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 Le lendemain, dans un couloir

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Anton Vlagasda (Thanaël)Anton Vlagasda (Thanaël)
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MessageSujet: Le lendemain, dans un couloir   Le lendemain, dans un couloir I_icon_minitimeDim 7 Aoû - 10:36

[Avec l'autorisation du Maître du Jeu]
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Le lendemain, dans un couloir Vide
MessageSujet: Re: Le lendemain, dans un couloir   Le lendemain, dans un couloir I_icon_minitimeDim 7 Aoû - 12:21

Les cachots étaient déserts et silencieux. Plongés dans une pénombre profonde, ils offraient un certain calme et une sérénité effrayante. Trouver un coin pour se cacher et n’être pas dérangé était simple dans ce lieu sombre. C’est là, dans un renfoncement brillant par son obscurité, que Garance s’installe pour réfléchir, écrire ou pleurer. C’était simple de tout lâcher, tout abandonner et se terrer dans un coin, seule, à se lamenter sur une vie que l’on trouvait pitoyable mais qui était évidemment meilleure que celle de milliers de personnes. Que lui restait-il après tout ? Elle était en échec scolaire à tel point qu’elle devait redoubler, elle s’isolait de ses amis, trop honteuse de ce qu’elle était, et physiquement elle n’était clairement pas regardable. Se morfondre sans cesse et se goinfrer sans s’arrêter en pleurant sur son sort était vraiment mauvais mais c'est tout ce qu’elle avait su faire cette dernière année. Qu’en serait-il l’année suivante ? Qu’est-ce qu’elle allait devenir ! Dans quelques jours, la jeune fille fêterait ses 17 ans. Dans le monde sorcier, elle atteindrait ainsi sa majorité ...

*C’est marrant on dirait pas … De toute façon, fichue pour fichue …*

Se levant de la pierre froide sur laquelle elle s’était posée quelques instants, pierre qui connaissait désormais parfaitement l’empreinte de ses courbes, elle prit dans ses bras les muffins au chocolat que les elfes lui avaient donnés plus tôt dans les cuisines, et se mit en tête de rejoindre sa salle commune. La tête baissée, les yeux fixés sur le sol noir, elle marcha lentement vers son second refuge. L’air des cachots était humide, personne n’y viendrait par un si beau temps. Il faisait si noir dans ces couloirs qu’on ne saurait même pas reconnaître un ami ou distinguer un autre élève en face de soi, mais à cette heure de la journée, tout le monde était dehors à profiter des rayons chauds du soleil. Les petits pas de la blairelle s’accéléraient sans qu’elle s’en rende compte, bientôt elle courait comme si elle voulait échapper à ses démons qui la suivaient perpétuellement depuis plusieurs années et d’un coup, elle fut arrêtée net dans sa course. Elle s’impacta dans quelque chose de grand, et robuste, et …

- Oh ! Pardon ! Je … je suis désolée je … s’excusa-t-elle sans lever les yeux.

La jeune fille s'aperçut alors que le choc venait d’écraser les muffins contre sa poitrine, le pull gris et jaune de sa maison et sa peau claire étaient maintenant maculés de chocolat.


- Oh non … ! murmura-t-elle. Haussant un peu plus la voix : Oh je … je suis confuse …

Les yeux rivés sur ces morceaux de muffins, la jaune et noire n’osait pas lever la tête et regarder qui pouvait bien traîner dans les cachots à cette heure-ci. Son regard déviant sur les pieds de celui qu’elle venait de cogner, la Poufsouffle remarqua que le bas de la robe de la personne bien plus grande qu’elle avait un liseré vert …

*Oh merde.*

Garance bredouillait des excuses, se répétant, toute gênée et troublée. Se perdant dans des mouvements rapides et incompréhensibles, elle leva rapidement le nez et vit vivement le visage du jeune homme qu’elle venait de heurter. Elle avait des gestes vifs mais dénués de sens, elle bafouillait des choses à répétition, et un stress étrange montait en elle. Soudain, elle cessa de bouger sec et se tut. Elle regarda de nouveau l’élève en face d’elle, du coin de l’oeil, tentant d’être discrète ... C'était étrange, très étrange … Levant lentement la tête avançant d’un pas vers lui, elle lui dit :

- Tu … tu ressembles à quelqu’un que je … que j’ai connu …

Se souvenant d’un visage souriant débordant de bonheur mais cachant de grands mystères, sans pour autant pouvoir poser un nom sur cette vague image, la Poufsouffle blêmit et le regarda plus en détails. Mon dieu qu’il était … il était … et puis son sourire rayonnant … radieux …

*Oh mon dieu qu’il est beau !!*

Se réveillant brutalement de sa longue réflexion, Garance se rendit compte qu’elle avait la bouche grande ouverte devant ce Serpentard, sa main plaquée contre son buste couvert de muffins écrasés.

*J’ai du chocolat sur le coin de la bouche ? Peut-être de la bave ?! Oh non !*

Son admiration se transforma alors en inquiétude. Rapidement, la blairelle reprit ses esprits, se racla la gorge et adopta une expression la plus neutre possible.

*Oh mon dieu ce que je dois avoir l’air bêta … qu’est-ce qu’il doit penser de moi, j’ai l’air d’une abrutie !*

Le silence était long, et en temps normal elle aurait fui. De plus, sa salle commune était à quelques pas d’ici … mais elle ne bougeait pas. Non elle ne bougeait pas. Elle restait immobile face à ce bel âtre … en attendant ... un miracle ?

Rp avec Anton/Than


Dernière édition par Garance D le Mer 10 Aoû - 14:46, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Le lendemain, dans un couloir   Le lendemain, dans un couloir I_icon_minitimeMer 10 Aoû - 0:06

Lendemain du bal. J'avais une petite mine, car le sommeil avait été bien court... Ma "famille" n'aurait pas manqué une telle occasion de rire. Je pouvais presque les entendre... "V'là le grizzly !" dirait mon frère. "Tu remets ça ce soir ?" demanderait mon père. Et ma mère ne dirait rien, se contentant de me sourire en me donnant la pastille effervescente dans un verre d'eau.  Le brouillard dans mon esprit s'effaçait seulement après mon intraveineuse de café. Et encore... Même après ça je rentrais m'affaler sur mon lit pour y somnoler, comme si je portais soudainement toute la fatigue du monde en moi.  
Je me réveillais quelques heures plus tard. J'étais en meilleure forme que le matin, et heureusement d'ailleurs car ce n'était pas difficile. Je m'habillais en prenant mon temps : pourquoi se presser alors que la moitié de la journée devait être déjà écoulée ? Je me dirigeais ensuite dans la salle commune et restais un moment assis dans un fauteuil, pour une fois le dos tournée à la cheminée et restant en contemplation devant le spectacle qu'offraient les reflets de l'eau et des rayons du soleil qui filtraient à travers les vitraux; qui propageaient une douce lumière tamisée dans la salle aux teintes de vert.  Le vert. Mon vert, notre vert. Celui de la maison qui m'avait accueillit, et ce par deux fois. Celui d'une famille que je me promettais de ne pas oublier, pas celle là.

Je décidais néanmoins de ne pas sombrer dans le désespoir et le remord et me levais rapidement . J'attrapais ma robe et l'enfilais alors que je me dirigeais vers la sortie. N'étant plus au bal, il me semblait approprié de remettre les habits normaux. Et j'en étais aussi bien content. Non pas que je trouvais que mon costume était laid ou particulièrement inconfortable, mais je me sentais juste plus... à l'abri dans ce que je mettais pratiquement tout l'année -encore qu'ils n'étaient pas mes vêtements favoris non plus-.
L'écho de mes pas résonnants dans les couloirs déserts, j'allais dans le parc pour occuper ce qui me restais de la journée avant la tombée de la nuit. Et si je n'y trouvais pas d'amis, peut-être trouverais-je quelque chose à faire.


 
                                                           *******


 
Je revenais après ce qui m'avais semblé n'être que quelques dizaines de minutes, et avait en fait été plusieurs heures. J'étais allé voir Augen. Même si je n'avais rien à lui confier, je considérais comme important d'aller tout de même visiter ma chouette régulièrement, pour éviter qu'elle  aussi ne finisse par s'ennuyer dans la volière à ne jamais rien faire.  Puis c'est en traînant dans le parc que j'avais l'idée d'aller chercher les livres qui s'entassaient sous mon lit afin de les lire pendant qu'il faisait encore jour. Je voulais au départ garder le calme d'un dortoir isolé, mais le dehors était aussi étrangement calme. Les recherches que je faisais  n'avaient rien de grave au  point de vouloir absolument les dissimuler aux yeux de tous, mais elles concernaient un point important et sensible qui méritait que je fasse attention : mon pendentif. Il comptait parmi les rares choses à avoir survécut à l'incendie -dont moi- et j'étais alors persuadé que cette sorte d'amulette pouvait m'aider à trouver des indices sur mon passé.
C'est en revenant vers ma chambre pour y récupérer les livres que j'étais percuté de plein fouet par une jeune Poufsouffle qui courait au milieu des couloirs comme si elle avait le diable aux trousses. Son air terriblement désolé, ses gestes affolés et sa manie d'à tout prix éviter mon regard me firent sourire.

 
- Quoi ? Qui ose déranger un serpent dans son antre ? Désolée et confuse tu peux l'être jeune Poufsouffle, car pour un affront pareil tu pourrais être jetée dans la chambre des secrets afin de servir de repas au basilic ! disais-je en pointant du doigt les taches que les muffins qu'elle tenait dans ses bras avaient laissés sur ma chemise.
Quelqu'un que tu as connu ? Ça m'étonnerais.. Je suis nouveau ici en fait. Mais j'ai pas mal bourlingué avant, alors peut-être que nous nous sommes croisés dans une ville.
 


En réalité j'avais très bien reconnu Garance. Mais je ne pouvais pas lui dire. Je ne devais pas. Trop de monde était déjà au courant, et bien que Kalis comme Turner savaient se défendre, je ne voulais pas les mettre trop en danger. Car je savais bien que si certains avaient perdu gros pendant notre visite de courtoisie dans leur coffre, ils étaient prêt à dépenser ce que nous avions laissés si cela pouvait leur permettre de nous mettre la main dessus. Ash était en sécurité à Azkaban où elle avait été transférée rapidement. Mais moi en revanche, c'était une autre histoire...
Elle finissait par fermer la bouche avant d'attraper une crampe et ne rompait le silence que pour se racler la gorge. Avant que l'instant ne devienne trop oppressant, j'essayais de la faire réagir :




- Erm... Petite Poufsouffle ? Tu... as plantée ? Le signal est trop faible ?  Ou alors tu t'es mangée un cognard un peu trop fort ?


Je savais qu'utiliser des termes Moldus mettait parfois les sorciers dans l'embarras, et je m'en amusais beaucoup. Mais j'attendais de voir la réaction de la brune, si elle allait être surprise ou non.
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MessageSujet: Re: Le lendemain, dans un couloir   Le lendemain, dans un couloir I_icon_minitimeMer 10 Aoû - 19:36

Ses premiers mots à l’égard de la jeune fille la firent frémir. Déjà paniquée à l’idée d’avoir été arrêtée dans son élan par un inconnu qui se trouvait sur sa route, elle qui s’était enfermée dans une bulle et ne parlait plus à personne, la blairelle fut d’autant plus apeurée que le Serpentard la menaçait de la balancer au Basilic de la Chambre des Secrets.

*Il est mort, se rassura tant bien que mal la jaune et noire, il est mort et cette chambre n’existe plus !*

Le jeune homme pointait du doigt les taches de chocolat laissées par les muffins, et Garance se confondit de nouveau en excuses. Elle voulait fuir. Elle l’aurait déjà fait si quelque chose, une force invisible ne la retenait pas. Pourquoi ses jambes ne se mettaient-elles pas à courir vers sa salle commune ?
Il affirma qu’ils ne se connaissaient pas. Et c’était sans doute vrai. Le regardant plus précisément, l’adolescente confirmait ne l’avoir jamais vu de sa vie. Pourtant, quelque chose en lui lui était familier … C’est atroce ce sentiment de déjà-vu, quand on pense avoir déjà vécu une situation sans s’en souvenir, ou dans ce cas déceler des similitudes avec un visage du passé sans réussir à s’en rappeler avec précision ni pouvoir poser un nom dessus. Sachant d’avance que son esprit cogiterait inlassablement sur ce détail frustrant, la blairelle ne s’attarda pas et fut rappelée sur terre par la voix du vert et argent. Ce dernier lui fit remarquer qu’elle était devenue raide, en fait figée par son inquiétude d’être martyrisée par le serpent.

*Eh ! Tu es bientôt majeure ! Tu vas pas te laisser marcher dessus par un … un Serpentard ! Si attirant soit-il …*

À moitié effrayée par ce qui pourrait lui arriver, l’autre moitié d’elle se liquéfiant sur place devant le charme du bel âtre (un mélange d'émotions donnant quelque chose d’assez étrange en somme), ce dernier semblait attendre sa réaction.


- Le … WiFi à du mal à passer ici … articula-t-elle avec un rire nerveux.

Vivant avec une mère dont elle ignorait l'appartenance (moldue ou sorcière ?), elle était habituée à une vie sans magie hors de l’école, et connaissait donc les termes de l’autre monde. Une voix revancharde s’insinua dans la tête de la jeune fille et siffla à l’attention du vert et argent :

*Ha ! Je te bats à ton propre jeu ! Na !*

Avant que sa propre voix ne réponde, toujours dans sa tête :

*C’est ridicule …*

“Petite Poufsouffle”. C'est marrant mais une si simple formulation changeait toute l’image rude et dure que Garance avait des Serpentards. En tout cas de celui-là. C’était si chou ! Distant, mais mignon. Rien que dans ces mots mais aussi dans l'intonation de la voix du jeune homme, la jeune fille décelait une certaine douceur et de la gentillesse, peut-être une pointe de tendresse envers elle.

*De la tendresse ! N’abuse pas voyons ! Qui pourrait éprouver de la tendresse envers toi hormis ta mère ! Et un Serpentard en plus ! Tu rêves trop pauvre idiote !*

Ces derniers mots, “pauvre idiote”, sortirent de la bouche de la jaune et noire dans un murmure. Quand elle s’en aperçut, Garance prit une grande inspiration qui la fit frissonner, cherchant à changer de sujet et regarda les restes de muffins entre ses mains, ressemblant plus à de la bouillie de chocolat, et tenta un geste envers le serpent, qui n’avait pas l’air si méchant. Avec un faible sourire, encore frémissante, elle lui tendit légèrement les muffins :

- Tu en veux ? proposa-t-elle

*Oh mais tu es nulle ! Partager des miettes et de la pâte chocolatée collante mais tu es vraiment pitoyable ma pauvre fille !*


Cette pensée lui fit perdre son sourire, transformant son expression en consternation. La honte gagnant la blairelle, ses joues pâlirent légèrement et la jeune fille attendit le rire moqueur du garçon en face d’elle. Elle pouvait d’ores et déjà préparer quelques larmes ...
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MessageSujet: Re: Le lendemain, dans un couloir   Le lendemain, dans un couloir I_icon_minitimeMer 10 Aoû - 23:25

Cette Poufsouffle était... étrange. Passant indistinctement par toutes le nuances de blanc possible, oscillant avec une rapidité déconcertante d'un blanc crème à un blanc porcelaine, a tel point que je finissais par croire que je venais de trouver Blanche Neige en personne. Et puis elle tremblait légèrement aussi. Et bien qu'il ne faisait pas chaud, il n'y faisait pas assez froid pour en grelotter. C'était donc à cause de moi... Comme si j'étais effrayant. Le sphinx l'avait été. Les dragons l'avaient étés. Mais moi ? L'année que j'avais passé à courir le monde en tentant d'échapper à des menaces et poursuivants tout aussi volatiles que je l'étais m'avais conduis à rencontrer bien des personnes, et j'avais appris. Pas grand chose, juste quelques rudiments de survie, la plupart appris sur le tas, et qui s'avéraient particulièrement utiles lorsqu'un nombre tout de même conséquent de gens plutôt mal intentionnés occupaient leur temps à me courir après. Et j'avais notamment appris que l'apparence compte beaucoup. Bien plus que ce que l'on veut croire.


Hors je ne présentais rien d'effrayant. Ma tenue était totalement normale et standard au vu de la saison, et à part la petite cicatrice sur le nez -héritée lors qu'une ascension de montagne-, je ne trouvais rien de repoussant sur ma tête. J'en déduisais que si ce n'était pas moi, c'était donc mon uniforme. Mais surtout ma maison. Je ne me faisais pas d'illusions; pour beaucoup les Serpentards étaient des apprentis Mangemorts, et la salle commune qu'une base avancée pour les serviteurs du Seigneur des Ténèbres. Parce que nous portions un serpent comme emblème nous étions forcément en train de comploter pour prendre le contrôle du monde.
C'était peut-être vrai. Ou peut-être pas. Mais je décidais de ne pas démystifier Garance tout de suite. Tout comme il était dangereux de réveiller un somnambule, il devait aussi l'être de lui révéler la terrible vérité sur les Verts et Argent.

Répondant avec exactitude à ma question, et en se permettant une pointe d'humour, elle me montrait qu'elle n'était pas l'un de ces élèves complètement coupés du monde extérieur, et qui semblaient découvrir le monde Moldu comme si il s'agissait d'un zoo à chaque fois qu'ils y allaient. Et après s'être traitée d'idiote, elle me proposait même ce qui avait été un muffin, avant de finir écrasé entre nous deux. Je décidais de prendre une nouvelle fois le rôle du méchant, qui était si facile et si drôle à jouer lorsque l'on avait un uniforme de ma maison sur le dos. Je gardais une expression neutre et froide, presque insensible pour lui répondre.
 
- Oui, le signal est faible mais c'est volontaire. C'est fait pour empêcher les espions de nous voler nos plans secrets. Et puis... Tu n'es pas idiote. Je dirais plutôt inconsciente, voire suicidaire. A moins que tu ne sois envoyée par tes camarades comme un tribut afin que nous cessions les hostilités. Cependant... Sans même consulter mon préfet je pense pouvoir affirmer sans trop me tromper que ce ne sera pas assez. Il va falloir payer plus que ça pour que vous arrêtiez de vous prendre des cognards dessus, et tout ce qui s'en suit... Quand à tes muffins...

La situation était tellement risible que je devais me forcer pour ne pas éclater de rire. Je faillis même craquer, laissant échapper un petit ricanement avant de serrer les poings et les dents afin de garder un semblant de sérieux.

- C'est bien peu comparé au crime que tu as commis précédemment, mais au moins cela montre ta bonne foi. Finalement, peut-être qu'au lieu d'être mangée ce soir, tu le sera demain.   
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MessageSujet: Re: Le lendemain, dans un couloir   Le lendemain, dans un couloir I_icon_minitimeJeu 11 Aoû - 19:04

Mais à quoi jouait-il ? Il y a quelques secondes il était adorable, semblait prendre la “petite poufsouffle” en pitié avec une pointe de douceur, et là il prenait l’apparence d’un méchant voulant brutaliser la blairelle ! Prenant Garance de court, elle qui venait d’être bouleversée par ses émotions, entre la surprise, la confusion, la peur, le ridicule, des interrogations, et quelque chose d’étrange faisant battre son cœur un peu plus vite et plus fort, le Serpentard en rajouta une couche ! Cette fois c’était trop ! N’entendant pas le rire étouffé du vert et argent ni ne voyant son poing se serrer, la blairelle, qui laissa un silence après ses mots, paniquée et flippée, explosa :

- Alors là je dis non ! Tu vas pas jouer à ton jeu stupide ! C’est pas parce que tu es un serpy que tu dois te prendre pour le roi du monde ! J’ai bientôt dix-sept ans monsieur, presque majeure ! Alors tes menaces tu les gardes pour toi ! et haussant le ton : Parce qu’elles ne prennent pas effet sur moi !!!

Se calmant un peu, la jaune et noire, qui avait avancé vers le jeune homme tout en lui criant dessus, d'arrêt net et recula d’un pas. Sa respiration s'emballant, l'adolescente haletait. Trop c’est trop. Elle baissait désormais le regard, la tête penchée sur le côté, regardant le sol noir et froid près des pieds du garçon. Le silence qui s’était installé permit à Garance de reprendre ses esprits. D’une petite voix, comme un filet fin sonore, elle dit :

- C’était ridicule. Ta scénette. J’ai failli y croire. J’y ai cru un instant. Mais je … j’ai décidé de ne plus me laisser marcher dessus. Tu ne me fais pas peur.

Vraiment ? Pourtant, sa tête était toujours basse, de profil par rapport au serpent. En fait elle ne savait pas s’il était sincère ou non. Si c’était une mascarade ou son vrai visage. Bizarrement, ça rappelait quelque chose à la blairelle. Quelque chose de vieux, étrange et blessant …


***Flashback***

- Tu crois qu’il est sincère ?
- Attends, tu as vu ses gestes ! Tu m’as dit qu’il a rougit quand on lui a demandé pourquoi il ne t’a pas tirée dessus avec sa sarbacane alors qu’il visait tous ceux autour de lui ! À l’église il s’est retourné plein de fois sur toi pour te regarder chanter ! Et ces chansons qu’il fredonne pour te faire passer un message ! Non il est sincère, c’est sûr !

- Mais alors pourquoi est-ce qu’il ne me redemande pas si je veux sortir avec lui ? Ça se voit que je crève d’amour devant lui …

- On va lui demander !
Deux amies de Garance, alors agées de treize ans, se dirigèrent vers un certain Almeric, qui faisait battre le coeur de la fille.
Pendant les vacances, elle se rendait dans un camp où les groupes constitués changeaient toutes les deux semaines.
***
Il ne restait plus qu’un mois avant la rentrée, c’était l'avant-dernier changement de groupe. La mono les avaient mis ensemble, avec quelques unes de ses amies et le meilleur ami d’Almeric. Dès que le groupe fût laissé seul, la bande d’amis d'Al s’était réunie. Il regardait le sol, une ombre cachait son visage. Garance était venue chercher un document dans son sac, juste à côté des garçons. Le meilleur ami d’Al interrompit alors Garance :
- Dis, tu veux sortir avec Almeric ?
- Non pourquoi ?
répondit la jeune fille du tac au tac.

Ils ne répondirent pas. La semaine qui suivit, Al avait plein d’attentions douces et romantiques envers l’adolescente, bien que floues et discrètes.
***
Les deux amies de Ga revinrent.
- Alors ? Qu’est-ce qu’il a dit ?
- On lui a demandé si il connaissait Garance Désier. Il a répondu “C’est qui ?”
- Mais .. je suis sa voisine de table il connaît mon nom !
Et le soir même, tous ces gestes affectueux avaient disparus. Et son répertoire musical avait changé. On était passé de la vieille mais mythique “ne la laisse pas tomber, elle est si fragile être une femme libérée tu sais c'est pas si facile” à “break your heart” de Ne-Yo. Vraiment ! C’était ridicule mais ma foi pratique pour passer des messages. Et puis dernier chargement de groupes. Et aucune attention. Rien. Ah si, il a changé “September”, Earth Wind and Fire.Mémorable ! C’était fini. Avec ce changement arrivaient des tas d'interrogations (*Il m’aimait vraiment ? Mais moi aussi ! Mais pas au début je ne le connaissais pas ! Et après ? Non il s’est fichu de moi ! C’était pour se moquer de moi un gars comme lui ne serait jamais sorti avec une fille comme moi ! Mais il semblait si sincère …*) et s’échappaient toutes les réponses qui allaient avec ces questions. Les premiers vrais sentiments amoureux de Garance ainsi noyés dans un nuage brumeux et brouillé de mystère et d’incompréhension ...


***Fin flashback***

Ainsi était-il sincère ou était-ce un jeu ? Il semblerait que ce coup-ci, les réponses viendraient. En attendant, elle frémissait toujours, mais très légèrement, imperceptiblement même. Fermant les yeux une seconde, la jaune et noire prit une grande inspiration, expira fortement, et dit faiblement, portant toujours ses bras contre sa poitrine maculée de muffins, tenant les débris chocolatés :

- Je devrais me débarrasser de tout ça ...
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MessageSujet: Re: Le lendemain, dans un couloir   Le lendemain, dans un couloir I_icon_minitimeLun 15 Aoû - 20:15

La réaction de la Poufsouffle faillit m'achever. J'étais déjà à deux petits doigts d'exploser de rire, mais de voir qu'elle avait marchée à fond dans mon jeu c'était... C'était encore pire.


- Olalala ! Attention, le blaireau montre les crocs ! Elles n'ont pas d'effet sur toi mes menaces ? C'est cela oui... Alors pourquoi tu as l'air si flippée ?  Hein ? Tu ne te laisses plus marcher dessus et tu n'as pas peur...  Permet moi d'en douter très sérieusement au vu de ta réaction. Tu ne peux imaginer à quel point j'adore le rôle du méchant. De toutes façons ça n'a pas été bien dur. Pour beaucoup de monde, tout ce qui porte un uniforme Vert et Argent veut diriger le monde, torturer des tas de gens et en tuer encore plus. Alors à toi comme aux autres, je vais dire que je suis désolé de ne pas être aussi machiavélique que ce à quoi vous vous attendez tous.  Donc maintenant tiens toi bien au mur car je vais te faire une révélation qui va changer ta vie : nous ne sommes pas méchants. Nous ne tuons pas les gens et nous ne mangeons personne, nous n'emprisonnons personne dans des geôles secrètes, nous ne faisons pas des balades à dos de Basilic, nous ne pratiquons pas la nécromancie pour ramener les plus grands mages noirs parmi les vivants, et nous n'écorchons pas les elfes par pur plaisir.

Je faisais alors mine de compter sur mes doigts, comme pour chercher la fin de la liste déjà énnumérée.

- Il m'en manque un.. Celui là déjà dit.. Celui là, non c'est trop sanglant... Ah ! J'y suis ! Et non nous ne volons pas les glaces des enfants ! Maintenant, si ta vie en est chamboulée après un tel choc je peux le comprendre, c'est tout de même les fondations d'une éducation qui s'écroulent d'un coup, d'un seul !

Je sortais ma baguette et faisais disparaître les miettes et les taches sur le pull de Garance. Réussir un détachage aussi rapidement était le rêve de nombreux Moldus, et à bien y penser il y avait peut-être un marché intéressant dans ce secteur ci...

- Et voilà, c'est encore plus propre que lorsque tu l'as acheté.  Si tu as un problème de sortilège la prochaine fois, demande à un Serpentard. Maintenant qu'on a les nouvelles baguettes encore plus efficaces que les anciennes, forcément cela se voit...
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MessageSujet: Re: Le lendemain, dans un couloir   Le lendemain, dans un couloir I_icon_minitimeVen 19 Aoû - 18:07

Hallucinant. Les Serpentards ne volaient peut-être pas les glaces des enfants, mais ils n’en étaient pas moins méchants.

- C’est franchement mal de me manipuler comme ça, dit la jaune et noire d’une petite voix outrée et haletante. S’attaquer à une blairelle faible comme moi surtout en cette période sanglante et troublée de mon existence, c'est vraiment, vraiment unfair ! Tu devrais avoir honte.  Mais c’est vrai qu’un Serpentard est si vil et fier de ses atrocités qu’il n’a jamais honte de blesser quelqu’un ...

Un air de déception et de douleur dûe au mal que faisait la dague perçant son coeur, déjà réduit en miettes depuis quelques années et peinant à se reconstruire, voila le visage de Garance. Et tel le commandant Cerveau qui crierait “Go, go, go !” à ses soldats, les larmes se mirent à ruisseler sur les joues sèches et crevassées de la jaune et noire. Alors que le garçon fit disparaître le chocolat du pull de la blairelle, celle-ci répondit dans un sanglot :

- Merci ... Mais c’était pas la peine de se vanter de savoir mieux réaliser des sorts que moi, c’est pas compliqué. J’ai plus qu’à aller en rechercher pour combler ma souffrance et nourrir mes tissus adipeux …

Sur ces mots, la jeune fille, qui essuya d’un revers de poignet ses larmes coulant sur ses pommettes, se retourna afin de repartir dans un élan vif vers les cuisines se réapprovisionner en gâteaux au chocolat et cacher cette faiblesse qui la détruisait chaque jour un peu plus et contre laquelle elle luttait sans cesse quand une force extérieure la retint. Son bras se raidit, immobilisé par une main serrée sur son poignet. Ne pouvant se retourner, c’était trop difficile de le regarder dans les yeux, Garance fixa les cinq doigts qui l’empêchaient de partir, s’échapper loin de tout. Loin de tout ça.
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MessageSujet: Re: Le lendemain, dans un couloir   Le lendemain, dans un couloir I_icon_minitimeMer 24 Aoû - 18:06

Elle commençait à fuir, mais je l'attrapais par le poignet pour l'en empêcher. Je ne la forçais pas à se retourner, pas plus que je ne lui écrasais la main.


- Stop. Je crois que tes tissus adipeux en ont assez, et par ailleurs ils ne t'ont rien demandés. Tu ne crois pas en tes capacités ? Alors va bosser tes sorts ! Ce n'est pas en te morfondant dans un coin sombre que ça va arranger les choses... Va voir tes amis, sors et prend l'air un coup, ça te ferra du bien. Tu es aussi pâle qu'un fantôme...
Tu n'es pas la seule à vivre une période sanglante et troublée petite Poufsouffle. C'est le cas de tout le monde et tu es loin d'être un cas isolé. Et c'est une raison de plus pour te préparer tu ne crois pas ?

Je relâchais alors mon étreinte, laissant sa main retourner le long de son corps.

- Et je ne t'ai pas manipulé, pas plus que je ne t'ai attaqué. J'ai peut-être bien joué avec tes suppositions et stéréotypes oui, mais rien de bien méchant. Je n'ai rien vu d'injuste ici, si ce n'est le faux jugement que tu portes sur nous. Dès qu'un Serpentard est fier de lui c'est un monstre sans cœur qui se délecte de la souffrance de ses supposées victimes; alors que si c'est un Gryffondor qui se vante de quelque chose, c'est tout de suite un noble salvateur aux intentions pures. Bullshit que tout cela. Tu ne me ferras pas croire qu'il n'y a dans votre salle commune que d'adorables dégustateurs de cookies. Il y a, comme chez nous, des gentils et des méchants, des forts et des faibles. Ce n'est pas notre maison qui nous fait, c'est nous qui faisons notre maison, et je sais que pas un seul des autres serpents n'en laisserai souffrir un autre, quelque soit son année.
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MessageSujet: Re: Le lendemain, dans un couloir   Le lendemain, dans un couloir I_icon_minitimeJeu 25 Aoû - 12:35

Et vlan ! On peut dire que la vérité blesse. Ce qu’il venait de dire faisait mal. Très mal. Mais il fallait bien admettre qu’il s’agissait de la pure vérité. C’était si égoïste de croire qu’elle était la seule à souffrir en ces temps troublés et confus … Des amis … non il fallait mieux qu’elle laisse ces gentilles personnes rire et se détendre tranquillement, ils n’avaient certainement pas besoin d’une pleurnicheuse pour saper leur journée. Prendre l’air ? C’était mieux de se cacher là où elle était sûre de ne pas être vue, du moins le croyait-elle …
Ses paroles avaient eu l’effet d’un électrochoc. Comme se prendre un boomerang en pleine face. Il avait raison mais c’était si difficile à avaler …
Il lâcha sa main. Bizarrement, ce maigre et court contact avait affolé son cœur tant ils étaient devenus rares. Ce geste avait accompagné les paroles et brisé avec elles la bulle que s’était fabriquée Garance.

- Je ne peux pas m'entraîner sur mes sorts ! J’ai manqué toute l’année et je n’avais pas le droit de pratiquer la magie en dehors de l’école, ça fait un an que je n’ai pas jeté de sort et maintenant je me vois obligée de redoubler ! C’est assez de honte pour moi n’en rajoute pas une couche !!


La dague avait maintenant totalement transpercé la poitrine de la blairelle. Elle souffrait. Beaucoup. Mais trop c'est trop. Ne sachant si elle devait courir ou se blottir dans ses bras, complètement perdue et bouleversée par le torrent d’émotions qui l'attaquait soudainement, elle craqua. Ses jambes ne tenaient plus, la jeune fille tomba sur le sol frais et se mit à pleurer. Son dos se courba et son visage, caché par ses longs cheveux ondulés qui tombaient devant ses yeux, se couvrit de larmes. Cette fois c’était fini. Trop. Assez.
Le Serpentard continua son discours, évoquant cette fois les clichés des maisons, et les larmes de la jeune et noire cessèrent progressivement, laissant les paroles du vert et argent résonner dans le couloir sombre des cachots. C’est vrai qu’il y avait beaucoup de clichés mais ces maisons représentent les caractères de chacun, forcément certains allaient s’avérer vrais !

- Si un Gryffondor se vante, ce n’est qu’un abruti qui ne connaît pas la modestie. C’est mal, répondit la blairelle dans un murmure, sa voix brisée comme les débris d’un miroir dans lequel on aurait violemment cogné. Il n'y a aucune noblesse dans la vanité et l’orgueil.

Garance laissa un silence s'installer avant d’ajouter :

- Si tu veux me prouver que je me trompe à propos des Serpentards alors vas-y. J’apprendrai à te connaître. Sinon tu peux t’en aller. Je ne sais pas ce que je vais faire … Je ne sais plus quoi faire ...
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MessageSujet: Re: Le lendemain, dans un couloir   Le lendemain, dans un couloir I_icon_minitimeMer 31 Aoû - 17:32

Je prenais une grande inspiration et soupirais. Et c'était parti pour ma BA de la journée. Mission : réconforter la Poufsouffle et l'empêcher de se suicider avec les muffins de la cuisine. Je m'approchais d'elle et m'accroupissais, mettant mon visage à la hauteur du sien.


- Bon... Je vois pas en quoi redoubler est un problème. C'est certainement ce qui va m'arriver aussi parce que je suis arrivé en milieu d'année et j'ai pas été vraiment très attentif. J'ai entendu dire que tu étais préfète il y a quelques années, donc tu dois bien être un minimum douée. Peut-être pas en sorts, mais au moins en potions ou botanique... Il y a bien une matière où tu te sens à l'aise !
La vanité et l'orgueil ne sont peut-être pas nobles, mais à l'instar de la magie noire ou des ogives nucléaires c'est bien réel. Alors vis avec.



Je voyais cependant que rien ne semblait arranger l'état de la blairelle. Au contraire, j'avais plus l'impression de l'avoir enfoncé que de l'avoir aidé. Des larmes roulaient toujours sur ses joues, et elle semblait en plein désespoir. A courts d'arguments, et pourtant bien décidé à ne pas la laisser dans cet état (pas besoin d'avoir un suicide dans l'école avec tout ce qui se tramait au dehors), je décidais de passer a une méthode plus... Expéditive et frappante. J'écartais ses cheveux et prenais son visage entre mes doigts. Et je l'embrassais.

Elle ne semblait alors plus pleurer, et ainsi aller un peu mieux. J'avais réussis à la faire moins déprimer, mission accomplie. Je me relevais et repartais vers ma salle commune.


- Je m'en vais, mais tu te trompes bien plus que tu ne le crois. Je ne te ferais pas le Manuel du Serpentard aujourd'hui. Et tu sais quoi faire. Au plus profond de toi, tu sais quoi faire. A moins que les muffins n'aient balayés tout espoir pour toi...


Elle voulait me connaitre ? Soit. Je relevais le défi de lui montrer que les Serpentards n'étaient ainsi qu'elle nous voyait. Le baiser était anodin. Garance était une jolie fille certes, mais je ne prévoyais pas de me mettre en couple. Pas avec les événements qui se tramaient. Ce n'était pas le moment. Et ça ne le serait peut-être jamais. Je pensais qu'elle avait juste eut besoin de contact humain, même pendant une seconde. Et visiblement ça avait marché. J'espérais juste ne pas avoir à utiliser ce moyen -assez extrême tout de même- une deuxième fois. Parce que je n'allais pas embrasser tout les dépressifs du château afin qu'ils aillent mieux...
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MessageSujet: Re: Le lendemain, dans un couloir   Le lendemain, dans un couloir I_icon_minitimeMer 31 Aoû - 18:15

Le bref speech qu’avait tenu le vert et argent réconforta la blairelle, mais cela n’en arrêta pas ses larmes qui, toujours sous l’influence de leur supérieur le cerveau, s’élançaient des yeux de la jeune fille et roulaient sur ses joues sèches. C'est alors qu' agenouillé près d’elle, son visage s’approcha et il l’embrassa.
Il est difficile de décrire alors le torrent d’émotions qui, jusqu’ici négatives, envahissaient le coeur et la tête de la jaune et noire si bien que cela fit court jus. Trop de bonheur, de surprise, d'excitation, et ce sentiment de renaître comme après être morte, comme retrouver cette lueur qui nous anime après avoir été embrassé par un Détraqueur, comme ravoir de l’espoir et un rayon de lumière qui nous guide, comme … revivre !
Ce baiser n’était pas anodin. Il donnait à Garance une toute nouvelle dimension de la vie, un nouveau souffle, un aperçu de ce que pourrait devenir la vie de celle-ci, dont le bonheur ne pourrait être plus fort et plus beau qu’avec un baiser donné par celui qu’elle aimera et qui l’aimera en retour. Mais qui sait si ces espoirs d’une vie meilleure se produiront …
Ceci troubla tant la jeune fille qu’après ce baiser elle devint aussi blanche et immobile qu’une statue de marbre d’un blanc immaculé. La bouche bée, le regard perdu dans le vague, Garance ne savait plus quoi faire. Ébêtée, elle resta ainsi plantée là, par terre, pendant de longues minutes, sans bouger, alors que le beau brun s’en allait.
Il venait de lui donner son premier baiser. Et elle ne connaissait même pas son nom ...

Fin du RP
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MessageSujet: Re: Le lendemain, dans un couloir   Le lendemain, dans un couloir I_icon_minitime

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