Le lac noir

**Maître du Jeu** **Feuille personnage** :

Attention à ne pas tomber dans l'eau

**Invité** Invité

Cela ne faisait même pas une semaine que la rentrée avait eu lieu, et déjà notre demoiselle se retrouvait avec des insomnies. Elle avait pourtant réussit pour une fois à s'endormir de bonheur, mais sans crier gart son cerveau s'est mit en route en pleine nuit pour la réveiller brutalement dans une sensation atroce de tomber dans le vide.

Le cœur battant, les mains tremblantes et tout son corps ruisselant elle ne pouvait pas rester assise dans son lit comme cela, il lui fallait prendre l'air, se vider l'esprit. Elle avait la sensation d'étouffer ; vite il fallait qu'elle quitte ce dortoir... Elle sauta de son lit, ne prenant même pas la peine de faire attention à ceux qui étaient endormis profondément dans le dortoir... Rien n'avait plus d'importance pour elle à ce moment précis que le fait de sortir...

S'habillant rapidement, nouant ses cheveux sans prendre le temps de les brosser, elle prit la direction de la salle commune. Mais elle n'allait pas s'arrêter là, la salle commune ne lui permettrait pas de respirer profondément. Étant sur le point de franchir le tableau de la Grosse Dame pour sortir de la salle commune, elle se stoppa, se rappelant les recommandations du nouveau Directeur après la cérémonie de la Répartition.

*Oh et puis zut, il faut que je sorte, il nous enquiquine avec ses règles à la noix...*

Sur cette pensée, elle franchit donc le portrait, sans même prendre le temps à chaque couloir de vérifier s'il n'y avait personne, elle se dirigea vers la grande porte du hall d'entrée. Un pas la séparait de l'air frais, elle ouvrit la porte aussi rapidement que possible, celle-ci étant relativement lourde tout de même.

Enfin, de l'air frais, elle sentit à nouveau ses poumons s'ouvrir pleinement... Son regard se porta vers le lac... Sans réfléchir elle se mit à courir le plus vite possible, elle voulait se dépenser, se vider l'esprit ne plus penser à rien. Elle fit un tour complet du lac le plus rapidement possible et une fois revenue a son point de départ elle se jeta à terre, le souffle court, sa poitrine montant et descendant rapidement, elle pouvait sentir son cœur battre dans sa poitrine comme s'il avait envie de sortir de celle-ci.

Restant allongée de cette manière là, elle se mit à somnoler, et a penser à nouveau. Tout ce qu'elle pouvait avoir sur le cœur ses derniers temps sans réussir a en parler a qui que ce soit était en train de la ronger au plus profond d'elle même. Les pensées l'envahirent, elle vit en premier son père:

*Ma chérie, tout va bien aller, chut tais toi, surtout ne dit jamais quoi que ce soit à ta mère...*

Puis ce fut le tour de l'une des conversations qu'elle avait pu avoir avec sa mère plusieurs années en arrière:

*Maman, raconte moi encore comment Voldemort a fait pour survivre toutes ces années avant de disparaître pour de bon...*

*Chérie, je te l'ai déjà dit plusieurs fois, il est temps que tu dormes maintenant.*

*S'il te plaît maman* faisant les yeux doux.

*D'accord mais après tu dors, pour ce soir je ne te fais qu'un résumé : Alors, tu te rappelles qu'il a essayé de tuer Harry Potter en même temps que ses parents, mais que ce petit garçon à survécu. Pendant son année scolaire à Poudlard, l'école où tu iras plus tard lorsque tu sera plus grande, Harry à été de nouveau à plusieurs reprises confronté à Tu-sais-qui, comme ils disaient à l'époque. Ce n'est qu'à ses 16 ans que Harry su qu'il ne devait en rester qu'un seul entre les deux. Dumbledore qui avait toujours été présent pour Harry lui apprit qu'il devrait partir en quête d'Horcruxes afin de pouvoir détruire Voldemort.*

*Maman, tu peux me redire a quoi ca sert ce que tu viens de dire ? baillant aux corneilles...*

Elle ne se souvenait plus de la suite, elle avait du s'endormir et part la suite sa mère n'a plus jamais voulu lui raconter cette histoire. Ce fut encore un souvenir avec sa mère qui apparut a sa mémoire à présent, mais plus récent, celui-ci datait des grandes vacances. Les paroles qu'elle avait pu prononcer à sa mère dans un excès de rage et le moment où elle a claquait la porte pour s'enfuir loin d'elle...

Elle se redressa à nouveau, les larmes aux yeux, elle se sentait le cœur emplit pleins de rage et de tristesse. S'agenouillant devant le lac, elle se mit soudainement a hurler un bon coup a pleins poumons, puis se laissa retomber assise, a pleurer à chaudes larmes.

Une branche craqua derrière elle, sans même se donner la peine de se retourner pour voir si ce n'était pas un professeur elle lança:

- Ne me prenez pas la tête, il ne vous arrive jamais de vouloir être seul et d'évacuer ce que vous avez de trop en vous ? Je pense que si, alors pas de jugement, et si c'est un professeur, peu importe la sentence, je m'en moque.

Restant assise là, tentant tout de même d'un revers de manche d'essuyer les larmes qui coulaient sur ses jouent, elle attendit le cœur battant tout de même un peu fort. Si c'était un professeur elle avait toute les chances de finir dans le bureau du directeur avec des heures de retenues à l'appuis.

RP avec Damon
3926 Caractères validé par Molly

**Invité** Invité

Je ne savais pas pourquoi, j'avais suivi cette fille. Il fallait bien avouer que la discrétion n'était pas son fort, et j'avais été étonné de voir qu'elle n'avait pas réveillé tous les dortoirs.
Je ne l'avais pas reconnue, et elle était sortie avant que je n'arrive à savoir de qui il s'agissait. Une chose était sûre : j'avais la ferme intention de la ramener dans le dortoir. Hors de question que cette insomniaque nous fasse perdre des points dès la première semaine !

Alors j'avais attendu, caché derrière un bosquet qu'elle finisse son tour du lac. Une fois qu'elle fut posée, je m'avançais. Avant de me racler la gorge pour signaler ma présence, elle s'était rendue compte que quelqu'un était là. Toujours de dos, je ne la reconnaissais pas...

- Tu fais comme bon te semble, mais si tu nous fais perdre des points dès la première semaine, ne compte pas sur moi pour être de bonne humeur.

701 caractères validé par Molly

**Invité** Invité

- Tu fais comme bon te semble, mais si tu nous fais perdre des points dès la première semaine, ne compte pas sur moi pour être de bonne humeur.

Azel se retourna enfin pour faire face à la voix qui venait de s'adresser à elle. Elle distingua tant bien que mal à la lueur de la lune l'uniforme d'un gryffondor. Plissant son regard afin de voir les traits du visage de celui-ci, elle ne le reconnut pas. Elle avait dû le croiser quelques fois dans la salle commune des gryffis sans jamais encore lui avoir adressé la parole.

Azel avait encore les yeux bouffis d'avoir pleurer, et avait du mal à calmer les battements de son coeur. Il aurait dû entendre au son de sa voix qu'elle n'était pas bien, mais au lieu de cela, il n'avait l'air de penser qu'aux points de la maison. Il est vrai que cela embêterai la demoiselle de faire perdre des points aussitôt la rentrée commencée, mais elle avait eu vraiment un grand besoin d'air frais. Cherchant quoi répondre au jeune homme, son rythme cardiaque se ralentit peu à peu, et le froid commença à la saisir lentement.

Dans un frisson, que même le gryffondor ne pouvait louper malgré la pénombre, elle prit la parole:

- Je n'ai pas l'intention de faire perdre des points à Gryffondor, mais si on part de se principe là, tu es dehors aussi donc tout aussi suceptible que moi de te faire prendre et d'en faire perdre.

Baissant la tête légèrement elle renifla, souffla un grand coup dans ses mains pour les réchauffer un peu, et repris:

- J'avais besoin de sortir prendre l'air, j'ai des problèmes de sommeil ces derniers temps, et je pensais que le froid de la nuit me fatiguerai mais cela a eu l'effet inverse... Et toi pourquoi est-tu la ? Tu as problèmes pour dormir aussi?

1346 Caractères validé par Mollly

**Invité** Invité

Elle souligna un fait intéressant : je pouvais au même titre qu'elle nous faire perdre des points. Pourquoi l'avais-je suivie ? Pour l'empêcher de se faire prendre.

Je ne retint pas le sourire qui me gagnait en me faisant cette réflexion. C'était le dragon qui se mordait la queue.

Je m'assis à côté d'elle tandis qu'elle m'expliquait pourquoi elle avait ressenti le besoin de prendre l'air.

- Non, aucun problème pour dormir à condition que les gens qui décident de sortir de la salle commune en plein milieu de la nuit ne font pas un vacarme assourdissant.

Alors Azel, dis moi ce qui t'empêche de respirer dans notre salle commune ?

Elle avait frissonné. De froid ? De peur ? A cause de ses pensées ? J'avais eu la bonne idée de prendre ma cape et mon écharpe en sortant, et défaisant le côté gauche du long tissu noir, j'invitai la jeune femme à s'y joindre. Encore une fois mon éducation prenait le dessus : on ne laissait pas une demoiselle en détresse mourir de froid toute seule. Il aurait fallu que je lui donne ma cape pour elle seule, mais de cette manière nous aurions froid tous les deux. La modernité dans la tradition.

A cette nouvelle réflexion, j'étouffais difficilement un rire.

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**Invité** Invité

La demoiselle toujours assise, fut rejointe par le jeune homme qui eut un rictus dessiné sur ses lèvres au moment où celle-ci lui fit la remarque que lui aussi était en infraction par rapport au règlement. Quand elle le vit s'asseoir auprès d'elle, elle se demanda s'il avait changé d'avis sur le fait de faire perdre des points a leur maison. Au moment où il s'abaissa, son visage fut baigné par un rayon de lune, et tout un coup elle se souvint jusqu'au prénom de celui-ci. Damon, Damon Salvatore, le jeune homme était en quatrième année, et souvent elle l'observait discrètement dans la salle commune, car sans mentir celui-ci avait un physique relativement assez attirant. Azel avait d'ailleurs pu voir qu'elle n'était guère la seule à se retourner sur lui lorsqu'il passait dans les couloirs.

- Non, aucun problème pour dormir à condition que les gens qui décident de sortir de la salle commune en plein milieu de la nuit ne font pas un vacarme assourdissant.

Alors Azel, dis moi ce qui t'empêche de respirer dans notre salle commune ?

Celui-ci n'était donc pas insomniaque, mais avait été dérangé par la crise d'étouffement de notre demoiselle... Azel le vit lui proposer un bout de sa cape. Pour se faire elle n'avait d'autre choix que de se coller contre lui, et elle qui d'ordinaire n'appréciait pas la proximité, se sentit bien. Son coeur s'était tout à fait apaisé maintenant, jusqu'à ce qu'elle se mette a nouveau à réfléchir pour répondre a Damon. Pouvait-elle se confier à lui ? Elle ne sait pas pourquoi mais elle se sentait bien en sa compagnie même si c'était la première fois réellement qu'ils se retrouvaient seuls tout les deux comme cela.

- Depuis quelques temps je suis à nouveau réveillée par une sensation de tomber dans le vide suivit par l'impression de ne plus pouvoir respirer. Cela s'était calmé quelques temps, mais cet été...

Sa voix se noua, elle sentit à nouveau les larmes lui monter aux yeux, elle ne voulait pas qu'il la voit pleurer comme cela, aussi elle baissa donc la tête avant de continuer, même si elle se doutait que sa voix allait certainement la trahir.

-Cet été, j'ai quitté la maison de ma mère et je me suis retrouvée seule avec mes pensées dans un hôtel miteux de Londres. Je me rappelle ce que je lui ai dit mais je ne sais plus le comment du pourquoi et je me demande si je n'ai pas eu tord... Je lui ai reproché tellement de choses du passé...

Elle ne pouvait plus continuer, sa voix se perdit et elle déglutit difficilement. Tant pis, il fallait qu'elle lâche ce qui lui pesait tant, il fallait qu'elle se confie à quelqu'un pour une fois, et bizarrement là dans les bras de Damon, même si elle était en train de pleurer, elle sentait comme la moitié d'un poids en mois. Peut-être trouverait-il les mots pour la consoler, pour la faire relativiser... Seul l'avenir le dirai...

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**Invité** Invité

A peine logée dans mes bras, elle s'était mise à pleurer tout en me racontant pourquoi elle s'était éveillée. Prendre une fille sous ma cape pour qu'elle ne prenne pas froid était une chose, servir de mouchoir en était une autre... Foutu pour foutu, je pris sur moi et fini d'écouter les raisons qui l'avaient amenée ici.

* Haaaa la famille ! *

-Tutti noi abbiamo una croce da portare , e nessuna famiglia è perfetto.

Dans un geste hésitant qui se voulait réconfortant, je lui passai une main sur les épaules. Je n'étais pas très à l'aise. Il fallait bien avouer que je n'avais jamais vraiment parlé avec la jeune femme, et qu'elle se retrouvait contre moi à me baver dessus et me parler de sa vie.
Je me réconfortait dans mon fort intérieur en me disant que personne ne serait au courant de ça du moment qu'on ne se faisait pas voir du groupes de groupies, ou qu'Azel en parle. Mais vu la douleur qui semblait sortir de la jeune femme, cela m'aurait étonné de sa part bien que je ne la connaisse pas plus que ces quelques instants que nous passions ensemble.

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**Invité** Invité

D'un geste amical, Damon passa une main sur l'épaule de la jeune fille. Celle-ci tentait tant bien que mal de calmer ses pleurs, et se mit un peu à la place du jeune homme. Pour une première fois à se retrouver seul tous les deux, celle-ci fondait littéralement dans ses bras. Celui-ci devait se sentir gêné et mal à l'aise, bien que pour le moment il ne lui en montra rien. La main de celui-ci étant donc posée sur son épaule elle l'entendit parler dans une langue qu'elle ne comprenait guère mais qu'elle reconnu. Il venait de lui parler Italien.

-Tutti noi abbiamo una croce da portare , e nessuna famiglia è perfetto.

Sans le vouloir, elle eut un sourire qui se dessina sur ses lèvres, et levant la tête pour regarder celui-ci dans les yeux, elle l'interrogea en premier lieu du regard, puis lui demanda:

-Heu, pardonne moi, j'ai cru t'entendre parler Italien mais personnellement je ne le parle pas. Il me semble avoir compris les mots familles et parfait, mais le reste c'est le trou noir pour moi...

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**Invité** Invité

La jolie châtain ne comprit pas ce que j'avais dit. Elle avait cependant deviné deux mots qui suffisaient amplement pour deviner ce que j'avais pu dire.
Je n'avais pas l'intention qu'elle comprenne le sens entier de ma phrase, cela l'aurait amenée à me poser encore plus de questions, et je ne me dévoilait pas aussi facilement.
A la base j'étais venu pour l'empêcher de nous faire perdre des points, à présent je me retrouvais à servir de mouchoir, hors de question qu'on continue et qu'on fasse mon profil psychosorcier...

Un sourire malicieux dans les yeux, je plongeai mon regard bleu dans le sien qui l'était aussi, et quand je sentit qu'elle était sur le fil, prête à être embrassée peut être, je la tint par l'épaule et me levait afin qu'elle suive le mouvement.
J'adorai ce jeu, où trop de filles à mon goût tombait aussi facilement dans le panneau. Il me suffisait d'un rien pour qu'elles craquent sur mon physique, sans jamais chercher à savoir qui j'étais réellement, mais Eleanor, Mia promisi, c'était différent. On construisait les bases d'une amitié solide, et elle cherchait à me connaître.

Une fois debout, je ne put que constater l'état des dégâts : mon haut était trempé de larmes. La sensation de froid ambiant s'en retrouvait renforcée par cette tâche humide. Alors j'enlevais ma cape et la mis sur les épaules d'Azel, tandis que j'enlevais le morceau de tissu mouillé.
Il m'avait semblé la voir apprécier le spectacle de mon tatouage tribal (à première vue) sur mon bras gauche, et de mes abdominaux sculptés.

- A moins que tu ne veuilles ma mort, ça te dis qu'on rentre ? J'espère pour toi qu'on ne se fera pas attraper par Rusard. A cette heure là, les préfets sont couchés, et il ne reste que ce vieux rabougrit pour errer dans les couloirs.

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**Invité** Invité

Réfléchir sur les paroles prononcées par le gryffondor lui fit oublier momentanément le pourquoi elle pleurait. Elle se demanda si cela avait était le but de celui-ci, en tout cas cela faisait son effet. Elle sentit la main de ce dernier la tenir plus fermement, et sans réfléchir, elle se leva en même temps que lui, hypnotisée par ce regard bleu plongé dans le sien.

Elle se demanda pourquoi elle n'avait jamais prit le temps de vraiment lui parler en 4 années communes à Poudlard, et qui plus est dans la même maison. Si seulement elle avait prit le temps d'apprendre à le connaître, peut-être en aurait-il était autrement pour les deux jeunes Gryffondors. Elle se fit à se moment là la promesse d'apprendre à mieux le connaître. Bien sûr il était évident déjà que notre demoiselle craquait pour son physique, mais elle savait aussi que celui-ci ne faisait pas tout, bien au contraire, on pouvait être beau de l'extérieur et fondamentalement mauvais à l'intérieur.

Une fois qu'il furent debout, Azel remarqua à la lueur de la lune qu'elle avait mouillé par ses larmes le haut du jeune homme. S'essuyant les yeux elle bredouilla:

-Je suis désolée, que va tu penser de moi après cela ?

Elle se sentait gênée, et ce qui se passa par la suite la gêna encore plus, celui-ci retira le tissu qu'elle avait trempé de ses larmes. Elle regarda pendant un moment avant de baisser son regard sur ses chaussures, leur trouvant soudain un certain intérêt.

- A moins que tu ne veuilles ma mort, ça te dis qu'on rentre ? J'espère pour toi qu'on ne se fera pas attraper par Rusard. A cette heure là, les préfets sont couchés, et il ne reste que ce vieux rabougrit pour errer dans les couloirs.

Il n'avait pas tord, il allait geler ainsi dehors, et Azel s'étant déjà réchauffée quelques peu, elle lui remis sa cape sur le dos, lui prit le bras et commença lentement à marcher vers les portes du château.

-Tu en auras beaucoup plus besoin que moi maintenant, au moins jusqu'à temps que l'on retrouve la chaleur du château.

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**Invité** Invité

La Gryffondor eut l'amabilité de me rendre ma cape sans que j'ai à le lui demander. Le temps n'était pas à se mettre torse nu, et j'appréciais de nouveau le tissu hivernal.

Arrivés devant les lourdes portes de l'entrée, je regardait la jeune femme en me frottant la repousse de ma barbe.

- Ce que je pense n'a pas d'importance, et pour commencer, prions pour qu'on ne se fasse pas attraper ! Je n'ai pas envie de croiser Rusard, sa vieille chatte ou un fantôme. Surtout que je n'ai pas envie d'expliquer pourquoi je n'ai pas de tee shirt...

Passant la tête dans l'entrebâillement, je m'assurais qu'il n'y avait personne, et serrant les pans de ma cape contre moi, je filais tête baissée vers les escaliers.
Calés contre un mur je me fis rire de nouveau en me disant qu'il était inutile de baisser la tête, si on devait nous voir, on nous verrait des étages au dessus.

J'adorai l'adrénaline que procurai cette course contre le danger que représentait le fait de se faire attraper, et j'imaginai que cela devait être à peu près pareil lorsque je me retrouverai sur le terrain de quidditch en tant que poursuiveur et capitaine.
L'information n'avait pas dû encore faire le tour du château, et cela me convenait comme ça.

Par chance, Azel et moi remontions sans problème les étages jusque notre salle commune, où la grosse dame nous laissa passer après lui avoir donné le bon mot de passe.

Fin du RP suite dans la salle commune

1090 caractères validé par Molly

**Invité** Invité

Il était environ cinq heures et demie du matin, quand Jimmy se réveilla d'un bond et tout en sueur. Il avait encore fait ce cauchemar, le même qu'il faisait presque toutes les nuits depuis la terrible tragédie qui lui avait retiré deux personnes chères à son cœur. Il se leva, puis s'habilla pour sortir prendre un peu l'air.
Le garçon sortit alors de sa chambre, puis marcha discrètement dans les couloirs pour ne pas se faire repérer. Une fois dehors, le jeune homme se dirigea vers le lac, et arrivé sur place, il chercha une place où il pourrait se poser sans se faire voir. Dès qu'il eu trouvé un endroit qui lui convenait, le cinquième année s'installa tandis que la lune éclairait fortement la surface de l'eau qui brillait de mille feux.
De là où il était, on pouvait entendre le bruit des animaux, et cela l'apaisait bien que les images de son cauchemar étaient encore pressentes.
En regardant le lac, Jimmy ne pouvait s'empêcher de repenser à ce fameux soir où l'agression avait eu lieu. Le soir où lui et sa famille furent agressés. Cette nuit là, il avait perdu sont père, et son frère... Cela c'était passé il y avait déjà plusieurs années, mais pour le garçon, la douleur était toujours aussi vive. Le jeune homme avait aussi énormément de questions à commencer par celles ci : Pourquoi ces hommes les avaient agressés ? Que voulaient ils ? D'où venaient ils ?
Autant de questions sans réponse...

Le blond ne put retenir ses larmes qui coulaient sur ses joues. Il pleura ainsi une bonne demie heure, tellement il était triste du vide provoqué par la disparition de ses proches. Un vide dans sa vie, mais aussi dans son coeur.
Lui qui pensait être seule, entendit soudain des bruits de pas derrière lui.

Rp avec Molly

1358 caractères validé par Molly

**Molly Dawkins** Moderateurs **Feuille personnage** :

Depuis la rentrée, Molly n'était plus la même. Elle paraissait absente, et s'isolait dès qu'elle le pouvait. Elle pleurait toutes les larmes de son corps en privé, s'enfermant dans les toilettes, dans son dortoir ou tout autre lieu où elle était sûre d'être seule.
Carter lui manquait, mais au delà de ça, elle n'avait pas reçu encore le moindre courrier, lui qui lui avait promis de lui écrire tous les jours...
Ce matin, était un matin de plus après une nuit où la sixième année n'avait quasiment pas dormi tellement elle avait pleuré.
Ludian s'inquiétait, elle le voyait bien, et c'est pour cette raison, qu'à six heure du matin, la blondinette pris la décision d'aller prendre l'air pour faire dégonfler ses yeux rouges bouffis par les pleurs.
C'est avec l'énergie d'un inferi, que Molly se rendit au lac. Elle y vit un garçon blond qu'elle avait déjà croisé plusieurs fois dans sa salle commune sans pour autant lui avoir vraiment parlé.

Alors qu'il s'était retourné pour voir qui arrivait, la lionne continua de marcher et vint s'installer à côté de lui.

- Salut Jimmy... Toi aussi tu as besoin de prendre l'air ?

877 caractères validé par Molly

**Invité** Invité

En se retournant le Gryffondor vit une jeune blonde, les yeux noisettes, de taille moyenne. Il mit quelques secondes à la reconnaître, leurs chemins s'étaient croisés à plusieurs reprises. Elle s'avança alors vers lui, et lui dit :

-Salut Jimmy... Toi aussi, tu as besoin de prendre l'air ?

Il hésita quelques secondes, avant de répondre :

-Salut Molly... Oui, j'en avais besoin et toi que fais-tu ici ?

En voyant les yeux gonflés, de cette jeune fille, Jimmy se dit qu'il n'était pas le seul à ne pas se sentir bien. Alors le blondinet lui fit une place à côté de lui, et la jeune femme s'assit à ses côtés. Jimmy sentit son parfum à l'arôme si doux, tandis que ses cheveux brillaient à la lumière de la lune, ce qui lui conférait une aura autour de la tête. On aurait dit un ange...
Depuis que la lionne et lui étaient l'un à côté de l'autre, Jimmy se sentait apaisé. Le garçon ne savait pourquoi, mais cette Gryffondor avait sur lui un effet apaisant, se demandant pourquoi elle avait un tel effet sur lui…

778 caractères validé par Molly

**Molly Dawkins** Moderateurs **Feuille personnage** :

Molly sentait le regard du Gryffondor sur elle, ce qui lui rappela le regard que l'Américain avait posé sur elle avant qu'il ne parte. Même le lieu où elle se trouvait était une ironie à ce qu'elle avait vécu, et la plaie ouverte devint brusquement béante dans le cœur de la jeune femme. Majeure, elle avait 17 ans, elle se retrouvait aujourd'hui sans personne.
Toutes ces émotions, ces sentiments firent de nouveau naître les larmes aux coins des yeux de la blondinette embrumant son regard.
C'est d'une voix tremblotante, alors qu'elle retenait les sanglots qui étaient juste là qu'elle répondit à Jimmy :

- Je... Je...

Molly ne put finir sa phrase, elle savait que si elle prononçait le moindre mot, les larmes couleraient encore et encore.
Le caractère de la lionne faisait qu'elle s'interdisait de pleurer. Elle devait paraître forte, sans quoi les autres s'engouffreraient dans la brèche pour lui faire payer ses enquêtes, ça elle en était sûre.
Elle regroupa ses genoux sous son menton, et les enserra de ses bras, se balançant d'avant en arrière, essayant de refouler tout ce qu'elle ressentait le plus loin possible.

893 caractères validé par Molly

**Invité** Invité

Jimmy voyait que la jeune femme n'allait pas bien, elle avait regroupé ses genoux sous son menton, en les enserrant de ses bras et se balançait d'avant en arrière. Le jeune homme ne savait que faire, avait-il fait ou dit quelque chose de mal ? Après tout si leurs chemins s'étaient croisés à cet instant ce n'est peu être pas pour rien. Il hésita puis dit :

- Si tu as besoin d'une épaule pour pleurer, je t'offre la mienne

Le jeune homme avait également envie de pleurer à nouveau, mais il aimait aider et consoler les autres quand il en avait le pouvoir, Jimmy est du genre à aider les autres, les écouter, et de s'occuper de ses amis, avant de s'occuper de lui-même, il n'aimait pas montrer que lui aussi avait des faiblesses. Le blondinet s'était enfermé dans une carapace, pour paraître fort aux yeux de tous, mais des fois, quand il était seul, ses sentiments reprenaient le dessus...

695 caractères validé par Molly

**Molly Dawkins** Moderateurs **Feuille personnage** :

Le Gryffondor de cinquième année proposa à Molly d'être une épaule sur laquelle pleurer, mais c'était mal connaître la jeune femme qui ne se laissait à pleurer uniquement dans des lieux où elle était sûre d'être seule. Elle n'aimait pas montrer ses faiblesses, elle se l'interdisait depuis toujours, et les deux fois où elle avait donné sa confiance, et où elle avait laissé paraître ses émotions, elle s'était retrouvée abandonnée.

Alors, la blondinette déplia ses jambes droit devant elle, posa ses mains de chaque côté sur l'herbe humide de la rosée du matin. Elle regarda Jimmy et lui dit :

- Merci, mais je me dois d'être forte et de ne pas me laisser aller. Je n'aime pas les gens qui pleurent sans arrêt, alors pourquoi serais-je comme eux ?
Je ne me confierai plus, n'accorderai plus ma confiance, jamais ! Un jour on se dit qu'on peut briser le mur qu'on a construit pour se retrouver le lendemain seule, et nul part où aller !
Tu ne me verra pas pleurer Jimmy, ni toi, ni personne d'autre, je m'en fais le serment !

Molly construisait des remparts à son coeur telle une princesse qui serait prisonnière d'une tour.

* Et voilà que je me dévoile ! Bravo pour ne plus rien dire de tes états d'âme ! *

La lionne eut l'impression que dans le regard du garçon, qu'il approuvait, et ne comprenait trop bien ce qu'elle venait de dire. Cela la troubla, et gênée, elle ne sut quoi dire de plus. Elle attendait de voir sa réaction et ce qu'il allait dire.

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**Invité** Invité

En entendant les paroles de la blondinette, même si Jimmy ne dit rien, il ne pouvait qu'approuver ce que la jeune femme venait de dire, c’était comme si les deux Gryffondor pouvaient se comprendre sans même se parler.

Le soleil commença à se lever, ce qui offrit un magnifique spectacle. Sans rien dire, le jeune homme regarda le soleil se refléter sur le lac, et il y eut un petit moment de silence, pendant lequel le blondinet mis son bras au tour de la jeune blondinette, son regard toujours fixé sur l’étendue d'eau.

- J'adore regarder un lever de soleil, c'est tellement beau...

Aucune réponse de la part de Molly alors je lui demandais :

- Mon bras te dérange ?

Jimmy sentit quelque chose de bizarre qui l’envahissait doucement, mais il ne pouvait dire ce que c’était, il n'avait jamais ressentit quelque chose comme ça. Le jeune homme ne savait que faire ou que dire, attendant de voir la réaction de la jeune fille….

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**Molly Dawkins** Moderateurs **Feuille personnage** :

La jeune femme profitait du spectacle matinal qui s'offrait à ses yeux et à ceux de Jimmy. Les couleurs mordorées du petit matin sur la surface du lac avaient quelque chose de magique. On entendait les animaux alentours s'éveiller au même rythme que la nature. Même le calamar géant semblait se réveiller d'un profond sommeil en laissant apparaître hors de l'eau un de ses tentacules, puis disparut dans les profondeurs du lac.
Des odeurs de feuillages humides virent chatouiller les narines de la blondinette qui adorait cette douce odeur de pluie. Il lui était déjà arrivé par le passé de courir profiter de la pluie tandis que tous les autres courraient se mettre à l'abris. La pluie avait une sonorité qui lui était propre, et qui faisait résonner tout ce qu'elle touchait. C'étaient ces moment là que la lionne préférait : ceux où tout semblait prendre vie, et elle adorait être trempée et sentir l'eau ruisseler sur son visage.
Voilà à quoi pensait la jeune femme devant le spectacle matinal avant que tout cela ne s'arrête par le simple geste de Jimmy : un bras sur ses épaules.

Instantanément, la blondinette contracta ses muscles tandis que le garçon qui avait dû sentir ce changement brusque chez la jeune femme lui demanda si son bras la dérangeait.
C'est alors que la lionne se leva, se répandit en excuses avant de prendre les jambes à son cou : c'était trop tôt, trop tout simplement.

- Je... Pardon...

C'est en courant de toutes ses forces que Molly se dirigea vers le parc. Elle ne savait pas si Jimmy la poursuivait ou pas, le regard brouillé, elle voulait aller se cacher chez la seule personne qui ne la jugerai pas : Hagrid.

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**Invité** Invité

La jeune femme se leva d'un coup, présenta ses excuses en bafouillant, puis partit en courant vers le parc. Alors le cinquième année se dit qu'il n'aurait pas dû, et se mit à son tour debout, la regardant le fuir aussi vite qu'elle le pouvait. Jimmy regretta son geste, il savait qu'il n'aurait pas dû, mais l'ambiance du moment avait fait qu'il s'était un peu emporté, malgré le fait que ça ne soit pas son style en général. Lui-même ne savait ce qu'il lui arrivait, ni pourquoi il avait agit ainsi.

- Re... Reviens... Je suis désolé !

La blondinette ne se retournait pas, et courait toujours en direction du parc. Alors, le jeune Gryffondor qui ne savait que faire hésita : lui courir après ou en rester là ? Mais si elle ne voulait plus du tout le voir, ni même le croiser dans les couloirs, que devait-il faire ? Ne pouvant la laisser dans un tel état, il décida alors de lui courir après afin de s'excuser.
Jimmy courait, courait, quand soudain il glissa et tomba la tête la première sur un rocher à cause de la rosée du matin qui avait rendu la pelouse humide. Le blondinet se releva, sans remarquer le sang sur sa tempe, tandis qu'il secouait la tête pour se remettre les idées en place et continua à courir vers le parc.

Suite dans le parc

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Adriel était parti en courant vers le Lac. Je me dépechais de mettre mes affaires dans mon sac et en sortait mon balais.

*Ah ! Les joies d'avoir un sac sans fond !*

Je courais jusqu'à l'entrée du chateau et me mit sur mon balais, ne sachant même pas si voler hors du terrain de Quidditch était autorisé. J'arrivais à sa hauteur et m'approchais de lui en murmurant :

-Je vous ai manqué, Adriel ?

Arrivée au bord du Lac Noir, je rangeais mon balais dans mon sac. Je sortais en suite un packet de dragées surprises de Berty Crochue et commençais tranquillement à manger.

-Beurk, goût poubelle... je marmonnai

Adriel arriva près de moi et s'installa. Sans le regarder, je lui disais :

-Règle numéro une : Méfiez-vous des Serpents. Ils ont plus d'un tour dans leur sacs. Et dans le mien, j'ai un Nimbus 2001, du verre brisé, de la bièraubeurre, des objets moldus ensorcelés et des dragées surprises... D'ailleurs, en voulez-vous ?

Je lui montrai la boîte. Je la posais au sol et sortais toute la nourriture que contenait mon sac. Bièraubeurre, jus de citrouille, dragées et muffins se retrouvèrent au sol, sur l'herbe fraîche. Je regardais alors tendrement le jeune garçon et m'excusait :

-Adriel, je suis confuse pour tout à l'heure. Pas seulement pour m'être confiée à vous sans raison. Surtout pour tout ce qui s'est passé avant... J'étais trop sur mes gardes, je l'avoue.

Je riais, un petit sourire en coin.

-Et croyez moi, un Tylerson ne s'excuse pratiquement jamais, c'est une règle de base. Pas plus qu'il ne parle de ses problèmes à des personnes à peine rencontrées... Mais, aujourd'hui *et grâce à vous* j'ai envie de dire : Au diable les règles ! Si j'ai envie de dessiner une personne qui ne le veut pas, cela ne fait pas partie de mes problèmes. Les miens sont beaucoup trop envahissants pour ça.

Je me rendais encore compte de ce que je disais et baissai la tête, mon sourire en coin permanent.

-Je pense que vous avez raison, me confier sur des choses que je n'ai pu dire pendant cinq années me fait du bien. Mais je ne veux pas ennuyer mes auditeurs. Vous ne voulez peut être pas savoir mon histoire avec autant de curiosité que j'ai eu pour la votre...

Je pris une brique de jus de citrouille et la but. Je regardais le Lac. L'écume blanche et brillante à la surface reflétait mon visage triste. Celui d'Adriel, contrairement au mien, ressemblait à celui d'un dieu vivant. Je savais une chose, à présent, je n'aimais pas Damon... Non, c'était juste une impression. La beauté ne fait pas tout, il ne m'a presque pas parlé. J'aimerai d'abord être son amie. J'irai le lui annoncer un jour, peut-être.

Suite du rp avec Adriel, à la bibli

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Adriel arriva en courant près du Lac Noir où Marianne l'attendait en train de déguster des dragées surprises. Le jeune homme émit un rire tout à fait charmant et assez fort puis rejoint la Serpentard, hors d'haleine.

- Par la barbe de Merlin, Marianne ! Ce n'est pas du jeu ! Il faut interdire le port de balais dans les cartables !sourit t- il et s'essuyant un peu le front avec sa manche.
-Règle numéro une : Méfiez-vous des Serpents. Ils ont plus d'un tour dans leur sacs. Et dans le mien, j'ai un Nimbus 2001, du verre brisé, de la bièraubeurre, des objets moldus ensorcelés et des dragées surprises... D'aileurs, en voulez vous ?

La jeune fille étala sur le sol des frillandises, des gâteaux et des boissons.

- Sans façon merci. Mais je vais me permettre de prendre un jus de citrouille ! Vous m'avez fait battre le record du monde de sprint, très chère.

Le jeune garçon sourit puis prit une brique de jus de citrouille et en but deux gorgées. Soudain, Marianne le regarda tendrement et lui parla d'une voix sérieuse.

-Adriel, je suis confuse pour tout à l'heure. Pas seulement pour m'être confiée à vous sans raison. Surtout pour tout ce qui s'est passé avant... J'étais trop sur mes gardes, je l'avoue. Et croyez moi, un Tylerson ne s'excuse pratiquement jamais, c'est une règle de base. Pas plus qu'il ne parle de ses problèmes à des personnes à peine rencontrées... Mais, aujourd'hui j'ai envie de dire : Au diable les règles ! Si j'ai envie de dessiner une personne qui ne le veut pas, cela ne fait pas partie de mes problèmes. Les miens sont beaucoup trop envahissants pour ça.
- Ah ah ah ! Mais vous n'avez pas à vous excuser une fois encore. Et vous qui dites qu'un Tylerson ne s'excuse presque jamais... En seulement une petite heure vous venez de violer la Grande Tradition des Tylerson plus de mille fois, Marianne !

Le jeune homme recommença à rire, en prenant bien soin de dévoiler toutes ses dents blanches luisantes. La Serpentard lui adressa un sourire timide puis elle continua.

-Je pense que vous avez raison, me confier sur des choses que je n'ai pu dire pendant cinq années me fait du bien. Mais je ne veux pas ennuyer mes auditeurs. Vous ne voulez peut être pas savoir mon histoire avec autant de curiosité que j'ai eu pour la votre...
- Mais voyons Marianne... Vous ne m'ennuyez pas. Et puis je suis sûre que vous avez quelques amis de confiance chez les Serpentard ou dans les autres maisons qui seraient prêts à vous écouter comme je suis en train de le faire. Vous n'avez pas à avoir honte, ou avoir des remords sur votre passé. Si j'étais vous, je me concentrerai sur l'instant présent.

Adriel sourit puis détourna les yeux de Marianne pour contempler la surface noire et immobile du Lac. Il s'approcha et la toucha du bout des doigts créant ainsi une magnifique onde.

- C'est rare que ce lac soit en mouvement... C'est dommage, je le trouve sinistre comme ça. Mais... C'est une obscurité agréable, ne trouvez vous pas ?

Adriel ne laissa pas de temps de réponse à la jeune fille et continua aussitôt.

- Parlez moi de votre famille... Vous êtes tellement mystérieuse et je vous incite tellement à parler que j'ai envie de tout savoir de vous.

Le Serdaigle dévisagea Marianne de ses yeux verts envoûtants et attendit impatiemment une réponse positive venant de la jeune Serpentard.

Caractères : 2581
RP avec Marianne Tylerson
Couleur Adriel : #339999

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- C'est rare que ce lac soit en mouvement... C'est dommage, je le trouve sinistre comme ça. Mais... C'est une obscurité agréable, ne trouvez vous pas ?

*Aussi sinistre que ce que j'ai fait...*

Il ne me laissa pas le temps de répondre et continua :

- Parlez moi de votre famille... Vous êtes tellement mystérieuse et je vous incite tellement à parler que j'ai envie de tout savoir de vous.

-Vous savez, le mystère est parfois bien mieux que la vérité... Vous seriez horrifié par ce que j'ai pu faire dans le passé... Si vous voulez tant que je parle, je conterai ce récit d'atrocités.

Je respirai un grand coup et regardai le lac. Il était tellement beau... Mon récit devait commencer par la racine, ma naissance.

-Normalement, je ne me confis pas, sauf en pleurant. Alors ne vous étonnez pas si je m'effondre. -nouvelle inspiration- Si je parle peu de ma famille, c'est parce qu'elle est presque morte... Je me dois de commencer à la source du problème, ma naissance.

Je suis née le 12 juin 2014. Ma mère est morte en couche. J'avais deux grands frères, Troy et Bryan. Vers mes 9 ans, mon père a décidé de se marier avec une femme odieuse, Christiania. Mes frères m'embêtaient, mon père et ma belle-mère me faisait mener une vie dure... Mais j'adorais mes frères, c'est eux qui m'avaient tout appris; le Quidditch, le vol, la magie...

Puis, vint mon dixième anniversaire, un jour horrible. Christiania et mon père...

Les souvenirs me revinrent en mémoire...

Le jour de mon anniversaire, mes frères m'avaient offert une batte de batteuse personnalisée. Christiania et mon père avaient décidé que je ne méritais plus rien du tout. Ils m'enfermèrent dans la cave, pleine de rats, de moisissures et d'humidité et me laissèrent là toute la journée. Malheureusement pour eux, j'avais mes pouvoirs en même temps.
La vengeance fut terrible. Les adultes furent torturés, mes frères, au milieu de la scène, endurèrent le même sort sans que je puisse y faire quelque chose. La folie des adultes les firent pratiquement tuer. A ce jour, ils sont à Ste Mangouste, avec mes frères, dans un état si grave qu'il ne seront peut être pas sauvés.

-Christiania et mon père m'avaient punis d'une chose que je n'avais pas faite. Il m'ont envoyés dans un endroit affreux et ma colère se développa. Je réussis à m'échapper et, à cause de mes nouveaux pouvoirs, ils furent envoyés à Ste Mangouste, accompagnés de mes frères qui n'avaient rien fait, pour une fois. A ce jour, ils y sont encore, dans un état si grave que j'attends tout les jours une lettre m'affirmant la vie ou la mort de mes proches.

Je respirai une nouvelle fois, les larmes prêtes à couler pour la prochaine étape de mon histoire.

-Enfant, j'avais un fiancé, vous savez, un mariage arrangé. Sauf que c'était un moldu et qu'il ne savait rien de mes pouvoirs, de Poudlard... Je devais avoir 11 ou 12 ans qu'on je suis tombée amoureuse de lui. Il s'appelait Tate. -pleurant- Vous avez déjà entendu parler du "jeune meurtrier de Paris" ? -n'attends même pas la réponse- Enfin, après avoir fugué de chez moi, je l'ai rejoins. Puis je suis partie à Poudlard. J'y suis resté deux ans sans voir le monde extérieur.

Quand on a enfin trouvé une famille d'accueil pour moi, j'ai appris qu'il était mort car il ne m'avait pas vu revenir. Il avait sauté du haut d'un arbre et on ne l'a plus jamais retrouvé.Je n'ai pas reçu ses lettres avant ma troisième année, un an après la nouvelle. La dernière que j'ai reçu m'annonçait que si je recevais cette lettre, il ne me reverrait plus, pour la simple et bonne raison qu'il serait mort dès la lettre postée. Si seulement... Si seulement je n'étais pas comme... ça ! -en montrant Poudlard-

J'éclatais en sanglot. Mon corps se refroidissait. Non, il avait toujours été comme ça. Froid et ténébreux. Avais-je une fois seulement ressenti la chaleur ? J'aurais pu me noyer dans le Lac glacé, juste devant moi... Ou sauter de la tour d'Astronomie...Ou aller dans la Forêt Interdite pour qu'on ne me retrouve plus... Tellement de possibilités que je pouvais faire. Et je restai là à raconter ma vie à un jeune homme.

Là, j'aurai tellement voulu un signe d'affection. Je ne savais pas à quoi ça ressemblait mais je m'en fichais. Je voyais des choses partout, je pouvais en imaginer certaine ! Je me déchaussai et mettais les pieds dans l'eau glacé. Je ne savais même pas si je ressentais uqelque chose !

Je me tournai vers Adriel.

*Si je me mettais contre son épaule, que se passerai-t-il ?*

Je ne le faisais pas, bien évidemment. Stupide timidité !

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Marianne se livra complètement en sanglotant. Son histoire était pire que n'importe quel récit triste. Adriel écoutait chaque paroles et restait de marbre. Au fond, il avait perdu toute joie et son éternel sourire éclatant n'était pas au rendez vous. Marianne continuait de parler comme si la parole pouvait apaiser des souffrances mais rien ne pouvait l'arrêter de pleurer. Quand elle eut finit son récit, des larmes coulaient toujours le long de ses joues. Elle regarda le jeune homme longtemps, espérant une réaction de sa part peut être. Il le comprit bien assez vite.
Adriel prit lentement les lunettes de la Serpentard puis replia soigneusement les branches et posa la paire dans l'herbe fraîche. Le Serdaigle sortit un mouchoir en coton de sa poche et le tamponna délicatement tout autour des yeux rougis de la jeune fille. Des que les larmes furent parties, Adriel glissa le mouchoir entre les mains gelées de la jeune fille sans rien dire. Il frissonna. La chaleur de ses mains et la froideur de celle de Marianne étaient tellement différentes. Ce fut un bref contact car Adriel retira vite ses mains. Un peu trop vite peut être...
- Veuillez m'excuser mademoiselle. Je ne voulais pas... je ne voulais pas vous faire souffrir.
Malgré l'atmosphère triste qui envahissait l'espace, Adriel risqua un petit sourire.
- Au moins on est quitte maintenant... murmura t- il

Marianne arrêta de renifler. C'était une bonne chose.
*Mais qu'est ce qui m'arrive... Pourquoi je m'occupe autant de cette fille... Quel idiot franchement...*

- Hum... Je tiens absolument à me faire pardonner pour ma maladresse. Demandez moi ce que vous voulez, Marianne.

*J'ai complètement perdu la tête enfin ! Je suis fou... Oui, ils ont tous raison, je suis fou... Bon sang, pourquoi j'ai dis ça...*

Adriel sourit malgré lui. Il se félicita dans sa tête de cacher aussi bien ses pensées. C'est avec anxiété et impatience qu'Adriel attendit la question de la Serpentard.

Caractères : 1539

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Adriel me tendit un mouchoir. Ses mains étaient chaudes. Il était chaud. Il était mon contraire. J'étais la glace incarnée. Lui était un feu ardent éternel. Comment se pouvait-il qu'on soit restés si longtemps ensemble à discuter avec autant de différences ?

- Veuillez m'excuser mademoiselle. Je ne voulais pas... je ne voulais pas vous faire souffrir.

-Ne vous inquiètez pas. Je viens de vous dire tous ce qui me faisait souffrir...

- Au moins on est quitte maintenant... Hum... Je tiens absolument à me faire pardonner pour ma maladresse. Demandez moi ce que vous voulez, Marianne.

-Je n'ai rien de particulier à vous demander. Je ne vous en veux pas. Ce geste est un signe de répétition avec moi. Mais si vous insistez, j'aimerai que ce que je vous ais avoué reste entre nous. Vous êtes la seule personne de Poudlard à savoir.

*Si seulement on pouvait se tutoyer !!!*

Je le regardais. J'essuyai une petite larme au coin de mon oeil et regardai le Lac une nouvelle fois. Je sortais de mon sac une pomme, me coupant le bord de la main au passage. Je n'y prêtais pas attention et croquai dans le fruit juteux. Une brise me fit frissonner.

*Pourquoi je n'emporte jamais de veste ?! Pourtant, il fait froid, par ici ! Pfff*

Je tremblais légèrement et sortais les pieds de l'eau, remettant mes chaussures. Je me sentais bien, dehors avec Adriel. Blue sortit la tête de mon cou et alla prendre un grain de raisin dans le sac. Elle se mit sur l'épaule d'Adriel sans qu'il le remarque, dégustant son fruit.

Je riais à cette image.

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