Décoré de fausses sucreries si réalistes que certains s'y méprenne, le comptoir d'un rouge flamboyant croule sous divers bocaux contenant quelques douceurs à dispositions des clients. Des sucres d'orges gigantesques servent de support à la longue table qu'est le comptoir, et la caisse enregistreuse semble faite en pain d'épices.
J'ai finalement pris deux chocogrenouilles en plus de mes précédents achats, ayant fait un petit détour par amour du chocolat. Je posai le sac de papier kraft sur le comptoir désert, passant distraitement la main dans mes cheveux. J'avais clipsé une barrette à motif tête de mort dedans, ce qui n'était pas franchement discret, mais j'aimais bien. En dessous, un jean bleu pâle et un tee-shirt marqué "I'm not prideful, I'm Ravenclaws" en lettres bronze sur fond bleu. C'était de l'humour stupide, mais justement, c'est pourquoi je l'appréciais. Je sonnai pour la seconde fois la cloche accrochée au comptoir, qui semblait entièrement fait de bonbons. Merlin, cette boutique me donnait faim. J'entendis un écho à ma sonnerie venant de la porte d'entrée, ce qui signifiait que quelqu'un entrait dans la boutique.
Traduction:
I'm not Ravenclaws, I'm prideful, je l'ai miot en anglais parce que je trouvais que ça sonnait bien. Littéralement, ça signifie : "Je ne suis par orgueilleux(se), je suis Serdaigle." Voilà voilà, c'est tellement modeste...
RP Libre !
Fictif Moderateurs
Sujet: Re: Le comptoir Lun 26 Juin - 13:51
Le début de février était frais, mais dans l'agréable boutique de Nanny, on n'en souffrais pas. La femme, vêtue d'une robe de sorcière à fleurs avec un tablier, portait une caisse pas trop lourde depuis la cave quand elle entendit la sonnette du comptoir ainsi que celle de l'entrée. Elle déposa son chargement dans l'escalie et monta rapidement. Une demoiselle blonde vêtue de bleu avait posé un sac sur le comptoir. Nanny jeta un oeil rapide dedans, se livra à ses calculs mentaux et lâcha :
"Deux gallions et dix noises, ma petite."
Et effectivement elle n'était pas bien grande mais Nanny surnommait presque toutes les juens filles ainsi, même les plus grandes qu'elles. La Serdaigle la remercia et paya rapidement avant d'enfiler sa veste et de ramasser son sac.