Magasin d'Accessoires de Quidditch

Lune passa devant le magasin de balais. Il y en avait un qui volait dans toute la vitrine. Un panneau indiquait que c'était un Tonnerre Eclatant. Un nouveau modèle de cette été, sans doute. Et le prix : 1299,99 Gallions.
* Wow! Je ne pourrais pas m'offrir ça ! Je vais plutôt en prendre un des années précédentes.*

Lune devait acheter un balai car l'année dernière, elle avait été prise comme attrappeuse dans l'équipe de Quidditch de sa maison : Gryffindor ! Et il faut dire que les vieux balais de l'école ne sont plus vraiment adaptés...

Lune poussa la porte, détachant les yeux du balai qui virevoltait derrière la vitre et entra dans le magasin. Il y avait un homme occupé avec le vendeur. Lune s'assit sur un siège (prévu à cet effet) en attendant son tour.

" Ma petite chérie ,

Je suis vraiment navrée que tu ne puisses pas venir à la maison ,et que l'on ne parte pas en vacances cet été à cause de nos travaux et de mon travail.J'espère que l'on va pouvoir partir pour Noel.L'Irlande comme l'hiver passé ? Ou plutôt l'Italie comme l'été dernier ? Tu choisiras , et si tu veux , un autre pays , il n'y a pas de problème.
Winonna , quelque chose de moins plaisant pour la suite : ton oncle n'est pas en forme.Il est très fatigué et demande à voir Cédric tous les jours.Ta tante ne sait pas si elle doit le faire hospitaliser ou pas.C'est assez délicat d'autant plus qu'il ne veut quitter la maison.Passons , nous réglons ceci , ne t'inquiètes pas.
Tu es passée en troisième année , et je suis très fière de toi , c'est pour cela que je voulais te faire une surprise.
 A leur mort , ton père et ma soeur t'ont laissé de l'argent : c'est ton compte actuel.Mais mes parents ont aussi laissé de l'argent pour nous : une partie pour ta mère , une pour moi et une pour toi.Ta mère étant morte , tu récupères la partie de ta mère en plus de la tienne.Tu n'as pas le droit de toucher à ta part avant tes 17 ans.
Tu sais tout pour Gringotts.Ton grand père était un grand fan de Quidditch , alors il avait fait un autre compte dans son compte ( je sais bizarre dit comme cela ) pour toi : il aurait voulu t'offrir ton premier balais.Malheureusement il n'a jamais pu le faire , et j'ai retrouvé cette cagnotte en faisant des recherches chez Gringotts.Je te joins alors un montant de 1070 , 30 gallions.Fais en bon usage , je te fais confiance.Ne me remercie pas , car c'est ton grand père que tu dois remercier , même si il n'est plus des nôtres.
Je t'ai fais apporter Tisamène.Il était impatient de te retrouver ! Il ne supportait plus les bâches et l'odeur de la peinture.J'espère qu'il ne te manque rien , que tu as tout acheté.
Enfin non , Amos voulait à tout prix que tu ais le chaudron de Cédric , je ne sais pas pourquoi , encore une lubie ,  donc j'espère que tu n'en as pas acheté.

Je t'embrasse très fort ,

Niçia   "

Winonna n'en revenait pas.Ses parents étaient aisés , mais ses grand parents ne l'étaient pas.Sa grand mère n'avait jamais travaillé , et son grand père avait enchainé des travails pénibles toute sa vie : il était moldu.Mais il avait quand même économisé pour sa petite fille.Winonna ne niait pas ses origines , elle en était très fière même.Et pour Amos , Winonna espérait qu'il se rétablisse vite , elle ne voulait pas perdre un autre membre de sa famille.Mais une bonne nouvelle : Tisamène était au Chaudron.Lorsqu'elle rentrerait ce soir à l'auberge , la Poufsouffle allait retrouver son chat adoré .
En route pour aller acheter un chaudron lorsque la lettre lui est parvenue , la jaune et noire fit demi tour et se dirigea vers le magasin de Quidditch.Arrivée là bas , elle vit le tonnerre éclatant en vitrine.Puis elle entra dans la boutique : il y avait un peu de monde .Elle regarda autour d'elle et vit Lune , assise qui attendait son tour.

-" Salut , comment vas tu ? Je ne sais pas si tu me reconnais ... "

Une jeune fille arriva quelques minutes après Lune.

*Je l'ai déjà vue... Oui c'est ça, une poufsouffle, Winonna !*

-" Salut , comment vas tu ? Je ne sais pas si tu me reconnais ... "

-Salut Winonna ! Oui je te reconnais, tu es une Poufsouffle, non ? Ca va et toi ? Tu viens acheter un balai ? Moi oui, je fais partie de l'équipe de quidditch des gryffondor, tu vois, donc je suis un peu obligée d'en avoir un à moi parce que les balais de l'école, pfff, ils sont vraiment nul... Je pensais prendre un éclair de feu 2010 ou un Brossdur 3000. Parce que le Tonnerre Eclatant... T'as vu le prix !

Lune regarda attentivement Winonna , et mit quelques secondes avant de s'exclamer :

-"Salut Winonna ! Oui je te reconnais, tu es une Poufsouffle, non ? Ca va et toi ? Tu viens acheter un balai ? Moi oui, je fais partie de l'équipe de quidditch des gryffondor, tu vois, donc je suis un peu obligée d'en avoir un à moi parce que les balais de l'école, pfff, ils sont vraiment nul... Je pensais prendre un éclair de feu 2010 ou un Brossdur 3000. Parce que le Tonnerre Eclatant... T'as vu le prix !"

-" Exact , je suis à Poufsouffle ! Je vais bien.Oui je viens voir ce qu'il y a en balai.J'avais un brossdur et je pense changer , même si les Brossdurs sont supers comme balai.Je voulais tester un autre modèle.Oui j'ai vu le prix du balai , et franchement il me tente bien.Je viens de recevoir un peu d'argent et je compte en profiter.Sauf si un autre modèle me tape dans l'oeil."

La jeune jaune et noire fit un clin d’œil à sa camarade, puis elle tourna la tête en direction de la vitrine.Elle se retourna vers Lune pour lui demander :

-" Tu passes en qu'elle année déjà ?

La demoiselle sourit à la rouge et noire en attendant une réponse de celle-ci.

-" Tu passes en qu'elle année déjà ?

-Heu, en deuxième année, et toi ?

La jeune Poufsouffle répondit et juste à ce moment là, le monsieur occupé avec la responsable de la boutique s'en alla, un long et étroit paquet sous le bras. Lune se tourna vers Winonna.

-Je vais y aller, dit-elle en montrant d'un geste le comptoir, sinon je n'aura&i jamais le temps de passer chez Fleury et Bott après.

Winonna acquiesca.

* Dire qu'elle veut s'acheter le nouveau Tonnerre Eclatant ! De la façon dont elle l'a dit, je parierais qu'elle vient d'une famille de riches sorciers. Mais bon, elle est sympa.

Lune sourit à sa compagne et avança jusque devant la jeune demoiselle se tenant devant le comptoir.
Cheveux bruns, yeux foncés et traits rieurs, Lune la reconnut comme la vendeuse de la Ménagerie magique.

*Elle doit tenir plusieurs magasins pendant l'été *

-Bonjour, je voudrais acheter un balai. Je joue comme attrapeur dans une équipe de Quidditch, vous voyez. Je pensais à un Brossdur 3000 maisjJe ne sais pas si cela convient pour un attrapeur...

Ce fut le tour de la jeune Diggory.La jeune fille avait été promue récemment au poste de capitaine de l'équipe de sa maison.Mais avant tout , elle était batteur.Elle avait acquit , en première année , un Brossdur , mais avait envie d'un peu de nouveauté pour entamer sa troisième année.
Il y avait le Tonnerre Eclatant en vitrine , mais après renseignement , la jeune fille avait appris que ce genre de balais était conçu pour les postes d'attrapeurs.Winonna  se consola avec un Comète 290 , que venait de lui proposer la vendeuse.

-" Les Brossdurs sont , effectivement , de très bons balais.Mais vu que vous voulez tester autre chose , je vous propose le Comète 290.C'est un balai de la compagnie de la comète. Il est devenu très vite le balai de référence.Les équipes de Ligue britannique et irlandaise de Quidditch ont été équipées avec cette marque de balais."

La jeune femme tendit le balai à Winonna , qui le prit dans ses mains.Ce balai était assez léger et , selon les indications de la vendeuse , était facile à manier.

-" Je le prends.Il me plait beaucoup.Je vous dois combien mademoiselle ? "

Winonna posa le balai sur le comptoir pour que la jeune femme l'emballe , et la jeune poufsouffle sorti sa bourse de sa poche.

-" Cela vous fera ... 885 gallions et 18 mornilles s'il vous plait.Si il y a quoi que ce soit , envoyez nous un courrier."

Winonna paya , et prit son balai sous le bras.Elle salua la vendeuse et la remercia de l'avoir aidé.La jeune fille sorti de la boutique et elle rejoignit le chaudron baveur pour faire ses valises.

Le jour se levait doucement sur la ville de Londres, le soleil montait lentement pendant que les habitants se réveillaient sans se presser. Un superbe ciel bleu promettait une belle journée aux commerçants qui ouvraient leur boutique et qui attendaient leurs premiers clients. Les premières odeurs de nourritures provenaient du pub le Chaudron Baveur et de la tentante boutique de glace de Florian Fortarôme. Les premiers hiboux arrivaient eux aussi, apportant mille commandes à L'apothicaire, à Fleury et Bott, ou encore ... Tiens ! Voilà qu'arrivait une certaine chouette hulotte très attachée à miss Lester.

Cette dernière s'engouffra par une fenêtre ouverte de la boutique de quidditch et apportait au vendeur une commande, une bourse pleine et un mot de remerciement :

<< Monsieur,
vous trouverez ci-joint la somme due dans la bourse.
merci d'avance pour vos services, bonne continuation à vous

miss Lester >>

Mon dernier achat m'avait distrait un moment mais je n'avais finalement pas réussit à oublier que j'attendais le retour de Capri depuis un peu trop longtemps à mon gout. Ce boursouflet était adorable mais je commençais à me lasser de son coté peluche et de cette couleur rose criarde, à la première occasion je serais capable de le donner à la première fillette qui le voudrait. J'avais envoyé mon courrier dès que ma chouette était rentrée de sa chasse, c'est à dire quelques heures plus tard quand elle m'avait réveillé en pleine nuit, il y avait déjà pile une semaine. Je m'inquiétais donc de ne pas la voir revenir et bien sûr avec une réponse de Polly, je me demandais ce qui retardait notre correspondance. 

Par chance, si je pouvais dire ça, mon nécessaire à balai était incomplet et je devais aller me ravitailler à la boutique de quidditch. Je pensais "devais" mais quand ça touchait à une de mes passions c'était tout sauf une corvée. Donc cette après midi là je poussais la porte et faisais tinter la cloche de la boutique la plus intéressante à mes yeux. Je connaissais les articles de la vitrine par coeur tellement je les avais observé ces derniers jours, mais c'était la première fois que j'y entrais. Tout était rangé par catégorie : sur ma gauche une centaine de balais étaient debout sur un présentoir, contre un autre au fond étaient exposés les balles et des malles de rangement avec les battes. Au milieu de la pièce trônaient des tenues de quidditch. 

Dans un sourire éblouissant, je fis un premier tour de la boutique pour me repérer en évoluant dans la foule qui avait envahit ce magasin. Bien sûr c'était bondé car les sorciers ne connaissaient qu'un seul sport et donc tout les fans se retrouvaient tous au même endroit. Marchant entre les rayons, j'arrivais près des accessoires pour balai ainsi que du matériel d'entretien. 

* Tiens j'y pense, je n'ai plus de crème à polir ... Et ma boussole est cassée, je devais la changer depuis un moment *

Si tôt pensé, si tôt fait, j'attrapais un pot de crème pour manche à balais et une jolie boussole en cuivre toute neuve. J'allais rejoindre la file d'attente pour payer mes achats quand je passais près du présentoir des balles et décidais de m'y arrêter une minute pour admirer les vifs d'or. J'en avais repéré un ou deux voletant au plafond, comme des mouches en été, mais il était plus facile de les observer dans leur vitrine quand ils étaient immobilisés.

La minute était passée et je pris enfin la direction de la caisse où la file diminuait lentement, mais je fus stoppée dans mon élan par une main sur mon poignet. Ce geste je le connaissais par coeur et je commençais sérieusement à le chérir, avant même que la personne ne prononce mon nom, mon coeur s'emplit de joie.

- Ria ? 
- Jérémy !

Je me retournais vivement, tenant mes articles d'une main, et enlaçais mon ami de mon bras libre. Mon étreinte et mon enthousiasme étaient sans doute un peu exagérés mais avec les évènements de ces derniers mois et l'absence de réponse à ma lettre j'étais soulagée de le voir. 

- Qu'est ce que tu fais ici ? 
- Bha je me promène et toi ? 
- Quoi moi ? Vous n'avez pas reçut mon hibou ? 

Le brun me lâchait enfin et me jetait un regard interrogateur, ne comprenant pas ma question. Il me répondit après un instant de réflexion. 

- Si ... Polly à reçut quelque chose mais elle n'a pas voulut me dire de quoi il s'agissait. Tu es là depuis longtemps ? Ou tu passe la journée ? 
- J'ai une chambre au Chaudron Baveur depuis plus d'une semaine, ça je l'ai dis dans ma lettre. Pourquoi Polly ne t'as rien dit ? 
- Ah je comprends, nous aussi on viens ici tous les ans la dernière semaine d'Août. Elle voulait peut être te faire la surprise.

Nous nous sourions sans nous quitter des yeux, c'était si bon de le revoir et cette surprise était inattendue et bienvenue. Je fus coupée dans mes pensées par un autre regard curieux du jeune homme et lui demandais :

- Quelque chose ne va pas ? 
- Tu as l'air ... Changée ... Tes cheveux ? 
- Ah oui ! Je les ai coupé, tu aimes ?

Je me rappelais avec ravissement que j'étais passé chez le coiffeur un peu avant de venir séjourner sur le Chemin de Traverse et qu'aucuns de mes amis ne m'avaient encore vu comme ça. Tout en demandant son avis à mon ami, je me passais la main dans les cheveux, jouant avec les mèches de mon cou. Jérémy me renvoya mon air malicieux et sourit en coin en tendant la main, comme moi il attrapa une mèche pour jouer avec en me répondant. 

- Moui, ça te va très bien. 

Ses doigts frôlèrent les miens et la peau de mon cou frissonna à son contact, j'avais comme l'impression de revivre la même atmosphère qu'il y avait dans le train le jour où nous étions rentré chez nous. Je me dépêchais donc de rompre le contact physique et visuel en me reculant doucement et en regardant vers la caisse. 

- Euh ... J'ai, j'allais sortir. 
- Ah, ok ... J'avais finis, je peux t'accompagner. 
- bien sûr. 

Ne comprenant pas cette soudaine nervosité, ou voulant faire l'ignorante, je me forçais à oublier cette dernière minute et allais enfin payer mes achats, accompagnée de mon ami. Le vendeur constatait le pot de crème à polir et la boussole et m'annonça mon dut en souriant poliment, sourire que je lui rendis :

- Bonjour miss, ça nous fera 2 gallions, 11 mornilles et 7 noises.
- Bonjour ... Voilà. 
- Bonne journée, jeunes gens.
- Vous aussi au revoir.

Je rangeais porte monnaie et articles dans mon sac et sortais alors que, comme un réflexe maintenant, Jérémy me prit la main. Une fois sortit dans la rue il se tournait vers moi sans me lâcher avec une question :

- On fait quoi maintenant ? Je t'offre une glace ?
- J'en viens et je suis calée, mais on peut y aller quand même si tu veux.
- Non ça va. A vrai dire j'allais retrouver Polly et des amis dans un parc en ville. Tu veux venir ? 
- Oh, je ne sais pas, je ne suis jamais sorti du Chemin ...
- Ca sera super et Polly sera contente de te voir !
- Mais mes parents ne m'ont pas dit si je pouvais ...
- Aller, viens ! Il ne va rien t'arriver, et puis tu n'es pas toute seule.

Cette fois c'était à Jérémy d'être enthousiaste, il tira sur ma main pour me faire avancer avant de remarquer mon air résigné et, malgré mon inquiétude, je le laissais m'entrainer alors que nous nous mettions à courir dans la rue pour rejoindre le pub. 

En poussant Laporte du magasin de Quidditch, Dorea prit une grande inspiration par le nez... Comme tout cela sentait bon ! Au contraire de l'expédition rentrée, où elle avait fait au plus vite et au plus simple, la jeune Gardienne commença à flâner dans les rayons. Certains balais étaient magnifiques mais aucuns n'étaient dans ses prix. Elle joua rapidement avec un souaffle et fut heureuse de constater qu'elle n'avait pas complêtement perdu la main. 
C'est au rayon des équipement et protection qu'elle s'attarda le plus :  malgrès l'annulation de la Coupe de Quidditch, elle s'était beaucoup entraînée, seule principalement puisque l'équipe avait en quelques sorte volé en éclat avec la disparition de Thomas Fawley, son capitaine. De plus, il manquait de nombreux membres à cette équipe morcelée, mais pour autant Dorea avait l'espoir de participer à la Coupe de Quiddich. Pas de gagner, elle savait que les probabilités pour cette issue devaient être quasi nulles, puisque les joueurs ne seraient pas habitués à coopérer, mais au moins à faire de beaux matchs.
Elle trouva finalement son bonheur devant une paire de gant en peau de dragons. Elle l'avait cherché longtemps, puisque ses mains étaient minuscules, à l'inverse de la plupart des gardiens.
Finalement, son deuxiéne coup de cœur fut un nécessaire à balais. Ses produits d'entretiens étaient quasiement vide, et sa bourse presque pleine, alors elle n'hésita que peu avant de prendre la caisse.
Victoria, qui l'avait attendue en flânant un peu, la rejoint au moment de payer, puis elles partirent toutes les deux par la rue principale.

12 gallions 2 mornilles, suite en rue principale (mon premier post)

- Dépêchez vous ! Dépêchez vous ! 

Judith entra précipitamment dans la boutique de quidditch, excitée comme jamais, en me tirant par la main, notre père sur les talons. Si il y avait une chose que ma chère petite soeur aimait autant que la peinture c'était bien le quidditch depuis que je lui en avait parlé il y avait quelques années. Et plus les années étaient passées, plus sa passion avait grandit. 

- Calme toi, le magasin ne va pas s'envoler. 
- Aller ! Je veux voir les balais !

La petite poupée me tira encore dans le magasin pour m'entrainer dans le rayon des balais avec un immense sourire et des étoiles dans les yeux. En arrivant sur place elle me lâcha enfin la main et se mit à sautiller autour de moi comme une abeille autour d'une fleur. 

- Regarde celui là comme il est beau ! ... Et lui là !
- Ce sont des comètes et des éclairs de feu. 

Papa finit par nous rejoindre deux minutes plus tard, ayant prit son temps, et rit avec moi face à l'enthousiasme de sa deuxième fille. 

- Vous volez vraiment sur ces choses ? 
- Oui, c'est le seul sport qui existe chez les sorciers. on a même des équipes et des matchs à l'école.

Mais en voyant l'air inquiète de mon père, je reprit pour une fois sur un ton sérieux :

- Papa, ne t'en fais pas, je ne joue pas, ça ne me dit rien. J'ai juste prit des cours de vole en première année, comme tout le monde. 

Judith tournait en rond dans la pièce, allant voir les accessoires, les balles, et tout ce qu'il y avait à voir dans la boutique de sport. la pauvre petite courait dans tout les coins sans plus savoir où donner de la tête, quand mes dires l'interpellèrent et la firent revenir près de nous. 

- Ca ne te dit rien ? Ou ça te fait peur ? 
- Eh ! Je n'ai peur de rien moi mademoiselle !

Sa provocation et ma réaction la fit rire et elle reprit avec un petit air mutin qu'elle m'avait bien évidemment volé. 

- T'as vraiment pas peur de voler super haut ? De faire des trucs d'acrobates et tout ? 
- Non ! J'ai juste pas envie. 

Papa suivait notre conversation avec un air à la fois amusé et anxieux, il connaissait bien ses filles et s'attendait à une surprise dans quelques minutes. Et en effet ça ne tarda pas à tomber, Judith avait bien quelque chose de précis en tête et savait comment manipuler son aventurière de grande soeur. Elle me sourit de toute ses dents et lâcha sa bombe :

- Même pour moi ? Pfff t'es une trouillarde oui ! T'es pas cap de monter sur un balai !
- Trouillarde ?! Non mais tu vas voir ! Dès que j'arrive à Poudlard je t'envoie une photo ! Et même plus tiens ! Je vais voler toute l'année : je vais jouer au quidditch ! ... Trouillarde, et puis quoi encore ... 

Ma réponse fit éclater Judith de rire, j'étais tombée dans son piège, elle savait que je ne résistait pas à un challenge et s'amusait souvent à m'en proposer un. Seulement l'idée n'était pas du gout de tout le monde et papa ajouta :

- Ariane, tu ne devrais pas ... Ok je n'ai rien dis.

Malgré son inquiétude, le shérif Parrish se retint de me dissuader cette nouvelle folie, arrêté dans son élan par un de mes regards déterminés. J'étais trop buté et il savait qu'une fois un défis lancé, rien ne pouvait me faire changer d'avis et que j'irais quand même jusqu'au bout. 

Une fois notre visite de la boutique de sport terminée, nous en sortions tout les trois tranquillement, Judith sautillant joyeusement dans la rue devant papa et moi en chantonnant "Ria va jouer au quidditch ... Ria va jouer au quidditch !"

En cette après midi ensoleillée, je me trouvais dans la ville d'Isban, non loin d'Istanbul. Je veillais sur Maven dans notre petite chambre d’hôtel. La chambre était toute petite, en face de la porte dans le fond à gauche se trouvait un lit sur lequel dormait Maven.  Sur la droite une armoire et un bureau se faisait face. Une porte  entre le pied du lit et l'armoire donnait sur une  petite salle de bain. Dans le coin gauche en entrant, on y trouvais une chaise sur laquelle j'étais assis. Les coudes sur les genoux, les poings sous le menton, je regardais Maven.

* Maven repose toi bien, tu dois guérir. *

La jeune fille de 19 ans était comme moi, nous avons manqué de potion et La nuit a été trés longue. Je m'adossa sur le dossier de la chaise et prononça:

- Drya, tu peux venir s'il te plait.

L'elfe de maison de Roger arriva dans un petit claquement discret et me dis:

- Vous m'avez demandé maitre Cody.

- Ne m’appelle pas maitre je te l'ai déjà dis et pas de vouvoient, grogna Cody, et oui j'ai besoin que tu me rendes quelques services.

- Comme tu voudras Cody.

Drya se dirigea timidement vers Maven et continua avec tristesse:

- Vous vous êtes battus ?

- Oui

- Elle n'avait plus de potion et tu lui a fais face pour l’empêcher de faire du mal, tu n'as pas pu faire cela sans la blesser.

Drya examina les plaies de Maven et repris:

- J’espère qu'elle s'en remettra, de quoi as- tu besoin ?

Drya venait de se tourner vers moi le regard triste et compatissant.

- Emmène moi sur le chemin de travers s'il te plait, c'est aujourd'hui que ma bien aimée fais ces achats.

- Tout de suite.

Je posa un dernier regard inquiet sur Maven avant de disparaitre avec Drya dans un doux claquement. Nous arrivâmes sur le toit d'une boutique à l’abri des regards, je voyais ma tendre et douce devant la boutique de Quidditch, la main sur la vitrine. Je sortis de ma poche un paquet et une lettre puis les donna à Drya.

- Tien donne lui cela de ma part s'il te plait, ne lui dit rien à mon sujet, si ce n'est que je l'aime et qu'elle me manque.

Drya me fis un signe de la tête en réponse et disparu du toit et réapparus à quelque mètre de la jeune fille qui ne l'avait pas entendu arriver. Drya se dirigea vers elle et l'interpella:

- Excusez moi ... vous êtes bien Mademoiselle Peverell ?

La jeune fille s’était retourner brusquement et acquiesça de la tête à la question que l'on venait de lui poser. Drya repris:

- Je suis Drya l'elfe de maison de la famille Gemmyo, j'ai ceci pour vous de la part de quelqu'un a qui vous manquez affreusement.

Drya tendis le paquet et la lettre qui lui avait été confier quelque minute plus tôt puis disparus sans demander son reste. Drya m'avait rejoins que le toit:

- Voila c'est fait mais elle semblait triste, Cody, tu devrais quand même aller la voir.

- Non, ma grande, je ne peux pas, pas maintenant, je la reverrai dans le train. Ramène moi à Isban s'il te plait.

Les yeux rivé sur ma chère et tendre qui était entrain de finir de lire la lettre, mon cœur pleurait et au moment ou Elizabeth regardait autour d'elle comme pour m’apercevoir mes yeux s'emplirent de larmes. quelque seconde plus tard nous étions de retour dans la petite chambre d’hôtel. Je m'effondra à genou sur le sol de la chambre en pleurant.

Lettre donnée par Drya:

Gustave entra dans le grand magasin de Quidditch et une chose brillante passa à toute allure juste devant ses yeux . Gustave mit du temps à comprendre ce qui venait de se passer . Il s'essuya les yeux car la chose dorée lui avait mit un coup dans l'oeil au passage . Il regarda autour de lui et comprit que c'était un Vif d'or qui était passé devant lui . Il s'avança et se tourna en direction des modèles de balais : il voyait plein de jeunes sorciers de l'autre côté de la vitrine qui s'émerveillaient devant le nouveau Nimbus 2040 et le plus puissant de tout les balais : l'Éclair de Feu Suprême mais pour la plupart , posséder ces balais n'était qu'un rêve . C'était le cas pour Gustave : jamais il n'aurait pu avoir l'Éclair de Feu Suprême car il coûtait 10 000 Gallions , prix inaccessible pour Jenny , et même le Comète 360 était trop cher pour Gustave et sa mère , avec le peu d'argent que Jenny gagnait , elle n'aurait jamais dépenser 240 Gallions dans un balai qui n'aurait été acheté que pour le plaisir . Si Gustave était sélectionné dans une équipe de Quidditch , là , Jenny aurait tenté d'acheter un bon balai , mais pour l'instant , Gustave n'était même pas entré à Poudlard . Après avoir fait le tour du magasin , Gustave sortit et retourna sur la rue principale du Chemin de Traverse .