Honeydukes

(3e samedi de déc - après midi)

Je poussais la porte de la confiserie, émerveillée par les milliers de bonbons tout plus gourmands et différents les uns que les autres. J'avais passé mon début d'après midi dans une autre boutique à la recherche de cartes de voeux, hésitant à en prendre pour ceux que j'appréciais particulièrement dans ce château, et maintenant je m'occupais des chocolats à leur offrir. Me postant devant un étalage de fizwizbiz, je me demandais encore si c'était une bonne idée, n'ayant pas pour habitude de faire des cadeaux à quelqu'un d'autre que mon père et ma soeur. Mais cette année, après avoir rencontré des personnes comme Cedric, Alice ou encore Lilion, j'avais très envie d'en faire. Et puis c'était peut être la magie de noël ou l'euphorie du à Judith qui ne me lâchait pas, mais j'avais enfin accepté que l'amitié n'était pas un mythe, et même plus, que j'en avais. 

Tout en pensant à tout ça j'eus un sourire attendrit, ce qui ne m'arrivait jamais si ce n'était pas pour ma petite soeur. J'avançais dans un rayon en trouvant étonnant que la boutique ne soit pas pleine à craquer avant que je ne me souvienne que les vacances venaient de débuter et que beaucoup d'élèves étaient rentrés chez eux. Attrapant un paquet de fondant du chaudron, mes pensées dévièrent sur Lilion, comme souvent ces derniers temps, en me demandant si lui était reparti dans sa famille pour noel. A cette idée j'eus un pincement au coeur et perdit pendant une seconde mon sourire, mais je le retrouva bien vite en me disant que dès que j'aurais finis mes achats je ferais le tour du château pour le chercher. 

* Bon alors il me faut des bonbons pour Barbe-à-papa, l'Andouille, L'ile ... Le Burritos, la Folle bleue ... A ne pas confondre avec la fée bleue tiens ! ... Ou j'en étais ? ... *

Au fur et à mesure que je pensais à quelqu'un que j'aimais bien, j'attrapais un paquet de bonbon qui lui correspondait - dans ma logique bien sûr - et très vite mes bras débordèrent de friandises que j'avais du mal à porter. Ensuite je rejoignais la file d'attente devant la caisse pour payer mes achats, impatiente de ressortir de là et d'aller voir dans les couloirs si un certain poufsouffle n'était peut être pas resté à Poudlard pour les vacances. 

Je n'attendis pas très longtemps que la file de clients devant moi disparaisse, et je fus soulagée de pouvoir désencombrer mes bras pour tout poser sur le comptoir. Malgré mon grand sourire dut aux fêtes de noel je plaignais un peu la pauvre grand mère qui s'occupait maintenant de moi. Mais la vieille dame, qui me paraissait très simpathique, devait en avoir l'habitude car elle fit les calcules de ce que je lui devais en un rien de temps. 

Quand madame O'Bryan, que tout les élèves aimaient appeler Nanny, m'indiqua enfin combien je lui devais je siffla de surprise devant ma folie dépensière. Dans le même temps j'avais sortis mon porte monnaie et je sorti les 5 gallions, 4 mornilles et 6 noises que tout ça coutait pour les poser sur le comptoir. Ensuite, en rechargeant mes bras de ma pile de friandises, je m'adressais à la vieille dame avec un sourire en coin.

- Désolée de partir si vite, on m'attends... Enfin j'espère ... Bonne journée Nanny ! A la prochaine fois.

Dès que mes bras furent pleins, je me précipita dehors et me mis à courir pour rejoindre le château et partir à la recherche d'un certain poufsouffle.