gens que cette mixture a été inventée. Avec de la vodka, de la liqueur de framboises, du sirop de rose, de la limonade (sans oublier une rondelle de citron vert) et un peu de livèche, on obtient un cocktail savoureux, qui désinhibera le plus coincé des sorciers et lui fera passer une soirée dont il aura probablement du mal à se souvenir le lendemain.

• 14 Mornilles

Le Coup d'foudre:

Les grands romantiques, les amoureux de la vie, ont besoin de ressentir cette incroyable émotion qu'est le coup de foudre au moins une fois dans leur vie. Aussi, recréant ce sentiment avec un réalisme flagrant, le coup d'foudre est une boisson verte, jaune et bleu. Avec un mélange de kiwi, de bananes, d'ananas, de curaçao bleu et de poudre de fée, le coup d'foudre vous fera vous sentir à fleur de peau le temps d'une soirée.

• 14 Mornilles

Animation

Pour cette soirée exceptionnelle, des bracelets sont distribués à l'entrée. Ceux ci s'illumineront en fonction de votre statut, à savoir vert si vous êtes célibataire, rouge si vous êtes déjà pris et bleu si votre coeur est déjà pris, mais qu'il y à moyen de faire des folies ce soir...

Afin de mettre en place cette animation, veuillez mettre en début de post un signe comme celui ci: (--------) par exemple, avec la couleur de votre statut.

Codage de Louna ©

**Marlène Lenoir** Moderateurs **Feuille personnage** :

[RP avec Thanou]

Horreur. Malheur. Horreur et Malheur. En un mot : Désespoir. Bon, ok, j'exagèrais. Mais pourquoi avais-je oublié cette fête ? Bon, ok, je savais pourquoi : Parce que j'en avais strictement rien à faire. Mais là, ça allait me jouer des tours... c'est moi qui avait proposé à Anton de venir ici ce soir, après tout... La décoration était sympa, mais la gêne menaçait de me submerger. Quand j'avais appris l'animation, j'étais venue en avance histoire de me décrisper... ce qui bien sûr était une idée stupide. D'autant que j'avais mis une fichue robe ! Certes, elle était jolie. Certes, je l'adorais.

Mais quand même. Pour la résumer en deux mots, je dirais... dentelle. Blanche. Elle était ajustée et tombait très joliment sur mes hanches, tombant à mi-cuisses. Avec, je portais une veste en jean, parce que même si ça n'était pas très casual, c'était encore la meilleure option. Je n'avais pas beaucoup d'autres robes, l'une n'était pas du tout adaptée à la saison, l'autre à la situation, et la troisième était ma robe de bal de l'année précédente. J'étais déjà un peu mal à l'aise de venir en blanc à un rendez-vous, surtout avec Anton... mais le jour de la Saint-Valentin, ça devenait vraiment gênant. Je respirai un grand coup, me calmant un peu. Il n'allait plus tarder.

(--------)

Allongé sur mon lit, je me perdais dans la contemplation du magnifique plafond de la chambre avant de finir par regarder ma montre. J'allais être en retard, comme pour ne pas changer. Me levant en soupirant, j'enfilais ma chemise gris clair et la laissait flotter par dessus mon jean. Je venais juste de mettre mes chaussures et de prendre dans mon armoire la veste de cuir au col doublé de laine et aux manches garnies de patchs cousus qu'une voix s'élevait d'un autre lit :

- Oooooh Vlagasda a un rencard ce soir ! Fais toi belle hein ! Faudrait pas décevoir la donzelle...

Je me tournais vers l'autre Serpentard en arborant un sourire carnassier :

- T'as raison Meadows, faudrait pas que je déçoive ta sœur...

- Ma.. QUOI ?!! Si tu la touche Vlagasda, je...

Je refermais la porte de la chambre avant d'entendre la fin de sa menace. Tel que je le connaissais, cet énergumène n'allait pas mettre longtemps avant de foncer dans le dortoir des filles pour y chercher sa soeur, et si par malheur elle ne s'y trouvait pas il irait la chercher aux Trois Balais. Je sortais de la salle commune en emportant mon balai et allais décoller dans le parc. J'étais déjà en retard alors j'aurais pu y aller à pieds, mais ce n'était soit disant pas bien de faire languir les demoiselles.

Lorsque j'arrivais devant le bar, on me posait quelques questions assez personnelles avant de me donner un bracelet vert et de me laisser entrer.
Je repérais vite Marlène avec sa robe blanche et allais m'assoir en face d'elle en appuyant mon balai contre la table et en adressant un large sourire à la Serdaigle.

- Salut moineau ! Tu es ravissante ce soir, on dirait presque un petit ange prêt à s'envoler pour distribuer la joie, l'amour et les cookies de par le monde. Ce qui d'ailleurs, entre ta robe et... ça disais-je en indiquant de la main le décor spécial de l'endroit, pourrais m'induire en erreur sur la raison de ton invitation...

**Lilion Elenwë** Eleve Poufsouffle

(--------)

Tout était fin prêt pour le grand jour. Ou plutôt, le grand soir, après un bon mois de messes basses avec une certaine petite fille par hiboux interposés. Depuis qu’Ariane avait fait l’honneur à ceux qu’elle connaissait d’être en robe pour fêter Noël, Lilion avait eu une idée dernière la tête, et une idée de longue haleine. Un mois qu’il s’arrangeait pour, pour une fois, voir Ariane hors du château, sans qu’elle ne se doute de quelque chose. Il avait tout simplement envie de l’inviter à prendre un verre avec lui, en remerciement des fondants au chocolat qu’elle lui avait offert pour Noël. Au lieu d’avoir le courage de le faire lui-même de vive voix, il avait utilisé des moyens détournés. Et quels moyens !

Tout était parti de ce jour où la Gryffondor lui avait dit que c’était sa petite sœur qui choisissait ses robes. Lilion avait discuté longuement avec la petite Judith pour l’aider à choisir un « petit » cadeau pour Ariane, après quoi, une semaine avant l’événement, le cadeau en question était parvenu à sa destinataire, avec un défi. Le hibou utilisé était celui d’une camarade qui avait bien voulu aussi rédiger la lettre à sa place. Elle trouvait tout cela trop romantique, qu’elle disait. La lettre jointe au cadeau lui indiquait grosso modo, qu’il paraissait qu’elle aimait les défis, et qu’il la mettait au défi justement de porter cette robe ce 14 février et de venir aux Trois Balais. La lettre n’était pas signée, pour en rajouter au mystère. Il était peut-être inconscient, mais prudent tout de même, et il était impatient de voir si elle allait relever le défi. En plus, il paraît qu’elle aime les devinettes ...

Il fut tout de même nerveux lorsqu’il franchit les portes du pub. Pire encore, il y avait un certain événement, ce soir. Oh non, pas la Saint-Valentin ! Il avait complètement oublié ce détail ! Mais il ne pouvait plus faire machine arrière maintenant, c’était trop tard ! Oh ... Oh ... La boulette ... Il ne pouvait plus reculer, maintenant.

Tenue de Lilion:

**Marlène Lenoir** Moderateurs **Feuille personnage** :

(---------)

Anton arriva bientôt, me faisant sourire presque automatiquement. Je me transformais en fillette, sérieusement. Enfin, j'étais pas foutue de retenir la date de Saint-Valentin et je possédais quatre robes accumullées sur plusieures années, donc c'était vite dit.

"Merci pour le compliment, j'adore les cookies ! Je tirai sur mon bracelet vert brillant de sa propre lumière. T'as eu ce machin aussi ?"

Il venait de s'installer. Je le détaillai sans y penser, les traits droits, ses yeux verts au regard malicieux et pleins d'humour... j'aimais bien son humour. parfois un peu idiot, mais drôle. Amusée, je finis par lâcher :

"Et que tu sais de mes réelles intentions, au fond ?"

Je lui souris malicieusement, avant de reporter mes yeux sur la carte. Je me plongeai dans le silence quelques instants, avec l'embarrat du choix intense, comme souvent aux Trois Balais. Puis je repris :

"Blague à part, j'avais oublié ce délire de Saint-Valentin... j'arrive pas à choisir, tu le fais à ma place ?"

**Maryliss Brown** Moderateurs **Feuille personnage** :

---------------- (ouh la vilaine !)

Maryliss avait froid, certes, mais elle était jolie. Revêtue de sa jolie robe rouge précédemment achetée, portant fièrement sur ses épaules un blouson en cuir et perchée sur ses bottines à petits talons. Elle semblait plutôt décontractée avec son maquillage léger et ses cheveux blonds et lâches dans le vent glacé. Le jeune fille aperçut enfin les Trois Balais. On pouvait déjà apercevoir les lumières aux couleurs de l'amour à l'intérieur. Maryliss entra enfin et découvrit la panoplie de bracelets qui se tenaient fièrement sur une petite table. Elle lu attentivement la signification de chacun et tendit une main hésitante vers le bracelet rouge. Mais elle se ravisa. Elle n'avait pas vu Cédric depuis des mois... Elle ne savait même plus si tout ça était encore sérieux. Alors elle soupira, bien décidée à braver les interdits une fois de plus et son choix se tourna plutôt vers le bracelet bleu qu'elle enfila à son poignet.

Se baladant parmi les élèves de Poudlard arrivés en avance, Mary put apercevoir Marlène et Anton de sa maison, discuter non loin. La jeune fille salua discrètementla Serdaigle avec un sourire, elle qui ne l'avait vue que pendant les cours, sans pouvoir lui parler vraiment. Mais pas question de déranger Marlène : elle était avec un garçon enfin...

Finalement, Maryliss se dirigea bien évidement devant le comptoir et s'assit sur un siège à bonne distance de Marlène et Anton, portant un soudain et profond intérêt à la carte. Il y avait bien évidemment des boissons alcoolisées mais si Peverell apprenaient que ses élèves s'étaient soulés, il ne serait pas d'humeur festive... Alors la blondinette se résigna à nouveau et demanda :

- Un Pink Candy, s'il vous plaît... fit-elle en sortant ses Mornilles de la minuscule poche de son blouson de cuir qu'elle avait secrètement agrandie avec un petit sortilège d'extension avec lequel elle avait passé des heures.

Tandis que la serveuse qui se trouvait derrière le comptoir s'activait avec un sourire. Maryliss posa ses 14 Mornilles et tourna la tête vers la porte. Elle espérait secrètement que Cédric ne vienne pas. Où qu'il porte un bracelet bleu... Ce qui n'était pas près d'arriver. Maryliss soupira, se demandant si ce bracelet était réellement une bonne idée.

- Il reste les cocktails si cette fête vire en cauchemar... marmonna t-elle à elle même en attendant patiemment sa boisson.

Robe de Maryliss:

RP Libre
(Mais Cedric est fortement invité)

( ---- )

Winonna arriva vers vingt heures. La salle était déjà comble. Il y avait beaucoup de sorciers que la jeune femme ne connaissait pas, des habitants du village surement. Mais elle distingua quelques-uns de ses camarades comme Marlène et Anton. Le serpentard était son ami. Elle ne se rappellait plus comment isl en étaient arrivés là mais ils étaient proches maintenant mais avaient peu de temps à se concentrer à Poudlard à part pour les matches de Quidditch.

Philippine suivait de près son amie. La brune lui fit un clin d'oeil puis se dirigea vers un élève que Winonna ne connaissait pas. La préfète décida de ne pas la suivre et de rester vers une table haute, seule. Elle enleva son manteau et se posa sur le tabouret pour observer la scène : mais qu'est-ce qu'elle faisait là ? La poufsouffle regrettait déjà d'avoir cédé à son amie. La prochaine fois, elle dirait non et tant pis pour les autres.

rp libre

Spoiler:

**Ariane Parrish** Eleve Gryffondor

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Habillée d'une petite robe verte émeraude que j'avais reçut quelques jours plus tôt, je relisais une dernière fois la lettre qui l'accompagnait pour essayer de deviner qui avait bien pu me faire un coup pareil. Il fallait être d'une audace ou d'une stupidité énorme pour me faire ce coup là : m'attirer à la soirée de la st valentin et, qui plus est, en me forçant à porter autre chose qu'un pantalon. Je finis par soupirer en laissant tomber la missive sur mon lit et attrapais mon écharpe aux couleurs de serpentard et ma cape d'hiver pour les enfiler avant de quitter ma chambre en claquant la porte.

Le visage fermé et le regard noir, je ne faisais pas attention aux compliments des camarades que je croisais sur ma route alors que je faisais claquer mes petites escarpins argentés sur les dalles des couloirs. Ni aux stupides sifflements de quelques imbéciles sur le chemin pour Pré au Lard, ma tenue découverte par une cape volante derrière moi à cause de ma marche rapide et agacée. Il était vrai que j'aurais pu tout aussi bien ne pas venir et rester au lit avec mon joggings et mon polar. Mais la fameuse lettre avait été si bien tournée et pleine de mystère que mon coté aventurier et détective avait prit le dessus sur ma rancoeur pour le 14 février.

J'arrivais enfin aux Trois Balais et fusillais du regard un couple de camarades de classe qui s'apprêtaient à me dire quelque chose, de gentil vu les sourires qu'ils me lançaient et qui se figèrent ensuite. Ils s'éloignèrent et j'entrais dans le pub où je trouvais des portes manteau juste à coté de l'entrée et où j'y accrochais ma cape. Ensuite je remarquai une table avec pleins de bracelets blancs et quand je lu le jeu auquel ils étaient associés, je soupirai de nouveau en fronçant les sourcils. J'en attrapa un et il se colora aussitôt en vert, normal car je n'avais personne et je n'imaginais pas que ça change un jour. Mais en pensant que je faisais déjà croire à tout le monde que j'avais quelqu'un grâce à l'écharpe verte et grise qui enroulait mon cou, je changeai la couleur d'une pensée qui passa instantanément au rouge.

L'instant d'après je me retrouvais au milieu de la salle, plantée là sans savoir quoi faire, entourée d'une foule riante et trop mielleuse pour moi qui me mettait mal à l'aise.

rp avec Lil.

Spoiler:

**Tori A.Blake** Eleve Serpentard **Feuille personnage** :

St Valentin

Rp libre

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Depuis une semaine ou deux, de petites affiches avaient faites leur apparition dans Pré-au-Lard, aux nuances roses et rouges, dégoulinants d'amour à souhait. Faut dire qu'ne Février, la Saint Valentin était un événement commercial assez aimé. Et pour l'occasion, les Trois Balais semblait avoir décrété être le meilleur lieu pour le fêter, avec des artifices du genre petits cœurs et bulles arc en ciel... Bon, les bubulles, c'était cool...

Habituée des pubs, j'avais décidé de y aller histoire de m'amuser un peu. Evidemment, j'imaginais pas rencontrer le grand amour, mais la promesse de cocktails exclusif, et la population inhabituelle avait piqué ma curiosité à vif. Encore affalé sur mon lit, je soupirai avant de rouler jusqu'au bord de celui-ci afin de me préparer. Après un rapide tour dans la salle de bain, j'enfilai ma robe, mes bottines, puis passait la porte des dortoirs sans oublier ma veste et une écharpe aux couleurs de ma maison.

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En entrant dans le bar, mes yeux se posèrent tout de suite sur le petit stand ou les bracelets étaient disposés. Sans plus de réflexion, j'enfilai un de ces derniers à mon poignet, qui s'illumina d'un vert brillant, puis me dirigeait vers le comptoir pour consulter la carte. Il y avait pas mal d'élèves en ce début de soirée. Je repérais quelques têtes connus, d'autres beaucoup moins. La plupart s'était mis sur leur 31 et je m'amusais à compter le nombre de regard gênés dans la pièce. Il semblait que certains avaient oublié que c'était la St Valentin aujourd'hui...

Finalement, mon choix se porta sur "les amants", le mélange framboise-rose me semblant plus qu'attrayant.

Code de Tori

EDIT:

- Ouais j'ai eu le bracelet moi aussi. Impossible de rentrer sans de toutes façons. L'avantage, c'est que si jamais ils éteignent la lumière pour lancer un slow; on verra où l'on met les pieds pour vite se sauver ! A moins que ce ne soit là ta réelle intention...

Je plongeais mon regard dans le sien. J'y voyais du bleu, mais aussi une joie qui rayonnait sur son visage entier. Son sourire était même contagieux et venait s'installer sur ma tête. La blondinette était radieuse, un vrai petit rayon de soleil pour enchanter ma soirée. Un peu comme au dernier bal de fin d'année.

- Tu sais quoi ? Au fond, je m'en fiche. Je vais te faire une faveur pour ce soir et ne pas lire dans ton esprit. Tu me dévoilera ton plan lorsque le moment sera venu ! Si c'est un piège que tu me tends, je veux bien tomber dedans tout entier...

Je balayais rapidement la salle du regard. Des clients commençaient à arriver. Au bar, je reconnaissais Tori et quelqu'un qui était de dos et dont la silhouette semblait appartenir à Maryliss. Winonna était plus loin dans la salle, vêtue d'une robe assortie à sa maison. Tout le monde ou presque avait fait un effort vestimentaire, et avec mon jean et mes chaussures montantes je ne me sentais tout d'un coup plus vraiment à ma place dans cette soirée. Au moins la chemise et la veste pouvaient légèrement compenser à cela...
Je reportais mon attention sur Marlène lorsque la catastrophe ambulante qui nous était récemment arrivée du Nouveau-Monde entrait dans le pub. Je priais Merlin pour que l'endroit ne s'effondre pas, en tout cas pas ce soir là, et regardais la carte spéciale de la soirée :

- Les amants ça a l'air bien non ? Quoique l'autre est pas mal non plus... Le coup de foudre ça te plais ? J'en prends un. Je sais pas vraiment si on peut à cause de l'école mais... Qui ne tente rien n'a rien. Mais avant d'appeler cupidon, j'aimerai savoir quelque chose. Ton frère, il est pas jaloux hein ? Parce que je sais par expérience que certains sont assez... protecteurs; et sachant qu'il y a une certaine probabilité qu'il vienne ici ce soir; je veux juste savoir si je vais me faire agresser par un Poufsouffle ou pas. Enfin c'est pas comme si il me faisait peur... Je veux dire, tout français qu'il soit il a l'air sympa ton frangin hein, mais ça m'embêterai de devoir lui faire mal devant toi...

**Lilion Elenwë** Eleve Poufsouffle

Rouge, puis vert. Puis à nouveau rouge. Puis vert. Puis ... Encore rouge. Le bleu ? Même pas la peine d’y penser. Bon sang de bon soir, il n’arrivait pas à se décider pour quelle couleur il allait finalement opter, ce qui l’agaçait un tant soit peu, et qui s’ajoutait au stress qui étreignait son cœur et ses tripes au fur et à mesure que le temps passait. Il était un peu nerveux. Il savait que si Ariane découvrait son subterfuge, il était un Poufsouffle mort, et c’était ce qu’il craignait, en plus de sa crainte d’avoir l’air ridicule devant les autres. Il avait vraiment choisi le pire moment pour se voir, en plus. Même à Mayotte, la Saint Valentin se fêtait. Il fallait vraiment qu’il soit idiot pour oublier un tel événement, et inviter à cette occasion une camarade qui trouvait l’amour stupide. Qu’allait-elle penser de tout ce cirque ? Lui adorait cette atmosphère – il aimait tout ce qui était mignon après tout- mais elle ...

Tout absorbé dans ses pensées qu’était Lilion, il était en train de se demander si réellement, elle allait venir. Il jeta un coup d’œil aux autres personnes présentes. Finalement, il n’avait pas eu une si mauvaise idée en offrant pour cadeau à Ariane une robe de soirée, même si elle n’aimait pas ça, car presque toutes les filles avaient adopté ce genre de tenues. Elle ne détonnerait pas, au moins. Mentalement, il remercia la petite Judith Parrish de l’avoir aidé à faire son choix. Le mahorais aurait été bien embêté, sinon, pour connaître les mesures d’Ariane. Dans la foule, il reconnut quelques camarades et leur fit signe.

Là, il la vit, dans sa robe de soirée émeraude, perdue au milieu des autres, comme pas à sa place, il sourit d’un air béat. On aurait dit que sa robe avait été fabriquée spécialement pour elle. Elle était venue, elle avait relevé le défi ... Son regard fut attiré par le bracelet d’Ariane, qui contrastait avec sa robe car rouge, et il perdit son sourire aussi soudainement qu’il était apparu, et il se sentit bien bête, tout à coup. Se pourrait-il qu’elle soit réellement accompagnée, finalement ? Il s’approcha tout de même, prudent.

« Tiens, salut la fusée ! Je ne pensais pas te voir ici ! »

**Ariane Parrish** Eleve Gryffondor

N'ayant pas eu d'amis avant cette année je n'avais encore jamais eu l'occasion d'aller à des soirées en général, et me retrouver plongé comme ça au milieu de l'une d'elles commençait sérieusement à m'embarrasser. Malaise qui fit tomber ma colère d'avoir été trainée ici, et je regardais maintenant autour de moi pour trouver une tête familière qui pourrait me sauver de cette détresse mondaine. Dans un coin je vis Marlène mais elle n'était apparemment pas seule et je me disais soudain que si tout le monde était là c'était pour ce genre de rendez vous. Je n'étais vraiment pas à ma place ici, me sentant de nouveau en colère contre mon expéditeur anonyme mais aussi inquiète de me retrouver finalement isolée pour la soirée.

Perdue entre mon malaise, ma colère et mon envie de savoir qui se cachait derrière cette lettre, mes pensées tournaient en rond en hésitant à partir. Quand une voix familière s'approcha en m'appelant par mon surnom préféré et je me retournais, soulagée, sur un Lilion sur son 31. Je me jetais vers lui en lui attrapant les mains avec un grand sourire, comme sauvée d'une situation que je ne connaissant pas et donc que je ne savais gérer.

- Lil' !

Mais en captant ce qu'il venait de me dire, mon agacement remonta un peut et je regardais les gens autour de nous avec un air noir en lui répondant sur un ton amer.

- Moi non plus ! Mais on m'a fait un sale coup, et si je choppe ce mec, je lui ferais regretter d'avoir joué avec moi.

Reportant de nouveau mon attention sur mon ami poufsouffle, sans lui lâcher les mains, je me remis à sourire et à parler sur un ton plus enjoué.

- Mais je suis contente de te voir, si tu n'étais pas là je serais reparti. Je n'ai pas du tout l'habitude de tout ça et ceux que je connais sont tous ... Occupés.

J'avais baissé les yeux sur nos mains liés et en voyant le bracelet rouge du jeune homme, j'avais malgré moi terminé ma phrase d'une petite voix. Soudain plusieurs sentiments m'envahirent en même temps : j'étais déçut car finalement il m'abandonnerait dans quelques minutes pour rejoindre son rendez vous, mais aussi en colère car il était tombé dans le genre de relation que je détestais, et touchée sans comprendre pourquoi qu'une autre que moi passe du temps avec lui.

- Oh ... Je vois que toi aussi ... Tu ... Bégayais-je, déçue.

Me reprenant avec le seul sentiment que je connaissais et que je savais gérer, je lui lâchais les mains brusquement avec un regard noir et un ton dur :

- Je te laisse alors, puisque je suis de trop ! Et puis de toute façon je ne reste pas ! Défis ou pas, tout ça me donne la nausée !

Je finis par tourner les talons et me précipiter au bar d'un pas de nouveau agacé. J'étais en colère sans savoir vraiment ce qui me mettais dans cet état. Peut être mon égoïsme car je m'étais appropriée le poufsouffle et que je réagissais comme une enfant gâtée à qui on avait piqué le jouet ? Comme une fois en potion ? Oui surement. Mais en attendant j'avais envie de faire une bêtise pour me défouler et mes yeux tombèrent sur la carte des cocktails et je lança sans réfléchir :

- Un amant s'il vous plait !

**Lilion Elenwë** Eleve Poufsouffle

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Lilion ne comprenait plus rien. Elle semblait heureuse de le voir, et l'instant d'après elle s'enfuyait en courant. Ou presque, ce n'était pas aisé avec des escarpins. De plus, quelque chose clochait dans ses paroles.

« Attends, Ariane, je ... C’est pas possible ça !»

* Houston, on a un problème ... Ca n’aurait pas dû se passer comme ça ! *

Il dût la chercher, dans la foule, et ne la trouva pas immédiatement. Décidément, elle s’enfuyait quand il ne le fallait pas ! Pourquoi avait-il fallu qu’il tombe amoureux d’elle ? Visiblement, ça ne la dérangeait pas d’accepter un cadeau venant d’un garçon, qu’elle croyait inconnu, pour elle certes, et d’être en couple en même temps avec un Serpentard, dont elle ne lui avait même pas parlé, en plus. Oui, ce ne pouvait être qu’un Serpentard, preuve en était, elle portait leur écharpe autour du coup, et il sentait la jalousie s’emparer de lui. Le comble, c’est qu’elle demandait maintenant un amant à haute voix. C’en était trop pour lui. Il était abasourdi, et en colère en même temps. Il se planta à côté d’elle.

« Ariane ! Ton Serpentard de prétendant t’a posé un lapin, et tu voyais en moi un remplaçant à peu près potable pour la soirée quand tu m’a vu ? C’est ça ? Et maintenant que tu as vu que mon bracelet était rouge – au passage pour ne pas me faire harceler par des filles … Ou des garçons ivres morts bientôt, je ne suis soudain pas intéressant pour toi ? C’est ça ? T’aurais plutôt dû mettre ton bracelet en bleu si tu cherches à t’amuser, ç’aurait été plus clair ! Si ça se trouve, j’aurai peut-être pas dit non ! »

Il n’aurait pas dit non, parce que même si elle était butée comme pas deux, il l’aimait, et le fait de la savoir avec un autre lui faisait mal, si mal. Oui, il l’aimait, et il s’en voulait lui-même de l’aimer. Elle ne lui avait pas laissé le temps d’aligner trois mots avant de s’enfuir comme une voleuse, il ne lui laissait pas le temps non plus.

**Ariane Parrish** Eleve Gryffondor

Mon verre arriva et je le bu d'une traite tellement j'étais agacée. L'alcool me brûla la gorge et son intensité me fit du bien, de plus son petit gout de framboise était un vrai délice. Je me demandais soudain si je n'allais pas rester finalement, juste pour boire encore un ou deux verres. Mais alors que j'allais commander un autre cocktail Lilion se planta près de moi pour me faire un discours long et totalement absurde à mes yeux. Quand il eu terminé je lui répondis, aussi agacée que lui :

- Non mais ça va pas !!?? Tu sais très bien ce que je pense de tout ça ! Jamais je ne sortirais avec quelqu'un ! Comment tu peux penser que ... Mmrrh !

Je ne savais vraiment pas ce qui lui passait par la tête, encore moins quand il m'avait dit qu'il n'aurait pas dit non. Pas dire non à qui, à quoi ? A moi ? Et pour lui faire comprendre que cette écharpe n'avait été qu'un bouclier et que j'étais furieuse de ses sous entendus, je l'arrachait de mon cou pour lui lancer à la figure.

- Tiens ! Etouffe toi avec ! Vous allez tous me rendre dingue avec cette fête stupide !

J'avais besoin d'un autre verre, cette fois c'était sûr je voulais repartir d'ici sans avoir la tête sur les épaules. Entre ce coup fourré, le comportement étrange de Lilion, et l'ambiance trop gnian gnian du pub ce soir, je n'en pouvais plus. Je me commanda donc un autre amant et le bu cul sec, comme le premier, et l'effet ne tarda pas à se faire sentir.
L'alcool, bu si rapidement, me monta à la tête, perça ma carapace de dureté habituelle et mit de coté ma colère. Il ne me restait que la déception que Lilion m'inspirait et, en restant face au bar, je lâchait sur un ton sarcastique mais triste :

- Je ne voulais pas rester ... Excuse moi d'aimer passer du temps avec mon ami et d'avoir pensé que je n'avais pas perdu mon temps à venir quand même.

Me rendant ensuite compte de ce que je venir de dire, je m'accouda au bar pour me cacher les yeux des deux mains. Non pas que j'allais me mettre à pleurer, mais j'étais soudain morte de honte en constatant que c'était vrai quand on disait que l'alcool déliait les langues.

(2x14 mornilles et c'est pas finit ^^)

**Marlène Lenoir** Moderateurs **Feuille personnage** :

Je rougis. Je détestais rougir, vraiment, mais vu mon teint de blonde, c'était peine perdue. Parce que je l'avais, ce teint, et les cheveux qui allaient avec. Avec ma petite taille et mes yeux gris, on aurait dit une bergère en porcelaine. Sinistre. Et lui il était près à tomber dans les potentiels pièges que je lui tendrais... en amour comme à la guerre, tous les coups sont permis.

"J'ai pas de plan, admis-je. J'improvise. Je pense que je vais prendre une colombe, quitte à m'envoler..."

Mon esprit vagabonda quelques instants. Coup de foudre, alcool... sympa le concept. Un peu plus loin, un couple se disputait, je reconnus Ariane la Gryffondor casse-cou et Lilion l'ami de mon frère. J'avais capté quelque chose entre ces deux-là, dommage qu'ils se battent. La question d'Anton me ramena à ma table.

"Merwin ? Nan, pas tellement, il serait plutôt du genre à te donner sa bénédiction avec un conseil du genre "prends soin de ma frangine"... Par contre si tu lui fait "du mal devant moi" comme tu dis c'est moi qui risque de t'attaquer, dis-je avec un sourire amusé. Je suis assez protectrice envers mon jumeau."

A ce moment, quelqu'un arriva avec nos boissons, coupant un court instant la conversation.

(~~~~~~~)

Ce matin-là, Myosotis se trouvait dans sa salle commune lorsqu'un immense hibou noir s'engouffra dans l'ouverture qui s'était faite dans le mur. La Serpentard n'avait jamais compris comment cela se faisait que les hiboux puissent entrer dans la pièce seulement lorsque leur présence était légitime. Plus d'une chose concernant le mode de fonctionnement du château lui échappait. Elle avait par exemple entendu parler d'une salle qui apparaissait seulement lorsqu'on le lui demandait et qui contenait toutes les choses dont on avait besoin.

Revenons-en à nos moutons, ou plutôt, à notre hibou. Le volatile aux plumes noires se posa sur l'accoudoir du fauteuil dans lequel Myosotis était installée. Elle connu l'oiseau sans difficulté, et savait donc que la lettre qu'il transportait ne comprendrait que peu de mot. Adam n'était pas du genre à aimer les longues lettres explicatives commençant par un bonjour et se terminant par des salutations chaleureuses ; non, il allait à l'essentiel, tout comme la brune le faisait lorsqu'elle écrivait. C'est en sachant cela qu'elle délivra l'oiseau de son fardeau. Voilà ce qui était écrit sur la lettre :

Boîte d'Elda brisée. Irréparable.

Ce n'était pas l'écriture d'Adam, mais celle de Mandy. Myosotis poussa un profond soupire avant de se lever de son fauteuil et de jeter la lettre dans les flammes de la cheminée. Elle comprenait mieux maintenant pour quelle raison elle n'avait pas reçu, la veille, le paquet de cigarette dans la partie droite de sa boîte, alors qu'elle y avait justement glissé un mot pour annoncer qu'elle n'en avait plus. Agacée par cette annonce, elle décida qu'il était temps pour elle de satisfaire un autre de ses besoins : le contact physique avec un homme.

Certes, il y avait des garçons à Poudlard. Mais tel était le problème : ce n'était que des garçons. Il leur manquait à tous une certaine virilité que Myosotis aimait trouver chez ses conquêtes d'un soir. D'autant plus que ce jour-là n'était pas n'importe quel jour : le 14 février. La journée des amoureux. Rien de tel pour pousser les célibataires en manque à se rendre dans les bars pour y rencontrer d'autres célibataires, n'est-ce pas ? Pendant que les couples seraient en train de boire un petit chocolat chaud en amoureux, les bars seraient pleins à craquer de personnes comme Myosotis.

C'est cette hypothèse qui poussa la demoiselle à aller enfiler une robe du même bleu que ses yeux et à apporter un soin tout particulier à son maquillage. Bien que toujours trop chargé, les finitions étaient meilleures que lors des jours de cours, évitant ainsi de lui donner l'air d'être tout juste sortie du lit. Elle avait mis sur ses lèvres un joli rouge à lèvre écarlate. Elle boucla également ses cheveux d'un coup de baguette : ils formaient donc de belles boucles rondes qui tombaient en cascade dans son dos. Elle était bien décidée à ne pas rentrer dormir à Poudlard ce soir-là.

*******

Arrivée aux Trois Balais, un bracelet lui fut donné. Elle le mit et vit l'objet s'illuminer d'une couleur vacillant d'abord entre le vert, le rouge et le bleu pour finalement se stabiliser : finalement, le bracelet était d'un vert sombre presque noir. Rien à voir avec les autres verts quasi-fluorescent des autres célibataires. Est-ce que ce simple objet avait compris les volontés peu respectables de la demoiselle ? Sans doute. Myosotis se dirigea immédiatement au bar. Elle s'installa à côté d'une demoiselle qu'elle avait déjà rencontrée ; Tori. Un sourire apparaissant au coin de ses lèvres, elle lui dit :

"A croire qu'on est condamnées à s'rencontrer dans des bars." Cela dit, elle se tourna vers la serveuse et lui demanda : "J'prendrais un cocktail à base d'Vodka, s'il vous plaît." Portant à nouveau son attention sur sa camarade de Serpentard, elle lui lâcha après avoir remarqué la couleur de son bracelet : "J'vois qu'on est dans l'même bateau.... Et si on chassait l'gibier ensemble ?"

Robe de Myosotis:

**Luvion Herish** Eleve Serpentard

(----)

Luv poussa la porte des trois balais un peu au hasard, sans vraiment réaliser que c'était la saint Valentin. Il portait une simple veste élimée et un jean noir usé. Il faisait un peu tâche au milieu de tous ces gens bien habillés. En entrant, il avait dû donner sa situation amoureuse. Il s'était figé et avait répondu qu'il était pris. Il n'avait pas revu Kalis depuis l'incident avec Sawal et cela l'attristait énormément. Il s'en voulait d'être parti comme ça et n'osait pas retourner voir Kalis. Mais dans sa tête, le chaos restait toujours présent. Il n'avait eu aucune réponse à ses questions mais il ne pouvait s'empêcher d'aimer Kalis. Il évita les différentes personnes dans la salle, baissant la tête pour qu'on ne le reconnaisse pas et s'approcha du comptoir où deux de ses camarades de Serpentard étaient accoudées. Il les évita et regarda la liste des boissons distraitement. Il demanda un amant puisque c'était visiblement le plus fort. Il posa les quatorze Mornilles sur le comptoir et attendit qu'on le serve.

(moins 14 mornilles)

**Kalis Antoy** Eleve Serpentard **Feuille personnage** :

Quand on lui avait posé la question la plus existentielle de cette soirée, celle de sa situation amoureuse actuelle, Kalis avait plissé les yeux. L'interrogateur en question avait alors reculé, effrayé ? Gêné ? Ou aucun des deux ? Aucune idée, mais il avait répondu, non sans avoir pensé un instant à Luvion. Se trouvait il là, parmi la foule ? Peut être que le petit était resté à Poudlard, trop gêné ou encore trop distant pour venir. Malgré son indécision , le serpentard avait tout de même décidé de venir faire un tour à la soirée la plus attendue de ces derniers temps : Celle de la Saint Valentin. Si Kalis avait été seul, jamais il ne serait venu. Voir multitudes de couples, mains dans la mains, toute la soirée, c'est de loin l'envie qui manque. Ce soir, il a juste fait un effort pour Luvion.

Au fond de lui , il est certain qu'il s'est décidé à venir voir s'il n'y était pas non plus. Il aurait pu, c'est possible, opter pour un bracelet bleu , significatif de son petit côté joueur qu'il aime souvent exploiter. Mais là c'est différent, il est avec Luv et il ne veut pas le perdre. Après un long soupir, il réclame un bracelet rouge qu'il glisse dans sa poche, pour que personne ne le voie. On commencerait à lui poser toutes sortes de questions insupportables, ce qu'il veut éviter. Absolument. D'autant plus qu'il ne sait absolument pas celui qu'à pris Luv — s'il est là — et le si petit a toujours envie de garder tout ça secret.

Jouant des coudes parmi les élèves qui pour certains, le dévisagent en silence, il cherche sa petite tête blonde dans la foule. Pas à droite, ni à gauche. Il en profite pour lancer quelques regards indiscrets à deux-trois personnes pas mal habillés. Lui a choisi un costume noir à cravate grise pour l'occasion. Un truc simple qui lui correspond parfaitement bien. Ses yeux clairs luisant marquent la seule touche de Lumière sur son visage et son allure ténébreuse. C'est près du comptoir qu'il le trouve, l'air perdu, le cherche t-il ? Un fin sourire éclaire son visage et il vient innocemment près de lui, commandant à son tour un petit verre pour se faire plaisir :

— Un Coup d'foudre, please , lance t-il en déposant les mornilles sur le comptoir. S'y accoudant ensuite, il observe la foule dans son ensemble, ses pensées néanmoins entièrement concentrées sur Luvion. Tu as prévu de venir, donc.

Leurs verres arrivent rapidement et il boit une longue gorgée avant de fixer ses iris claires ténébreuses sur Luvion. Un petit sourire amusé destiné à détendre l'atmosphère cache sa profonde angoisse. Tu m'en veux toujours, Luvion ? Sans doute que oui, il a plus de caractère que tu ne le crois , Ka, murmure la voix. Sa conscience. Encore elle. Sa mâchoire se crispe, et il soupire lourdement: Je sais que c'est pas le moment, mais on pourrait en discuter ?

( Moins 14 mornilles pour moi, merciii)

Passage de cupidette

Service des clients

Vêtue d'une jolie robe rose et blanche arrivant à ses genoux, Louna portait de jolies ailes d'ange papillonnant dans son dos à chacun de ses mouvements et un sourire radieux fendait son visage. La sorcière, bien que célibataire, adorait la st-valentin, principalement parce que c'était une fête, mais aussi et avant tout car celle-ci célébrait l'amour. Postée à son fidèle comptoir, la brunette attendait en trépignant tel une enfant les clients, qui ne tarderait pas. Pour l'occasion, elle avait engagé quelqu'un pour distribuer les bracelets à l'entrée, et entièrement redécorée la salle afin de coller au thème.

La première cliente fut une jolie blonde au bracelet bleu, qui s'installa directement au comptoir et commanda un Pink Candy. Tandis que Louna s'activait avec sa bonne humeur habituelle, elle observait du coin de l'oeil la jeune sorcière qui semblait attendre quelqu'un, ou au contraire avoir peur de voir quelqu'un débarquer. Mais la jeune femme n'eut pas le temps de réfléchir sur le sujet car une nouvelle cliente venait de commander un amant d'une voix assurée, étant surement une habituée des pub.

Un couple semblait discuter de la carte dans un coin, mais avant même que la brunette eut le temps de faire trois pas, une petite tornade en robe verte débarqua au comptoir pour commander un amants, d'un air irrité... Ce qui était fort dommage de passer un début de soirée aussi mal dans une tenue aussi jolie. Un garçon vînt la rejoindre tandis qu'elle commandait un nouveau verre. La serveuse s'activait derrière le bar en se retenant de faire sa cupidette, comme sa tenue le suggérait. Faut dire qu'elle faisait énormément d'effort pour ne pas entrer dans les conversations de chacun ce soir, car Louna avait bien trop souvent la manie d'être légèrement trop sociable...

Après avoir servit son verre à la demoiselle en robe verte, non sans en sourire compatissant à souhait à défaut de parler, la sorcière se dirigea vers l'autre coté du comptoir pour servir le couple indécis quelques instants plus tôt. Quelques savants coup de shaker plus tard, elle débarquait avec un Coup d'foudre pour monsieur et un Colombe pour la demoiselle. C'était un choix intéressant, et Louna les regarda avec un sourire en coin quand elle leur donna leur cocktail, heureuse de voir un peu d'amour ce soir.

Une qui ne dégoulinait pas d'amour par contre, et qui semblait plutôt "en chasse", c'était la jolie brune aux yeux clair qui venait d'entrer dans la salle. La jeune femme en robe d'été, une robe qui paraissait presque trop romantique pour la sorcière charmeuse lui commanda un "cocktail à base de vodka". Après avoir penché la tête d'un coté, puis de l'autre un sourcil arqué, Louna comprit enfin qu'il s'agissait très certainement d'un Amants. Alors que la serveuse allait se servir un verre - tant de cocktails en si peu de temps était une aubaine, mais aussi beaucoup de travail pour notre chère cupidette - deux sorciers s'installèrent à leur tour, commandant respectivement un Amants et un Coup d'foudre. Ces deux la semblait avoir des choses à se dire, et la jeune femme posa les cocktails devant eux sans dire un mot, avant de s'installer sur son petit tabouret pour observer tout ce petit monde, curieuse de voir le déroulement de la soirée. Peu être aurait-on besoin de l'intervention de cupidette à un moment ou un autre pour un petit coup de pouce de l'amour ?

Commandes:

**Lilion Elenwë** Eleve Poufsouffle

Faire l’idiot, ça, il savait faire. Même sans le faire exprès ... Bon d’accord, il fallait l’admettre. Surtout sans le faire exprès. Il avait mis totalement les pieds dans le plat, se lamentait-il mentalement en ayant compris que quand elle parlait d’amant, c’était purement et simplement le nom d’un cocktail spécialement pour cette occasion.

« Je ... Je suis désolé. Quand bien même tu aurais changé d’avis, je n’ai pas à me mêler de tes histoires de cœur. J’admets pourtant qu’en tant qu’ami, j’aurai été un peu déçu, si tu ne me l’avais pas dit, si tu venais à changer d’avis et d’avoir quelqu’un. Parce qu’on est amis, tu comprends ? Et sache que pour ma part, je ne veux pas confier mon cœur à qui que ce soit, si c’est pour qu’une fille le brise en mille morceaux.

Et pourtant, c’était déjà trop tard pour ça, il était déjà amoureux d’elle, et ça ne pouvait être qu’à sens unique. Non, pour lui, elle ne pouvait pas se douter que ses premières phrases lui donnait l’impression d’être atteint comme par des milliers d’aiguilles.

« Je pensais t’offrir un cocktail, avant que tu t’en ailles. Pour te remercier pour les fondants du chaudron pour Noël. Mais je pense que tu en a déjà assez bu comme ça. »

Et ce n’était pas bien de profiter de la vulnérabilité des jeunes filles sous l’effet de l’alcool. Encore moins celles qui prenaient des cocktails aux effets magiques ... Il préférait être prudent, de nouveau. Et encore plus parce que ce n’était pas de n’importe quelle jeune fille qui était là devant lui, mais Ariane, celle qu’il aimait même s’il se refusait à bien vouloir l’admettre. Il s’adressa à la serveuse :

« Un pink candy, s’il vous plait »

Verre qu’il avala en un instant, pour se donner une contenance, ne craignant pas l’alcool, puisqu’il n’y en avait pas ...

Une chose était sûre, il ne voulait pas qu’elle parte, pas comme ça, pas dans de telles conditions, puis il reporta toute son attention à Ariane, qu’il n’avait jamais vu aussi gênée. Délicatement, alors qu’il se sentait pousser des ailes, il lui prit délicatement les mains, après lui avoir reposé son écharpe verte sur les épaules. Avec un air taquin, il lui dit :

« Je te propose de réécrire l’histoire. Et si on essayait de passer une bonne soirée tous les deux, toi et moi ? Ca t’irait ? »

(- 11 mornilles)

**Ariane Parrish** Eleve Gryffondor

Alors que je me cachais toujours le visage pour cacher mon embarras d'avoir dit clairement au poufsouffle que je l'aimais bien, lui me répondit en me faisant un discourt si sentimental que, sans le vouloir, il en rajoutait à ma gêne.

Mais quand il me parla de me remercier pour mon petit cadeau de noel, je baissa les mains de mon visage pour lui jeter un oeil curieux et étonné. Boire un verre en remerciement d'un geste amical, ça je ne disais pas non, au contraire. Et il m'étonna de plus en plus en se commandant ensuite un verre qu'il bu d'une traite, comme moi un peu avant. Embrumée par l'alcool, je ne lui répondis pas tout de suite et le laissa ensuite me redonner mon écharpe en la posant sur mes épaules. Si j'avais été plus lucide je ne l'aurais pas laissé faire car ainsi je ressemblai un peu plus à une potiche à son bal de fin d'année dans les films d'ado non-maj. Mais dans l'instant je n'avais plus l'esprit clair et tout ce que je fus capable de faire c'était de le fixer dans les yeux alors qu'il me proposait de recommencer cette soirée de zéro en me tenant les mains.

Soudain j'éclatais de rire en me rendant compte que le cocktail qu'il s'était choisit était sans alcool et je lui lança sur un ton amusé :

- Si tu voulais jouer les macho, fallait choisir autre chose. Décidément tu me feras toujours rire, même après m'avoir mise en colère, si c'est ça les amis ...

Pour ponctuer ma soudaine bonne humeur et notre réconciliation, je lui fis un bisou sur la joue avant d'attraper la carte d'une main, laissant l'autre où elle était. Et sans vraiment comprendre pourquoi j'étais tellement ravit de passer la soirée avec Lilion, je reprit sur un ton enjoué :

- Je veux bien que tu m'offres ton verre, mais t'as raison, le prochain je le prends léger.

o_______________o

Comme tout le monde sans doute, Dorea avait entendu parler de la soirée aux Trois Balais. Elle avait besoin de souffler, et de se retrouver un peu avec son copain, aussi. Ils s'étaient donnés rendez-vous sur place, et bien que la soirée ait déjà bien commencé, Dorea était en avance sur l'horaire du rendez vous. Elle s'était habillée d'une robe blanche toute simple, aux motifs marrons. Depuis longtemps, la jeune fille avait abandonné l'idée de discipliner un jour ses cheveux, aussi ils formaient la même crinière que d'habitude autour de sa tête. En dehors de la robe bohème, Dorea portait un manteau dont elle se débarassa bien vite en entrant dans le pub, ainsi que des Doc's qui quittaient rarement ses pieds, au fond. Sans hésiter, la jeune fille demanda un bracelet rouge : flirter n'avait jamais été trop son truc, et Dorea était quelqu'un de fidèle. Elle avait d'autres défauts, mais elle était honnête, et fidèle.
Un rapide coup d'oeil à la foule suffit à lui faire comprendre que Bryan n'était pas encore là. Enouée cependant, elle se dirigea directement vers la serveuse, qui était assise de l'autre côté du bar. Après un petit coup d'oeil à la carte, Dorea fit son choix et redressa le regard vers la jeune femme.

-Bonjour, mademoiselle! J'aimerais bien une Colombe s'il vous plaît!

Ce breuvage lui correspondait: un peu exotique, il lui permetterait de s'envoler par la pensée encore plus loin que d'ordinaire peut-être, bien qu'elle n'ait jamais eut besoin de trop d'aide pour cela. Pour le moment, Dorea restait sur des coctails raisonnables et sans alcools. Elle verrait après, mais ne buvait en général que pour oublier, même si c'était tout sauf un bon réflexe. Elle espérait donc ne pas avoir besoin d'alcool ce soir là.

Spoiler:

**Maryliss Brown** Moderateurs **Feuille personnage** :

La salle se remplissait peu à peu tandis que Maryliss sirotait son Pink Candy qui était par ailleurs, absolument délicieux. Beaucoup de têtes connues parlaient entre elles tandis que Mary restait seule avec son verre, assise au comptoir. Elle en vînt même à se demander si venir à cette soirée était une si bonne idée. Finalement, la blondinette soupira longuement en regardant sa robe beaucoup trop habillée par rapport aux autres jeunes filles et se remit à scruter la salle.

C'est là qu'elle vit Dorea MacHaddish assise seule au bar avec son verre. Peut être attendait-elle quelqu'un. Oui... Elle portait un bracelet rouge... Lassée de rester seule, Mary se leva, empoigna son verre rose bonbon et vînt s'assoir aux côtés de la jeune fille à la peau hâlée :

- C'est pas bien de boire seule, Miss Mac Haddish,sourit Maryliss en levant son propre verre. Ça à l'air bon ton truc. Je peux goûter ? Tu peux aussi piquer dans le mien : c'est à tomber par terre ! - petit rire - T'attends ton copain ?

Entre Maryliss et Dorea, on ne pouvait pas dire que c'était la grande entente. Mais l'après midi au Saule Cogneur avait beaucoup changé les choses. Elles n'étaient pas vraiment amies, loin de là. Mais l'une éprouvait pour l'autre une sympathie particulière qui poussait Mary à lui parler ce soir là. Car il était bien évident qu'aucun garçon ne viendrait l'aborder : peut être Cédric si il venait... mais cela ne se finirait pas en une discussion très cordiale...

Je faillis m'étouffer avec le cocktail. Des jumeaux, c'était deux fois plus de problèmes. Ou peut-être aussi deux fois plus de fun; et si son frère était bien la copie de Marlène, du fun on allait en avoir à revendre. Et un sacré paquet... Je reportais mon regard sur la Serdaigle.

- T'envole toi pas trop loin quand même ! Tu ne voudrais tout de même pas me laisser tout seul ici, surtout ce soir, avec tout ces gens, ce rouge et cet amour partout... Ça pourrait m'être fatal ! Mais sinon pour ton frangin c'est cool qu'il soit ouvert d'esprit. Je me voie bien aller braquer une banque avec lui tiens. Ce serait marrant non ? Un Poufsouffle et un Serpentard... Personne ne s'y attendrait ! Il pourrait faire le gentil brigand avec sa tête trop mimi et appâter les victimes dans le piège...

Je reprenais une gorgée avant de continuer.

- Et donc c'est toi la violente dans la paire. On va éviter de se battre alors, parce que parmi mes nombreux défauts il se trouve que je frappe les plus petits que moi et les filles; voire même les deux en même temps. Mais d'un autre coté je ne tape pas les jolies choses pour ne pas les abîmer. Je me laisserais pas faire pour autant hein ! Puisqu'on est lancés sur le sujet famille, t'as d'autres frères et sœurs ? T'en parle pas souvent...

**Marlène Lenoir** Moderateurs **Feuille personnage** :

Je ris.

"Calme ton délire, Anton-la-cambriole, ou tu vas finir comme ton pote Howenstod..."

J'imaginais bien Merwin s'engager dans ce genre d'ennuis, il était au moins aussi fou que moi. Je souris en y pensant. Puis l'image de mon frère en train de cracher ses poumons coincé dans un souterrain sombre et humide m'assaillis et je me mordis fort l'intérieur de la joue. Je bus une gorgée pour me détendre un peu avant de reprendre la conversation.

"Non, j'ai pas d'autres frères et soeur... après Merwin, mes parents ont pensé... Je pris une inspiration et lâchai d'une traîte et de manière quasi-incompréhensible : MonfrèreaunemaladiemagiquerarequiluiniqueetlespoumonsetducoupilétaitpasàPoudlardavantetc'étaitlagalère quandonétaitp'titsetqu'ilyavaitpasdetraîtementvraimentefficace."

Je repris mon souffle, puis baissai les yeux, un peu gênée de mon flot de mots bordéliques. Puis je grognai d'un air seulement à demi agacé et chopai le verre d'Anton.

"File-moi ça."

J'en pris une belle gorgée avant de reposer le verre, surprise par la douceur de la boissons. Je sentais à peine l'alcool sous le goût du cocktail. C'est bon ce truc. Je décidai sagement de rendre son verre à Anton, qui était plus majeur et plus habitué que moi. C'était la première fois que je buvais autre chose que du vin.

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