Durant une journée calme et paisible, j'étais assis comme à mon habitude, dans mon fauteuil de fortune en haut de cette falaise. A coté, sur ma droite, une petite table circulaire surplombé de mes jumelles et de mon café. Posé devant moi, mon sniper tenais compagnie à mon frère d'arme. Les yeux rivé sur le champ de ruine laissé par la guerre, à l'affut du moindre aléa qui pourrait arriver.
Soudain, alors que nous écoutions la musique de notre petite radio, nos talkiewalkies captèrent un semblant de phrase, la voie était paniqué. Cette voie venait de la sororité sur notre flan droit. Une grosse bombe était en direction de notre flan gauche, nous pouvions voir la trainer de fumé laissé par cette dernière. Mon frère d'arme se leva et se tourna vers moi et dit d'un air paniqué:
- Sainte Mère la Terre ! Ça vas droit sur eux ! Ils vont tous y passé !
Mon frère n'avait pas tord, je lui répondit:
- Non on peut peu être les sauver, prend le sniper et préviens les autres, je cours à la CB pour prévenir le QG !
Ni une, ni deux mon frère se jeta à terre en saisissant mon fusil et se mis à tirer sur les alarmes de nos positions avancé qui se trouvait en contre bas. Je me levai rapidement et partis vers notre tente attrapant au passage notre fusé de détresse que je déclencha dans la foulé. Entrant dans la tente, je dégagea la chaise qui se trouvais devant la CB, allumant la machine je saisis le micro et me mis a hurler:
- Alerte ! ici Observateur 275 ! Demande liaisons direct d'urgence avec le QG !
Tout en tripotant les boutons de la CB je continuai:
- Alerte ! Une bombe se dirige tout droit sur le flan gauche !
Paniqué je sortis de la tente et vis des centaines de fusé de détresse s'élever vers le ciel. La journée calme et paisible était terminé. On pouvait entendre les sirènes retentir dans tout le contre bas de la falaise. Sur notre droite, les sœurs de bataille était déjà en route formant un grand convois vers le flan gauche, créant ainsi un déplacement de masse. Mon frère d'arme avais ramassé notre matériel de combat et en me lançant mon fusil dans les bras il me dit:
- Tien attrape ça, sept et demi, ils vont avoir besoin de nous.
puis il se tourna vers le paysage qui était a nos pied et finis:
- Le Général Nélech voudra se venger si le flan gauche tombe...