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| Sujet: Re: Les Philtres d'amour Lun 16 Mar - 11:37 | |
| La jeune gryffondor n'eut pas l'air de me croire mais eut la gentillesse de ne pas insister alors que nous sortions du couloir des cachots ensemble. Nous étions les dernières et je pressa le pas pour ne pas arriver en retard au prochain cours en écoutant sa réponse.
- Oh, je suis pas super douée tu sais! Je crois que ma poudre de crochets et d'yeux n'était pas suffisamment fine, mais j'ai pas dû trop me planter vu l'odeur, c'était plutôt clair... Je trouve pas que ce soit la meilleure potion à faire en cours... on ne sait pas quels sont les souvenirs remémorés...
Sa dernière phrase résonnait dans ma tête comme un échos et ma gorge se serra à nouveau, je sentis une nouvelle crise monter et je ne voulais pas exploser devant quelqu'un. Malgré ma gorge douloureuse je réussis à m'adresser à Alice qui ne devait plus avoir de doute quand à ma douleur provoquée par le cours de potion.
-- Escuse moi ... Je dois y aller ...
Avant d'attendre ce qu'elle allait me dire je m'enfuyais en courant, n'étant pas loin de ma salle commune, pour aller m'y réfugier et pleurer autant que je le voudrais et que j'en aurais besoin. par chance à cette heure là j'étais sûre de trouver la salle totalement vide.
* Tant pis pour le prochain cours ... Pffff ce début d'année commence vraiment bien ! * |
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Alice Skellington Prefet Gryffondor
Feuille personnage : | Sujet: Re: Les Philtres d'amour Lun 16 Mar - 19:16 | |
| Victoria réagit très mal à ma remarque. *Et une bourde de plus! Une!* Je n'avais pas toujours le tact nécessaire à remonter le moral des autres... tant pis. Je n'avais pas envie de me remettre en question une fois de plus. Victoria avait l'air d'être une fille sympa, malheureusement elle n'avait pas l'air de vouloir changer ou faire d'effort, ça avait un nom d'ailleurs, ma mère m'en avait parlé... l'homéostasie. C'était la satisfaction d'être constamment insatisfait, une sorte d'équilibre trouvé dans le malheur.
*Me voilà en train de faire une analyse psychologique d'une de mes camarades, ça va pas mieux!* Elle devait juste aimer être le centre de l'attention mais ne savait pas encore comment réagir quand on s'intéressait à elle... Me demandant si je me soucierai à nouveau de ses états d'âmes, car un peu vexée tout de même, je me dirigeai vers la volière pour envoyer une lettre à mon petit frère de coeur, Kidato, que je ne croisais que rarement en dehors des cours. |
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