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 Les toilettes des filles

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Myosotis ChrysopeleaMyosotis Chrysopelea
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MessageSujet: Les toilettes des filles   Les toilettes des filles I_icon_minitimeMar 6 Mai - 20:28

Ici se trouvent les toilettes de filles.
Mimi Geignarde peut se trouver dans les canalisations...
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MessageSujet: Re: Les toilettes des filles   Les toilettes des filles I_icon_minitimeJeu 28 Mai - 1:01

On dit souvent qu'un médicament met plusieurs minutes voire plusieurs heures avant de libérer son produit dans l'organisme du patient, mais ce n'était pas le cas dans la version sorcière, dans cette situation-là. Carlotta ressentit presque tout de suite les muscles de son corps se détendre, un peu comme si elle venait d'être traversée par une bague d'apaisement. Elle se sentait bien mieux et c'est dans une meilleure condition qu'elle appréhenda les questions de Kara.

- Oh non, ça ne me dérange pas vraiment d'être avec des plus jeunes. Ils sont tout autant intéressant parfois.

Elle se sentait à sa place dans le groupe des cinquième année, entourée par ceux qui psychologiquement lui ressemblaient. L'âge du corps n'est qu'un chiffre, il y a pleins de facteurs qui entre en jeu dans la maturité de l'esprit et même si Carlotta met tout en oeuvre pour que sa tête soit en harmonie avec son enveloppe charnelle, des choses comme l'apprentissage ne peuvent être acquises par sa seule volonté. La serdaigle sembla se refermer un peu à la manière d'une huître lorsque Carlotta parla d'un certain air triste, aussi n'insista-t-elle pas. A quoi bon de toute façon, elle n'en avait pas envie.

- Ne t'en fais pas, ce n'est que passager, dit-elle pour justifier la prise d'un médicament.
1022 caractères validé par Molly
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MessageSujet: Re: Les toilettes des filles   Les toilettes des filles I_icon_minitimeSam 4 Juil - 17:16

- Toutes mes excuses.  

La voix d’Ambre s’était réduite à un souffle presque inaudible. L’armure qu’elle venait de heurter ne réagit pas et la jeune fille continua sa route. Complètement absorbée dans sa lutte mentale, elle s’était traînée jusqu’au deuxième étage, utilisant toute sa lucidité restante pour se souvenir des positions des autres préfets et professeurs afin d’éviter de croiser toute forme de vie. Elle avait tout d’abord pensé à disparaître dans la Forêt Interdite pour attendre que la crise passe, mais après réflexion, ce n’était pas la meilleure décision. Elle tomberait à coup sûr sur une quelconque créature ou un centaure. Et le peu de contrôle qu’elle avait réussi à regagner disparaitrait en fumée.
La porte des toilettes des filles s’ouvrit devant elle. La pièce était déserte. Ambre entra calmement et ferma la porte derrière elle. Elle marchait toujours la tête haute et le corps droit, quoique sa démarche fut raide et sa mâchoire crispée à l’extrême, mais cette apparente tranquillité ne dura pas longtemps. Après seulement quelques pas, Ambre s’effondra lourdement contre un mur. Sa tête cogna contre le marbre blanc, mais elle ne s’en rendit pas compte, tellement son esprit était torturé. Sa respiration était calme, mais le déchirement de la lutte intérieure qu’elle menait transparaissait à travers les dilations successives de ses pupilles. Elle n’avait toujours pas retrouvé son regard habituel, bien qu’elle ait réussi à reprendre possession de son corps.
Un brouillard rouge était tombé devant ses yeux. Le sang battait à ses tempes et ses jointures crispées sur sa robe blanchissaient lentement. Ambre entendait nettement les battements de son cœur, d’un rythme normal, mais beaucoup trop puissants. Son environnement se dissolvait dans une brume indistincte, le seul élément sur lequel elle pouvait se concentrer était le combat qui avait lieu dans sa tête. Ambre luttait contre elle-même, toute la discipline mentale qu’elle avait acquise au cours du temps était sollicitée contre son propre esprit. Mais c’était bien elle-même qu’elle tentait de repousser. L’Ombre faisait partie d’elle. C’était sa force contre sa propre force. La lutte était parfaitement égale et aucune des deux parties n’arrivait à reprendre le contrôle. Ambre avait la sensation d’avoir l’âme déchirée en mille morceaux et essayait tant bien que mal de garder ces fragments unis. Mais une seconde d’inattention, et elle avait le sentiment que son esprit imploserait. La Serdaigle se promenait aux frontières de la folie, dans un monde de douleur et de chaos. Qui était-elle ? Elle ne le savait plus. Une élève de Poudlard ou une machine de guerre ? A moins que ce ne soit un mélange des deux ? Chacun de ses gestes, chacune de ses réflexions passait à travers un voile d’inconstance et de souffrance. Elle ne parvenait pas à réunifier les fragments de son âme dispersée. Bien sûr, elle pouvait tout abandonner, laisser les morceaux épars de son esprit aller à leur guise, mais ce serait comme se laisser tomber dans le gouffre de la folie. Car oui, elle sentait qu’il n’était qu’à deux pas d’elle, cette lutte étouffait toute sa conscience et y mettait une pression insupportable. Ambre ne pouvait plus penser à rien d’autre que de tenter de rester elle-même, elle n’avait plus aucune conscience de ce qui se passait autour d’elle.
Les minutes passèrent. A moins que ce ne soient des heures ? Voire des secondes ? La Serdaigle n’avait plus conscience du temps. C’était pourtant une lutte inutile, puisqu’elle ne pourrait jamais surmonter une force parfaitement égale à la sienne, c’est-à-dire sa propre force. Un sentiment d’impuissance commença à poindre au fond de la Préfète alors qu’elle ne gagnait pas une once de terrain. Un laps de temps passa de nouveau. Long, ou court, elle ne saurait le dire.
Enfin, vidée de toute énergie et à bout de forces, Ambre finit par se laisser aller, fusionnant la partie consciente de son esprit avec celle, ivre de sang, de l’Ombre. Un éclair de douleur lui vrilla le crâne et elle ne put empêcher un faible gémissement de s’échapper de sa gorge, mais cette douleur disparut aussi soudainement qu’elle était arrivée. La respiration de la Serdaigle se fit plus calme et plus profonde, et son regard brouillé par l’épuisement balaya rapidement la pièce. Personne. Personne pour exciter sa rage et ses pulsions meurtrières. Ambre se redressa sur un coude, mais elle retomba immédiatement sur le sol lorsqu’elle ressentit une vive brûlure au niveau de son omoplate gauche. Elle attendit un moment que la douleur passe avant d’essayer à nouveau de se lever. Cette fois, la brûlure fut moins intense et la Serdaigle réussit à s’asseoir tant bien que mal. Intriguée, elle fit glisser ses doigts vers le foyer de la douleur et retint un hurlement lorsqu’ils effleurèrent la peau à vif. Une étrange sensation s’était propagée dans toute son épaule comme un courant électrique. Ce n’était ni une brûlure chaude, ni une brûlure froide, plutôt quelque chose d’indéfinissable, situé entre ces deux extrêmes. Fronçant les sourcils, Ambre se traina jusqu’à un miroir et se découvrit l’épaule d’un geste brusque. Elle fit ensuite descendre sa chemise jusqu’à l’omoplate et se tourna vers la glace. Sa main se figea et sa bouche s’arrondit de surprise en découvrant son reflet.
Un long trait ondulant tracé à l’encre noire courait sur sa peau, formant arabesques et entrelacs avant de s’interrompre au bout d’une langue fourchue qui sortait de la gueule d’un serpent. Les sourcils d’Ambre se fronçaient progressivement tandis qu’elle découvrait le motif que formait le corps de l’animal : Une rune étrange, calligraphiée avec élégance sur la peau de son omoplate gauche. Une rune qui en ce moment même, brûlait son épaule comme un Feudeymon. Ce n’était pas un caractère connu et sa forme avait quelque chose de sombre et d’inquiétant. Etait-ce le foyer du sort qui avait modifié la nature d’Ambre ?
La Serdaigle remit sa chemise en place, les doigts tremblants, et s’appuya de nouveau contre le mur. Ce n’était pas le moment de s’adonner à ce genre de réflexion. Encore quelques heures et le château s’éveillerait, menant à elle un groupe conséquent d’élèves, voire de professeurs. A moins qu’un responsable ou un élève peu soucieux du règlement décide de s’aventurer dans les toilettes des filles avant le réveil général. Oui, l’Ombre avait autre chose à faire plutôt que de réfléchir à la signification d’une rune oubliée. Un sourire sardonique étira les lèvres d’Ambre. Il n’y en avait plus pour longtemps.




RP libre (Suite du RP du parc)
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