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 La cour centrale

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MessageSujet: La cour centrale   La cour centrale I_icon_minitimeMer 7 Sep - 23:43



La cour centrale




Située juste devant les Portes en Chênes, qui donnent sur le Hall d'entrée, la cour pavée est pourtant plus petite que la celle qui mène au Pont. Les élèves y restent moins de temps en général lors des intercours, car c'est un important lieu de passage, mais en pleine journée il n'est pas rare de trouver ici un petit groupe d'ami confortablement installée sur un banc, à l'ombre d'un des piliers qui soutiennent l'édifice.






Codage de Louna ©
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Dorea MacHaddishDorea MacHaddish
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MessageSujet: Re: La cour centrale   La cour centrale I_icon_minitimeMer 28 Sep - 14:32

La cours centrale était presque vide :  le premier cours de l'après-midi avait commencé depuis une dizaine de minutes seulement, et Dorea avait une pause de deux heures avant son cours de sortilège. Assise sur un banc froid et emmitouflée dans une veste épaisse et chaude, elle relisait ses notes. Mais déjà l'ennui la gagnait. Deux heures à tuer, alors que ses amis étaient dans différentes salles de classes, c'était long, et elle n'était pas très motivée à se rendre à la bibliothèque ;  il faisait encore trop beau pour ça. Elle avait froid mais sentait pourtant le soleil qui réchauffait l'environnement et se reflétait sur la pelouse verte. C'était un froid qu'elle était seule à ressentir vu les tenues légères de ses camarades, il devait venir d'elle et pas de la météo. Pourtant, sa parka, elle la supportait largement, et son écharpe bleue aussi.
Dorea se doutait qu'elle aurait été bien plus à l'aise dans un canapé de sa salle commune, mais Flora avait également permanence et les deux jeunes filles évitaient de se retrouver dans la même pièce autant que possible. Chose d'autant plus difficile qu'elles dormaient dans le même dortoir, assurément. Leur dispute datait. Le début de la cinquième année, avant même la rencontre de Dorea avec Ria et Azel sous le saule cogneur. Maintenant, le deux étaient parties. Plus de Ria, depuis plus d' une semaine déjà, et la Serdaigle venait d'apprendre qu'Azel ne respirait plus non plus. Azel et Eleonore avait été la raison du malentendu des deux Serdaigles, Flora étant jalouse , car amoureuse de Damon. 
Tout cela était vieux mais faisait revivre des mauvais souvenirs à Dorea qui espérait juste que quelqu'un vienne et la distrait, maintenant qu'elle avait bien révisé tout ses cours. 

Rp semi-libre 
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Ariane ParrishAriane Parrish
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MessageSujet: Re: La cour centrale   La cour centrale I_icon_minitimeMer 28 Sep - 18:42

Début d'après midi et heure de libre, ce qui n'était pas forcément une bonne chose pour mes congénères. Parce que qui disait heure de libre, disait heure à remplir pour ne pas m'ennuyer et bien sûr au détriment des autres. 

Mon exploration des couloirs du château me conduisirent dans une des cours intérieurs et à quelques victimes de choix, des premières années crédules et qu'il était facile d'effrayer. Je ne pu m'empêcher de repenser à ma première victime de l'année, ce pauvre Gustave qui m'envoyait maintenant des regards noirs en classe, et à la rumeur que j'avais réussit à lancer sur des loups qui envahirait parfois les alentours de l'école. Retrouvant mon sourire sournois, je me glissa doucement derrière un buisson où était installé les deux jeunes personnes, et je commença à grogner en imitant pas trop mal un loup sauvage. 

Les voyant se liquéfier un peu plus à chaque seconde, je du faire un effort monumental pour ne pas éclater de rire trop tôt. Finalement, après les avoir bien fait marcher deux minutes, je sortis de ma cachette en sautant devant eux et en hurlant comme un loup à la lune. Les deux pauvres premières années se mirent à crier de peur comme des damnés et s'enfuirent de la cour en quatrième vitesse sans demander leur reste. 

N'y tenant plus je laissa ensuite mon hilarité exploser, le genre qui vous donne mal au ventre, et je du même m'assoir sur le banc car mes jambes ne me tenaient plus tellement je riais.
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MessageSujet: Re: La cour centrale   La cour centrale I_icon_minitimeJeu 29 Sep - 18:42

L'ennui se Dorea prit fin là ou la petite plaisanterie d'"Ariane Parrish" commença. La tête des premiers années était juste hilarante et de sa position la Serdaigle pouvait apprécier toute la scène. Son fou rire dura jusqu'à ce que la Gryffondor s'écroule elle aussi, pliée en deux. Elle devait avoir l'air un peu folle comme ça, explosée, les cheveux complètement emmelés et déstructurés et se balançant d'avant vers l'arrière.


-Oh, mon dieu , tu m'as achevée ! 

Juste après avoir rit, la voix de Dorea était encore plus aiguë que d'ordinaire, son rire montant lui même fortement dans les octaves. Elle avait le genre de rire qui faisait plus rire les autres que la blague d'origine, découlant souvent sur de longues minutes durant lesquelles il était imposible de reprendre son sérieux.
Rire avait fait du bien à la Serdaigle, ça ne lui était pas arrivé une fois depuis la mort de Ria. Elle sentait qu'elle reprenait pied, doucement, par petites touches. Maintenant, elle pouvait penser les mots "mort de Ria" sans pleurer, même si elle n'en était pas joyeuse pour autant, et c'était déjà un immense progrès. Mais elle ne pouvait cesser d'y penser, tout le temps. En cours , pendant ses pauses, tout le temps. Le seul moment où elle faisait abstraction de tout ça, c'était avec Bryan. Il faisait l'effet d'un bouclier sur ses peurs, et elle n'avait jamais aussi bien dormi depuis l'incident que lorsqu'elle s'était assoupie sur son épaule :  un vrai attrape-rêve.
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MessageSujet: Re: La cour centrale   La cour centrale I_icon_minitimeJeu 29 Sep - 19:59

Un autre rire s'était ajouté au mien et une jeune fille que je n'avais pas tout de suite remarquée me fit une remarque comme quoi je l'avais achevé tout en continuant de rire. Et au moment où je commençais à me calmer, le rire communicatif de ma camarade fit repartir le mien. Cette fois je glissa de mon banc avec un mal au cotes comme j'en avais rarement eus. 

Quand je me calmais enfin je restais par terre, un bras appuyé sur le banc, et mis mes jambes en tailleur en m'essuyant la figure de mes larmes de rire. Ensuite je tirais mon sac vers moi et en sorti du chocolat :

- Ca me donne toujours faim de rire comme ça, t'en veux ? 

Lui tendant un gros morceau de ma tablette que je venais de casser,  je remarquais enfin que ma camarade était de serdaigle d'après son uniforme. Et en la détaillant plus je lui trouvais une petite mine comme beaucoup en avaient depuis hier soir et l'annonce du directeur. Ayant toujours manqué de tact et cherchant un sujet de discussion, je mis les pieds dans le plat comme m'aurais dis mon père :

- Excuse moi d'être trop direct mais t'as pas l'air bien. On dirait que tu n'as pas rit depuis longtemps. Tu connaissais une des personnes dont le dirlo à parlé ? Raison de plus pour manger ça. 

J'attendais qu'elle prenne le chocolat tout en lui adressant un sourire encourageant. Il était vrai que, quand une situation m'était inconnue, je pouvais parfois manquer de compassion et j'allais droit au but.
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MessageSujet: Re: La cour centrale   La cour centrale I_icon_minitimeVen 30 Sep - 23:08

Dorea sentait déjà qu'elle allait bien s'entendre avec Ariane :  les chocolats, c'était la seule chose de vrai dans toutes lee circonstances. Évidement, elle accepta. Quoi de mieux pour passer la faim et la tristesse en même temps ? Elle bénissait les moldus qui avaient un jour ramené le cacao dans les soutes d'un de leurs bateaux, elle les bénissait de tout son cœur non chrétien.
Elle fut surprise de la question. Ce n'était pas dans ses coutumes de demander ça avec si peu se tact mais visiblement cela ne gênait pas la Gryffondor, et Dorea choisit de répondre :  après tout grâce aux journaux presque tout Poudlard devait savoir.


-Pour faire simple Victoria Lester était une de mes meilleures amies et je l'ai vue mourir.

Toute la concentration de la jeune fille lui fut nécessaire pour garder un ton neutre et des yeux sec. Elle y parvint passablement, et croqua le dernier bout se chocolat pour se donner une contenance. Le penser était une chose. Le dire en était une toute autre. Elle n'était pas la seule à avoir vécue un événement traumatisant, tout le monde avait ses démons, et certains plus que d'autres, et plus qu'elle. Elle n'osait penser par exemple à l'état dans lequel serait Damon à son reveil. 


-Je connaissais aussi Azel, la gryffondor, et le Serdaigle était un de mes coéquipiers dans l'équipe de Quidditch.. Je n'avais jamais vraiment parlé à Damon, celui qui est à St Mangouste...

Dorea réalisa en quelques secondes que depuis le début elle n'avait fait que se plaindre sans chercher à connaître ou comprendre la douleur des autres. Les familles des quatres jeunes devaient se sentir bien pire qu'elle ne l'était, mais elle n'avait jamais chercher à compatir, trop obnubilée par sa propre peine.
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MessageSujet: Re: La cour centrale   La cour centrale I_icon_minitimeSam 1 Oct - 11:38

Je grignotais mon morceau de chocolat et fus ravis de voir ma camarade faire de même. En même temps j'écoutais la serdaigle me parler de tous les élèves cités par le directeur la veille. Evidemment dans une école il y avait de fortes chances pour que tout le monde se connaisse et je ne pu qu'être désolée de la peine dont elle souffrait apparemment. 

Lui souriant d'une façon encourageante, je lui cita ce que mon père disait toujours aux famille dont il allait parfois annoncer la mort d'un proche, au cours de son travail :

- Mes condoléances, si tu besoin de ... Enfin je suis très bien placée pour faire rire, comme tu l'auras vu tout à l'heure ... Moi c'est Ariane, et toi ? 

J'oubliais que j'avais fait ma répartition avec les premières années cette fois et que tout le monde avait du entendre mon nom - et ma gamelle en passant - et je m'étais présentée par réflexe en lui tendant une poignée de main.
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MessageSujet: Re: La cour centrale   La cour centrale I_icon_minitimeSam 1 Oct - 15:11

Dorea trouvait le comportement de sa camarade vraiment original, c'était le mot. Au moins était-elle plus agréable que tout ceux qui l'abordaient encore pour avoir des détails obscurs sur les événements du mois passé. C'était souvent incorect, mais les gens ne comprenaient pas tant qu'ils n'avaient pas vécus des événements similaires, et probablement que peu de monde avait un jour vu un proche mourir.


-Moi c'est Dorea, mais tu peux me donner des surnoms, j'en ai déjà pleins si tu manque d'inspiration.

Que dire de plus ?  Elle ne savait plus se présenter car il fallait se définir et rentrer dans des cases. Dans quelles cases rentrait-elle ?  C'était dur de juger. À avoir tant de surnoms, elle avait l'impression de ne plus se retrouver elle. Elle était une personne différente pour chaques surnoms, plus folle avec Dory, c'était presque son comportement premier maintenant. Plus sérieuse avec Rea, et en ce moment plus triste en tant que Dorea.
 Ariane apprendrait à la connaitre en la fréquentant, si elles se fréquentaient. 
Dorea s'allongea dans l'herbe, le regard perdu dans le ciel. Le soleil lui était caché par un pilier, évitant qu'elle ne s'aveugle, mais elle pouvait observer sans problèmes les nuages cotoneux qui avaient envahi le ciel. C'était beau, un nuage, mais c'était aussi embêtant, en hiver. Les gens aimaient les nuages d'été ou de début d'automne, car ils étaient beau, mais haïssaient souvent ceux des autres mois, annonciateurs de pluie. Dorea aimait la pluie et aimait les nuages, tous. Elle n'avait pas la tête dans la lune mais la tête dans les nuages, et dire qu'elle était lunatique était un abus de langage. Elle était nuageatique.
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MessageSujet: Re: La cour centrale   La cour centrale I_icon_minitimeSam 1 Oct - 17:42

En réponse à ma présentation, la jeune fille se présenta à son tour et m'autorisa à lui donner un surnom. C'était sûr qu'elle en aurait un, un jour, puisque j'avais tendance à donner des surnoms saugrenu aux gens que j'aimais bien. Fallait savoir comment je surnommais les préfètes de gryffondor et de poufsouffle. Mais alors que le calme reprenait possession des lieux et que Doréa s'allongeait dans l'herbe, je ne pu rester en place plus longtemps et, au contraire d'elle, me leva. 

Mon geste était brusque et j'espérais ne pas lui avoir fait peur, c'était souvent le cas quand la personne qui était avec moi ne connaissait pas mon enthousiasme. J'adressais un grand sourire à ma camarade bleu et bronze et termina :

- Bon ! Tu m'excuseras, je ne tiens pas en place. Il y a tellement à voir ici ! Je vais explorer les lieux, mais j'espère qu'on se recroisera hors des cours. Salut !

N'y tenant plus, je fis un coucou de la main à la serdaigle et parti en courant de la cour principale pour aller voir d'autres recoin de ce mystérieux château. 


Fin de rp pour Ria 2.0
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Winonna DiggoryWinonna Diggory
Prefet Poufsouffle Prefet Poufsouffle


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MessageSujet: Re: La cour centrale   La cour centrale I_icon_minitimeSam 4 Fév - 19:06

[ mercredi 1 févrirer , 15h ]


“ Une fête ? Pour quelle occasion ? “


“ Pour la Saint Valentin, évidemment ! “


Philippine avait fait un clin d'oeil à son amie avant de rejoindre son prochain cours, qui se trouvait être celui de botanique. Winonna était restée seule au milieu de la cour pendant un petit moment, puis s'était légèrement détournée pour ne pas gêner le passage. La jeune fille avait complètement oublié que cette fête existait. Les bons moments passés avec Luke étaient gravés dans sa mémoire.
 La préfète des poufsouffles se demandait si ils allaient avoir le droit de sortir du château pour cette occasion … Vu que cette fête se déroulait à Pré-au-Lard, aux Trois-Balais. Philippine voulait y aller pour trouver l'amour, Winonna elle ne savait pas trop si elle allait s'y rendre en fin de compte. La blonde n'était pas fêtarde dans l'âme.



La jeune fille soupira : elle ne voulait pas laisser son amie s'y rendre seule. Elle allait devoir l'accompagner si le directeur donnait son autorisation. La préfète capitula et décida de se rendre à la bibliothèque pour travailler ses cours. 


rp unique 
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MessageSujet: Re: La cour centrale   La cour centrale I_icon_minitimeDim 5 Mar - 21:26

Le dimanche 5 mars 2033, vers les coups de midi | Rp avec Myosotis

Un vent doux apportant une pointe de chaleur de printemps pointant son bout du nez, l'islandaise avait eu envie de prendre en ce dimanche, un bain de soleil. Comme à son habitude, n'ayant pas manger le midi, les couloirs se faisaient vides et seul ses pas résonnaient lors de son arrivée dans la cour centrale. Habillé d'un gros pull large et de ses chaussures militaires adorées avec son slim noir n°3 de sa penderie, la blonde de pouvait qu'avoir chaud. Car oui, le vent était doux, mais elle n'aimait pas trop se fier à ça.

Prenant le temps de respirer une grande bouffée d'air, c'est en rouvrant les yeux qu'elle vit une sorte de carnet à terre. Curieuse même si elle essayait de refouler se sentiment, elle ne pu s'empêcher de le prendre dans ses mains. Qui sait, peut-être l'heureux propriétaire aimerait le récupérer alors mieux vaut le mettre en vue. Mais en arrivant sur le banc, la tentation fût trop forte afin de pouvoir y résister et la Poufsouffle l'ouvrit.

A son plus grand étonnement, aucun titre, ni même de nom, rien. Juste une date, qui paraissait assez curieuse et étrange à la fois. Comment cela se faisait-il qu'il datait de 2011 ? Haussant les épaules, elle débuta sa lecture puis, arrivée à la deuxième page, se rendit compte enfin de son erreur d'avoir ouvert ce carnet. Il s'agissait en fin de compte d'un journal intime.

D'un coup, des pas résonnèrent dans le couloir extérieur et il semblait que ceux-là se rapprochaient de plus en plus. Ne sachant que faire, Rebekka mit le carnet à côté d'elle, en vue sur le banc et s'adossa au mur en fermant les yeux. Espérant que la personne ayant fait irruption dans la cour ne lui parle pas, apparemment c'était tout le contraire qui l'attendait. Regardant l'inconnue, elle lui montra du doigt le carnet avec un regard interrogateur puis attendit une réaction de la part de la fille.
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Myosotis WilkesMyosotis Wilkes
Eleve Serpentard Eleve Serpentard


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MessageSujet: Re: La cour centrale   La cour centrale I_icon_minitimeDim 5 Mar - 23:18

Ce dimanche-là, Myosotis avait passé sa matinée à travailler dans la salle de travail (une salle ouverte uniquement le week-end pour permettre aux élèves d’y travailler seul ou en groupe). Il devait être environ onze heures trente lorsqu’elle termina un énième devoir. N’ayant plus besoin des trois livres qu’elle avait empruntés la veille à la bibliothèque, elle les empila et les glissa dans son sac à dos en cuire. Elle se leva, enfila sa légère veste noire sans la fermer et mit nonchalamment l’une des lanières de son sac sur son épaule droite. Elle quitta la pièce sans prendre la peine d’attacher les lacets de ses chaussures. Les franges qui pendaient au bout de deux cordons suspendus à l’unique ouverture de son sac se balançaient au rythme de ses pas.  Myosotis traversa les nombreux couloirs, ignorant royalement les gens qui la pointaient du doigt. Les chuchotements sur son passage se faisaient de plus en plus rares. Le premier mois avait été le pire. Ce qu’il s’était passé entre elle et monsieur Turner au cours d’étude des objets magiques en Décembre avait divisé les élèves : il y avait ceux qui réprimandaient ouvertement l’attitude de l’adolescente, ceux qui trouvaient qu’elle méritait un Prix Nobel, et ceux qui ne savaient pas s’ils devaient être admiratifs face à son répondant ou inquiets pour sa santé mentale.

« Mademoiselle, vous devriez attacher vos lacets... Vous risqueriez de vous prendre les pieds dedans et tomber. »

Cette voix féminine s’était élevée d’un tableau. Encadrée d’or, une femme d’une trentaine d’années qui était occupée à donner le sein à son nourrisson avait dit cela sur un ton presque réprobateur. Myosotis lâcha un vague « ouais, ouais » et poursuivit sa route sans s’arrêter pour nouer ses lacets. Tandis qu’elle traversait la cour centrale, elle décida qu’il était temps pour elle de sortir les livres qu’elle devait rendre à la bibliothécaire. Elle n’aimait pas la façon dont cette femme regardait fixement de quelle manière l’élève avait mis les livres dans son sac pour savoir si oui ou non les bouquins avaient été bien traités. La Serpentard avait donc décidé de porter les trois livres dans ses bras pour ne pas avoir à supporter ce regard agaçant de la bibliothécaire. Elle ne remarqua pas qu’elle avait au passage fait tomber le journal de sa mère qui se trouvait au fond de son sac. Elle traversa ainsi les couloirs sans se douter qu’elle venait de perdre l’un des objets les plus chers à ses yeux. Myosotis arriva à la bibliothèque, rendit les livres qu’elle avait empruntés et repartit immédiatement après. Elle se rendit ensuite dans la Grande Salle pour y manger. Elle s’installa à la table des Serpentard et entama un déjeuner digne de ce nom. Peu d’élèves s’y trouvaient déjà : il n’était pas encore midi.

Aucun de ses camarades ne mangeait jamais avec elle. Elle décida, comme souvent, de continuer la retranscription du journal de sa mère tout en mangeant. Après avoir sortit le calepin sur lequel elle réécrivait au propre ce qu’elle parvenait à déchiffrer de l’écriture illisible de sa génitrice, elle replongea sa main dans son sac pour en sortir le journal intime. Se rendant compte qu’il ne s’y trouvait pas, elle lâcha un juron et se releva subitement, emportant avec elle son calepin, sa veste et son sac mais délaissant totalement son déjeuner à peine entamé. Myosotis enfila sa veste tout en sortant de la Grande Salle. Elle savait qu’elle l’avait pris avec elle en quittant son dortoir. Pensant qu’il avait dû se glisser au milieu de la pile de livre qu’elle avait rapportée à la Bibliothèque, elle courut à travers les couloirs pour s’y rendre le plus vite possible avant que la bibliothécaire ne parte prendre sa pause déjeuner. Croisant celle-ci dans un couloir, elle s’arrêta devant elle et lui demanda à bout de souffle si elle n’avait pas vu un journal intime coincé au milieu des livres qu’elle avait rendus. La dame lui répondit évidemment par la négative. Myosotis ne la remercia même pas et reprit sa course effrénée en direction de la salle de travail : peut-être l’avait-elle oublié là-bas ?

Tandis qu’elle courrait à toutes jambes, elle ne vit pas que l’un des pavés du sol n’était pas exactement à la même hauteur que les autres : son pied heurta le pavé et elle fit un vol plané digne de ce nom avant de s’écraser au sol. Bien entendu, cela n’aurait pas été drôle si cet incident s’était passé ailleurs que devant le tableau de la mère allaitante. La sorcière peinte lâcha un « je vous avais prévenue » méprisant. Pestant entre ses dents, Myosotis se releva : son jeans noir s’était déchiré à la hauteur du genoux. N’y faisant même pas attention, elle ramassa son sac et reprit sa course. Un peu plus loin, elle entendit la voix du concierge lui ordonner d’arrêter de courir. L’homme se trouvant dans un couloir adjacent où la Serpentard n’avait pas l’intention de passer, elle n’écouta pas l’ordre qui venait de lui être donné et poursuivit sa course. Une fois au milieu de la cours centrale, elle s’arrêta pour reprendre son souffle. Durant cette courte pause, elle observa  l’état de son genoux : il était entièrement recouvert de sang. Alors qu’elle se redressait, elle aperçut un mouvement sur sa droite : une fille la regardait et semblait lui pointer quelque chose avec un regard interrogateur. S’attardant alors sur ce qui lui était désigné, Myosotis remarqua qu’il s’agissait du journal intime de sa mère. 

Boitant –sa jambe commençant gentiment à être douloureuse maintenant qu’elle avait vu dans quel état se trouvait son genoux et que l’adrénaline causée par la perte du journal était passée– elle s’approcha de l’adolescente. Essoufflée, elle se laissa tomber sur le banc de pierre après avoir prit dans ses mains le journal et avoir lâché son sac au sol. La jambe tendue, le souffle court, la tête appuyée contre le mur qui se trouvait derrière le banc, les yeux fermés, elle ne prit pas la parole tout de suite. Elle pensait connaître le prénom de la fille qui se trouvait à côté d’elle, mais n’en était pas absolument certaine. Myosotis savait qu’il s’agissait d’une Poufsouffle de sixième année, mais elle ne savait guère plus. Elle l’avait déjà vue à plus d’une reprise dans la Grande Salle en train de manger rapidement son repas sans aucune compagnie. Les deux filles ne s’étaient jamais adressé la parole. Une fois qu’elle eut retrouvé un rythme cardiaque plus ou moins normal, elle rouvrit les yeux et se redressa sur le banc. Maintenant légèrement penchée en avant, les yeux rivés sur le journal intime de sa mère, elle commença à prendre la parole sans épier la réaction de sa camarades mais posa finalement son regard sur elle une fois qu’elle eut fini de parler. Voici ce qu’elle lui dit : 

« Rebekka, c’est ça ? T’as lu jusqu’à où ? Et m’dis pas qu’tu l’as pas ouvert, j’te croirais pas. »


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MessageSujet: Re: La cour centrale   La cour centrale I_icon_minitimeMer 8 Mar - 22:02

Voyant le genou en sang de la fille qui se rapprochait de plus en plus d'elle, signe qu'il 'agit bien de son carnet ou plutôt, de son journal intime, Rebekka commença à ne pas se sentir bien du tout. La vue du sang lui a toujours donné des débuts de vertiges et parfois même, des nausées. La Poufsouflle, voulant tout de même garde son sang-froid malgré les images de son cousin revenant dans sa tête, capta un bout de pavé à fixer en permanence. Le soucis, c'est que sans le vouloir, les larmes montaient aux yeux en pensant encore au fait que c'est sûrement à cause d'elle que son cousin soit mort aujourd'hui.

Remarquant que la brune ne faisait absolument pas attention à elle pour le moment puisqu'elle avait les yeux fermé, sûrement dû à la douleur transmise à son cerveau, l'islandaise s'autorisa de laisser tomber quelques larmes. Certes d'habitude ce genre de comportement n'arrive que dans le parc où elle est seule ou bien même sous la douche pour ne pas qu'elle se sente totalement faible. Alors, c'est en essuyant ses joues qu'elle se secoua à l'entente de la voix de la Serpentard assise à côté d'elle.

Heureusement pour elle, la blonde avait juste eu le temps d'entendre la question posée et avec un petit sourire malicieux, elle fit un hochement de la tête avant de répondre posément :

Hmmm, jusqu'au moment où j'ai compris que c'était un journal intime, donc vers la moitié de la deuxième page.

Sentant qu'elle pouvait facilement se recevoir un poing dans le visage, elle mit sur les cuisses de la jeune femme le carnet et regarda attentivement le genou qui saignait encore. Réfléchissant si elle ne connaissait pas un sort qui permet de soigner une blessure, ses yeux s'agrandissent entièrement avant de lui proposer :

Pour ton genou, tu pourrais sûrement utiliser un Vulnera Sanentur

Ne sachant quoi dire d'autre, un long échange muet si fit et Bek commença alors à se lever pour se rendre au parc.

IRP:


Dernière édition par Rebekka Guttisdóttir le Jeu 9 Mar - 6:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La cour centrale   La cour centrale I_icon_minitimeMer 8 Mar - 22:50

En entendant que Rebekka n'avait lu que les deux premières pages du journal, la Serpentard haussa les épaules. Il faut dire qu'elle s'en fichait pas bien mal, au final, si quelqu'un lisait l'entièreté du journal de sa mère. Bon, déjà, il faudrait sans doute des mois à la personne pour parvenir à déchiffrer les pages illisibles. Myosotis n'avait rien à cacher, sauf peut-être le fait qu'elle était le fruit non pas d'un amour passionnel entre deux êtres, mais d'une potion d'amour tout ce qu'il y a de moins conventionnel. Et encore... Si quelqu'un venait à l'apprendre et le racontait à tout le monde, est-ce que cela lui poserait réellement un problème ? Sans doute que non. Myosotis n'était pas du genre à s'inquiéter de savoir ce que les gens savaient ou ne savaient pas à son sujet, pensaient ou ne pensaient pas d'elle. 

C'est lorsqu'elle regarda un peu plus attentivement sa voisine de banc qu'elle remarqua les vestiges de... sa tristesse ? Son désespoir ? Elle n'en savait rien. Tout ce qu'elle savait, c'est qu'elle avait pleuré : le coin de ses yeux ne mentaient pas. La tentation curieuse de lui demander ce qu'il lui arrivait était vraiment trop grande.  Se penchant en avant, Myosotis ouvrit son sac et glissa le journal intime de sa mère à l'intérieur. Tandis qu'elle se redressa, la Poufsouffle lui proposa d'utiliser un sortilège de soin pour guérir son genoux. L'idée en soit n'était pas mauvaise, mais la Serpentard avait oublié sa baguette dans son dortoir. Alors qu'elle s'apprêtait à répliquer, Rebekka se leva subitement, et se mit en direction du parc. Myosotis se leva d'un bon et l'arrêta en posant sa main sur son bras, juste en-dessus du coude. Sans même la forcer à se retourner, elle lui demanda : 

"Hé attends... Pourquoi t'as pleuré ? C'est à cause du sang ? C'est ça ? C'est un peu bizarre nan... ? Qu'les gens vomissent ou tombent dans les pommes en voyant du sang, j'peux comprendre, mais... Pourquoi pleurer ? Si t'es empathique au point d'chialer pour les autres, bah c'est grave bizarre, parc'que j't'assure que j'vais bien ! J'vais m'rendre à l'infirmerie dès qu'j'le pourrai, promis... Mais chiales pas pour ça, ça fait flipper."
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MessageSujet: Re: La cour centrale   La cour centrale I_icon_minitimeJeu 23 Mar - 21:44

Bek sentie une main sur son avant-bras et sursauta sans trop le vouloir. Regardant Myosotis en essayant de sourire pour ne pas montrer comme elle se sentait, cela fût rater et secoua la tête comme la Serpentard lui donna son hypothèse du pourquoi du comment. La Poufsouffle fit un petit rire cristallin tout en secouant la tête, elle n'ayant jamais eu peur du sang ou autre, cela était bien drôle.
Fixant donc la fille lui faisant face désormais, elle souffla doucement en lui faisant un signe de main pour qu'elle laisse tomber. Ne sachant que faire d'autre avec la fille, elle lui montra le journal intime :

Je ne parle pas du journal et tu ne parles pas de ce qu'il s'est passé, marché conclus ?  

Adressant un petit sourire timide, Rebekka remit une mèche derrière son oreille avec regardant le sol, attendant une réaction de la part de la Serpentard.
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MessageSujet: Re: La cour centrale   La cour centrale I_icon_minitimeVen 24 Mar - 14:14

La Poufsouffle s'était retournée lorsque Myosotis l'avait attrapée par le bras. Elle la regardait tout en essayant d'afficher un sourire, tentant vainement de cacher ce qu'elle ressentait réellement. Ses muscles faciaux étaient crispés, reflétant son malaise. Rebekka avait secoué la tête suite à ce qu'avait dit la brune. Elle continuait à secouer sa tête tandis qu'elle lâcha un rire cristallin. Pourquoi riait-elle ? Myosotis n'en savait rien. Les deux filles se faisaient désormais face, et la Poufsouffle balaya d'un geste de la main l'hypothèse de la Serpentard. Ou était-ce sa manière à elle de dire à la brune de ne pas chercher à en savoir plus ? Myosotis n'en était pas certaine. Désignant le journal intime d'Angela, Rebekka demanda : 

"Je ne parle pas du journal et tu ne parles pas de ce qu'il s'est passé, marché conclu ?"  

Myosotis éclata de rire. Un rire vrai, un rire franc. Retrouvant assez rapidement son calme, elle regarda la demoiselle en souriant. Elle n'aurait pas su dire si c'était la gêne incontestable de sa camarade qui l'avait fait rire, ou sa remarque. Peut-être un peu des deux. Ramenant son épaisse chevelure en arrière à l'aide d'une seule main, Myosotis prit la parole : 

"Tu peux en parler à qui tu veux, du Journal. Je n'ai clairement rien à cacher. Mais... Pourquoi tu veux pas qu'les gens sachent que tu chiales quand tu vois du sang ? T'sais, tu peux m'le dire hein... C'est pas comme si j'avais des amis à qui j'pourrais tout raconter. Et j'vois pas c'que ça m'amènerait d'en parler aux autres. Donc j'dirais rien, si c'est c'que tu veux. Mais faut qu'tu saches que j'suis pas du genre à répéter c'qu'on m'dit."

Myosotis n'avait pas menti. Pas une seule fois. Sa curiosité la poussait à questionner Rebekka sur toutes ces choses, car elle ne parvenait jamais à s'arrêter de poser des questions une fois que la conversation avec quelqu'un était engagée. Il était vrai que, souvent, elle ne cherchait pas à approfondir les choses avec les gens, mais cette jeune fille l'intriguait. Du moins, son comportement. Myosotis avait vraiment envie de comprendre pourquoi elle avait pleuré, car, de toutes évidence, le sang y était pour quelque chose. Elle avait relâché le bras de Rebekka lorsque celle-ci avait pris la parole. La brune fit un pas en arrière, sentant le sang s'échapper de son genoux toujours ouvert puis être absorbé par le tissus de son jeans déchiré. 
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MessageSujet: Re: La cour centrale   La cour centrale I_icon_minitimeDim 26 Mar - 13:00

Toujours avec un sourire en coin face à Myosotis, l'islandaise compris directement ce à quoi elle lui faisait allusion. Le problème est tel que, jamais Rebekka ne s'était confié à quelqu'un et pour l'instant elle n'en avait toujours pas l'intention. Certes le fait qu'un rire franc suite à ce qu'elle avait dit l'a gêne, la Poufsouffle essaya de canaliser tant bien que mal sont énervement. Ca y est, juste parce qu'elle s'était mise à pleurer en voyant du sang, on croit qu'elle craint ça ou qu'elle pleure devant à chaque fois.

"Y a aucun rapport avec le fait que je vois du sang, mais j'ai vraiment pas envie de t'en parler, 'fin pas maintenant en tout cas, j'ai du mal à faire confiance aux autres. De plus, t'es limite une des premières élèves à qui je parle depuis mon premier jour à Pourdlard. Bref, si jamais tu veux m'en dire plus sur le contenu du journal ou de l'aide vu que je suis tombée sur une page incompréhensible, fais-moi signe."

C'est vrai que la blonde n'avait pas très envie d'en dévoiler d'avantage sur le contenu de son passé pour le moment. Myosotis est certes sûrement très gentille, mais la Poufsouffle ne veut pas lui donner une confiance aveugle envers les autres. Pas maintenant en tout cas.
Se dirigeant donc vers le milieu de la cour, elle décida de regarder longuement les nuages et de ressentir le petit vent frais sur son visage. De longues bouffées d'air pur parcouraient tout son gosier et emplissaient ses poumons. Depuis longtemps désormais elle n'avait pas pu en profiter à cause de l'hiver glacial.
Se rendant soudain compte que Myosotis était toujours présente dans la cour, elle la regarda, attendant sûrement une réplique de sa part.
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MessageSujet: Re: La cour centrale   La cour centrale I_icon_minitimeSam 1 Avr - 12:17

Le sourire en coin de Rebekka se crispa quelque peu lorsque Myosotis ria. Cette dernière en vint à la conclusion que cet agacement était sans doute dû au rire qu'elle avait lâché : cela n'avait de toutes évidence pas plu à la blonde. La Poufsouffle prit alors la parole, expliquant qu'il y avait bel et bien un lien entre le sang et ses larmes *J'le savais !* mais qu'elle n'avait pas envie d'en dire plus sur le sujet. Elle ajouta qu'elle avait de la peine à faire confiance aux autres *T'es pas la seule...* et que Myosotis était l'une des premières personnes à qui elle parlait depuis son arrivée à Poudlard *Sérieux ? Mais elle était là avant moi, non ?*

Rebekka finit alors par proposer à la brune de s'adresser à elle si elle ressentait l'envie de parler à quelqu'un du Journal ou si elle voulait de l'aide pour déchiffrer une page. Myosotis en vint donc à la conclusion que la blonde avait feuilleté le journal assez loin pour tomber sur l'une des pages recouvertes de phrases difficilement lisibles. Haussant les épaules, car après tout elle s'en fichait pas bien mal que l'autre demoiselle ait lu aussi loin, elle tourna les talons pour aller chercher son sac qu'elle avait délaissé au pied du banc tandis que la Poufsouffle tournait elle aussi le dos pour se planter au milieu de la cour et profiter ainsi du ciel lumineux et du vent sur son visage. 

"T'inquiète, j'ai fini par m'habituer à cette écriture. J'arrive d'mieux en mieux à la lire. Sinon tu dis qu'j'suis une des premières à qui tu parles... Mais ça fait combien temps qu't'es là ? Nan parc'qu'il m'semble bien qu't'étais d'jà là à mon arrivée... J'me trompe ?"

Myosotis avait dit cela après avoir rejoint la blonde qui s'était retournée au milieu de la cour pour la regarder. La Serpentard s'était plantée à côté d'elle, les deux mains sur la seule lanière de son sac qu'elle avait mise sur son épaule, le visage relevé pour observer les nuages à son tour. Elle détacha son regard du ciel lorsqu'elle posa sa dernière question. Ses yeux bleu se posèrent sur sa camarade. Myosotis parvenait presque à oublier la douleur provoquée par la blessure qu'elle avait au genoux. Elle n'allait sans doute pas tarder à s'en aller, car elle en avait assez d'être ainsi debout avec sa jambes ensanglantée. Plus le temps passait, et moins la brune était motivée à monter les nombreuses marches qui menaient à l'infirmerie. 
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MessageSujet: Re: La cour centrale   La cour centrale I_icon_minitimeJeu 20 Avr - 17:28

Rebekka soupira longuement suite à la remarque de la brune, car il est vrai qu'elle était à Poudlard depuis ses 11 ans, mais jamais personne comme amis. D'ailleurs, elle conserva dans un coin de la tête le fait que, désormais, elle essayait d'en avoir. Cela pouvait sembler bizarre aux yeux de tous comme elle peut le constater dès maintenant, mais pour elle non.

*C'est sûrement sa volonté, alors je le fait pour lui*, pensa-t-elle.

Se rendant compte que la Serpentard attendait sûrement une réponse de sa part, elle hocha la tête avant de s'adresser à elle.

"Oui, je suis ici depuis la première année. C'est vrai que c'est bizarre de se dire que tu es la première personne avec qui j'ai une discussion autre que les cours et quelques mots. Pour toi en tout cas. Je n'ai pas envie d'en dire plus, je pense que tu comprends que chacun à droit à ses petits secrets."

Après lui avoir rétorquer ceci, la blonde se leva et lui fit un signe de main alors qu'elle se dirigeait dans le château, puis dans la bibliothèque. Avec cette discussion constructive, elle avait accumulé du retard sur son planning de devoirs et trouva donc rapidement une place pour pouvoir étudier.
La Poufsouffle pensa une dernière fois à Myosotis, en espérant que le genou irait bien, mais elle se mit une gifle mentale à cause de cet altruisme qui faisait d'elle, un véritable blaireau de chez Helga.


IRP:
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MessageSujet: Re: La cour centrale   La cour centrale I_icon_minitimeVen 21 Avr - 18:47

Myosotis entendit Rebekka soupirer. Pourquoi donc ? Etait-ce ses questions incessantes qui commençaient à l'agacer, ou y avait-il une autre raison à cette lassitude apparente ? Préférant ne pas poser la question, se contenant d'observer la blonde, la Serpentard fut surprise en entendant sa réponse. Elle n'avait jamais pensé qu'il était possible de n'engager aucune discussion pendant tant d'années. Cette révélation choqua quelque peu la brune. Enfin... "Choqua" est un bien grand mot ! "Surprit" serait un terme plus exact. Il en fallait beaucoup plus pour choquer la demoiselle aux yeux bleus. 

*Depuis la première année ? Sérieux ? Hé bah...*

La Poufsouffle mit ensuite fin à la conversation en disant qu'elle n'avait pas envie d'en dire plus. Myosotis se contenta d'hocher la tête pour montrer qu'elle respectait parfaitement la volonté de la blonde de ne pas s'étaler plus sur le sujet. Rebekka s'en alla après avoir fait un simple signe de main à la brune. Cette fille était définitivement très étrange, très... solitaire. C'était comme si elle n'était pas habituée à avoir une discussion avec quelqu'un au point de chercher constamment à mettre fin aux conversations que les gens tentaient d'engager avec elle. Perplexe, Myosotis lui répondit d'un simple geste, posant son majeur et son indexe de sa main droite sur sa tempe droite avant de les retirer d'un geste vif en direction de sa camarade : c'était sa manière à elle de dire au revoir. 

"Quand j'pensais qu'j'étais pas sociale... Bah faut croire qu'y'a pire que moi !"

Il était vrai que Myosotis n'était pas du genre à parler à n'importe qui et à engager des discussions avec tous ses camarades, mais dès que la conversation était lancée, elle aimait aller jusqu'au bout et découvrir un maximum de choses sur les gens avec qui elle parlait. Décidant qu'il était temps pour elle d'aller faire soigner son genoux, elle se dirigea vers... Sa salle commune. Pourquoi pas immédiatement à l'infirmerie ? Tout simplement parce qu'elle voulait d'abord refermer la blessure elle-même à l'aide d'un sortilège avant d'aller voir l'infirmière pour lui demander de vérifier l'état de son genoux. 


[Fin du RP]
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