Gryffondor !

J'étais éreintée. Je pris une feuille et un crayon, et commençai à gratter le papier. L'imagination était pauvre ce soir là. Je regardai à droite et à gauche, c'était calme, tout le monde était déjà couché, ou presque.

Croquant dans un sandwich à la tomate, je rêvassai, une fois de plus. Je devais commencer mon stage à la boutique Ollivander, et ça me stressait énormément. Je savais que je serai souvent en tête à tête avec le baroudeur et c'en était effrayant.

Sans m'en rendre comtpe, je m'étais remise à dessiner ses yeux. Je n'avais que lui en tête. Je décidai de fermer les yeux, essayant de ne pas le matérialiser dans mes songes, mais en vain. Et c'est en imaginant notre prochaine rencontre, seul à seul, au sein de son bureau que je m'assoupis, confortablement installée dans un fauteuil, un léger sourire sur les lèvres.

654 caractères, validé par Alice

J'ai fais la connaissance de Molly ce soir, une connaissance qui pourra s'avérer utile par la suite peut-être, mais pour l'heure, je suis préoccupée à tout autre chose. Les autres filles de mon dortoirs dorment déjà depuis un moment. J'ai travaillé ce que j'ai pu pour mon devoir à la lueur d'un cierge flottant, dans mon lit, mais mon cerveau va exploser tellement mes pensées sont ailleurs.

Je sors de mon lit, et même si je sais qu'il fait bon dans la pièce, j'ai un peu froid en débardeur et short de nuit. Je regarde mon lit, prends la cape noir de Cody et m'emmitouffle dedans. Reniflant son odeur, je sais ce que je vais faire maintenant... une erreur!

J'éteins ma bougie, tire mes rideaux et je m'approche de la porte du dortoir pour écouter les bruits montant de la salle commune. C'est le silence complet. A cette heure tardive, rien d'étonnant! Je descends alors tranquillement les escaliers, mais je sursaute en arrivant dans l'encadrement du passage donnant sur la salle chaleureuse. Il y a quelqu'un, la préfète... mis elle dort.

Je continue ma route avec plus de précaution, et je passe sans encombrement le passage donnant sur le dortoir des garçons. Je monte les escaliers et m'arrête un instant devant la porte tant convoitée. Je l'entrouvre afin de vérifier que tous le monde dort. Tout semble silencieux, je rentre.

1052 caractères

La journée avait été éprouvante et magnifique à la fois. Je ne m'attendais pas à tout cela. J'étais heureuse, et je fus contente que Molly ne soit pas dans les parages à mon retour car elle m'aurait questionnée sur mon sourire béat. J'avais même pas donné de punition à des élèves trouvés dans les couloirs à cette heure tardive tant j'étais de bonne humeur. Tout cela était tellement inattendu!

Ignorant les quelques élèves présents, je me dirigeai vers un fauteuil moelleux et me laissa tomber dedans, me laissant divaguer à mon entière volonté. Je nageais en plein bonheur pour la première fois depuis longtemps. Soudain, je revins à la réalité. Quand le reverrai-je dans de telles conditions? Comment cela va-t-il se passer en cours? Même si quelque part c'est excitant, c'est un peu stressant... Dans cette pensée conflictuelle, je souris et décide d'aller me coucher. Ce soir, je n'aurais pas besoin de potions pour bien dormir, oh que non!

753 caractères, validé par Alice

**Cédric Walster** Eleve Gryffondor

Cédric se trouvait dans sa Salle Commune et faisait ses devoirs sur une table, près d'une fenêtre. A côté de lui, se trouvait une fillette de première année bloquée sur un devoir d'histoire de la magie. Cédric l'ignorait complétement trop occupé à s'ennuyer en lisant un résumé des effets constatés après une utilisation des trois sortilèges impardonnables. Ses notes étaient complétement froissées et l'encre bavait sur le parchemin. Ignorant complétement la formule pour que ce parchemin soit comme neuf, il décida de recopier ses notes sur un nouveau support. Il prit donc une feuille qu'il trouva dans ses affaires et se mit à essayer de comprendre ce que lui même avait écrit. Malheureusement, le Rouge et Or avait perdu sa plume. Prenant soudain compte de l'existence de la petite fille de première année, Cédric lui arracha doucement sa plume des mains.

- Hey ! s'indigna t-elle
- Je n'en ai pas pour longtemps, petite. Je te la rends vite... dit Cédric avec son horrible accent Allemand.

Là, il prit également l'encrier de la fille et commença à tremper sa plume dedans afin de recopier ses notes.

- Mon encrier... pleurnicha t-elle
- Tu peux t'en passer 5 minutes quand même ! s'exclama le Rouge et Or plus méchamment qu'il ne l'aurait voulut.

Finalement, il continua de tout recopier, priant pour que personne n'ai vu son comportement envers la fillette.

Cédric : #ff0000
Fillette : #cc3333
RP avec Elizabeth Peverell

Fichue de mes talons aiguilles provocants et de mon slim bleu ciel, Je descend à la salle commune. C'est agréable, le soir venu de pouvoir reprendre nos tenues dans lesquelles nous sommes à l'aise. Je sais que les talons sont assez provocants, mais étonnamment sur moi, ils ne donnent pas cet effet. Et pour ce faire, j'ai revêtus au dessus de mon slim un débardeur noir sous une tunique bleue nuit, comme mes chaussures, un peu longue et légère. La tenue, grâce à cet élément long, léger et ample devient une tenue classe décontractée.

C'est ainsi que je descends, un carnet à la main pour mes notes, mon livre de sortilèges et enchantements niveau 4, mon encrier et ma plume plantée dans les cheveux que j'ai attachés en une longue queue de cheval bien lissée. Je balaye la pièce du regard. Cody n'est pas là, c'est bien dommage, il doit être en entrainement ou je ne sais quoi d'autre.

Cependant, mon regard est attiré par quelque chose sur ma gauche. Un garçon empruntant ses affaires à une petite première année, mais de manière inopportune. Fronçant les sourcils et écoutant malgré moi le ton agressif du jeune homme, je m'approche et m'adresse avec délicatesse et politesse, mais néanmoins fermeté:

- Tu n'es pas Anglais toi... De quel pays viens-tu pour avoir d'aussi rustres manières? Tu pouvais lui demander poliment tout de même!

**Cédric Walster** Eleve Gryffondor

Malheureusement, Cédric fut prit la main dans le sac. Une très belle jeune fille, perchée sur des talons hauts arriva et lui dit fermement :

- Tu n'es pas Anglais toi... De quel pays viens-tu pour avoir d'aussi rustres manières ? Tu pouvais lui demander poliment tout de même !

Le jeune homme se mit à rire ironiquement avant de plonger ses yeux dans ceux de la Rouge et Or. Il ne la prenait pas du tout au sérieux, même si il savait parfaitement qu'elle était la fille du Directeur Peverell. Cédric dit donc, tout sourire :

- Oh... J'ai vexé mademoiselle...

Sur ce, il lança la plume sur le devoir de la fillette et poussa l'encrier vers elle avant de se retourner vers la jolie Gryffondor.

- En effet, je ne suis pas Anglais je viens d'Allemagne... et c'est faux j'ai d'excellentes manières enfin ! Contrairement à toi. Avant de s'adresser à un personne, on lui demande son nom. Un grand principe de la politesse.

Le Gryffondor lui adressa un énorme sourire. Il avait envie de taquiner sa camarade, chose qu'il faisait déjà très bien.

- En effet, je ne suis pas Anglais je viens d'Allemagne... et c'est faux j'ai d'excellentes manières enfin ! Contrairement à toi. Avant de s'adresser à un personne, on lui demande son nom. Un grand principe de la politesse.

Je regarde le garçon, un peu agacée, mais je souris tout de même avant de lui dire:

- Il ne me semble pas que tu lui ais demandé son prénom avant de lui prendre sa plume... N'est-ce pas Elsa? Et je ne t'ai pas demandé le tien, parce que je le connais déjà... Il ne faut pas oublier qui je suis, ni qui sont mes amis, je sais beaucoup de choses!

Je regarde Cédric avec un regard entendu, quand on a dans ses amis la plus grande commère du collège, on en connait rapidement un rayon sur les élèves. La petite fille m'avait souris discrètement, pas très à l'aise. C'était une petite fille adorable, serviable, mais un peu peau de colle.

Je m'installe à une table et ouvre mon livre de sorts et enchantements niveau 4, j'étale mon parchemin, ouvre mon encrier et récupère ma plume encore plantée dans ma tresse. Les sortilèges de protection, très utile dans la vie d'un sorcier, même médiocre, me dis-je.

**Cédric Walster** Eleve Gryffondor

La jolie Gryffondor sourit avant de répondre :

- Il ne me semble pas que tu lui ais demandé son prénom avant de lui prendre sa plume... N'est-ce pas Elsa? Et je ne t'ai pas demandé le tien, parce que je le connais déjà... Il ne faut pas oublier qui je suis, ni qui sont mes amis, je sais beaucoup de choses!

Cédric lui adressa un sourire malicieux. Il était normal que la fille du directeur connaisse son prénom ! La petite Elsa adressa un sourire à sa sauveuse, sauveuse qui alla vite s'asseoir pour faire ses devoirs. Le jeune Allemand se rapprocha d'Elizabeth et lui servit son sourire le plus isolant.

- Je connais aussi beaucoup de choses... Si tu veux je peux tout apprendre sur les jeux débiles que l'on fait en Allemagne. Tu sais, y a un jeu auquel on jouait avec une vessie de dragon ! Oui, une vessie de dragon qu'il faut percer avec des pointes ! Oui, oui, on a de supers jeux en Allemagne mademoiselle ! Plus pour les mecs que pour les demoiselles je doit l'admettre !

Cédric sourit et guetta l'expression de la jeune fille :

- Vous, vous n'avez que le Quiddich Hein ? Navrant vraiment...

- Je connais aussi beaucoup de choses... Si tu veux je peux tout apprendre sur les jeux débiles que l'on fait en Allemagne. Tu sais, y a un jeu auquel on jouait avec une vessie de dragon ! Oui, une vessie de dragon qu'il faut percer avec des pointes ! Oui, oui, on a de supers jeux en Allemagne mademoiselle ! Plus pour les mecs que pour les demoiselles je doit l'admettre ! [/font] Vous, vous n'avez que le Quiddich Hein ? Navrant vraiment...

[i">Je regarde le garçon en haussant un sourcil, je ne le déteste pas vraiment mais il m'est assez antipathique. Je lâche avec un sourire un peu moqueur:

- Ah oui je vois, effectivement cela semble particulièrement raffiné comme jeu populaire... ça fait un peu... homme des cavernes mais ça peut avoir son charme peut-être? Et détrompe-toi, beaucoup de jeune fille ne recule pas devant un peu de saleté, de sang ou autres trucs qui ne serait selon toi, que réservé à la gente masculine... Et je vais certainement t'étonner, mais je n'aime pas le Quidditch!

Surtout depuis... bref, n'y pensons pas!

**Cédric Walster** Eleve Gryffondor

- Ah oui je vois, effectivement cela semble particulièrement raffiné comme jeu populaire... ça fait un peu... homme des cavernes mais ça peut avoir son charme peut-être? *Le Stichstock ? Du charme ? C'est la meilleure celle là !* Et détrompe-toi, beaucoup de jeune fille ne recule pas devant un peu de saleté, de sang ou autres trucs qui ne serait selon toi, que réservé à la gente masculine... Et je vais certainement t'étonner, mais je n'aime pas le Quidditch!

Cédric émit un sourire à la jeune fille. Une Gryffondor qui n'aimait pas le Quiddich... Non ! Une Britannique qui n'aimait pas le Quiddich ! Le blondinet aurait décidément tout vu.

- Ne t'inquiète pas, le Stickstock a disparu de la circulation. Seulement, notre directeur vieux-jeu complétement à l'ouest a décidé de nous y initier en Allemagne dans l'école de sorcellerie où j'étudiais. Ah ces directeurs... Ils ont tous des idées bizarres qui ne servent pour la plupart à rien... sans vouloir te vexer.

Le sourire de Cédric disparut aussitôt quand il s'aperçut qu'il avait dit nous. Comme si il était encore en Allemagne avec Hans, Mathys et Ziska. Avec son manoir, la richesse perdue de ses parents. Ses parents... Sa mère. Son père surtout... Sa gorge se noua un instant et il sentit son cœur s'accélérer.

*Respire... Ce n'est pas le moment de penser à ça... Respire...*

Finalement, Cédric reprit son air taquin avant de reprendre :

- Ohoho... Miss Peverell... N'aurais-je pas distingué un accent français dans toutes ces belles paroles électriques que vous me lancez ? dit-il avec un air théâtral. Je comprends pas que tu n'aimes pas le Quiddich. L'équipe française des Tapesouaffles de Quiberon est réputée pour son style de jeu pourtant ! A moins que tu ne préfères le shopping plutôt que le sport.

Il sourit à sa mauvaise blague avant de fixer Elizabeth droit dans les yeux.

- Ne t'inquiète pas, le Stickstock a disparu de la circulation. Seulement, notre directeur vieux-jeu complétement à l'ouest a décidé de nous y initier en Allemagne dans l'école de sorcellerie où j'étudiais. Ah ces directeurs... Ils ont tous des idées bizarres qui ne servent pour la plupart à rien... sans vouloir te vexer.

Je ne me vexe pas, je n'en ai pas vraiment le temps, je remarque un léger malaise venant du jeune garçon, mais j'ignore pourquoi. Je ne poserai pas la question, même si cela m'intrigue. Il n'a pas l'air enclin à une discussion de confidence avec moi. Moi non plus d'ailleurs. Puis il regarde ailleurs et reprend d'un ton enjoué.

- Ohoho... Miss Peverell... N'aurais-je pas distingué un accent français dans toutes ces belles paroles électriques que vous me lancez ? Je comprends pas que tu n'aimes pas le Quiddich. L'équipe française des Tapesouaffles de Quiberon est réputée pour son style de jeu pourtant ! A moins que tu ne préfères le shopping plutôt que le sport.

Pourquoi je n'aime pas le Quidditch? Je ne le lui dirais certainement pas. Personne n'a encore découvert qui était ma mère, ni ce qui lui était arrivé. J'adorais le Quidditch avant... Je baisse les yeux un instant mais garde la tête haute:

- J'ai mes raisons de ne pas aimer le Quidditch... Et j'ai certainement un vague accent français effectivement, je viens de trois ans à l'académie de Beauxbâtons en France... Et concernant tes paroles sur les directeurs, je ne m'en vexe pas, mon père n'est pas un directeur à mes yeux... enfin, ce n'est pas sa fonction première!

Désolée:

**Cédric Walster** Eleve Gryffondor

- J'ai mes raisons de ne pas aimer le Quidditch... Et j'ai certainement un vague accent français effectivement, je viens de trois ans à l'académie de Beauxbâtons en France... Et concernant tes paroles sur les directeurs, je ne m'en vexe pas, mon père n'est pas un directeur à mes yeux... enfin, ce n'est pas sa fonction première!

Cédric la regarda avec un petit sourire en coin. Il avait le sentiment d'être agaçant mais également distrayant aux yeux d'Elizabeth. Il continua ses devoirs tandis qu'il répondait :

- Je connais une amie qui a passé du temps à Beaubâtons aussi. Trois ans comme toi. Mais elle, est un peu plus amicale.
- C'est méchant ce que tu dis...
- Ce n'est pas méchant, petite. C'est dire la vérité et être objectif, tu apprendras ça quand tu seras plus grande.

Elsa retourna à son travail, peu convaincue, la mine boudeuse. Cédric l'ignora complétement et se retourna vers la fille Peverell, l'air plus grave et plus sérieux.

- Il se passe quoi avec ton père ?

- Je connais une amie qui a passé du temps à Beaubâtons aussi. Trois ans comme toi. Mais elle, est un peu plus amicale.
- C'est méchant ce que tu dis...
- Ce n'est pas méchant, petite. C'est dire la vérité et être objectif, tu apprendras ça quand tu seras plus grande.

Je regarde le garçon, intriguée, est-ce vrai? Ou est-ce de l'esbrouffe afin de me faire tomber le masque froid que je porte aujourd'hui? Sur le moment, je décide d'ignorer sa remarque qui pourrait paraitre désobligeante, mais elle ne m'atteint pas car au fond je sais que je suis du genre amicale. Et à ce moment là il reprend:

- Il se passe quoi avec ton père ?

Je réfléchis un instant, comme absorbée dans mes pensées, ne comprenant pas bien où il veut en venir. Est-ce qu'il compte sur des confidences? Si tel est le cas, il se fourre le doigt dans l'oeil comme on dit. Je le regarde avec étonnement et intrigue:

- Comment ça il se passe quoi avec mon père? Où veux-tu en venir?

Je suis à présent sur la défensive, mais cela ne se remarque pas. Je garde mon sang froid, et ne m'énerve pas une seule seconde. C'est une leçon de diplomatie donnée par mon père: "Lorsque quelque chose te touche, garde la tête haute, ne montre pas ton ressenti et renseigne-toi pour mieux comprendre ma fille!" C'est une rêgle que je respecte toujours et qui ne m'a jamais fait défaut.

Plongé dans mes pensées j’entrai dans notre salle commune en trainant des pieds. je m'installa a une table qui se trouvais dans un coin, me laissant tomber sur la chaise matelassé. A la vu de la chaise en face de moi, l'envie d'y coller mes pieds me traversa la tête. Je m’accoudai sur la table puis posa ma main droite sur la table aussi délicatement qu'une feuille qui caresse la surface d'un lac en murmurant quelque mots dans une langue étrange. Après le passage de ma main sur la table, deux silhouettes de cinq centimètre sortir du bois de la table face a face. Les silhouette se détaillaient de plus en plus, laissant place a un homme en armure avec une épée qui faisait face a un loup garou les deux sculptures étaient la figées sur place. Je regarda autour de moi pour voir si personne ne me regardais et murmura un Piertotum locomotor. Mes deux sculptures s’animèrent de se mirent a se battre, j’entendais en arrière plan une voix qui ne m'étais pas inconnue...

- Comment ça il se passe quoi avec mon père? Où veux-tu en venir?

Sans relever la tête, je fis un léger sourire.

* Ça c'est ma petite rebelle et la personne en face a plutôt intérêt de bien se tenir sinon on va le retrouver a Sainte Mangouste *

Je resta plongé dans le combat de mes deux personnages.

**Cédric Walster** Eleve Gryffondor

- Comment ça il se passe quoi avec mon père? Où veux-tu en venir?

Cédric sourit avant d'imiter une jeune femme en passant une main dans une longue chevelure bien évidemment invisible et battant des cils telle une biche apeuré. Puis il fit une voix haut perché avant de dire :

- "Concernant tes paroles sur les directeurs, je ne m'en vexe pas, mon père n'est pas un directeur à mes yeux... enfin, ce n'est pas sa fonction première !" Sa fonction première est d'être un père qui me fait constamment ch*er.

- Tu es méchant et tu parles mal...

Cédric arrêta son cinéma avant de rire un petit coup. Il se tourna vers la gamine et lui fit un grand sourire, ne la prenant pas du tout au sérieux :

- Arrête de me faire des leçons de morale, petite. Ce que je viens de mimer à l'instant s'appelle la crise d'adolescence. Tu vas y passer toi aussi... Et crois moi, c'est pas du joli - se retournant vers Elizabeth qui lui lançait un regard noir - Bah quoi ? On ne peut même plus rigoler ?

Cédric se met alors à imité une fille, parlant d'une voix haut perchée. L'imitation est très mauvaise selon moi, mais le message passe très bien et je commence à fulminer. Il ose juger sans même savoir, c'est typique! La bouche en cul de poule pour imiter une pouffe bas de gamme, je le regarde en battant des cils pour me foutre de lui:

- Oh mais oui, c'était hilarant, je ris à gorge déployée! Ahahah!

Je reprends un air beaucoup plus sérieux, j'ai horreur que l'on croit que je ne supporte pas mon père. C'est parfois un peu la guerre, mais en même temps, mon père est un homme, et il ne comprend clairement pas tout aux femmes, et depuis que ma mère n'est plus là, je sais que c'est particulièrement difficile pour lui de gérer mon passage à l'âge adulte:

- Et crois-moi, ma crise d'ado, elle est passée, et non je voulais dire que sa fonction première était d'être un père, un bon père, à l'écoute, même si parfois il galère! Lui il me fait pas ch*er, c'est moi qui n'arrête pas de le chercher, mais ce n'est jamais un réel problème... Tu ne sais pas ce que j'ai vécu, tu ignore tout de moi, alors je te demande au moins de respecter mes pensées et ne pas réfléchir à ma place!

Je me rends alors compte que j'ai refermé ma main sur ma baguette, à moitié derrière moi. Il ne peut pas s'en rendre compte. Je suis un peu en colère, mais j'ai surtout envie de pleurer, il touche la corde sensible.

Regardant mes sculptures ce battre j’écoutais le ton monter sur la table voisine. En effet ce Cedric s'amusait a énervé Elizabeth. Cette dernière avait une main dans le dos, une douleur ? ou non sa baguette ! Elle va s'énervé sérieusement et pulveriser Cedric. Une pensée vint me traverser la tête:

* La bague ... si elle lance un sort sur le coup de la colère ... oh merde *

Je pris peur ignorant totalement mes deux combattants. Je fixa toute mon attention sur l’entrevue d'Elizabeth prêt a intervenir si besoin. Je fut tellement absorbé par la scène que je ne remarqua pas que mes deux combattants ne combattaient plus et regardais la scène avec moi. Tous deux prenant position, prêt a bondir en cas de besoin. Tout ceci donnait un coté comique a la situation.

**Cédric Walster** Eleve Gryffondor

- Oh mais oui, c'était hilarant, je ris à gorge déployée! Ahahah!

Cédric lui adressa un sourire malin tandis qu'Elizabeth affichait la mine la plus sérieuse qu'il soit. Il était conscient d'être allé un peu loin mais au fond, il s'amusait comme un petit coup. Un instant, il crut redevenir celui qu'il était en Allemagne. Un garçon qui enchaînait les heures de retenues avec ses amis pour des bêtises plus ou moins graves.

- Et crois-moi, ma crise d'ado, elle est passée, et non je voulais dire que sa fonction première était d'être un père, un bon père, à l'écoute, même si parfois il galère! Lui il me fait pas ch*er, c'est moi qui n'arrête pas de le chercher, mais ce n'est jamais un réel problème... Tu ne sais pas ce que j'ai vécu, tu ignore tout de moi, alors je te demande au moins de respecter mes pensées et ne pas réfléchir à ma place!
- Hey ! Tu vas te calmer, et ce maintenant. C'était pour rigoler, rien de plus ! dit Cédric d'une voix plus que calme qui lui ressemblait peu avant de marmonner. Toi t'as encore un père...

Cédric soupira, le regard sombre puis se pencha vers son parchemin et recommança à écrire, n'adressant plus le moindre regard à la fille Peverell. Il savait qu'il avait touché un point sensible chez la jeune fille, et d'une manière, cela c'était retourné contre lui.

- Hey ! Tu vas te calmer, et ce maintenant. C'était pour rigoler, rien de plus ! Toi t'as encore un père...

Je m'apprétais à m'énerver de nouveau, mais la fin de sa phrase me coupa nette. Je me sens mal à présent. Plusieurs sentiments s'affrontent en moi. En un sens, je suis touchée, parce qu'il souffre clairement et c'était beaucoup de la jalousie et certainement de la maladresse, mais en un autre sens, j'ai la sensation qu'il se venge de ceux qui possèdent ce que lui souhaiterait avoir. Il a baissé les yeux et ne me regarde plus. D'un ton légèrement méprisant, je lui rétorque, sans vraiment cacher ma tristesse, mais avec douceur:

- Tu as une drôle de façon de rigoler... Tu attends quoi de tes blagues, de faire souffrir les gens pour te sentir mieux? Avant de risquer une catastrophe, pense que l'autre n'a peut-être pas une joli petite vie parfaite non plus...

L'envie de pleurer me prend, mais je me retiens, même si cela se voit très certainement. Mon père est tout ce qu'il me reste sur le plan familial, je refuse qu'on y touche. Je range ma baguette dans ma poche et prends mon sac, m'apprêtant à quitter la salle commune.

**Cédric Walster** Eleve Gryffondor

Les deux Gryffondor semblaient aussi triste l'un que l'autre. Elizabeth était profondément blessée, cela se voyait. Et Cédric était à nouveau dévasté, comme a chaque fois qu'il pensait à son père. Il regarda sa feuille et écrivit des mots sur le papier. Des mots qui lui semblaient dépourvus de sens. Enfin, il fut surpris d'entendre la fille Peverell prendre la parole d'une voix douce mais légèrement méprisante :

- Tu as une drôle de façon de rigoler... Tu attends quoi de tes blagues, de faire souffrir les gens pour te sentir mieux? Avant de risquer une catastrophe, pense que l'autre n'a peut-être pas une joli petite vie parfaite non plus...

Cédric lisait dans sa voix qu'elle était à deux doigts de pleurer et se sentit vraiment idiot de l'avoir touchée à ce point. Enfin, il la regarda dans les yeux, l'air méprisant et lâcha :

- Si ça m'aide à me sentir mieux, autant continuer. Maintenant si tu permets je vais me retirer.

Il fourra donc ses affaires dans son sac avec colère avant de partir dans ses dortoirs avec hâte en soupirant d'exaspération.

Fin de RP pour Cédric

- Si ça m'aide à me sentir mieux, autant continuer. Maintenant si tu permets je vais me retirer.

Puis le garçon se lève et quitte la salle commune. Je n'ai rien eu à répondre, je n'en avais pas envie, et puis pas l'occasion non plus... Je m'assois là à côté de la petite fille qui range elle aussi ses affaires. Elle me tape gentiment dans le dos:

- Merci de m'avoir défendue... Il est nul ce mec, faut pas écouter ce qu'il dit, il est méchant!

- Oui, je sais, merci à toi...

Mon ton est triste et monotone, je me sens blessée par ses paroles, pourtant elles étaient plutôt communes mais j'ignore pourquoi j'ai eu cette impression qu'il voulait me faire du mal. C'est malheureusement souvent mon lot en tant que fille populaire et ici c'est pire, je suis, en plus, fille du directeur.

C'est à ce moment que je vois Cody, debout à côté d'une table où se trouve deux miniatures. Sans réfléchir, et retenant toujours mes larmes, je m'approche dans le plus grand des silences et enfouit mon visage dans son cou.

**Maître du Jeu** **Feuille personnage** :

Sujet clos pour archivage et fermeture du collège pour l'été

Gryffondor ! - Page 3 2651411086

**Contenu sponsorisé**

» La table des Gryffondor
» L'entrainement de Gryffondor
» La tour de Gryffondor
» Recrutement Gryffondor
» La tour de Gryffondor