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 le parc

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le parc Vide
MessageSujet: Re: le parc   le parc I_icon_minitimeLun 2 Mar - 20:32

Ah mais non ! Il s'est rien passé ! Rien du tout ! Enfin ... Pas ... Grand chose ... Je crois ...

En entendant ces mots sortir de la bouche de Ria, Amy sourit imperceptiblement. Son amie était si discrète, parfois !
Roxane, Lune, Ria et Amy se dirigèrent vers la cabane d'Hagrid. Celui ci les acceuilli chaleureusement.
C'était la première fois que la Poufsouffle le voyait, après en avoir entendu parler maintes et maintes fois...
Il était grand, très grand. Il avait des cheveux noirs, broussailleux tout comme sa barbe. Il avait aussi un grand sourire qui invitait à se lier d'amitié avec lui.
Amy l'apprécia au premier regard. Lorsqu'il leur parla, sa sympathie pour lui n'en fut que plus réelle qu'elle ne l'était déjà:


Ah vous voilà enfin !  Vous n’êtes en avance. Ce n’est pas grave je vous ai préparé un bon petit-déjeuner. Vous avez faim j’espère.  

Elle n'était pas sure de ce qu'elle entendait. Le petit déjeuner? Ils les avaient donc invité a prendre le petit déjeuner avec lui? Pas que ça ne la dérange mais elle avait tout de même plus ou moins peur du résultat. Pourquoi? Car tout dans la maison était sombre, et moins accueillante que l'homme qui y habitait. Elle y entra quand même accompagnée de ses trois amies.
Amy s'assit sur un canapé vert criard pendant qu'Hagrid leur servait du thé dont la couleur n'inspirait pas trop la jeune fille. Elle fit tout de même semblant d'en boire, afin de ne pas vexer le garde chasse:



- Alors, les enfants vous êtes venu là pour un rat me semble-t-il ? demanda Hagrid. Il a mordu un camarade, c’est ça ?


Roxane tendit alors Sobali au demi géant, qui, délicat le tint au creux de sa main et l'examina. Amy perçut l'inquiétude qui rongeait Roxane. Son rat devait être beaucoup pour elle. Comme Perceval était beaucoup pour Amy:

- Quel âge a-t-il exactement ?
- Maintenant, douze ans. Ma mère l’a génétiquement modifié pour qu’il vive plus longtemps, une vingtaine d’années environ. C’était un de ses premiers sujets d’études sur l’immortalité. Il ne va pas mourir, dites-moi ?

Amy jeta un regard confiant a son ami. Un regard qui trahissait un message muet:

-Hagrid le soignera. Il ne laissera pas ton rat mourir...

Bien sur que Roxane ne pouvait pas l'entendre, mais peut être pourrait elle saisir ce qu'Amy cherchait à lui transmettre qui sait...?
Au fur et à mesure de la conversation, la jeune fille perdit le fil... Elle ne se laissa aller dans ses pensées, jusqu'a ce qu'Hagrid lâche quelque chose que, visiblement, il n'aurait jamais du dire:


- Tu pourras dire à ton oncle Ron, continua Hagrid, ignorant ou n'ayant pas entendu les parôles de la Poufsouffle, que cette fois je ne vous ai pas servis de mes biscuits soi-disant immangeable. Que monsieur Ronald Weasley ne s'inquiète pas pour sa nièce : je vous ai servis un petit déjeuner préparé et apporté par les Elfes de maison.


cette phrase tira la jeune fille tira la jeune fille de ses pensées. Victoria, la nièce de Ron? Comment ça...?:

Parce qu'il ne faut pas croire que, parce que Harry à recueillit notre petite Victoria, c'est lui qui la surprotège le plus. Non, non, Mesdemoiselles, l'oncle Ron est encore pire que son ami ! Ca doit venir du fait qu'il ait beaucoup de frères …


*Quoi? Ria, adoptée par Harry Potter? le Harry Potter? Pourquoi ne nous l'as t-elle cachée tout ce temps?*

Victoria perdit alors connaissance. Affolée, Amy se précipita vers elle, mais le garde chasse la devança et allongea la jeune fille sur un lit. Observant ses camarades, elle se rendit compte qu'elle n'était pas la seule à laquelle Ria avait cachée des choses...
Inquiete pour son amie, Amy entendit à peine la question d'Hagrid:


-Vous comprenez quelque chose vous ?


Ses amies répondirent souvent au garde chasse, mais Amy était bien trop inquiète pour son amie pour former une seule phrase cohérente.

-Flash Back-

Amy était assise, son frère allongé sur le lit le plus proche. La petite fille n'avait pas plus de quatre ans. Le petit garçon chuchota a l'oreille de sa soeur:

-Certaines personnes disent qu'on ne sent pas la faucheuse venir, et bien sache petite soeur que c'est faux. Je la sens venir à grands pas. Elle approche, pas à pas, mais elle approche. Ne regrette jamais quelqu'un. C'est le but de cette dame noire...

-Pourquoi? demanda t-elle, les larmes aux yeux.

Son frère ne put pas lui répondre qu'un étourdissement le pris et qu'il perdit connaissance. Amy cru que la faucheuse que sa mère et son frère redoutaient la venue était parvenue à son but et lui avait retirée son frère. Elle courut jusqu'a une petite crique, ou sa mère ramassait des herbes calmantes:

-Maman! Maman ! Elle l'a pris ! Elle l'a pris ! Fait quelque chose s'il te plait ! Maman, dépêche toi je t'en supplie ! Ne la laisse pas...

Naïa courut suivie de sa fillette, jusqu'a la chambre du petit garçon. La jeune mère avait eu tellement peur... La faucheuse n'avait, heureusement, pas emportée son fils. Soulagée mais inquiète, la mère et la fille restèrent à son chevet toute la nuit.


*Fin du Flash Back*

Fort heureusement, Ria se réveilla, l'air pâle, faible. Voyant ses amies ainsi réunies autour d'elle, elle fondit en larmes. Amy tressaillit imperceptiblement. Lune pris alors la parole:

-Tu sais, Victoria, ce n'est pas grave. Il ne faut pas te mettre dans des états pareils pour cela. Je n'ai pas tout compris à ton histoire mais sâche qu'on est amies et que si tu veux parler, je t'écouterais sans te juger ni me moquer. Et je penses pouvoir dire que c'est le cas pour Amy et Roxane aussi.


approuvant les paroles de son amie d'un signe de tête, la Poufsouffle parla d'une voix blanche:

-Ne pleure pas ma belle... Je n'ai pas tout compris non plus, mais j'approuve totalement les paroles de Lune. On est tes amies, et on t'écoutera sans te juger quoi qu'il arrive...

Puis, prise d'un élan inexplicable, elle se jeta au coup de son amie et lui chuchota à l'oreille:

-Ne me refais plus jamais ça d'accord?
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MessageSujet: Re: le parc   le parc I_icon_minitimeMar 3 Mar - 15:44

Je reprenais doucement mes esprits pour constater que je n'étais plus sur le sol dur mais sur un gigantesque lit moelleux et que notre cher Hagrid était penché sur moi avec un air très inquiet. Les évènements des cinq dernières minutes refirent surface dans ma mémoire alors que je regardais à tour de rôle Amy, Roxy et Lune avant d'éclater en sanglot, me cachant le visage dans les couvertures du lit.
Je fis à peine attention à la conversation entre Hagrid et mes amies en laissant les larmes continuer de couler sur mes joues. Je ne savais plus quoi faire, j'avais l'impression d'être en pleins cauchemar et que je n'arrivais pas à me réveiller. A choisir je n'aurais jamais dis un mot de tout ça à personne mais j'avais réussit à me faire des amies et je savais que je leur devait la vérité. Oui mais je ne me sentais pas prète et avec la bourde de Hagrid à l'instant je me sentais plus piégée qu'autre chose.
Je me redressais pour m'assoir, ne touchant pas terre tellement le lit était grand, en sentant la main du demi-géant dans mon dos et n'osais pas regarder les filles en face. J'acceptais la proposition de Lune et retournais m'assoir à table avec mes amies pour me laisser servir un chocolat chaud.

-Tu sais, Victoria, ce n'est pas grave. Il ne faut pas te mettre dans des états pareils pour cela. Je n'ai pas tout compris à ton histoire mais sache qu'on est amies et que si tu veux parler, je t'écouterais sans te juger ni me moquer. Et je penses pouvoir dire que c'est le cas pour Amy et Roxane aussi.

-Ne pleure pas ma belle... Je n'ai pas tout compris non plus, mais j'approuve totalement les paroles de Lune. On est tes amies, et on t'écoutera sans te juger quoi qu'il arrive...

Le geste de Amy me surprit grandement et je relevais soudain la tête avec les larmes aux yeux en me laissant enlacer par ma plus chère amie. Je l'entendis murmurer un avertissement quand à la frayeur que je venais de lui faire et, sans pouvoir l'en empêcher, je fondis de nouveau en larmes en serrant Amy contre moi. La minute d'après je m'adressais enfin aux filles d'une voix cassée.

-- Merci les filles … Mais je n'peux pas ...

Hagrid fit le tour de la table pour nous resservir en toasts et finit par se planter derrière moi en posant ses énormes mains sur mes épaules. Il me poussa gentiment à me confier sur un ton rassurant et raisonnable.

-- Victoria, si ce sont tes amies tu ne crains rien à leur dire … Peut être pas toute l'histoire, mais au moins leur expliquer un peu.

Une autre larme coula sur ma joue que j'essuyais rapidement d'une main tremblante. Leur expliquer quoi ? Qu'on avait tué mes parents ? Qu'on avait détruit une partie de ma vie ? Que j'avais ratée les premières années de ma scolarité parce que je n'avais plus toute ma tête ?
Je ne voulais pas les perdre parce que je leur aurais fait peur. Mais l'ami de mes tuteur avait raison, si nous étions de si bonnes amies elles ne me laisseraient pas tomber.

Retenant difficilement un bon paquet de larmes et de ce fait rendant ma gorge douloureuse, je me laissais aller à quelques révélations auprès de Amy, Roxane et Lune qui me jetèrent soudain des regards d'encouragement.

-- Hum … Après ce qu'à dit Hagrid, vous avez comprit que je vis chez les Potter. En faite ils m'ont adopté. Ça fera 4 ans cet été …  Mon père était auror, dans le même secteur que Harry et … Enfin, on a vu en cours d'histoire que juste après la guerre beaucoup de mangemort se sont fait attraper …

Je m'arrêtais un instant pour souffler et éviter une nouvelle salve de larmes, les mains toujours tremblantes et repris pour la partie la plus dure. Par chance depuis les derniers mois j'avais perdue ma manie de bégayer, si non les pauvres filles n'auraient pas compris un traître mot de mes explications.

-- Un groupe de mangemort enfermer par mon père à réussit à s'échapper d'Askaban et … Ils nous ont retrouver … Ils … Ils ont … Pardon, j'y arrive pas …
- Elles ont comprit. C'est bien Victoria. Tiens.

Le demi-géant me donnait une autre tasse de chocolat en voyant que la première me faisait déjà effet, j'étais moins blanche même si mes dernières paroles m'avaient secouées. J'avais du mal à croire que j'avais enfin vidée mon sac, que j'avais réussis à parler de ces événements à quelqu'un.

Je restais là sans plus un mot ni aucunes larmes, mine de rien je me sentais mieux, c'était fait et je n'y pouvais plus rien. Je me demandais bien ce que pensaient Amy, Roxane et Lune, de moi et de cette histoire, mais je leur laissais le temps d'encaisser mon discours pendant que j'avalais mon dernier toast.


Dernière édition par Victoria Lester le Jeu 7 Mai - 22:58, édité 2 fois
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MessageSujet: le parc dehors a fusionner   le parc I_icon_minitimeJeu 5 Mar - 22:37

Hagrid me demanda de renvoyer les salutations à Charlie. Je lui souris même si le cœur n’y était pas. Sobolani me manque déjà terriblement. *Où est-il en ce moment ? Il vole surement au-dessus des highlands. Est-il toujours en bonne santé ?* Je secouai la tête. Penser à mon rat me faisait si mal. Je repris mes esprits justes pour entendre Hagrid dire que Victoria était la nièce de Ron Weasley, recueillie par le grand et célèbre Harry Potter. *Comment est-ce possible ?* L’Elu ne représentait pas pour moi autant que pour mes camarades anglaises de naissances. Je ne le voyais que comme Charlie ne l’avais décrit, un homme simple qui ne se prenait pas trop au sérieux.  *Pourquoi  a-t-il recueilli Ria ? Ses parents sont morts ? Ils connaissaient les Potter ? A moins que Ria n’est pas de parents, laissée pour orpheline sur un pavé comme son tuteur longtemps avant elle…*

Le bol de Ria tomba à terre et se fracassa en petit morceaux. Je sursautai quand elle cria Stop à s’en déchirer les poumons.  Hagrid eut lui aussi un mouvement de recule. *Mais que lui prend-il, à Ria?* Les grands yeux noirs du garde-chasse s’écarquillèrent. Avait-il conscience d’avoir fait une erreur ? La jeune pousfouffle se mit à trembler de fureur ou peut être de peur ? *Comment pouvait-elle se mettre dans des états pareils, pour si peu ?* Puis elle s’écroula rattrapée de justesse par Hagrid. Sonnée.

- Ria ! criai-je.

Le garde-chasse le coucha sur son immense lit. * Qu’a-t-elle ? Il faut l’emmener à l’infirmerie ! Sa vie est peu être en danger !* Je m’agenouillai près d’elle. Son torse se soulevait à intervalles réguliers et ses mains tremblaient encore. Je me retournai vers Amy et Lune restées en retrait, pour les interroger du regard. A voir leur mine défaite elles ne savaient pas non plus ce qui c’était passé.
Doucement Ria repris ses esprits. Je me relevai pour ne pas la gêner et lui laisser un espace vital suffisant. Elle s’adossa au lit et retourna la tête vers nous. Puis… se mit à pleurer. *Que c’est-il passé pour qu’elle en souffre autant ?*  Je me mordis la lèvre inférieure ce qui rouvrit la plaie qui venait de cesser de saigner. J’eus de nouveau le goût âcre du sang dans la bouche. Je fis une grimace, c’était vraiment détestable.

-Vous comprenez quelque chose vous ? demanda le demi-géant.

*Absolument rien !*, pensai-je.* Vous devriez savoir plus que nous* Mais je me contentai de nier d’un signe de tête. Lune parla de sa gourde sur la famille Weasley et Amy resta muette, sûrement perdue dans ses pensées.  Ria, quant-à-elle avait arrêté de sangloter et nous écoutait désormais.  Sa peau était livide et ses cheveux en bataille. Un homme fraichement débarqué aurait pu la prendre pour un cadavre. On s’était rassit autour de la table.

- Tu veux du chocolat chaud, Ria ? demanda Lune pour la réintégrer aux conversations.

La poufsouffle hocha la tête et Amy  versa du liquide brunâtre dans son verre. *Est-ce bien du chocolat ?* Je fis une grimasse imperceptible, préférant refuser le liquide que me proposait ma camarade maintenant. Le silence se fit long pendant lequel Ria ne releva pas la tête.

-Tu sais, Victoria, commença Lune, ce n'est pas grave. Il ne faut pas te mettre dans des états pareils pour cela. Je n'ai pas tout compris à ton histoire mais sache qu'on est amies et que si tu veux parler, je t'écouterais sans te juger ni me moquer. Et je pense pouvoir dire que c'est le cas pour Amy et Roxane aussi.

- Ne pleure pas ma belle, continua Amy... Je n'ai pas tout compris non plus, mais j'approuve totalement les paroles de Lune. On est tes amies, et on t'écoutera sans te juger quoi qu'il arrive...

Elle se leva et enlaça Ria. Je me mordis la lèvre une nouvelle fois. C’était à moi de parler, je le savais mais je rien de sortis de ma bouche. J’aurais voulu la réconforter comme mes deux amies mais… rien…  ma tête était totalement vide. C’était à cet instant que le départ de Sobolani me revint en mémoire. Ce souvenir douloureux me cognait dans les tempes. Heureusement j’étais assisse et ne tombai pas. Je me contentai de baisser la tête vers mon bol vide.  

- Merci les filles … Mais je n'peux pas ...

Hagrid la poussa à tout nous expliquer comme si son histoire était resté enfuit en elle pendant trop longtemps.

- Hum …  dit Ria. Après ce qu'à dit Hagrid, vous avez comprit que je vis chez les Potter. En faite ils m'ont adopté. Ça fera 4 ans cet été …  Mon père était auror, dans le même secteur que Harry et … Enfin, on a vu en cours d'histoire que juste après la guerre beaucoup de mangemort se sont fait attraper … Un groupe de mangemort enfermer par mon père à réussit à s'échapper d'Askaban et … Ils nous ont retrouvé … Ils … Ils ont … Pardon, j'y arrive pas …

Elle avait repris  des couleurs rosées. Elle semblait aller mieux et attendais nos réactions. Je devais lui dire quelques choses car je n’avais pas parlé depuis le son évanouissement.

-  Tout d’abord je suis désolée pour tes parents, me lançai-je. C’est vraiment triste, aucun enfant ne devrait connaitre la mort de leurs parents aussi tôt… Mais aussi ,tu sais, ça doit sûrement être impressionnant pour des anglais de connaitre d’Elu, celui qui a battu l’indestructible Voldemort. Mais moi je viens de Roumanie où la guerre contre les mangemorts est un sujet tabou. Et il est rare qu’à la Réserve on parle d’autres choses que de dragons. Les seuls fois où j’ai entendu parler d’Harry Potter, c’était de la bouche de Charlie qui parlait de lui comme d’une personne simple, comme de son beau-frère. Ce que je trouve plus étonnant c’est de ne jamais avoir entendu parler de toi alors que de nombreuses fois Charlie m’a parlé de sa famille. Mais il devait sûrement protéger ton secret. Tu le connais aussi : il est très loyal.

Emportée par un élan d’affection je me approchai d’elle et lui pris les mains. Je plongeai mes yeux dans les siens pour qu’elle sache à quel point j’étais sincère.

- Mais le plus important c’est qu’en aucun cas ça change quelque chose à notre amitié. Je pense que les actions des parents ne définissent les enfants. Jamais je ne t’utiliserais pour rencontrer les Potter. Tu es mon amie, le sang de tes parents adoptifs ou naturels ne m’importe pas. Tu es mon amie. Ça me suffit.

Ria avait les larmes aux yeux. Je la pris dans mes bras pour qu’elle ne se remette pas à pleurer. Je la sentais surprise de mon geste. Depuis qu’on se connaissait j’avais toujours été un peu en retrait de peur de gêner, ou peu être même de peur de me faire des amis et souffrir après. Je n’en avais eu qu’un de tout ma vie et on ne se voyait plus qu’à mi-temps depuis nos onze ans. J’avais beaucoup souffert de son absence les premiers mois. *Je ne veux pas que ça recommence !* puis mon conscience intérieur rétorqua : *Il va falloir que tu commences à faire confiance à tes amies, Roxane. Elles ne sont pas là pour de faire mal*.
Je m’éloignai de Ria et lui souris aussi franchement que je le pus. Sob était toujours présent dans ma tête mais son impact était moins douloureux.
La conversation reprit. On parlait de tout de rien, des parents, de notre vie avant Poudlard. Je ne sais pas combien de temps passèrent avant que je regarde ma montre. 7h57. Les premiers cours commençaient à huit heures tapantes…

- Les filles ont doit se dépêcher ! On va être en retard en cours ! les alarmai-je.

Comme un seul homme, les deux poufsouffle et la gryffondor se retournèrent vers l’horloge suspendue au dessus de la cheminée. Je sautais de ma chaise et attrapai mon sac posé à mes pieds. On lançais un « au revoir » rapide à Hagrid et coururent à en perdre haleine en direction du château.  La forêt était redevenue bruyantes ou alors c’était le bruit de mon sang qui cognait contre mes tempes ? Les grandes portes de bois se rapprochèrent de nous. Encore quelque pas ! On y était. Je m’arrêtai et me courbai en deux pour essayer de reprendre ma respiration.  Amy s’appuya sur moi, elle aussi été au bord de la crise d’asthme. 
Soudant je fus pris d’un fou rire incontrôlable. J’avais beaucoup de chose à faire sortir, la maladie de mon rat, la mort des parents de Ria et entre deux ces moments de bonheur que je ne pensais jusqu’alors pas mériter. Les filles aussi se mirent à rire, ce qui n’arrangea pas notre état d’essoufflement. On faillit s’étouffer plusieurs fois ce que relancait les rires. Au bout de quelques minutes on se calmait. Chacune eut le droit à une embrassade avant qu’on se sépare pour aller en cours, pas sans auparavant s’être donner rendez-vous à cet endroit, le soir même.
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Garance DGarance D
Eleve Poufsouffle Eleve Poufsouffle

le parc Vide
MessageSujet: saule cogneur   le parc I_icon_minitimeLun 25 Mai - 15:07

C'était un de ces beaux jours de mai, ensoleillés, au ciel parsemé de nuages blancs, si cotonneux qu'on aimerait s'y allonger ; un de ces jours si doux qu'on profite de chaque instant de liberté pour se balader sur l'herbe fraîche et bien verte des extérieurs ; un de ces jours comme seul le printemps peut nous en offrir.
Malheureusement, la beauté de ce jour ne parvenait pas à égayer tout le monde. Dehors, dans le parc de Poudlard, une jeune fille marchait à pas rapides, froissant une lettre dans ses mains. Des larmes coulaient sur ses joues et se suivaient rapidement les unes les autres. Ses joues étaient déjà fort sèches, comme fissurées même, signe que ses pleurs n'étaient pas récents. Arrivée près du Saule Cogneur, la Poufsouffle se laissa tomber par terre. Les jambes tordues sur l'herbe, elle se recroquevilla sur elle-même. N'essayant pas d'arrêter ce torrent de larmes, elle prit le parchemin à deux mains et, dans un accès de colère, le déchira en plusieurs morceaux. Sa colère s'échappait ainsi d'elle, mais elle restait brisée, et elle retourna dans ses pleurs, ses genoux compressés contre sa poitrine, son cœur compressé par le chagrin et la douleur, sa peine s'intensifiant et faisant trembler tout son petit corps.
Tout cela à cause de Chord. Il en avait trop fait cette fois-ci, c’en était assez. Pour la énième fois, il avait répondu aux dizaines de lettres de la jeune fille par un simple mot de deux phrases à peine :


«Salut,
Désolé je viens de recevoir tes hiboux, et le mien est malade, repos forcé.
Ça va toi ?
»



*Ça va ?! Tu ne lis même pas mes hiboux ?! Tu saurais que je vais mal à cause de toi imbécile ! Je n'en peux plus de me laisser manipuler par ce gars ...*


«PS : Ok pour samedi, 15 heures»


Quand Garance reçut cette réponse, quatre jours plus tôt, elle sauta de joie dans tout son dortoir. Enfin ils allaient se revoir ! Après un rendez-vous manqué à cause d'un hibou malade, ils allaient enfin pourvoir se parler en face à face.

Chord était comme un frère pour l'adolescente. Ils ne s'étaient vus qu'une fois grâce à une amie commune, et depuis ils s'envoyaient régulièrement des lettres. Ils s'étaient trouvés de nombreux points communs, mais étaient néanmoins complémentaires : l'un aimant la fête et les espaces agités et l'autre préférant les études et le calme, l'un étant très ouvert et s'exprimant avec facilité, l'autre restant discrète et ignorant certains sujets qui la mettaient mal à l'aise. Ils discutaient bien au début, s'envoyant de nombreux hiboux par jour. Et puis Chord se faisait désirer, répondant une semaine plus tard au lieu d'un jour … Pendant les vacances scolaires ils s'étaient enfin décidés à se voir, c'est même Chord qui en avait fait la demande ! Mais son hibou étant malade, ils n'ont pu se fixer un lieu et une heure de rendez-vous. S'en sont suivies de longues journées et même semaines sans nouvelles de lui. La jeune fille lui envoyait une lettre par semaine, si ce n'était pas par jour …
Et enfin il répondit, à l'instant où la jaune et noire s'y attendait le moins, alors qu'elle avait perdu tout espoir. Un lien s'était brisé c'était certain, eux qui étaient comme des « frères et sœurs », eux qui avaient même été jusqu'à surnommer affectueusement Chord « le horcruxe de Ga ». Ils s'étaient mis d'accord : ils se verraient le samedi à quinze heures.
Le jour-J, à l'heure-H, l'adolescente se rendit aux trois balais, là où, le supposait-elle, ils devaient se retrouver ; Cela semblait évident, ils en avaient déjà parlé : c'est lui qui viendrait à elle, il est bien plus libre de ses mouvements. Même en étant scolarisé à Durmstrang, le jeune homme pouvait se déplacer sans problèmes, comparé à la Poufsouffle qui n'osait pas enfreindre les règles dictées par sa mère, à savoir ne pas quitter l'école.
Elle patienta une heure devant l'auberge. Puis deux. L'heure du couvre-feu approchait ... Et il ne venait pas … Garance le savait, mais une lueur d'espoir vivait en elle. Ce soir-là, cette lueur s'éteignit …

Le lendemain, toujours bouleversée, anéantie, elle chercha un coin reculé à Poudlard où elle pourrait pleurer à sa guise, sans que personne ne la voie ou ne l'entende. Le Saule Cogneur s'était imposé à elle. Même si elle s'y attendait depuis le début, ce qu'elle venait de se prendre la brisait. Même en déployant tous ses efforts pour l'oublier, elle n'y arrivait pas. Il obnubilait ses pensées, jours et nuits, quoi qu'elle fasse. Elle s'était trop attachée à un « frère » qui, en retour, lui parlait quand bon lui chantait.


*Une vraie pigeonne ...*

Le cœur a ses raisons que la raison ne peut connaître …

C'est alors qu'une branche craqua. D'un geste brusque à s'en briser le dos, la jeune fille se redressa et regarda derrière elle. Grand, droit, et vêtu de vêtements de moldus, James McCall se tenait à quelques mètres de Garance. Tous deux surpris de se retrouver là, au même moment, alors qu'ils ne pensaient trouver personne au Saule Cogneur, ils se fixèrent, plein de questions montant dans la tête de chacun, à propos de la présence de l'autre.
Alors que Molly et lui venaient de rompre à cause d'un autre James, celui-ci était tiraillé entre la tristesse d'avoir perdu cette jeune femme, et l'envie salvatrice de lui faire payer sa trahison. Depuis quelques jours maintenant, il cherchait à tout prix un moyen de se venger. Il se réfugia près du Saule Cogneur, pensant y trouver un peu de paix et de calme pour préparer son plan d'attaque. Mais ce qu'il y trouva fut une Poufsouffle trop frêle et naïve qui déversait toutes les larmes de son corps. Il fut dans un premier temps stupéfait et déçu, mais en quelques secondes il s'aperçut que cette belle journée venait de lui offrir sur un plateau d'argent la vengeance idéale …


***

La jeune fille s'étant retournée, McCall découvrit qu'il s'agissait de Garance Désier, l'une des amies proches de la Gyffi.

*Quoi de mieux pour l'atteindre que d'utiliser une de ses rares et précieuses amies …*

En position de vulnérabilité, la Poufsouffle serait simple à manipuler et à amadouer. Peu lui importait ce que deviendrait cette fille, banale inconnue qu'il pourrait utiliser tel un Rottweiler jouant avec sa balle en plastique : dès qu'il s'en lasserait, il la jetterait de côté, sans un mot d'excuse ou d'adieu.
McCall sourit, d'abord de satisfaction, heureux d'avoir la vengeance parfaite, mais il transforma rapidement son sourire, entrant dans la peau de son personnage. Il s'approcha lentement de l'adolescente et s'arrêta à quelques mètres d'elle, comprenant qu'il ne devait pas trop l'approcher. Il fallait l'apprivoiser, comme un renard sauvage.


« Ça va ? »

Il voulait se faire le plus doux et rassurant possible, mais Garance, qui avait déjà entendu, ou plutôt lu, cette question, partit dans une colère monstre :

« Ça va, ça va … non mais tu m'as regardée un peu ?! »

Se levant d'un bond, n'y tenant plus, elle se mit à crier dans le parc :

« Mais qu'est-ce que vous avez tous à me demander ça ?! Tu m'as bien regardée ? Est-ce que j'ai l'air d'aller bien !!! »

Elle commença à marcher, le pas lourd et pesant, frappant le sol tellement fort que la terre s'en retournait. Ses paroles s'échappaient de sa bouche sans qu'elle put les retenir.

« Et mes lettres, tu les lis mes lettres ?! Si tu les lisais tu saurais que je vais pas bien !!! » cria-t-elle en regardant le ciel, les poings serrés sur les morceaux de parchemins. Le jeune homme, quelque peu décontenancé par la réaction de l'adolescente, se ressaisit et passa à l'attaque :

« Hey, calme-toi, calme-toi … »

L'attirant dans ses grands bras musclés, il la serra contre lui.

*Si vulnérable ... Si frêle ...*

Ne pensant qu'à sa vengeance, le grand Gryffondor ne prêtait pas attention aux autres sentiments qui pouvaient se manifester en lui, comme la compassion et la peine de voir une jeune Blairelle pleurer.La Poufsouffle, qui même si elle l'aurait voulu n'aurait pas pu se débattre, plaqua une main contre son visage et l'autre, toujours serrée sur la lettre, contre le torse de James.

*Si manipulable ...*

Il était aussi grand que Chord, sinon un peu plus, et aussi bien bâti. Et même s'il lui ressemblait au niveau de la carrure, il n'en avait aucun trait physique, ce qui permit à Garance de ne pas être trop troublée.

*Elle va souffrir ... Regardes-moi bien Molly ... Tu vas souffrir de m'avoir abandonné comme une plume à peine usée ...*

Ses yeux déversaient un véritable torrent de larmes, elle ne pouvait plus se contenir, il fallait qu'elle se lâche. Tout ça, ce n'était peut-être rien, mais pour elle c'en était de trop. Une pression phénoménale, un amour fraternel démesurément inégal, un manque d'affection plus qu'évident, et ce garçon, qui l'avait prise dans ses bras sans vraiment hésiter, comme s'il s'agissait d'un geste banal entre amis.
Sauf qu'ils n'étaient pas amis.
Après quelques minutes passées dans le calme et le silence, et dans les bras de James, la jeune fille, qui reprenait ses esprits, se rendit compte qu'elle était dans les bras de l'ex de sa meilleure amie. Elle se dégagea d'un mouvement brusque, appuyant ses mains contre le torse du garçon pour le repousser, et le regarda de haut en bas, ses pleurs s'étant calmés, mais ses joues toujours humides. Surprise de s'être laissée faire par cet homme qu'elle s'était jurée de ne plus approcher, conformément au code de l'amitié et du respect, elle était troublée et le regardait, bouche-bée, incapable de faire le moindre geste. Tentant une approche amicale, James lui demanda :


« Ca va mieux ? »

*Peut-être pas la meilleure question …* se dit-il, mais la jeune fille réagit mieux qu'il ne s'y attendait, et lui dit, sur un ton aussi sec et distant que possible :

« Oui. Merci. »

*Ne le remercie pas imbécile, il va vouloir revenir vers toi !*


Cherchant à se rattraper, et voyant qu'il s'avançait d'un pas en sa direction, comme pour la reprendre dans ses bras, elle recula d'un pas et lui demanda, les yeux fixés sur l'herbe maintenant aplatie par leur immobilité :

« Qu'est-ce que tu fais là ? »

Piégé ! Il ne pouvait pas lui révéler la raison se sa présence, ce serait du suicide ! Et elle partirait en courant, jetant sous ses plans à l'eau. A défaut de trouver une réponse convenable, il lui retourna la question :

« Et toi, qu'est-ce que tu fais là ?
- Ça ne se voit pas peut-être ?»


Oui, c'était évident. Tous deux statiques, ils se dévisageaient. Ils ne savaient pas quoi faire, ni quoi se dire d'autre. Alors, histoire de ne pas passer leur après-midi comme ça, et parce qu'il fallait bien faire quelque chose, James se lança :

« Tu veux venir avec moi aux Trois Balais ? On pourrait boire une Bièraubeurre ou un jus de citrouille, je pense que ça te fera du bien ... »

Il était si doux et si calme, si détendu, et son sourire si apaisant, que la jeune fille n'eut d'autre choix que d'accepter. Elle acquiesça de la tête et, sans dire un mot, se dirigèrent tous deux vers les Trois Balais. James glissa un bras autour des épaules de l'adolescente.
La machine était en route ...




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MessageSujet: Re: le parc   le parc I_icon_minitimeJeu 28 Mai - 17:54

Azel se trouvait allongée dans son lit, dans le dortoir des Gryffondors qu'elle occupait depuis 5 ans maintenant. Souvent il lui arrivait à se poser dans un coin de la pièce lorsque celle-ci était vide afin de se remémorer son arrivée, ici à Poudlard. Elle avait souvent la nostalgie des souvenirs comme ça... Et dans ce moment la notre demoiselle, n'arrivait malheureusement pas a trouver le sommeil.

Ce soir était encore un soir, où le sommeil l'abandonnait. Elle écoutait dans la pièce les autres Gryffondors qui dormaient à point fermé. Certains ronflaient, d'autres parlaient dans leur sommeil. Azel écouta un bref moment cette symphonie de bruit dans le dortoir, avant de ne décider de se lever. Elle avait besoin de prendre l'air. Elle savait qu'il était interdit de se promener en dehors des salles communes le soir, mais il lui arrivait souvent de descendre dans le parc malgré cette interdiction.

Elle se leva doucement, enfila des vêtements chauds et se couvrit de sa cape au couleur rouge et or. Elle prit ensuite le chemin du parc. A chaque couloir, elle faisait attention de ne pas se trouver nez à nez avec quelqu'un, où même Peaves, l'esprit frappeur qui adorait enquiquiner les élèves. Ce fut encore une fois sans encombres qu'elle arriva à la grande porte menant sur le parc de Poudlard.

Poussant celle-ci, elle se retrouve dehors, elle s'arrêta sur les escaliers un instant, fermant les yeux, écoutant le vent, et laissant celui-ci lui caresser le visage. Il faisait plutôt bon, malgré l'heure avancée de la nuit. Elle alla plus se poser un peu plus loin, sous un arbre. Il lui était déjà arrivé auparavant de s'endormir, installer comme cela. Le calme de la nuit avec pour seul berceuse le vent, était apaisant pour elle.

Elle entendit soudain une braindille craquer non loin, apparemment elle n'était pas seul, mais la pénombre l'empêchait de voir plus loin qu'a un mettre devant elle. Se redressant quelque peu, elle sortit sa baguette, espérant ne pas tomber sur un professeur, elle lança d'une voix sûre et sereine:

"-Qui est là? Montrer vous... Si le but est de m'effrayer c'est peine perdu..."

Elle attendit, la réponse de ou des inconnus...

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MessageSujet: Re: le parc   le parc I_icon_minitimeJeu 28 Mai - 18:58

Après les cours et le diner, la jeune fille était revenue dans la Salle Commune des Serpentard. Son premier reflexe avait été de se vautrer sur son lit et de dessiner. Comme d'habitude. Dessiner, dessiner, et encore dessiner... La fatigue l'enveloppa tout doucement, elle commençait à fermer les yeux.

*Non, non, non. Mary... Ne t'endors pas, ne t'endors pas !*

Plus facile à penser qu'à faire... Depuis quelques semaines, Maryliss ne se contentait que de petites siestes près du lac et ailleurs dans le pars ou dans son lit. Ses rêves lui faisaient peur.
La blondinette secoua la tête comme pour se forcer à rester éveillée. Elle regarda autour d'elle et constata que tout le monde dormait. D'autres veillaient au coin du feu, bien installés dans des fauteuils. Mary les entendaient rire de là où elle était. Elle se sentait enfermée, coincée, prisonnière.
- De l'air... murmura t-elle tout bas.

La jeune fille dévêtit sa chemise de nuit et enfila un jean et un pull noir moulant, pour se tenir chaud. Après avoir pris sa cape de Serpentard pour rester au chaud, Maryliss glissa sa baguette dans sa poche et sortit de sa Salle Commune sans attirer les regards. Elle passait inaperçue facilement, ce qui était pour elle un avantage. Ou ce qui y ressemble. Une fois dans les couloirs elle commença à regarder partout autour d'elle, pour voir si elle n'était pas suivie ou si un fantôme, un professeur, un élève ou une préfète se baladait dans les couloirs. D'un pas léger à peine audible, elle parvînt à se faufiler dans les couloirs jusqu'à sortir dehors. Enfin de l'air. Elle regarda le ciel. Le ciel orné d'étoiles, le ciel éclairé de la pâle lumière de la lune. On l'aurait vue à des kilomètres, en plein milieu du parc. Mary décida donc de se cacher près d'un buisson. Assise dans sa petite cachette elle regarda autour d'elle et commença à fermer les yeux. Comme c'était tranquille dehors. C'était peut être cela qu'il lui fallait ? De la tranquillité et du calme... Soudain, la blondinette vit quelqu'un entrer dans le parc et se diriger vers un arbre.

*Si c'est un professeur ou une préfète je suis dans la Patacitrouille...*


Maryliss soupira un grand coup puis essayant d'être la plus discrète possible, sortit sa baguette et avança lentement pour voir qui était entré dans le parc. De loin, cela semblait être une jeune fille. Une préfète ? Non, sans doute pas... Mary n'arrivait pas à voir de quelle maison était la nouvelle venue. Très curieuse, la Vert et Argent s'approcha toujours d'une lenteur folle pour espionner la jeune fille. Mais hélas, son pied tomba sur une brindille qui craqua indiscrètement. En prévision, Maryliss sortit sa baguette, mais la jeune fille avait fait de même ; elle la voyait. La blondinette vit que la nouvelle venue appartenait à la maison Gryffondor. Cela se voyait à la couleur de sa cape.

-Qui est là? Montrer vous... Si le but est de m'effrayer c'est peine perdue...

Sa baguette à la main, Maryliss se montra lentement. Si elle devait se défendre, elle était prête.

- Je... je ne cherchais pas à t'effrayer crois moi. Je... je cherchais simplement l'isolement, la tranquillité, le calme... Comme toi peut être. Je t'assure que je ne cherche pas à te nuire.

Maryliss, méfiante et prudente, continua d'avancer vers la Gryffondor. Sa main était crispée sur sa baguette. La blondinette s'efforça d'adopter une attitude rassurante et recommença à parler.
- On ne devrait pas rester ici... Dès que l'on ouvre la grande porte on tombe sur cet arbre. Ce n'est pas du tout discret. Tachons d'être malignes et éloignons nous un peu. Personnellement je n'ai pas envie de tomber sur un préfet ou un professeur !

La Vert et Argent avança dans la pénombre. Elle ne savait pas si la Gryffondor la suivait. Elle ne s'était volontairement pas présentée. Si la Gryffondor lui faisait confiance, Maryliss lui ferait confiance. Donnant donnant....



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MessageSujet: Re: le parc   le parc I_icon_minitimeJeu 28 Mai - 23:45

- Je... je ne cherchais pas à t'effrayer crois moi. Je... je cherchais simplement l'isolement, la tranquillité, le calme... Comme toi peut être. Je t'assure que je ne cherche pas à te nuire.

Ouf, Azel se sentit un peu plus rassurée en ne voyant pas apparaître devant elle un préfet ou un professeur, mais bel et bien une élève comme elle. Bien qu'elle ne puisse encore définir la maison à laquelle celle-ci appartenait.

- On ne devrait pas rester ici... Dès que l'on ouvre la grande porte on tombe sur cet arbre. Ce n'est pas du tout discret. Tachons d'être malignes et éloignons nous un peu. Personnellement je n'ai pas envie de tomber sur un préfet ou un professeur !

Azel, se tourna vers la porte du château un moment, il était vrai que de là où elles se trouvaient elles étaient à vu d’œil de quiconque aurait l'idée de sortir dans le parc. Et il valait mieux éviter de se faire prendre en dehors du château à cette heure tardive. Se retournant vers la jeune fille, elle se rendit compte que celle-ci avait déjà commencé à s'avancer dans la pénombre. Azel parlait peu en temps normal aux autres élèves de cette école, mais la curiosité de savoir pourquoi celle-ci était dehors tout comme elle à cette heure tardive l'attirait. Bien sûr elle lui avait déjà fait part du fait qu'elle recherchait simplement l'isolement, la tranquillité et le calme, mais il devait y avoir une raison plus particulière à tout cela. Et la nature curieuse de notre jeune femme la poussa à la suivre.

Arrivée près de petits buissons bien à l'abri de la grande porte, Azel tenta sous le clair de lune de dévisager quelque peu la demoiselle qui l'avait sorti de ses pensées quelques minutes auparavant. Celle-ci avait un peau clair, qui à la lueur de la lune lui donnait un teint blafard, on aurait pu presque croire que celle-ci était malade. Elle avait également les cheveux blonds et bouclés, couleur qui pareillement ressortait bien au clair de lune... Elle ne pouvait voir la couleur des yeux de la jeune demoiselle, mais en déduit à la blondeur de ses cheveux que ceux-ci devaient être soit bleus, soit vert, et à en juger par ses courbes de jeune femme, elle devait avoir a peu près le même âge toutes les deux, mais de maison différente puisqu'elle ne l'avait jamais aperçut dans la salle commune des Gryffondors.

Après cette analyse détaillée de la demoiselle qui ne lui prit guère plus de temps que de commander une pizza dans le monde moldu, elle se décida à prendre enfin la parole.

"- Salut, moi c'est Azel-Grace, et comme tu peux le constater a la couleur de ma cape, je suis une Gryffondor de 5° année. Et toi?"

Sans vraiment lui laisser le temps de répondre, et oui, notre jeune demoiselle pouvait parfois être un moulin à parole, continua sa tirade en tournant quelque peu en rond par ci par là:

"-Il est rare de trouver du monde en dehors du château à ces heures-ci. Qu'est-ce qui à bien pu t'amener à venir chercher calme et sérénité sous les étoiles?"


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MessageSujet: Re: le parc   le parc I_icon_minitimeVen 29 Mai - 18:49

Tandis qu'elle avançait prudemment dans la pénombre, Maryliss entendit les pas de la Gryffondor derrière elle. Elle la suivait. Sans doute par curiosité ! Maryliss n'en savait rien. La Vert et Argent, éloignée de la Grande Porte s'assit près des buissons. La Gryffondor s'approcha d'elle et commença à lui parler.

- Salut, moi c'est Azel-Grace, et comme tu peux le constater à la couleur de ma cape, je suis une Gryffondor de 5° année. Et toi ?

Mary n'eut pas le temps de répondre ; la dénommée Azel continua.

-Il est rare de trouver du monde en dehors du château à ces heures-ci. Qu'est-ce qui à bien pu t'amener à venir chercher calme et sérénité sous les étoiles?
- Je m'appelle Maryliss. Mais presque tout le monde m'appelle Mary. J'appartiens à Serpentard et je suis en 4 ème année.

La réponse donnée par la blondinette n'avait volontairement aucun rapport avec celle qu'avait posé Azel. Une petite pique pour avertir Azel de prendre son temps quand elle parle, et de ne pas trop poser de questions. La Vert et Argent sourit. Que c'était excitant d'être dehors, sous la lune, avec un très léger vent dans les cheveux... Un petit bonheur.

- C'est original Azel - Grace. J'aime bien. Mais je vais t'appeler Azel. C'est plus court...

Après ce petit commentaire, certainement inutile. Mary répondit à la question d'Azel.
Elle sentait que la Gryffondor était plus que curieuse et qu'il fallait lui donner des réponses, sans en dire trop non plus. Doser la vérité. Toujours doser la vérité.

- Pourquoi je cherche le calme ? Tout simplement parce que je suis une vraie insomniaque. Je n'arrivais pas trouver le sommeil, ou du moins, je n'avais pas envie de le trouver. Et toi ? Je suppose que tu n'es pas venue ici, en pleine nuit, juste pour jouer la rebelle !

Maryliss rigola discrètement. Une réponse digne d'elle... Taquine mais constructive. Son sourire malicieux aux lèvres, elle attendit une réponse d'Azel.


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MessageSujet: Re: le parc   le parc I_icon_minitimeDim 21 Juin - 16:07

Thanaël attendait, assit par terre et le dos appuyé contre un arbre. La préfète lui avait répondu et avait accepté son invitation, conformément à ce qu'elle avait dit précédemment.

*Il lui arrive parfois de faire de l'excès de zèle, mais au moins elle est honnête.*


Il passait le temps en traçant des runes avec sa baguette dans un morceau d'écorce prélevé sur l'arbre qui lui servait de dossier. Au début, il marquait celles qui lui passaient par la tête, puis commença à écrire son prénom en runes. Le morceau fut couvert de lignes assez vite, aussi le posa t-il à coté de lui et se mit à contempler les nuages qui passaient dans le ciel. Il y avait tantôt un dragon, tantôt l'Europe, parfois un oiseau ou même une montagne. Puis il s'en lassa aussi. Alors il siffla son corbeau. Le Serpentard avait remarqué que s'il pensait fort au corbeau pendant qu'il l'appelait, il arrivait toujours vers lui. Sûrement une coïncidence, il ne connaissait pas de sort capable de lier ainsi deux êtres vivants. L'oiseau finit par arriver au bout de quelques minutes, se posant à coté de l'élève dans un bruissement d'ailes.

-" T'es encore vivant toi ? Bien, ça m'aurait déçu que tu trépasse si facilement. Hmmm... t'as pas l'air de mourir de faim. La forêt est pleine de cadavres d'élèves ou de bestioles en tout genre faut croire. Ou alors tu manges autre chose. Possible aussi. Allez, va dans l'arbre et réveille moi si Winonna arrive par là."

L'oiseau couleur de jais s'envola dans l'arbre et se percha sur une branche. Thanaël se surprit à se demander comment il faisait pour se faire aussi bien comprendre par le corbeau. Il supposa une légère aide de sa mère, qui avait dû lancer un sort sur l'animal.

*Et puis après tout, qu'est-ce que ça peut me faire ? Il m'écoute, tant mieux. Je trouverai bien comment plus tard.*

Haussant les épaules, il ferma les yeux mais ne tarda pas à entendre des croassements de la part du corbeau, qui se mit à lui faire tomber de petites brindilles sur la tête.

-" Oui oui c'est bon j'ai compris, quelqu'un arrive. Jetant un coup d'œil, il vit que c'était la préfète Poufsouffle qui se dirigeait vers l'arbre. Elle est ponctuelle en plus. Bon allez, va t'en avant qu'elle ne te voie."

Croassant une dernière fois, l'oiseau s'envola et se dirigea vers la forêt. Thanaël se releva et alla à la rencontre de la Jaune et Noir.

-" Miss Diggory. Quel plaisir de vous voir."

rp avec Winonna
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MessageSujet: Re: le parc   le parc I_icon_minitimeMar 23 Juin - 14:57

Lors d'une discussion dans la Grande Salle, il y a quelques semaines, voir quelques mois, Miss Diggory avait proposé une promenade à Monsieur Howenstood lorsque le temps s'y prêterai. Celui n'avait pas oublié cette proposition. Le beau temps arrivé, il avait envoyé un hibou à la Préfète. Celle ci accepta, tenant ainsi sa promesse. Elle arriva en salopette en jean dans le parc, cherchant Thanael du regard. Il était couché vers un arbre. Elle s'approcha à grandes foulées vers le serpentard qui se releva pour la saluer.

-" Miss Diggory. Quel plaisir de vous voir."

-" De même Howenstood. Cela fait un moment que je n'ai pas eu à faire à vous. Mais tant mieux non ? Cela veut dire que vous vous êtes ... hum ... assagis. Mais passons, comment allez vous ?  "

Les deux élèves commencèrent leur promenade dans le parc, sous le soleil plombant, accompagné du chant des oiseaux.

- " Vous n'avez pas, encore, prévu un coup foireux, hein ? "



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MessageSujet: Re: le parc   le parc I_icon_minitimeMer 24 Juin - 10:37

-" De même Howenstood. Cela fait un moment que je n'ai pas eu à faire à vous. Mais tant mieux non ? Cela veut dire que vous vous êtes ... hum ... assagis. Mais passons, comment allez vous ? "


*Peut-être en effet... Nous verrons bien...*

-" Très bien merci. Il fait beau, quoi que la neige c'est aussi très bien; les cours sont -disons le- pas mal en ce moment et surtout, je ne me suis pas fait prendre par un Préfet depuis longtemps, comme vous l'avez souligné. Le dernier qui m'a surpris, bah c'était vous.

*Mais le coup du sac à patates m'est resté en travers de la gorge... Je vais y remédier plus tard...*


Interrompant la marche, la Préfète le regarda avant de lui demander si ce n'était pas une bonne conduite de façade.

- " Vous n'avez pas, encore, prévu un coup foireux, hein ? "

Le Serpentard sourit et prit un air offusqué.

- Alors là vous me décevez beaucoup. Penser que je ne suis sage uniquement pour cacher un mauvais coup est déjà... limite; mais en plus le "encore" de votre phrase... non vraiment. Je ne passe quand même pas ma vie à faire des bêtises. J'en fait un certain nombre, c'est un fait, mais pas tout le temps non plus. C'est ma nature, je cherche les limites, je titille... ça n'a rien de personnel. Non, vraiment, il ne se prépare rien. C'est la fin de l'année, autant en profiter. Il y aura toute l'année prochaine pour se faire appréhender par le service d'ordre de ce château.


Un frisson lui parcouru l'échine et le spectre apparu derrière la Poufsouffle.

-  Parce que braquer une banque ce n'est pas un coup foireux par hasard ?

Une expression de surprise passa sur le visage de Thanaël. Cela faisait longtemps qu'il ne l'avait plus vu, et ne s'attendait pas à le revoir à ce moment.

*Va t'en toi ! Tu va me faire dire un truc que je vais regretter.*

Il repartit comme il était arrivé, et le Serpentard reprit sa constance habituelle. Invitant Winonna à reprendre la route, il lui souffla :

-" Vous n'avez rien à craindre de moi à Poudlard en cette fin d'année.

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MessageSujet: Re: le parc   le parc I_icon_minitimeLun 29 Juin - 9:21

Winonna Diggory sourit en entendant le discours de Thanael Howenstood. Le serpentard s'était calmé, c'était évident. Mais la Préfète sentait qu'il y avait un truc qui clochait dans le comportement du jeune homme. Surtout lorsqu'il regarda intensément derrière elle, comme s'il venait de voir un fantôme. Celle ci n'osa pas se retourner et préféra regarder le sol.

-" Vous n'avez rien à craindre de moi à Poudlard en cette fin d'année."

- " J'espère bien, avec le peu de semaines de cours qu'il nous reste."

* Si il n'a rien prévu à Poudlard, il fera surement les quatre cent coups pendant les vacances d'été. *


-" Qu'allez vous faire cet été Monsieur Howenstood ? Vous restez au château ou vous rentrez chez vous ? "

La préfète continua à marcher d'un pas modéré, tout en regardant devant elle. Il commençait à faire très chaud en Ecosse, heureusement qu'il y avait le lac pour se rafraichir.


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MessageSujet: Re: le parc   le parc I_icon_minitimeMar 30 Juin - 15:00

- Cet été ? Je pense rester ici quelques temps. Plusieurs jours, voire une semaine ou deux. Peut-être même un mois mais pas plus. Enfin si c'est possible. Si la directrice désire que ceux qui restent ne puissent pas repartir, je me débrouillerais. J'arrive assez bien à me débrouiller seul mais le soucis est que la manière que j'ai d'arriver à mes fins n'est souvent pas très autorisée; et malheureusement, c'est toujours à ce moment là qu'un préfet ou un professeur passe dans le coin. Mais sinon, je suis normalement basique et standard comme élève. Je reste à ma place, je ne parle pas trop pendant les cours, je fais mes devoirs et j'essaye de gagner des points pour ma maison.

*Peut-être juste un petit peu plus dérangé que la moyenne cependant*


- Et vous alors miss ? Que comptez vous faire pour les vacances ? Rentrer chez vous et profiter un peu de votre famille ou bien rester ici et parcourir le parc et la bibliothèque ? Je dois bien avouer que les deux sont aussi tentants l'un que l'autre.

Une légère brise rapporta le chant d'un oiseau. Une brise d'été, un de ces vents qui vous touchent avec douceur, non pas comme la morsure de la bise venant du Nord.

- Vous savez ce qui manque ? Un peu de neige. Il commence à faire trop chaud par ici.
Il sourit. Et si ce miracle venait à s'accomplir dans les prochains jours, je vous promet de ne pas m'enfuir à votre approche.


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MessageSujet: Re: le parc   le parc I_icon_minitimeMer 1 Juil - 23:37

Par une belle après midi de soleil, je me trouvais dans le parc. La pelouse verdoyante éclairée par le beau soleil donnais envie de s'y installer. Ce que je m’empressai de faire en laissant sortir Blizz, mon farfadet, d'une des poches de ma cape de Serpentard puis, il s'envola de ces petites ailes tout heureux. Pendant ce temps, je mis ma cape verte et argent sur la belle pelouse. Je m'installai et invitai Blizz à me rejoindre:

- Blizz ! Quand tu auras fini tes acrobaties, tu voudras une cerise ?

Blizz fit deux ou trois loopings et redescendit vers moi pour se poser sur la cape.

- J'ai entendu cerise ? donne m'en une !  je te l’achète deux pièces d'or !

- Ah ah ah les cerises sont les tiennes et ton or ne vaut pas grand chose sur le long terme!

Blizz est un sacré personnage, c'est un farfadet, il est aussi vieux que moi enfin je crois. Je n'ai jamais su quel age il avait. c'est un petit être tout vert de  quatorze centimètres, vêtu d'une chemise blanche et d'une veste en cuir marron sans manches. Il a aussi un pantalon de toile rouge bordeaux et des chaussure de toile couleur terre. Ses yeux globuleux marron lui donnent un air sympathique. Blizz est très gentil et aussi très généreux, il est toujours prêt a donner surtout si ça ne lui appartient pas, il faut faire attention à ses pièces d'or éphémères. Blizz raffole des cerises même si c'est plus gros que lui.
J'insiste pour qu'il mange des baguettes magiques à la réglisse comme moi, mais il refuse d'en manger. Blizz tout en mangeant sa cerise commença à créer une petite statuette en or et me dis:

- Tu l'as revue ?

- Qui ça ? lui répondis-je

- Amy dit il en me montrant la petite statuette qu'il venait de faire à l’effigie d' Amy

- Non je l'ai pas revue mais elle est tellement belle. dis-je en noyant mon regard dans la petite statuette d'Amy.

Blizz mangea une autre cerise, alors que je mangeais ma troisième baguette magique a la réglisse, et se mit 
à faire un autre petit édifice en or. C’était Poudlard, je lui dis:

- Hum, c'est pas mal, c'est même très ressemblant.

- Merci, me répondit- il en rougissant.

La vue de Blizz aussi rouge que ces cerises me fis rire et Blizz rigola lui aussi à son tour. Nous profitions du beau soleil dans la bonne humeur  regardant  les élèves circuler, rire, étudier dans le parc. On voyait même une équipe de Quidditch s'entrainer, c’était les Gryffondor qui voulaient reprendre la tête de la coupe des quatre maisons * Qu'ils s'entrainent bien, les Serdaigle ne laisseront pas leur place comme ça. * soudain  Blizz eut un air triste.

- Qu'est-ce qu'il se passe mon ami ? demandais-je.

- C'est Kers, me répondit tristement Blizz, elle me manque.

Ah Kers ! c’était la fléreur de la maison. Kers et Blizz sont inséparable, ils passent leur temps à jouer ensemble. L'absence de Kers est dure, même pour moi, en plus, le fait d’être à Poudlard et de pas en sortir même pendant les vacances rendait la chose plus dure encore. Blizz se mit à pleurer quand il eut achevé une statuette représentant Kers. Il la serra dans ses petits bras. Je pris alors Blizz dans mes bras à mon tour et me levai. Je ramassai donc alors ma cape et la remis sur mes épaules. Blizz garda sa " Kers " en or et nous partîmes en laissant derrière nous quelque œuvre en or de Blizz et des pépins de cerises. Blizz rejoignit sa poche et je retournai à notre dortoir en mangeant une baguette magique à la réglisse.




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MessageSujet: Re: le parc   le parc I_icon_minitimeSam 4 Juil - 13:07

La première chose que je me suis dite en apercevant le château à la lisière de la forêt c'était: "Ca y est. Je suis de retour."
D'un côté, j'étais heureux mais de l'autre, assez angoissé et je redoutais la réaction des autres. Je n'étais pas parti des lustres entiers mais assez de temps pour qu'il se soit passé pas mal de choses depuis mon départ et que la nouvelle de ma disparition ai fait le tour du château. En revenant, je savais que j'allais devoir affronter toutes sortes de problèmes: La directrice, les devoirs à rattraper, les préfèts, les question du pourquoi j'étais parti, si c'était prévu que je revienne, ou j'avais été et tout le blabla qui va avec. Mais surtout, j'allais devoir affronter Rory. Lui expliquer pourquoi j'étais parti sans prévenir, loin de lui et ce dont j'avais le plus c'était sa réaction.
Allait il me sauter au cou soulagé ou au contraire m'en mettre une, m'en voulant de l'avoir abandonner ?
Pour ma part, j'optais pour la deuxième option et ça ne m'étonnerais pas car c'était compréhensible. Malheureusement, moi même pour ma part je ne savais pas vraiment non plus pourquoi j'étais parti. En m'engouffrant dans la forêt juste avant de disparaître il y a quelques temps, j'avais hésiter, me disant que les conséquences de ma disparition allait sans doute entraîner pas mal de problèmes. Vivre des jours entiers dans la forêt en compagnie de mon loup, loin de toute cette pression, c'est ce que j'aimais le plus. J'aimais être libre, sans ordre ni règle à respecter mais il fallait bien que je revienne un jour et ce jour était arrivé.
A présent, j'étais devant le lac, observant l'eau calme et silencieuse. Et puis je soupirais de temps à autre en repensant à la nuit ou j'avais failli me faire dévorer par un strangulot. Ca ne m'empêchait pas de vouloir retourner me baigner.
Je regardai mon loup à côté de moi, souriant.

- On est de retour. Cette fois ci, hors de question de retourner en arrière. Tu devrais partir toi, je reviendrais bientôt.


Sans grogner, l'animal fit demi tour et disparut dans la forêt.
Je me mis à penser à ce que j'allais dire aux autres comme excuse d'être parti.
Que j'étais parti pendant quelques jours pour vivre comme un sauvage dans la forêt en compagnie de mes loups? Ils allaient clairement me prendre pour un fou. De toute façon, c'était pas comme si j'avais pas l'habitude. Et puis il fallait bien que je leur dise la vérité! Surtout à Rory. 
Soufflant un bon coup, d'un pas décidé, je pris le chemin du château sans regarder derrière moi. J'étais prêt à affronter tout ce qui m'attendais. Et puis cette absence m'avait un peu changé. En bien et en mal. Vu que je n'avais aucune règle, à mon avis, ça allait être difficile pour commencer de se re mettre dans le bain des horaires et des règles à respecter. Ensuite, vivre comme un animal, enfin en compagnie d'animaux m'avait rendu plus agressif sur les bords, plus impulsif et la moindre provoque pourrait me faire sortir de mes gongs. Après ça, j'avais complètement oublié ce que ça faisait de dormir dans un lit, un vrai lit avec un matelas moelleux et tout ou encore de manger des choses délicieuses comme on mangeait normalement à Poudlard.
Ca allait dont être compliqué de redevenir "moi même".
Mais il le fallait bien. Le regard fixé sur l'école, j'avançai. Sans m'arrêter. Enfin de retour.




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le parc Vide
MessageSujet: Re: le parc   le parc I_icon_minitimeSam 4 Juil - 16:56

Le château était noyé dans la lourde obscurité d’une nuit sans lune. Seules quelques étoiles tremblantes et blafardes résistaient à la chape de ténèbres qui était tombée sur le parc. Ambre était appuyée le dos contre le tronc d’un arbre à la lisière de la Forêt Interdite, là où le sol s’élevait légèrement pour former un petit monticule de terre herbeuse. Tournée vers le parc, il lui suffisait d’un regard circulaire pour en balayer toute l’étendue et ainsi repérer les éventuels élèves qui ne respecteraient pas le couvre-feu. Mais ses yeux étaient surtout occupés par le livre ouvert posé sur ses genoux qu’elle avait ramenés contre elle. Ils se détachaient de temps à autre des pages blanches pour vérifier qu’aucun élève n’était dehors et se baissaient rapidement vers les lignes noires. Des nuages passaient sur le ciel nocturne, masquant peu à peu la faible lueur des étoiles.
Après une heure de lecture, Ambre referma le livre et laissa échapper un léger soupir, levant les yeux vers le ciel d’un noir profond. Elle resta pensive durant de longues minutes, savourant le calme du parc.
C’est alors qu’elle crut percevoir un léger bruit, comme le frottement d’une semelle sur de l’herbe sèche. Lentement, elle tourna la tête vers l’origine du son et aperçut une silhouette qui s’approchait d’elle. Son visage se précisait peu à peu au fur et à mesure que son propriétaire grimpait le monticule, jusqu’à ce qu’elle puisse le reconnaître. C’était un garçon de quatrième année, le nez en trompette et les yeux d’un bleu très clair, comme délavés par le temps. Ses cheveux normalement d’un blond vénitien apparaissaient gris pâle dans l’obscurité de cette nuit sans lune.

- Pritchard, le couvre-feu est passé depuis une heure. Tu sais ce qui arrive dans ce cas, n’est-ce pas ?

Les yeux gris foncé d’Ambre étaient posés sur le jeune garçon, le scrutant sans la moindre once de compassion. Celui-ci ne répondit pas et se planta devant elle en serrant les poings. Ambre arqua un sourcil, se contentant de le jauger du regard.

- Oui, je m’appelle Pritchard. Tu connais donc mon nom. Erwan Pritchard, plus précisément.

Il lui lança un regard haineux en insistant lourdement sur son nom de famille. Ambre ne répondit pas tout de suite, attendant calmement qu’il poursuive, mais celui-ci demeura silencieux.

- Eh bien, je ne vois pas en quoi le fait de s’appeler Pritchard t’épargnera une retenue.

- Ne fais pas semblant de ne rien savoir ! Tu as peut-être été nommée préfète-en-chef, mais moi je sais qui tu es vraiment !

- Soit…

Il paraissait avoir de plus en plus de mal à se contenir. Sa voix était de plus en plus hachée et son souffle se faisait saccadé.

- Soit ? C’est tout ce que tu trouves à répondre après… après le… le meurtre de mon… de mon père ? Mon père, Rosier ! Mon PERE, tu m’entends ?

Ambre lui lança un regard tout d’abord perplexe, décontenancée par la colère du garçon. Puis, elle crut enfin comprendre ce qu’il voulait dire. Bien sûr. C’était sûrement le fils d’une des victimes des meurtres de ses parents. Mais il fallait qu’elle reste calme.

- Ah ? Tu ne sais pas ? Alors je vais t’apprendre. Sean Pritchard, époux de Jane Pritchard, mort le 6 août 2021. Jusque là, rien d’anormal, si ce n’est la mort précoce de mon père. Mais tu veux savoir où est le problème ? C’est qu’il a été assassiné. Assassiné, tu comprends ? Par des détraqués qui voulaient continuer l’œuvre des Mangemorts. Il y en avait plusieurs, on ne savait pas qui avait fait ça. Ma mère a juste retrouvé le corps sans vie de mon père un soir en rentrant après être venue me chercher à l’école. Je n’oublierai jamais la mare de sang qui s’étalait à ses pieds. Il est mort d’une façon horrible, inhumaine. Sur son front, on avait gravé trois mots : « Sang-de-Bourbe ». Cette image nous a marqués profondément et aujourd’hui, la perte de mon père est encore une plaie ouverte sur mon cœur. Plus tard, nous avons appris le nom du meurtrier. Avalon Rosier, mort dans une embuscade d’Aurors. Mort. Le meurtre de mon père était enfin vengé, je me sentais en paix avec moi-même. Plus tard, je suis rentré à Poudlard. Et je t’ai vue toi. Une fille d’assassins. Tes yeux mêmes ont le reflet d’une lame de poignard. Certains sont peut-être indulgents envers tes origines, mais moi je sais reconnaître ceux qui sont réellement rongés par la culpabilité et le remords de ceux qui mentent. Ma mère l’a été pendant des années, elle s’en est voulu de ne pas avoir été aux côtés de mon père et de ne pas lui avoir montré tout l’amour qu’elle éprouvait pour lui. Mais toi, Rosier, tu vis tranquillement sans l’ombre d’un regret. Tu restes aussi froide et insensible que tes meurtriers de parents, et je dois vivre en sachant que tu serais sûrement capable de poursuivre leur œuvre et que tu n’es pas inquiétée outre mesure. Certains le supportent peut-être, mais moi non. Je ne suis pas aussi tolérant et courageux qu’eux. Je suis humain, et je sais ce que je me dois à moi-même. Alors tant pis, adviendra ce qui adviendra. Fais tes dernières prières, pour le bien de l’humanité.

Son discours laissait transparaître une rage sourde, à la limite de la folie. Ambre se figea lorsqu’il repoussa sa cape, dévoilant une baguette déjà prête à l’emploi.

* Absurde. Complètement absurde. Il ne peut pas tuer quelqu’un comme ça, juste poussé par un souffle de haine et de colère. Il n’a sûrement même pas réfléchi. Mais il va attaquer, c’est clair. Et je vais devoir prendre une décision. *

La jeune fille remarqua que la main du Gryffondor qui se tenait devant elle tremblait, ce qui confirmait ses suppositions. Elle fit alors disparaître l’expression de stupéfaction totale qui apparaissait sur son visage et parla d’une voix étrangement douce, presque menaçante.

- Pritchard, ta main tremble. Tu n’as jamais réfléchi à la notion de meurtre, n’est-ce pas ? Tu n’as pas eu la présence d’esprit de réaliser le paradoxe que tu es en train d’engendrer. Venger un meurtre par un meurtre, ce n’est pas cela que tes parents t’ont appris, n’est-ce pas ?

- La ferme, Rosier !

- Quel manque de politesse, Pritchard…


Ambre esquissa un sourire sarcastique, sans quitter des yeux la baguette magique du jeune garçon. Sans que rien ne paraisse sur son visage, elle analysait toutes les possibilités qui se présentaient à elle pour s’échapper. Mais elle ne pouvait pas courir plus vite que les sortilèges de Pritchard et il était impossible d’utiliser d’autres moyens de déplacement dans l’enceinte de Poudlard. Elle n’avait pas non plus le temps d’immobiliser le Gryffondor avant qu’il attaque. L’extrémité de sa baguette était déjà pointée sur elle. Ambre voulait donc le laisser jeter le premier sortilège et l’esquiver. Elle pourrait ainsi profiter de l’instant de vulnérabilité suivant le lancer du maléfice pour altérer la vision du jeune garçon par quelque moyen et donc avoir le temps de s’éclipser. La perspective d’une attaque avait cependant réveillé ses instincts d’Ombre et inconsciemment, son esprit étudiait la posture de l’élève qui se tenait devant elle, leur position, la force du vent et bien d’autres éléments qu’il était utile de connaître en cas de duel.
Le calme de la Serdaigle avait provoqué un instant d’hésitation chez le jeune garçon, mais il ne dura pas longtemps. Elle eut à peine le temps d’apercevoir le rictus de haine qui tordait ses lèvres que le premier maléfice fusa en direction de son cœur.

* Par Salazar ! *

Ambre avait prévu le lancer de toutes sortes de sortilèges pour mieux anticiper l’attaque, mais sûrement pas de la magie noire. Et l’Ombre en elle ne pouvait pas résister à l’appel de cette magie. Ce genre de sortilèges était toujours d’une agressivité extrêmement forte. Elle roula sur le côté tandis que son humanité commençait à sombrer dans un puits noir rempli d’une haine déferlante. Sa réflexion s’accéléra et s’aiguisa, rendant compte de tout ce qui se passait autour d’elle avec une étrange précision. Le connaissant, Ambre devina que Pritchard n’avait pas intentionnellement lancé un sortilège de magie noire, mais l’intensité de sa rage avait sûrement dévoyé et corrompu la nature de sa magie. Une soif de sang submergea la Serdaigle, la rendant incapable de fuir ou de lancer le moindre sortilège pour favoriser son escapade. Elle n’avait jamais eu affaire à une attaque de magie noire, Zephyr n’en utilisait jamais lorsqu’il l’aidait à forger sa résistance mentale. Et l’effet de cet art obscur était d’une puissance inouïe, irrésistible. Comme une vague qui emportait tout sur son passage.
Ambre s’était relevée rapidement, portée par une sensation de puissance grisante. Sa baguette dessinait une mince ligne noire au creux de sa main. Un sourire menaçant, presque carnassier étirait ses lèvres et elle fixait Pritchard d’un regard inhumain. Ses yeux gris foncés avaient pris une teinte d’acier chauffé à blanc et une lueur inquiétante y brillait. Un mélange implacable de haine glacée, de cruauté et de dureté. Ses pupilles s’étaient dilatées et ressemblaient à deux lacs noirs aux profondeurs insondables. Tout le contrôle d’elle-même qu’elle avait pu acquérir durant son enfance avait fondu instantanément devant la violence de l’attaque du jeune garçon. Celui-ci eut un mouvement de recul devant la puissance de ce regard, mais il se ravisa et serra les poings avec force. Ambre lâcha un léger ricanement moqueur. Il commettait trop d’erreurs, elle l’aurait facilement à sa merci.

- Quel dommage, Pritchard… Si tu n’avais pas décidé de m’attaquer, peut-être aurais-tu pu continuer une vie paisible et sans douleur. Mais tu ne peux que t’en vouloir, n’est-ce pas ? Lever la main sur moi, quelle lamentable erreur…

La froideur et le timbre métallique de sa voix s’étaient accentués à l’extrême.  Même ses paroles n’avaient plus un son tout à fait humain.
Pritchard agita de nouveau sa baguette, lançant un nouveau sortilège qui eut pour seul effet d’augmenter l’intensité de la rage de l’Ombre. Ce n’était pas une colère noire, mais plutôt une soif de sang inextinguible. Ambre se décala de quelques centimètres sur le côté pour éviter le trait lumineux et s’adossa tranquillement à un arbre. Les deux élèves étaient dans un coin reculé du parc, à la lisière de la Forêt Interdite, ils étaient complètement invisibles depuis les fenêtres du château. Pritchard accéléra le flux des sortilèges qui sortaient de sa baguette. Ambre ne bougeait pas, un sourire ironique flottant sur ses lèvres, se contentant de légers mouvements de poignets pour écarter les maléfices. Elle observait le Gryffondor : Sa posture légèrement courbée vers l’avant, ses pieds sur une même ligne horizontale, son coude trop rigide, le creux qui se formait au niveau de son ventre contracté, sa main gauche le long du corps, et encore le creux de son ventre, un point précis situé vers le bas de la cage thoracique. Enfin, le maléfice d’Ambre fusa, droit et rapide, avant de percuter ce point. Le coude trop rigide de Pritchard ne lui avait pas permis de changer l’inclinaison de sa baguette assez rapidement pour parer le maléfice qui touchait la zone la plus vulnérable de sa position actuelle. Sa respiration se coupa momentanément sous la force de l’impact et il perdit l’équilibre à cause de sa posture peu adaptée, basculant vers l’avant comme s’il était tracté par un fil invisible. Curieusement, Ambre ne profita pas de son avantage et regardait sereinement les réactions de son adversaire qui se remettait sur pied en la défiant du regard.

- Très efficace, Rosier, vraiment. Je ne vois pas à quoi ça sert de posséder une baguette si c’est pour lancer ce genre de sortilège sans aucun effet.

- Mais bien sûr, tu as parfaitement raison. Je devrais plutôt me concentrer sur les effets immédiats, qu’en penses-tu ?


Esquissant un sourire à glacer le sang, Ambre leva de nouveau sa baguette et d’un mouvement nonchalant du poignet, fit apparaître une rafale de traits magiques. Le jeune garçon tentait tant bien que mal de les éviter, n’ayant pas le temps de souffler, chaque maléfice le faisant bouger vers la droite, vers la gauche, sauter ou se baisser. Il en avait à peine esquivé un qu’un autre était lancé dans sa direction, à l’endroit précis où il se trouvait et le forçait à se diriger vers un autre lieu prévu par Ambre. Tout s’enchaînait à la vitesse des temps de réaction de l’Ombre. Elle ne le visait même pas véritablement, elle s’amusait à l’épuiser. Il était trop faible, même une attaque mentale n’aurait rien apporté de plus. Pendant que Pritchard s’escrimait à éviter les sortilèges qui pleuvaient sur lui, un tourbillon de fumée noire montait derrière lui, de plus en plus grand et rapide. Lorsqu’il sentit le souffle d’un vent malsain sur sa nuque, il se retourna et une expression de pure horreur apparut sur son visage. Les émanations du tourbillon provoquaient des hallucinations terrifiantes. Les hurlements d’effroi qui sortaient de sa gorge amplifiaient peu à peu la soif de sang de l’Ombre, la satisfaisant et la stimulant en même temps.  Le flot de maléfices s’était interrompu. Elle savourait pleinement la peur du jeune garçon.
Les minutes passèrent et le fier Gryffondor se retrouva effondré sur le sol, la mâchoire contractée. Il n’avait même plus la force de crier et tentait juste de garder la raison dans des visions de cauchemar. C’est alors que le tourbillon perdit en intensité, s’estompant peu à peu jusqu’à se fondre dans la terre. La tension se relâcha soudain dans le corps de Pritchard, qui resta allongé sur l’herbe tel un pantin désarticulé. Sa poitrine se soulevait au rythme de ses halètements beaucoup trop rapides. Il peinait à reprendre son souffle et sa respiration était entrecoupée de râles.

- Oui, Pritchard, j’ai arrêté les hallucinations. Une autre douleur va arriver et le mélange des deux t’aurait achevé. Je ne veux pas te tuer, du moins pas encore.

Devant des adversaires faibles, l’Ombre préparait soigneusement son plaisir, ménageant sa victime pour satisfaire le plus longtemps possible son envie de carnage. Un gémissement désespéré  s’échappa des lèvres du Gryffondor.

- Excuse-moi, je n’ai pas bien saisi ce que tu voulais dire.

Ambre avait toujours le dos appuyé contre le même arbre, tenant nonchalamment sa baguette entre ses doigts avec un sourire sardonique et profondément malveillant. La mâchoire de Pritchard se contracta violemment et, les dents serrées, il articula avec peine :

- Je ne te demanderai rien, je ne te supplierai pas. Tu n’auras rien de moi, mais si je dois mourir, je t’entraînerai avec moi. Aucun bon sentiment de ma part, tu n’es même pas humaine.

- Profite bien de cet instant de répit avant de brûler de l’intérieur. Littéralement.

Le point au creux du ventre du Gryffondor où le premier maléfice d’Ambre l’avait touché luisait d’une lumière verte particulièrement inquiétante. Elle se reflétait sur les miroirs noirs imperméables à toute lumière qui tenaient lieu de pupilles à la Serdaigle. Dans quelques instants, des flammes vertes s’élèveraient et consumeraient le garçon. Ce n’était pas un feu normal, mais un feu magique, ni chaud, ni froid, seulement destructeur et quasiment impossible à éteindre.
Ambre sentait son cœur battre rapidement et le sang marteler ses tempes dans l’attente. Ses pupilles se rétractaient et se dilataient continuellement, suivant le rythme de son pouls.

Quelque chose semblait la troubler.

Ses mains commencèrent à trembler et les battements de son cœur s’accélérèrent.

Elle se rappela soudainement sans raison qu’elle avait horreur d’être forcée à agir contre son propre gré.

Les changements de taille de ses pupilles s’accélérèrent aussi.

Elle savait qu’elle prônait l’indépendance par-dessus tout.

La lumière verte commençait à prendre la forme de flammes. Ambre ressentit une impression d’urgence, venue d’elle ne savait où. Son regard croisa une paire d’yeux bleus clairs paniqués.

Elle tenait absolument à ne pas se laisser influencer par quiconque.

Un crépitement retentit dans l’air nocturne, comme une étincelle sortie d’un briquet.

Ambre était immobilisée, elle n’arrivait pas à esquisser le moindre mouvement. Elle savait qu’elle seule pouvait arrêter ce feu facilement, puisqu’elle en était à l’origine.

Seules ses pupilles continuaient à bouger, au milieu de deux iris qui passaient par toutes les nuances de gris possibles. Son sourire avait disparu.

Une flamme émergea du ventre du Gryffondor.

Ambre tenait également à ses propres ambitions.

Le cri du jeune garçon déchira ses tympans.

Une barrière se brisa dans son esprit et la Serdaigle se rua vers le garçon à terre.  

Les flammes vertes disparurent.

Ambre luttait à la limite de sa conscience. Elle ne garderait pas le contrôle longtemps après s’être tant laissé aller. Se servant de la rapidité mentale de l’Ombre pour prendre la meilleure décision, elle soigna rapidement la brûlure encore superficielle sur le ventre de Pritchard puis plaça sa baguette contre sa tempe pour lui modifier la mémoire. Il se promenait dans le parc, mais avait chuté et sa tête avait heurté une pierre. Il avait eu quelques hallucinations, pour expliquer les séquelles laissées parle tourbillon de fumée noire, et s’était évanoui. Ambre l’allongea, la tête à côté d’une pierre, effaça la trace laissée précédemment par son corps dans l’herbe, et reproduisit sur son crâne la blessure due à sa chute sur cette pierre. C’était tout ce qu’elle pouvait faire dans son état actuel. Ambre se dirigea ensuite vers le château, effaçant ses traces derrière elle et tenta de mettre le plus de distance possible entre elle et un autre être humain. Il devait sûrement y avoir une salle du château déserte à cette heure-ci. C’était pour l’instant l’endroit le plus sûr pour elle. Et surtout pour les autres.




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Feuille personnage
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le parc Vide
MessageSujet: Re: le parc   le parc I_icon_minitimeVen 10 Juil - 16:00

-" Je rentre chez moi pour les vacances Monsieur Howenstod. Je pars ensuite dans les Caraibes avec Miss Macmillan"

Les deux élèves continuèrent à marcher , en silence. Il faisait vraiment très chaud même si on était au Nord de l'Europe. Thanael recommença à parler

- "Vous savez ce qui manque ? Un peu de neige. Il commence à faire trop chaud par ici. Et si ce miracle venait à s'accomplir dans les prochains jours, je vous promets de ne pas m'enfuir à votre approche. "

La préfète ria doucement avant de répondre au serpentard.

- " Vous me faites rire Thanael. Nous sommes à peine entrés en été et vous voulez déjà être en hiver .... "

La poufsouffle regarda sa montre. Elle devait entrée pour s'occuper de deux trois petits trucs avant les vacances.

- "Je suis vraiment désolée mais nous allons devoir faire demi tour, c'set l'heure pour moi de rentrer au château. J'espère que la balade vous a plu. "

Les jeunes sorciers firent demi tour et rentrèrent les deux au château.

fin du rp
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le parc Vide
MessageSujet: le parc   le parc I_icon_minitimeMar 11 Aoû - 14:08

Un vent chaud soufflait sur le château. Couché sous un arbre à l'ombre, Crépuscule écoutait les chants des élémentaires. Son débardeur blanc lui collait à la peau avec et quelque goutte de sueur coulait le long de ses tempes. La chaleur en cette fin de mois de Juillet. Demain Août arrivera et avec les mêmes températures.

*...Plus qu'un mois à attendre... Plus qu'un mois avant de la revoir...*

Depuis qu'il avait finit ses révisions, l'esprit du brun se tournait continuellement vers l'image de sa petite-amie. Il ne s'était revu que trois semaines à son retour avant que la fin de l'année, pas assez pour se racheter de ses forces d'après le brun. Mais la noiraude ne semblait pas lui en tenir rigueur. Et dans ce long mois, il n'avait trouvé la force que de lui envoyer une seule lettre et la pauvreté du message qu'elle contenait était affligeant. Le Serpentard n'était pas fort dans tout se qui était manuscrit préférant largement les faces à face pour s'exprimer, malgré la retenu d'émotion dont il devait faire preuve.
Bref, Crépuscule attendait encore la réponse de Myo... Il ne savait pas ou elle était partit mais comme Equinox n'était pas encore revenu, ça ne devait pas être à côté. 


Crépuscule entendit alors des pas venir vers lui. Sans ouvrir les yeux, il sut que c'était Clive qui venait à lui. Sans prononcé le moindre mot, le Serdaigle s'assit à côté du brun et commença à dessiner dans le carnet qu'il avait emporté.
Il avait vu le Serpentard sortir du château en début d'après-midi et maintenant que dix-huit heure approchait l'atmosphère était beaucoup moins lourde. S'appuyant contre l'arbre, son carnet appuyé contre son genou relever, ses yeux noisettes parcouraient la page blanche et lisse en même temps que la pointe de son crayon. Son regard se perdait quelque seconde sur ce qu'il l'entourait, avant de revenir sur sa feuille. Il dessinait tous ce qui lui passait sous les yeux, le paysage, un arbre en particulier, etc... accentuant les détails ou restant dans la suggestion... variant les techniques...
Comme ça, il remplit quelques pages de son carnet avant de le refermé sur un crayonné des variations d'ombre et de lumière des feuilles de l'arbre au dessus de sa tête. Il était encore en train d'observer ces jeux quand Crépuscule se redressa. Le châtain lui adressa un sourire auquel le brun répondit par un simple hochement de tête.

- Je peux voir ?

Clive passa alors le carnet à Crépu qui l'ouvrit à la première page. Le Serdaigle avait vraiment du talent. Le brun reconnu facilement les lieux du château et devina que certain était le dortoir des Aigles. Il y avait aussi des portraits de personnes, plus ou moins affiné. Il reconnut des Serdaigles de leur année et également Ambre, l'homonyme de Clive, croqué en quelque seconde et ce plusieurs fois. Il y vit aussi les profs dans la grande salle. Il reconnu Eric et lui-même à plusieurs reprise. Puis il tomba sur le portait d'une jeune femme avec beaucoup de précision. Elle était très belle et ses yeux clair avait l'air de briller. Avec un petit charme ça deviendrait un très beau dessin enchanté.

- C'est elle ? Ta fiancé ?
- Oui. Elle s'appelle Cara.
- Très jolie.
- Et aussi très drôle. Elle ne tient pas en place, c'est une vrai boule d'énergie.
- Ça ce voit. On sent que tu l'aime beaucoup. C'est le plus beau dessin du carnet. 
- Un mariage organisé, qui sera un mariage d'amour finalement. On est plutôt bien tombé.

Clive continuait à fixé le portrait avec un sourire attendrit. Il avait l'air heureux même s'il ne l'a voyait pas souvent. Crépuscule repensa alors à son aimée. Et finalement lui aussi était heureux.


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