Le lac noir

Adriel fut soulagé et ravi que Marianne ne lui pose aucune question. Cette fille avait du bon sens finalement ! Mais il fallait garder le secret de l'histoire de Marianne. Le Serdaigle le ferait, c'était sur. Il frissonna en repensant à tout ce que Marianne lui avait dit. Il était le seul à savoir. Pourquoi lui ? Pourquoi Marianne c'était confiée à un inconnu qu'elle avait bousculé par hasard ? Pourquoi n'avait t- elle pas raconté son histoire a une amie comme le ferai une personne censée ? Peut être parce que Marianne n'est pas censée... Peut être qu'elle est aussi folle que lui au fond... Tandis que la Serpentard sortait ses pieds de l'eau et se rechaussait, Adriel resta la a l'observer. Tandis que Marianne se servait une pomme, Adriel sentit une petite présence sur son épaule. Il aurait voulut tourner la tête pour voir ce que c'était mais son regard était fixé sur la jeune. fille aux cheveux blancs. La curiosité prit le dessus et le Serdaigle regarda finalement pendant que Marianne pouffait de rire. C'est la qu'il le vit. Un petit être grignotant du raisin.
Adriel rit de plus belle avant de prendre délicatement le petit farfadet de ses mains chaudes et de le donner à la Serpentard.
- Tenez Marianne. Je pense que votre farfadet c'est égaré et que je lui ai servit d'excellente table de pique nique ! - Sourire charmeur - Je me demande quel nom vous lui avez donné... Quelque chose de simple j'imagine ?

Encore une fois Adriel ne laissa pas de temps de réponse à la jeune fille et continua.

- J'avais un chat avant. Un chat tout blanc à long poils qui ne savait absolument pas ce qu'était le sport ! Je ne lui avait même pas donné de nom. Puis quand je suis rentré en deuxième année il arrêtait pas de fouiller dans les valises de mes camarades à la recherche de nourriture ! Un vrai glouton ! Vu que les Bleus et Bronze en avait assez de cet estomac sur pattes j'ai décidé de le donner à mes deux petites sœurs. Ah les filles... Depuis elles font courir ce pauvre matou partout. Je l'ai revu pendant les vacances. Il avait maigrit et quand mes sœurs lui laissait un peu de temps libre il passait sa journée à dormir. J'espere que vous traitez ce farfadet mieux que mes sœurs s'occupent du chat !

Il rit discrètement en attendant une réponse de la Serpentard.

Caractères : 1794

**Invité** Invité

Il riait et me faisait de magnifiques sourires et je me sentais presque mieux.

- J'avais un chat avant. Un chat tout blanc à long poils qui ne savait absolument pas ce qu'était le sport ! Je ne lui avait même pas donné de nom. Puis quand je suis rentré en deuxième année il arrêtait pas de fouiller dans les valises de mes camarades à la recherche de nourriture ! Un vrai glouton ! Vu que les Bleus et Bronze en avait assez de cet estomac sur pattes j'ai décidé de le donner à mes deux petites sœurs. Ah les filles... Depuis elles font courir ce pauvre matou partout. Je l'ai revu pendant les vacances. Il avait maigrit et quand mes sœurs lui laissait un peu de temps libre il passait sa journée à dormir. J'espere que vous traitez ce farfadet mieux que mes sœurs s'occupent du chat !

Je riais de bon coeur. Cela faisait longtemps que je n'avais pas autant ri.

-Oh, ne vous inquiétez pas pour Blue. Elle est très bien avec moi. Je la nourris, elle reste toujours sur mon épaule et on s'amuse bien ensemble. Chaque fois que je fais du Quidditch, elle est avec moi.

Je réfléchissais à une chose qui m'avait marquée, quand on me l'avait offerte.

-Je l'ai appelé Blue car, sans me connaître, ma mère était sûre que je finirais à Serdaigle ou à Serpentard. Elle-même avait été à Serdaigle, quant à mon père, c'était un serpent. C'est une sorte ... d'honneur, de mémorial que je lui fais.-chuchotant- J'aurais tellement voulu la connaître...

Je relevais la tête et me tournais vers lui. Blue voleta vers moi et se posa sur ma cuisse. Elle prit les lunettes, au sol, et les mit devant elle, grossissant sa tête. J'éclatai de rire. Mon regard avait perdu toute traces de tristesse.

*C'est comme si il me calmait... C'est vraiment étrange mais j'ai l'impression de ne plus être Marianne, avec lui.*

Blue se posa devant mon oreille et murmura :

-Y'a de l'amour dans l'air ! Ne nie pas, Mari, je te connais comme personne !

Je prenais un grain de raisin et lui fourrai dans la bouche.

-Tu te trompes, Blue ! déclarai-je, haut et fort.

J'espérais vraiment qu'il n'avait pas entendu, ou qu'il ne me demanderai pas ce que cette... Blue avait dit. Je rougissais et baissai la tête, mes longs cheveux blancs tombant devant mes yeux. Il fallait vraiment que je les recolore !

1740 caractères

-Oh, ne vous inquiétez pas pour Blue. Elle est très bien avec moi. Je la nourris, elle reste toujours sur mon épaule et on s'amuse bien ensemble. Chaque fois que je fais du Quidditch, elle est avec moi.
- Ravi de l'entendre, mademoiselle.
-Je l'ai appelé Blue car, sans me connaître, ma mère était sûre que je finirais à Serdaigle ou à Serpentard. Elle-même avait été à Serdaigle, quant à mon père, c'était un serpent. C'est une sorte ... d'honneur, de mémorial que je lui fais. J'aurais tellement voulu la connaître...

- Je suis désolé pour votre mère. Elle aurait été fière de vous, je pense.

Adriel sourit. Marianne retrouvait l'envie de rire. Elle retrouvait sa joie de vivre.
* Grâce à moi ? Ou parce que le hasard fait bien les choses ? Oh, par la barbe de Merlin cette fille est tellement compliquée !*

- Un Serpentard avec une Serdaigle ? Cela me semble étrange. Disons que ma famille n'est constituée que de Serdaigles. Mon père, ma mère, mon grand frère... peut être un jour mes sœurs. Mes parents m'ont tellement habitués au "traditions familiales" que tout le reste me semble bizarre. Ne le prenez pas mal toutefois.

Marianne regardait le jeune homme avec fascination. Celui ci mourrait d'envie de lire ses pensées, voir à quoi son esprit pensait... C'était effrayant de ne pas savoir ce qu'elle se disait, là haut, dans son esprit. Soudain, elle détourna le regard et rit aux bêtises de Blue. Soudain, Blue voleta vers son épaule et lui dit quelque chose à l'oreille. Adriel, un sourire malicieux aux lèvres, ne put distinguer que deux mots : "amour" et "air". Le jeune homme rit intérieurement.

* Ah... Tomberais t-elle amoureuse comme une dizaine d'autres jeunes fille avant elle ?*

Adriel était tellement hilare qu'il rougit et étouffa un rire avec sa main. Par bonheur, la jeune fille ne l'avait pas remarqué. Elle était occupée à fourrer un grain de raisin dans la bouche de Blue.

-Tu te trompes, Blue ! cria Marianne.

Adriel reprit rapidement son sérieux.

- Hum... Votre... Blue, vous pose problème ? dit t-il avec un grand sourire.

Caractères : 1576

**Invité** Invité

- Hum... Votre... Blue, vous pose problème ?

J'ouvrais de grands yeux.

*Oh non ! Il a entendu ! Je suis foutue !*

J'essayais de sourire, malgré la honte que m'avait fait endurer Blue. Elle me revaudra ça, cette peste !
J'étais sûre que mon sourire gêné ne passerait pas inaperçu auprès du bel homme.

-Oh non... C'est juste que... Enfin, vous comprenez, je... Blue qui... Oh, je suis minable...

Je baissai la tête et recommençai à parler en français, sans le faire exprès, bien évidemment. Et sans m'en rendre compte, qui plus est !

-Je... Vous me... Vous me plaisez assez, cher Adriel. Mais je ne sais plus où j'en suis et ça me rend extrêmement confuse.

Je me cachais la bouche, consciente d'avoir parlé en français. Et heureusement, je dois dire. Est-ce que vous vous rendez compte de ce que ça aurai fait, si il avait compris ? La galère totale !

Je le regardai dans les yeux. Savait-il parler en français ? Connaissait-il certains mots en cette langue ?

-Je... Dîtes moi que vous ne connaissez pas le français et n'avez donc pas compris ce que je viens de dire. Je vous en prie, dîtes moi que vous ne savez même pas un mot en français !

Je le suppliai presque. Si il avait compris, je serai très mal. Et s'il me demandait ce que je venais de dire ?

932 caractères

- Oh non... C'est juste que... Enfin, vous comprenez, je... Blue qui... Oh, je suis minable...

La jeune fille semblait honteuse et confuse. Elle émit un sourire gêné. Adriel lui rendit. Quel étrange adolescente, franchement... Soudain, elle baissa la tête et recommença à parler français. Ca faisait longtemps ! Adriel reconnut un seul mot , "confuse", ainsi que son prénom prononcé avec l'accent français. Marianne porta une main à sa bouche complétement paniquée parce qu'elle venait de dire. Le Serdaigle posa une main sur son épaule pour la calmer mais il n'y avait rien à faire.

-Je... Dîtes moi que vous ne connaissez pas le français et n'avez donc pas compris ce que je viens de dire. Je vous en prie, dîtes moi que vous ne savez même pas un mot en français !

Le Bleu et Bronze rit de plus belle avant de tourner son regard émeraude vers la jeune fille.

- Non... Je ne parle pas français. J'ai simplement compris un minuscule mot sans importance. Inutile de vous affoler ni de me supplier comme si j'étais un dieu.

Il sourit avant de continuer.

- Qu'avez vous dit ? S'il vous plaît j'aimerai tellement savoir.

La jeune fille ne répondit pas tout de suite. Adriel insista.

- Si j'arrêtais de vous vouvoyer vous me répondriez ? dit il avant de rire.

Caractères : 960

**Invité** Invité

- Non... Je ne parle pas français. J'ai simplement compris un minuscule mot sans importance. Inutile de vous affoler ni de me supplier comme si j'étais un dieu.

Je respirai un grand coup et il continua :

- Qu'avez vous dit ? S'il vous plaît j'aimerai tellement savoir.

-Vous vous moqueriez de moi, très cher, répondis-je après quelques minutes.

Il continua néanmoins d'insister.

- Si j'arrêtais de vous vouvoyer vous me répondriez ? ria-t-il

*Et tu veux que je choisisse entre me faire tutoyer trois secondes et garder une part de mystère ?*

Je soupirai et relevai la tête. Je devais lui dire ou non ? Et si oui, je pourrais le faire dignement... Mais il pourrait me prendre pour une folle ou pire, une fille qui tombe amoureuse de tous les garçons devant moi... Tant pis, Troy et Bryan disait toujours : "Si tu ne parles pas, on ne sait pas. Si tu ne fais rien, rien ne se fera". Si je lui disais, il comprendrai.

Je respirai et commençais à déclarer :

-Mes frères me disaient toujours : "Si tu ne parles pas, on ne sait pas. Si tu ne fais rien, rien ne se fera". Alors, si vous y tenez tant, je vais vous dire. Mais je ne veux pas de malaises entre nous. -soupir- Je ressens certaines choses à votre égard. Pas seulement amicales, je veux dire. Mais, je suis sûre que vous ne m'aimez pas ou que vous êtes déjà avec une personne...

Je le regardai simplement. Il allait me remballer ou un truc comme ça ? Me foutre un râteau ? Faire le coup du mort, de l'étouffement, de l'hésitation ? Un autre coup que je ne connais pas ?

1155 caractères

Mes frères me disaient toujours : "Si tu ne parles pas, on ne sait pas. Si tu ne fais rien, rien ne se fera". Alors, si vous y tenez tant, je vais vous dire. Mais je ne veux pas de malaises entre nous. Je ressens certaines choses à votre égard. Pas seulement amicales, je veux dire. Mais, je suis sûre que vous ne m'aimez pas ou que vous êtes déjà avec une personne...

* "Je ressens certaines choses à votre égard ?" Oulah... Je crois qu'elle c'est cognée la tête par accident en me bousculant !*

Adriel chassa toute suite cette pensée de sa tête. Marianne avait été courageuse, vraiment courageuse.

- Très bien, reprit t-il avec un grand sourire, ses yeux verts brillants fixés sur elle. Vu que tu m'as tout dit, tu as le droit à ton tutoiement.

*Ah... Que ça fait bizarre de lui parler à la deuxième personne du singulier... Le "vous" lui va tellement mieux...*

Le Serdaigle s'approcha de Marianne, qui semblait vraiment honteuse et plongea ses yeux verts dans les siens. Le regard d'Adriel était profond, sérieux, d'une beauté grave.

- Marianne, je ne sais que vous... enfin, je ne sais que te dire... Réfléchissez, enfin euh... Réfléchis. Je sais que tu *Argh... Que c'est compliqué...* as besoin d'amour et de soutient mais nous ne nous connaissons à peine. Par contre...

Il baissa les yeux et sourit de toutes ses dents.

- Je serais ravi de vous revoir. Vous pourrez vous excuser autant que vous voudrez je vous le promets !

Soudain, Adriel réalisa qu'il était tard. Il fallait donc vite qu'il retourne à sa Salle Commune.

- Je suis vraiment désolée Marianne, mais il faut que j'y aille. J'ai des devoirs, un livre à lire... J'espère te recroiser à nouveau.

Sur ce, Adriel se leva, son sac sur son dos. Mais il se rebaissa bien assez vite pour poser un baiser furtif sur la joue de Marianne avant de se rediriger vers le hall, tournant le dos à la Serpentard. Sur le chemin, il murmura d'une voix à peine audible.

- Mais bon sang... Qu'est ce qui t'as prit, mon vieux...

Caractères : 1474
Hors RP : Marianne je te laisse sonner la fin de RP si tu veux bien.

**Invité** Invité

Il commença à me tutoyer. Ca me faisait bizarre mais ça m'allait bien mieux... Je préfère tutoyer les gens. Je trouve que le vouvoiement me donne un air trop sérieux.

- Marianne, je ne sais que vous... enfin, je ne sais que te dire... Réfléchissez, enfin euh... Réfléchis. Je sais que tu as besoin d'amour et de soutient mais nous ne nous connaissons à peine. Par contre...

Je le regardai. Il avait raison, nous nous connaissions à peine. Je m'étais sûrement emportée trop vite. Néanmoins, c'était le plus beau râteau de ma vie, et aussi le premier.

- Je serais ravi de vous revoir. Vous pourrez vous excuser autant que vous voudrez je vous le promets !

Je souriai. J'avais tellement envie de le revoir. Peut-être qu'avec le temps, nos sentiments changeraient et on serait de bons amis... J'avais les yeux qui pétillaient et des papillons dans le ventre.

- Je suis vraiment désolée Marianne, mais il faut que j'y aille. J'ai des devoirs, un livre à lire... J'espère te recroiser à nouveau.

-Au revoir, Adriel. A bientôt, alors.

Il s'avança vers moi et m'offrit un baiser sur la joue. Je portai la main à celle-ci.

*C'est bon, je me lave plus jamais la joue !*

Je soupirai de bonheur dès qu'il était parti. Je ressenti une chose étrange... Une chose, que je n'avais jamais ressenti... La chaleur. J'eus un peu froid et regardais Blue, endormie sur ma cuisse. Je me levai, mis mon sac sur l'épaule et partit dans ma salle commune, la tête dans les nuages et les étoiles, le coeur battant la chamade. Il fallait que je dise ça à Lyssa !

Fin du rp

1170 caractères

On refait ça quand tu veux, Adriel ^^

**Invité** Invité

Dimanche après midi, un vent frais soufflait doucement autour du lac, faisant onduler la surface de l'eau et frissonner les feuilles des arbres. Ces arbres de la forêt interdite qui s'étendait autour du lac étaient roussit dans un patchwork de rouges et de jaunes et de marrons. Eux même entourés des montagnes d'Ecosse comme une protection dans ce coin perdu, isolé du château.

Nathan avait trouvé cette partie autour du lac qui lui rappelait celui où il allait souvent camper avec les copains. Ils leur manquait parfois et dans ces moments là il y allait pour souffler un peu, se rappeler les bons moments et surtout avoir l'impression d'être dans un monde normal, sans magie. Bien sûr il adorait être un sorcier et étudier à Poudlard mais il avait parfois besoin de retrouver une atmosphère moldue.

Une fois de plus il était sorti du château pour retrouver son petit coin isolé et s'était installé, s'asseyant sur l'herbe fraîche face à la rive plate. Il avait emporté avec lui un poste de radio, comme on en faisait dans les années 90, une couverture pour le protéger de l'humidité et de la fraîcheur du sol, et bien sûr son carnet de note et son stylo bille.

Ca faisait maintenant des heures qu'il était ici à genoux sur la couverture étalée au sol, le poste démonté avec soin et les pièces posées autour de lui. Le carnet était ouvert, posé près du jeune garçon, noircit de notes en vrac avec pour titre la grande question "Comment la magie fait-elle pour bloquer les ondes radios ?" Un mystère que Nathan s'évertuait à résoudre depuis son arrivée à Poudlard.

rp avec Ava

1253 caractères

**Invité** Invité

Depuis le début de l'année, Chris avait prit pour habitude de s'installer face au Lac Noir, laissant ses pensées l'envahir des heures entières durant. Il aimait sentir le vent souffler doucement sur sa peau après avoir passé un long moment à se casser la tête sur ses cours. Non pas qu'il détestait étudier, au contraire, il trouvait cela vraiment bénéfique pour lui. Mais au bout d'un moment, cela finissait par devenir dur et énervant. Il éprouvait un réel besoin de décompresser. Après tout, ses journées à Poudlard étaient les seules qu'il pouvait passer loin de chez lui, et cela faisait tellement de bien... C'était pour lui les seuls instants où il se sentait vraiment libre, les seuls où il n'avait aucune raison de songer à son père... À bien y réfléchir, les meilleurs moments de sa vie étaient ceux où il pouvait simplement regarder aller et venir l'onde plate du Lac, peu importe combien de temps, du moment qu'il pouvait le faire.

Ce jour-là ne faisait pas exception à la règle. Chris s'assit sur l'herbe encore humide du matin et regarda autour de lui le temps de quelques secondes. Apparemment, il était seul dans le coin. Il aperçut vaguement une jeune fille, elle aussi à Serpentard, mais elle ne paraissait pas avoir remarqué le jeune homme.

*Tant mieux... Autant que je reste seul, en tout cas pour le moment.*

Il ne se sentait pas le coeur à parler à qui que ce soit. Comme d'habitude, en somme. Certes, s'il pouvait faire comme il voulait, il parlerait plus souvent, et il oserait enfin tout raconter au sujet de son passé... Mais hélas, il y avait tout le reste... Il n'accordait aucune confiance dans les autres êtres humains. Peut-être était-il paranoïaque, ou bien étais-ce à cause de la vie qu'il avait menée jusqu'ici, entre son père et les soi-disant amis qu'il avait eus, puis qui l'avaient abandonné... Ou bien un peu les deux. Quoi qu'il en soit, c'était toujours la même rengaine.

Il en était sûr... Jamais il ne pourrait donner sa confiance à quelqu'un. C'était trop tard pour cela.

Soudain, il ferma les yeux et par la même occasion, son visage, il voulut penser à autre chose. N'importe quoi.

Pile à cet instant, il aurait voulu être quelqu'un d'autre, et avoir d'autres souvenirs que les siens. Et ainsi, d'autres pensées seraient venues le hanter. Ce qui n'aurait sûrement pas été plus mal...

1817 caractères
RP avec Maryliss

**Maryliss Brown** Moderateurs **Feuille personnage** :

En ce début de matinée, Maryliss s'était installée près du Lac Noir. Elle aimait s'y rendre et fixer la surface noire et immobile de l'eau. En cette période de l'année le lac menaçait de geler. Aujourd'hui, il faisait froid. L'air était glacé et mordant. Maryliss n'avait revêtit qu'une veste en cuir, un débardeur blanc, un vieux jean noir et de vielles bottines. Dès qu'elle avait une occasion de ne pas porter sa tenue réglementaire, elle saisissait sa chance. La blondinette avait froid. Mais elle avait des soucis plus importants à régler...

Flash-Back
Maryliss était allongée sur son lit dans le Dortoir des Filles de 5 ème année. Il devait être un peu plus de deux heures du matin. La jeune fille avait regagné son dortoir deux heures plus tôt après son escapade dans les couloirs. Cédric devait également être chez les Gryffondors... Encore habillée, la jeune fille examinait la potion de sommeil sans rêves que lui avait donné Alice Skellington. Au bout d'un long moment, elle se décida à l'ouvrir. Elle porta la fiole à sa bouche mais ne but pas. Quelque chose en elle l'en empêchait... Elle ne voulait pas boire cette potion. Pourquoi, elle n'en savait rien.
Mary reboucha donc la fiole et la glissa sous son oreiller avant de se rouler en boule et d'attendre le lever du jour, les yeux fixés sur une des jeunes filles qui dormait paisiblement.

L'herbe était fraîche et humide. Son jean était à présent trempé. C'est là qu'elle remarqua qu'elle n'était pas seule. Un jeune homme de sa maison était assis à quelques mètres d'elle et fixait le Lac. Maryliss remarqua qu'ils se tenaient dans la même position et faisaient exactement la même chose : regarder l'horizon. Le jeune Serpent ferma les yeux. Sans le quitter des yeux, Mary s'allongea dans l'herbe et continua de le regarder, essayant d'épier chaque traits de son visage. Elle ne put malheureusement rien déceler dans ce visage froid, ce qui l'étonna. Prise de fatigue, les paupières de la jeune fille tombèrent sur ses yeux rougis. Maryliss avait cessé depuis longtemps à faire attention à son apparence. Si bien qu'elle faisait même peur avec son teint blafard, ses courts cheveux blonds en bataille et ses horribles cernes. La Serpentard refusa de céder au sommeil et garda les yeux ouverts tout en continuant d'observer le jeune homme. Il avait quelque chose de très intriguant que Mary ne sut décrire.

*Qu'est ce que tu me caches...*

Caractères : 1908
RP avec Chris Skyrunner

**Invité** Invité

Le vent glacé s'était tout à coup mit à souffler avec puissance, mais Chris n'en n'avait que faire. Il n'appréciait pas spécialement le vent et le froid, mais ce n'était pas pour autant qu'il les craignait. Connaissant bien pire que cela, il savait supporter ce genre de choses sans le moindre souci, et puis, il avait enfilé suffisamment de vêtements pour avoir bien chaud.
De temps à autres, la brise venait lui frapper violemment le visage. C'était douloureux, mais bien que d'anciennes blessures qu'il croyait refermées vibrèrent avec une douleur inouïe, il tenait bon, conservant son habituel visage inexpressif, refusant de céder à cause d'une simple éraflure s'étant réveillée inopinément. Il prit simplement une grande respiration, et, d'un coup, il rouvrit les yeux, sans être sûr que ce geste aurait pour lui la moindre utilité. Il se remit à contempler l'horizon pendant quelques secondes, mais quelque chose, sans doute un simple pressentiment, il n'aurait su penser autre chose, lui dit de cesser cela ne serais-ce que quelques instants.

Il se rendit alors compte que, contrairement à ce qu'il croyait, il n'était pas si seul que cela. La fille de Serpentard qu'il avait aperçu quelques minutes auparavant était en train de l'observer. Mais depuis combien de temps pouvait-elle faire cela ? Tout à coup, il se sentit bête de ne même pas s'en être rendu compte auparavant. Enfin, ce n'était pas non plus comme s'il avait été très intéressé par ce qu'il se passait autour de lui, ce jour-là plus qu'un autre...
Il se mit alors à analyser la jeune fille avec toute la discrétion qu'il pouvait utiliser, juste du coin de l’œil. Ses yeux rougis, bordés par de lourds cernes et son teint livide, rehaussés par ses cheveux blonds en bataille ne purent que le troubler. De toute les souvenirs qu'il gardait de sa vie en dehors de la solitude qu'il éprouvait chez lui, jamais il n'avait fait face à quelqu'un dans ce style. Sans comprendre pourquoi, car il savait pertinemment qu'il n'avait jamais été d'un naturel curieux, il avait envie d'en savoir plus sur cette jeune fille. Il venait juste de se rendre compte qu'elle semblait lutter contre un sommeil implacable, apparemment simplement pour continuer de l'épier. Cette force d'esprit l'impressionna quelque peu. Il savait qu'au fond de lui, il aurait été capable de faire la même chose, mais le concernant, il ne voyait pas cela de la même manière. Lui, contrairement à la jeune fille, n'était pas en clair manque de sommeil constant.
Quoi qu'il en soit, oubliant sa paranoïa face à l'inconnu, il eut la soudaine envie de pouvoir discuter avec cette fille, bien qu'il n'était pas sûr d'être à l'écart d'un quelconque danger.

2129 caractères

RP avec Maryliss

**Maryliss Brown** Moderateurs **Feuille personnage** :

Maryliss n'était pas dupe... Elle sentit les yeux du garçon posés sur elle. Il l'observait discrètement, très discrètement. Si bien, que Mary faillit ne pas le voir. Le Serpentard semblait vouloir tout savoir d'elle... Sa camarade avait la même pensée... Mary se remit finalement en position assise et se rapprocha discrètement du jeune homme. Il semblait plus âgé qu'elle. Maryliss se glissa à côté de lui avant de s'allonger à nouveau. Elle ne cessait de l'épier. De toute évidence, son camarade Vert et Argent cachait des choses... Tout comme elle.

- Bonjour... murmura t-elle d'une voix plus que douce.

La blondinette se tripota une mèche de ses cheveux et émit un petit sourire. Elle avait besoin de se sociabiliser...

- Excuse moi, mais... tu semblais seul et... et voilà.

Elle rit discrètement, maintenant qu'elle était ici, elle devait engager la conversation... ou pas. Elle continua de le regarder. Cela ne ressemblait pas du tout à de la drague. Loin de là. C'était un regard plein de curiosité... Soudain, elle fut prise de vertiges. La fatigue certainement... Mary porta une main à sa tête et ferma les yeux. Elle voulut pleurer lâchement mais se retint.

- Ex... Excuse moi. Petit mal de tête.

C'était faux. Ce n'était pas un petit mal de tête passager. Elle se retourna vers le Serpentard dont elle ignorait complétement le nom puis fit de son mieux pour avoir bonne mine, en vain évidemment !

RP avec Chris Skyrunner
Maryliss : #993366

**Kalis Antoy** Eleve Serpentard **Feuille personnage** :

Le dîner passé, le couvre feu allait bientôt sonner mais comme à son habitude, Kalis s'était rué vers le lac après avoir mangé pour s'aérer avant de rentrer. Seul, il espérait apercevoir son loup près de la lisière de la forêt mais ce soir là, il ne semblait pas y être alors il avait décidé de se poser un peu près de l'eau. mais alors qu'il s'apprêtait à se poser, il entendit des gémissements dans l'ombre. Le serpentard fronça les sourcils et balaya le noir du regard. c'est alors que plus loin, sur la berge, il aperçut une silhouette recroquevillée sur le sol qui tremblait violemment; S'approchant, il s'agenouilla près d'elle et après avoir murmurer un petit "lumos", il pointa sa baguette vers le visage de la personne. Il reconnut instantanément Maryliss, une élève de sa maison. Il se souvint alors subitement de ce qu'elle lui avait dit en cours: Elle aussi était victime de cauchemar. Elle transpirait, et son visage était creusé par la fatigue. Kalis la secoua violemment, c'était le seul moyen pour qu'elle revienne à la réalité . Eh maryliss, putain réveille toi. Fit il en l'aidant à se redresser. Réveille toi, ca va aller. Le garçon savait pertinemment ce que cela faisait de vivre ça. Il continuait de la secouer et passa une main dans les cheveux de la jeune fille pour écarter les mèches qui recouvraient son visage. Quand elle fut réveillée mais encore dans les vapes, il décida de lui parler pour la rassurer mais aussi pour la faire revenir directement à la réalité. Tu peux m'expliquer ce qu'il se passe ? Qu'est ce que tu fais là ? - Il s'interrompit puis reprit- Tu veux que je t'aide à marcher ?

RP avec Marylis

**Maryliss Brown** Moderateurs **Feuille personnage** :

Mary était fatiguée. Elle avait faim, elle avait froid... Pourtant, voilà maintenant de longues heures qu'elle était la, allongée sur la berge à contempler le ciel bleu, d'assombrissant peu à peu. Au bout d'un long moment, ce ciel azur se transforma peu à peu en un ciel nocturne, sombre taché d'étoiles brillantes. Le repas devait avoir lieu dans la Grande Salle... Mais Mary s'en fichait royalement. Que les autres s'amusent et mangent à leur guise... Qu'ils profitent de leurs vies faciles. Maryliss les enviaient tellement ces élèves là...

La jeune fille était perdue dans ses pensées, s'y bien qu'elle se perdait dedans...

*Maryliss Emeline Brown. Pourquoi tu ne dors pas ? Cela fait maintenant plus de 2 semaines que tu n'as pas fait de vraie nuit. Tu ne te contente que de petites siestes... c'est trop peu. Tu ne parles plus à ta famille. Tu as coupé les ponts avec ta propre famille. Tu as laissé ta sœur, ta sœur que tu aimes plus que tout livrée à elle même. Tu n'es qu'une égoïste... Et pour couronner le tout, tu manges trop peu et le fait de te nourrir exclusivement de café et de ce que tes camarades te forcent à bouffer t'écoeure. Tu ne va pas bien Maryliss Brown. Tu es en train de sombrer, de toucher le fond. T'es dans la m*rde...et tu ne fais rien*

Maryliss soupira. Ses paupières étaient lourdes, trop lourdes pour être maintenues ouvertes plus longtemps. Contre son gré, elle sombra dans le sommeil n'ayant que le temps de gémir un petit "Non...".

Rêve de Maryliss...

Je suis chez moi. Dans l'appartement familial. Ma Robe bustier blanche... Elle est toujours la contre ma peau, comme un fantôme me suivant partout. Autour de moi se trouvent Lucy, maman et... mon père. Ils m'encerclent et me jettent des regards lourds de reproches. Lucy hurle, le visage déformé par la colère :

- Tu m'as laissée ! Maryliss ! Tu n'es qu'un monstre ! Tu m'as laissée seule ! Tu m'avais promis que tu resterais près de moi. TU N'AS JAMAIS TENU TES PROMESSES !
- Ta sœur a raison Maryliss, intervient mon père. Tu ne mérites l'amour de personne ici !

Je jette un regard suppliant à ma mère, au bord des larmes :

- Maman... Maman...
- Je suis désolée...
- Maman ! Fais quelque chose ! Je t'en supplie.

Elle ne fait rien et me laisse. Le décor change d'un coup. Je suis assommée par la tristesse. Je suis à présent dans la forêt interdite ma robe tachée de sang. Je regarde en bas. Au sol, j'aperçois le cadavre d'un Gryffondor blond. Ses yeux bleus sont grand ouverts, figés. Son teint et blafard et ses lèvres bleues. Son torse est transpercé de 3 lances... Je hurle :

- CÉDRIC !

Je m'écroule à côté de son corps tandis que de l'agitation se forme autour de moi. J'entends des bruits de sabots, des d'exclamations, des arcs bandés. Je hurle à nouveau :
- VOUS L'AVEZ TUÉ !

Je n'ai même pas le temps de protester plus. Je me prends une flèche en plein dans le coeur puis je tombe. Je tombe sur le corps de Cédric.
Romeo+Juliet ?
Je tremble...
Je vais me réveiller...

La blondinette laissa échapper un cri de terreur. Elle transpirait, larmoyait, bégayait, gémissait... Elle se sentit secouée violemment.
- Laissez moi ! Laissez moi ! gémit elle, pas tout à fait réveillée.
- Eh Maryliss, putain réveille toi. Réveille toi, ça va aller.

Mary connaissait cette voix. C'était celle de Kalis Antoy. La jeune fille se réveilla lentement, tremblotante mais n'arrivait toujours pas à se redresser. Heureusement, Kalis continuait de la secouer, l'obligeant ainsi à revenir chez les vivants. Il écarta de ses doigts quelques mèches de cheveux blonds qui tombaient sur le visage de la jeune fille. Elle le regardait, tentant de réguler sa respiration, n'y arrivant pas. Les sanglots la secouait plus que Kalis.
- Tu peux m'expliquer ce qu'il se passe ? Qu'est ce que tu fais là ? - Il s'interrompit puis reprit- Tu veux que je t'aide à marcher ?
- Kalis... Kalis...
Mary était complément sonnée et des larmes coulèrent lâchement le long de ses joues.

- Ex... Excuse moi... C'est... c'est lâche de pleurer devant quelqu'un... Pa...pardonne moi...

Les larmes qu'elle avait trop longtemps retenues sortirent d'un coup, la soulageant et la calmant si bien que ses hoquets disparurent. Elle pût enfin parler à peu près normalement. Pourtant, elle ne pouvait que se rappeler du cadavre qu'elle avait vu. Elle murmura :
- Cédric... Il était mort...

Secouant la tête pour se ramener à la réalité, elle observa Kalis et se rappela soudain des questions qu'il avait posées :

- Je... J'ai fait un terriblement cauchemar Kalis... Je suis là depuis longtemps... Et... Et j'ai froid...

La blonde ferma les yeux un instant, expira longuement, incapable d'en dire d'avantage.

RP avec Kalis
HRP : Sorry pour le pavé x))

**Kalis Antoy** Eleve Serpentard **Feuille personnage** :

La jeune fille répéta plusieurs fois son nom avant de se mettre à pleurer tout doucement. Il lâcha un soupir et essuya doucement les larmes brûlantes qui lui coulaient sur les joues. Bien sûr que non c'est pas lâche, arrête un peu. Qui est Cédric ? - Il avait froncer les sourcils à l'attente du nom. Cédric devait être quelqu'un de son rêve. - Explique moi ce que tu as vu dans ton rêve Maryliss. Il l'aida à se relever et la soutint contre lui. Elle tremblait encore de peur mais aussi de froid. Il ôta donc sa propre veste et lui déposa sur les épaules. On va rentrer au château ma belle. Ca va, je vais t'amener à l'infirmerie. -Il frotta ses deux bras longtemps pour la réchauffer puis la dévisagea. Que faisait elle là dehors ? Pourquoi n'était elle pas aller au dîner ? Il était assez intrigué de savoir que la jeune fille vivait la même chose que lui. Mais au moins il savait comment réagir face à ça. Ca n'a pas l'air d'aller bien toi aussi.Tu sais ce qui provoque ces cauchemars ? Pourquoi tu ne m'en a pas parler plus tôt ?

**Maryliss Brown** Moderateurs **Feuille personnage** :

- Bien sûr que non c'est pas lâche, arrête un peu. Qui est Cédric ? Explique moi ce que tu as vu dans ton rêve Maryliss.

Mary essaya de se calmer. Se confier à Kalis était la meilleure des solutions. Il l'avait en quelque sorte sauvée... Le jeune homme essuya les larmes qui ne cessaient de couler sur les joues de la blondinette. Un instant, Maryliss se sentit comme une petite fille. Elle regarda Kalis avant de lui dire, la voix tremblante :

- Cédric Walster est une personne à qui je tiens énormément... Il représente beaucoup pour moi et je ne m'imagine pas vivre sans lui tant il m'a aidée...

Mary fit ce qu'il ressemblait le plus à un sourire, même si il était vraiment minuscule. Elle continua, prit son courage à deux mains et raconta son cauchemar au Serpentard :

- Toute ma famille c'était retournée contre moi, à... à cause de mes pouvoirs. Ma sœur... Ma propre sœur que j'aime plus que tout... Mon père, sans grande surprise et... et ma mère. Ma mère qui m'a toujours protégée et défendue. En... Ensuite... Tout à changé. Je me suis retrouvée dans une forêt, entourée par des Centaures je crois. Il y avait des bruits de sabots autour de moi. Mais surtout, il y avait Cédric. Son corps avait été transpercé par des lances et son sang tâchant mes vêtements. Il était mort, Kalis... Mort...

La blondinette recommença à pleurer de plus belle, silencieusement. Finalement, Kalis la souleva et l'aida à se relever. La jeune fille grelottait. Son camarade retira sa propre veste et la posa sur les épaules de Mary.

- On va rentrer au château ma belle. Ca va, je vais t'amener à l'infirmerie.

Maryliss acquiesça, secouant la tête de bas en haut rapidement, comme une idiote. Elle se pelotonna dans la veste de Kalis et marchait lentement. Le jeune homme frotté ses deux bras pour aider la blonde à se réchauffer. Elle le regarda et lui lança un petit "Merci" un peu faible. Après avoir parcouru quelques mètres, Kalis lui dit :

- Ca n'a pas l'air d'aller bien toi aussi. Tu sais ce qui provoque ces cauchemars ? Pourquoi tu ne m'en a pas parler plus tôt ?
- En effet, te dire que tout va bien serait un énorme mensonge... Je ne sais pas ce qui provoque ces p*tain de cauchemars de m*rde. Peut être l'apparition de mes pouvoirs ou un stress constant... je n'en sais rien ! Ils sont apparu quand j'ai découvert que j'étais une sorcière. Depuis ils ne m'ont pas quittés.

Pourquoi tu ne m'en a pas parler plus tôt... Mary redoutait cette question. Après avoir émit un long soupir, elle lui répondit :

- Je n'en ai parlé à personne Kalis. Même pas à ma meilleure amie Marianne. Elle sait juste que j'ai des nuits agitées mais c'est bien pire que ça. La seule personne à qui j'en ai parlé... c'est Cédric.

Un petit silence s'installa, mais elle le brisa à nouveau pour poser des questions à Kalis :

- Tu en fais aussi pas vrai ? Des cauchemars. Comment fais- tu pour les combattre ? ... Il t'est déjà arrivé de voir une personne que tu aimais plus que tout au monde dedans... c... comme moi ?

**Kalis Antoy** Eleve Serpentard **Feuille personnage** :

En y repensant dans le fond, l'histoire de Maryliss était assez similaire à la sienne. D'un autre côté, sa famille à lui aussi s'était retournée contre lui. Aujourd'hui il n'avait véritablement plus personne. Mais ça restait un rêve au fond. Il posa ses yeux clairs sur la serpentard, sans la lâcher. Mais ce Cédric, il est mort dans ton cauchemar...Mais est il toujours vivant en vrai ? Je ne te suis pas trop. - Il reposa son regard devant lui quand elle le questionna à son tour. Bien qu'il ai parler de tout ça à l'autre poufsouffle, il ne se sentait pas encore prêt pour en parler encore à Maryliss. Mais il laissait planer le doute et elle avait le droit de connaître en parti la vérité. Il faisait des cauchemars lui aussi, tous autant réels les uns que les autres. Mais il ne rêvait pas forcément de la mort des autres. Il ne soupira pas, le regard de fer. Non je ne rêve pas souvent des autres à vrai dire. Ca m'est sans doute déjà arrivé mais je ne m'en rappelle pas. Mes cauchemars à moi, sont horribles car déjà que je suis asthmatique , j'ai l'habitude de faire des crises de paniques en plein milieu sans me contrôler ou me réveiller. - Il marqua un pause puis poursuivit- Ensuite, les cauchemars que je fais sont plus tournés vers moi. Je rêve de ma propre mort. J'ai deux sortes de rêves dans ces cas là. D'abord les cauchemars ou je me vois en train de me faire assassiner ou les autres cauchemars ou c'est...moi même qui met fin à ma vie. - Kalis ne frissonna même pas, il ne redoutait pas la mort, il ne redoutait pas vraiment la souffrance mais il redoutait la douleur éternelle. Tout en continuant leur chemin vers Poudlard, il n'avait pas accélerer la marche, bien au contraire il avait l'impression de ralentir encore. - Et puis je rêve souvent d'une autre personne mais je ne sais pas exactement si c'est celle à laquelle je pense vu que je ne l'ai jamais connu. Je la voix dans mes rêves telle que je me l'imagine en vrai. - Il s'interrompit dans un silence pesant. Il guetta les réactions de Maryliss avant de décider de poursuivre ou non.

**Maryliss Brown** Moderateurs **Feuille personnage** :

- Mais ce Cédric, il est mort dans ton cauchemar... Mais est il toujours vivant en vrai ? Je ne te suis pas trop.
- Oui. Il est en vie. Il... doit certainement embêter quelqu'un dans la Salle Commune des Gryffondors...

Maryliss préférait l'imaginer ainsi. Souriant, jovial faisant des farces amicales a quelqu'un de trop sérieux. Cela valait mieux de l'imaginer pâle, les yeux morts, la poitrine transpercée par des lances. Mary essaya de marcher vite mais quelque chose l'empechait d'accomplir cette tâche. Elle était encore essoufflée de s'être tortillée de douleur... Finalement, Kalis lui répondit :

- Non je ne rêve pas souvent des autres à vrai dire. Ca m'est sans doute déjà arrivé mais je ne m'en rappelle pas. Mes cauchemars à moi, sont horribles car déjà que je suis asthmatique , j'ai l'habitude de faire des crises de paniques en plein milieu sans me contrôler ou me réveiller. Ensuite, les cauchemars que je fais sont plus tournés vers moi. Je rêve de ma propre mort. J'ai deux sortes de rêves dans ces cas là. D'abord les cauchemars ou je me vois en train de me faire assassiner ou les autres cauchemars ou c'est...moi même qui met fin à ma vie.

Maryliss frissonna, au contraire du principal intéressé. Dans ses propres cauchemars, Mary rêvait souvent des autres et non pas d'elle même. Son entourage ou une présence angoissante venait toujours perturber ces cauchemars.

- Et puis je rêve souvent d'une autre personne mais je ne sais pas exactement si c'est celle à laquelle je pense vu que je ne l'ai jamais connu. Je la vois dans mes rêves telle que je me l'imagine en vrai.
- Et... Qui est cette personne ?

Mary avait murmuré cela, hésitante. Elle en demandait certainement trop. Pour changer de sujet, elle dit immédiatement, sans laisser à Kalis le temps de répondre :

- Peu importe... Tu es mille fois plus fort que moi. Je... Je ne fais rien pour empêcher ses cauchemars d'apparaitre. Avant que je vienne à Poudlard, j'etudiais a Beauxbatons. La bas, je prenais tout les soirs une dose importe de sommeil sans rêves et ça marchait. J'en ai prit pendant 3 ou 4 ans à forte dose jusqu'à ce que je devienne complètement dingue... comme droguée. Cela fait au moins 2 ans que j'ai arrêté et je me suis jurée de ne plus en reprendre pour m'inciter à combattre mes rêves. Mais je n'y arrive pas...

Sentant à nouveau les larmes envahir ses yeux, la blondinette se mordit la lèvre et se colla à Kalis. Elle essaya d'aller un peu plus vite, pensant qu'elle gênait son camarade.

**Kalis Antoy** Eleve Serpentard **Feuille personnage** :

Qui est cette personne. Voilà la question qu'il aurait voulu éviter. Il serra les dents. Mais elle avait été honnête, il devait l'être aussi. Mon père. Répondit il presque dans un murmure. Ce n'est pas une question de force Marianne. Mais une question de volonté; si tu veux, tu peux. Je peux t'aider si tu veux. - Il la fixa longuement. Il pouvait au moins faire ça non ? Il lâcha un rire jaune. Ah c'est sûr, la drogue ça calme, ça fait oublier et ça fait planer. Mais ça ne règle rien...Enfin du moins je crois. Il prit une grande inspiration. Tu sais moi aussi j'ai eu et j'ai toujours d'ailleurs une période de déprime. J'ai fais beaucoup de conneries, j'ai même consommer du sang de vampire l'année dernière. J'ai eu beaucoup d'ennuis c'est vrai , mais quand j'en buvais , je m'en sentais mieux. J'oubliais. Ils allaient bientôt arriver dans le hall d'Entrée et s'ils croisaient quelqu'un et c'était fort probable , ils allaient devoir trouver une bonne excuse. Kalis dévisagea Maryliss. On va à l'infirmerie, d'accord ? Et ne refuse pas. Je t'y forcerais de toute façon. Je resterais près de toi si tu veux.

**Maryliss Brown** Moderateurs **Feuille personnage** :

Mary avait certainement fait une erreur en demandant l'identité de la personne qu'il voyait en rêve. A contre cœur, il lui répondit :

- Mon père.

Il n'ajouta rien d'autre, puis il continua :

- Ce n'est pas une question de force Maryliss. Mais une question de volonté; si tu veux, tu peux. Je peux t'aider si tu veux.

Mary ne répondit rien et baissa le regard, comme fascinée par ses souliers. Au fond d'elle même, elle avait envie de régler ce problème seule. Mais depuis tellement d'année, faire ceci la détruisait. Il était grand temps de céder et de se faire aider. Pourtant, la blonde se tut.

- Ah c'est sûr, la drogue ça calme, ça fait oublier et ça fait planer. Mais ça ne règle rien...Enfin du moins je crois. Il prit une grande inspiration. Tu sais moi aussi j'ai eu et j'ai toujours d'ailleurs une période de déprime. J'ai fais beaucoup de conneries, j'ai même consommer du sang de vampire l'année dernière. J'ai eu beaucoup d'ennuis c'est vrai , mais quand j'en buvais , je m'en sentais mieux. J'oubliais.

*Du sang de vampire...*

Mary avala bruyamment sa salive. Deux anciens "drogués", deux victimes de cauchemars et pourtant un seul qui arrive à surmonter tout ça... Les deux Serpentard arrivèrent bientôt au Hall d'Entrée.

- On va à l'infirmerie, d'accord ? Et ne refuse pas. Je t'y forcerais de toute façon. Je resterais près de toi si tu veux.

La jeune fille voulut protester mais ne put, consciente que Kalis avait raison.

- D'accord... dit-elle, boudeuse.

Ils passèrent sous le Hall. Soudain, des souvenirs de l'infirmerie lui revinrent en mémoire. L'infirmière lui donnerait de la potion de Sommeil sans Rêves ; elle lui poserait tout un tas de question avec un éternel regard désolé. Finalement, elle se libéra de l'emprise de Kalis et vînt se placer devant lui. Elle s'exclama :

- Oh ! Et puis m*rde ! Je ne veux pas aller à l'infirmerie ! Ils vont me prendre pour une folle dingue comme d'habitude ! Et puis il vont me gaver de cette p* tain de potion et prévenir mes parents ! C'est la dernière chose que je voudrais qu'ils fassent ! Alors je dis m*rde. Je n'irais pas !

Mary avait presque crié.

* Tu pètes un câble, ma vieille...*

Elle resta donc plantée là, devant son préfet, impuissante, le visage déformé par la douleur.

HRP:

**Sawal Azel** Eleve Serdaigle **Feuille personnage** :

Sawal se dirigeait discrètement vers le lac, une fiole remplie d'un liquide doré à la main.
Il était environ dix heures et le jeune homme sortait de cours de potion. Ils avaient dû préparer une potion d'invisibilité. En duo avec Marlène, ils avaient tenté de faire de leur mieux, hélas la mixture censée être d'un joli rose pâle était devenue dorée. À la fin du cours, Marlène s'était enfuie de la classe en riant, laissant Sawal apporter un échantillon de leur travail au professeur.
Il trouvait la couleur de la potion très jolie et avait décidé d'en garder un peu pour pouvoir la contempler. Il avait ensuite, avec la malchance qui le caractérisait en cours de potion, renversé son chaudron. Mortifié, il avait nettoyé le tout d'un coup de baguette et avait filé dans demander son reste.
Sawal avait fait tourner distraitement la fiole entre ses doigts pendant un moment avant de se dire que, peut-être, la potion pouvait être dangereuse. Cette pensée ne dura qu'un bref instant remplacée par une autre.

*Comment ça fait quand je dissous un joli liquide comme ça dans de l'eau ?*

Ni une ni deux, Sawal s'était dirigé vers le lac à pas de loup. Il était à présent penché sur l'eau claire du lac, sa fiole à la main. Il la déboucha et commença à la verser dans le lac. Pas à un seul moment le fait que ce simple geste pourrait avoir des conséquences désastreuses ne lui traversa l'esprit. Il se contentait d'observer, fasciné, la potion dorée se diluer dans l'eau en formant de grandes arabesques. Il voulut refermer la petite bouteille mais elle lui échappa des mains et tomba dans les profondeurs sombres du lac.

- Mais, s'écria-t-il agacé, tout me tombe des mains aujourd'hui !

Haussant les épaules il se releva et retourna vers le château. Avant que le lac ne disparaisse de son champ de vision, il y jeta un dernier coup d'oeil. Il sourit, amusé par la nuée de canards qui y barbottaient.

*Allez maintenant, direction le château et dans deux heures ... On mange !*

HRP : Suite dans la Grande Salle.

Nulle, nulle, nulle. C'était le mot qui martelait l'esprit de Dorea depuis sa fuite lâche de la salle commune. Actuellement, elle courrait dans les couloirs, pour s'éloigner. Sa réspiration était d'autant plus hachée que des sanglots violents montaient en elle, comme la lave montait dans un volcan. Elle savait qu'elle était en train d'exploser, et cela lui faisait peur. Elle était tellement faible en plus... Avoir éviter Bryan pendant des mois pour finalement craquer comme une idiote ainsi ? Elle était nulle, nulle...
La Serdaigle finit par se jeter dans l'herbe verte du bord du lac. Elle ne savait pas par quel miracle elle avait atterrit ici, mais elle s'en fichait et n'était pas en état de se poser des questions. Elle n'était bonne à rien, juste à sangloter et se fustiger. Pas capable de se contrôler, elle avait laissé Bryan voir trop de choses. Et comme une imbécile, elle n'avait pas supporté de le voir inquiet pour elle, celà l'avait juste ft paniquer. Pourquoi elle était si conne ? Elle apprenait qu'il l'aimait, et elle fuyait ainsi ? À se questionner ainsi, la jeune fille ne parvenait qu'à faire redoubler d'intensité ses sanglots, et on l'aurait plutôt dit prise de convultions à cet instant. Alors qu'elle se sentait perdre encore plus prise, si c'était possible, elle sentit une main chaude se poser sur son bras. Grande, calleuse main chaude. Rassurante.
Dorea prit une grande inspiration tremblotante. Elle se sentait faible et ridicule de se donner ainsi en spectacle devant quelqu'un, mais n'était plus capable de bouger ou d'ouvrir les yeux. Si elle le faisait, un torrent de larmes dévalerait probablement le long de ses joues. Elle se concentra donc uniquement sur sa respiration, déterminée à se calmer d'elle-même, avec juste l'aide de la main.

Celà lui prit longtemps, mais Dorea finit par ouvrir ses yeux chocolats, encore larmoyants. Juste au dessus d'elle, le propriétaire de la main la regardait, inquiet. Bon sang, pourquoi l'avait-il suivit jusque dans le parc ? Elle l'avait surement blessé, il avait d'ailleurs l'air fatigué. Mais la réponse vient d'elle même, alors que les yeux chocolats fixaient le gris en face. Il s'inquiètait pour elle. Bordel, il s'inquiétait pour elle ! Elle l'avait ignoré pendant des mois, des lustres, l'avait évité de manière tout sauf discrète après s'être laissée allée avec lui en tour d'Astronomie, l'avait probablement blessé et voilà qu'il s'inquiétait pour elle ?
Dorea éclata d'un horrible rire nerveux et hystérique, sous les yeux médusés du blond au dessus d'elle. La jeune femme était probablement effrayante. Bipolaire, voilà ce que devait penser le garçon au dessus d'elle.

-Dorea ? Dorea, ça va ?

Elle était un monstre de faire subir ça au pauvre Tylerson. Un monstre bien pathétique. Son rire cessa très rapidement, et elle se retrouva à nouveau au bord des larmes. Il ne devrait oas s'inquiéter pour elle.

-Je... Pardon... Pardon, pardon, pardon !

Elle repartit dans une avalanche de sanglots tout en palsmodiant des "pardon". Elle se sentait tellement faible, et lui la reprenait dans ses bras, après tout ce qu'elle avait fait... Elle se dégagea en douceur, et descendit jusqu'au bord du lac pour se mouiller le visage. Il faisait chaud, et pleurer n'arrangeait pas les choses, elle avait le visage en feu. Elle retrourna s'asseoir aux côtés du frère de Marianne, mais restait extrêmement tendue, sur ses gardes. Et lui avait retenu un geste d'affection, sans doute aurait-il voulu la prendre dans ses bras, mais il avait compris qu'elle n'avait pas besoin, ou plutôt ne voulait pas de pitié.

-Je suis tellement désolée...

La voix de la jeune fille était toute tremblotante, et elle prit une grande inspiration pour se calmer.

-Je... Après l'autre nuit, dans la tour d'Astronomie... J'ai paniqué, complètement paniqué. Je... J'ai toujours voulu tout contrôler, tu comprend ?

Bryan fronça les sourcils, prenant une expression de visage complètement craquante, du moins aux yeux de Dorea. Il semblait attendre la suite de son raisonnement, mais elle avait tellement honte...

-S'il te plaît, ne m'interromp pas, à partir de maintenant, sinon je vais me dégonfler... En gros, je... Bon sang ! Je me laisse aller... Je me suis laissée aller à du sentimentalisme... Je... Ça m'a fait peur, ok ? L'indépendante petite Dorea, soudain sans force, sans contrôle face à une situation pourtant normale. Je ne comprenais pas pourquoi je te laissais faire, à ce moment là, dans la tour. En plus, j'étais terriblement en colère contre toi, à cause de ce que vous faisiez subir, avec Troy, à Adriel et Marianne. Après, j'ai compris... Et j'ai eu encore plus peur. Je...

La Serdaigle n'arrivait pas à dire les deux mots qui scelleraient sa petite péroraison. Elle se rallongea dans l'herbe, les yeux fermement fixés sur le coin du ciel le plus éloigné de Bryan, et prit une respiration tremblotante.

- Je t'aime.

Soudain, Bryan était au dessus d'elle, et venait de parler. Il la regardait comme... Elle ne pouvait le décrire, mais quelque chose se passait. Et soudain, sans qu'elle ne co prenne comment, ils se retrouvèrent à s'embrasser, timidement. C'était tout doux, avec un gout salé des larmes qu'elle avait laissé couler. Dorea sourit contre les lèvres du sixième année, d'un sourire triste. Elle se dégagea doucement et dit :

-Tu ne devrais pas. Je... Je suis horrible avec toi, tu ne devrai vraiment pas faire ça... Ce n'est pas parce que je t'aime que tu dois le faire, et...

La brunette fut coupée par les lèvres de Bryan, qui avaient repris possession des siennes, beaucoup plus brusquement. Alors, elle décida de se détendre à nouveau.

4392 caractères

Rp unique

[Rp avec Dorea]

Voir ainsi mon tendre amour avec une personne de mauvaise fréquentation me perturbe un peu, il faut dire ce qui est. Me voilà maligne maintenant. Genre j'allais vers le lac... biens-sûr Elizabeth... et tu comptais y faire quoi? A part t'ennuyer toute seule comme une idiote? Réalisant mon erreur, je reste plantée là. Je n'ai même pas les chaussures adéquates pour marcher le long du lac. Pourquoi est-ce que j'ai un faible pour les talons aiguilles?

Je m'accroupis au bord de l'eau et fait quelques clapotis avec ma main. Une grosse tentacule apparait alors, et je la gratouille un peu. J'ai découvert récemment que le calamar géant du lac noir adore ça. Je m'assois alors et enlève mes chaussures, laissant respirer mes pieds à présent nus sur l'herbe, et je continue à m'occuper de gratouiller la grosse tentacule, qui, par instant, semble caresser ma main comme un remerciement.

Il est rare que je me retrouve ainsi, seule. J'ai toujours une foule de groupies derrière moi. Soit ce sont des filles qui veulent me ressembler et être vues avec "la fille du directeur", soit ce sont des garçons qui me courtisent... une chance que Cody ne les considère pas comme des menaces, il pourrait bien y avoir quelques blessés sinon.

Réalisant que j'aime m'occuper des animaux, je commence à me dire que ce serait une bonne idée d'avoir mon propre animal de compagnie. Peut-être irai-je voir à Préaulard si il y a un magasin d'animaux. Sinon, j'attendrai les vacances afin de me rendre sur le chemin de traverse.

Jamais Dorea ne s'était sentie aussi fatiguée, lasse. Le temps lourd n'arrangeait rien. La chaleur étouffante et orageuse de mi-juin s'insinuait telle un esprit dans la jeune femme, et repartait avec toute sa force et sa motivation, la laissant faible et presque déprimée. Au plus creux de l'hiver tout le monde se plaignait du froid, mais c'était le moment de l'année que la bleue et bronze préferait. La chaleur n'était bonne qu'à l'étouffer.
Une de ses amies moldues lui disait souvent qu'il était assez surprenant qu'elle supporte aussi mal l'été, alors qu'elle même adorait cette saison, malgrès le fait que sa peau devenait écrevisse et douloureuse. En effet, Dorea avait au moins cette aventage là sur ce satanée soleil : sa peau était un parfait bouclier anti rayon ultra-violet. Mais sa masse de cheveux, qu'elle avait grossièrement attachée en un chignon, lui tenait bien trop chaud.
Ennuyée par le temps et l'ambiance étouffante pré-examen (qui n' était pas pour rien dans l'humeur de la demoiselle), Dorea sortit dehors. Direction le lac ! Il aurait été inutile de prétendre faire quelque chose de constructif par cette chaleur. Elle avait délaissé sa cape et sa jupe depuis longtemps, et n'avait conservé que son chemisier blanc, ouvert sur le haut, sur lequel pendait sa cravate qui ne lui avait jamais donné un air aussi décontracté. En petit short, il semblait évident que l'été était là : il se faisait ressentir sur les tenues des élèves.
Arrivée au bord du lac, la Serdaigle prir ses chaussures en main et c'est les pieds dans l'eau qu'elle continua à marcher. Complètement perdue dans ses pensées qui maudissaient la chaleur , la Serdaigle trébucha sur quelque chose d'un peu mou. La calamar avait visiblement fait les frais de sa non-concentration. Sincèrement désolée, la bleue et argent lui gratouilla le tentacule en guise d'excuse. Ses chaussures vinrent se poser sur la berge, ou elle aperçut une Gryffondor qui ne lui était pas inconnue. Seule.

-Bonjour ! Elisabett, c'est cela ?

Elle était presque sûr du prénom, mais était-ce Elisabett ou bien Elisabeth ? Sa mémoire, jugée "extraordinaire" ne s'appliquait visiblement pas au patronyme de ses camarades.

**Contenu sponsorisé**

» Le parc, Le lac noir
» Le lac noir
» Le marché Noir