Dans les cuisines

(premier week end de sept - dimanche après midi - suite de la bibli)

J'arrivais dans les cuisines et y entrais, ravit de retrouver ce lieu chaleureux que j'avais déjà visité dans la semaine. J'étais parti si vite de la bibliothèque que je ne savais pas si Gustave m'avait suivis ou pas. Dès que je passais le tableau qui servait de porte, mon odorat fut assaillit de milles parfums délicieux qui me mirent en appétit en avance pour ce soir. En attendant j'allais m'assoir dans un coin d'une des tables, posant mon sac par terre, et attendis qu'un elfe de maison vienne pour me servir comme ils aimaient le faire. Justement une elfe se dévoua, celle que j'avais rencontré la première fois et qui m'avais sauvé du gout horrible du thé après mon cours de divination. 

- Bonjour miss Parrish.
- Bonjour Frany.
- Vous voulez la même chose que la dernière fois ? 
- Oui s'il te plait : un café, des gâteaux et des fruits.
- Tout de suite miss. 

Je regardais la petite créature, pas plus haute que ma petite soeur, s'afférer à réunir mon gouté et piocher quelques victuailles à droite à gauche. Elle revint vers moi en portant un plateau aussi grand qu'elle et ajouta :

- Voilà miss, et je vous ai aussi mis du chocolat. 
- Bien sûr, merci. 

L'elfe de maison échangea un sourire amical avec moi et reparti ensuite pour se remettre au travail et finir de préparer le dîner avec sa centaine de camarades. 

Gustave coure derrière Ariane ,mais celle-ci étant partie en avance , arrive avant lui et la porte se ferme au nez de Gustave . Gustave se sent un peu bête mais surtout dans une très mauvaise posture : il doit accompagner Ariane , mais si il reste là , il risque de se faire prendre par un préfet . Il opte alors pour un autre solution : il toque à la porte et prononce son nom , dans l'espoir qu'Ariane l'entende . Il n'avait pas encore appris le mot de passe pour accéder aux cuisines , contrairement à presque tous les autres de sa Maison .

* Faites qu'elle m'entende et qu'elle ouvre . Pourquoi je suis pas très rapide ?! J'aurais pu la rattraper ...*


Il croit entendre des pas , mais ce n'est qu'un chat . Qu'un chat ! Malheureusement , c'est la queue de Miss Teigne qu'il voit et il espère que la porte s'ouvrira avant qu'elle ne pointe sa tête .

alors que j'avais commencé à siroté mon café j'entendis des coups à la porte des cuisines et j'échangea un regard curieux avec une 10e d'elfes de maisons tout aussi étonnés que moi. Je me leva de mon coin avec un "j'y vais" pour qu'ils ne soient pas déranger dans leur préparation du dîner. 

J'ouvris sur un Gustave très inquiet et je vis pourquoi quand je suivis son regard dans le couloir. Sans hésiter je le tira brusquement à l'intérieur par le col de sa chemise et referma le tableau en rouspétant contre les animaux.

- Mmrrh ! Saleté de boule de poils ! 

Ensuite, percutant que finalement Gustave m'avait suivis, je lui adressa un grand sourire en lui demandant sur un ton taquin. 

- On t'as pas dit qu'il fallait chatouiller la poire de la peinture ? 

Avant qu'il ne me réponde et pendant que j'allais me rassoir, je lui posa une autre question que j'avais en tête tout à l'heure à la bibliothèque.

- Au fait, dis moi, t'es né non-maj' ? Sinon c'est bizarre que tes parents ne t'ont pas parlé des womatou ou de la poire chatouilleuse. 

En attendant qu'il me réponde, je croisa le regard de Frany et lui fis signe que nous n'avions pas besoin d'autre chose, que j'allais partager mon gouté avec le jeune poufsouffle. Enfin, sauf s'il voulait leur demander autre chose.

Gustave attendit en retenant sa respiration et au moment où Miss eigne commença à se retourner , il entendit des pas et la porte s'ouvrit et Gustave se précipita à l'intérieur respirant à toute vitesse . Gustave fût content d'apprendre le moyen d'entrer dans les cuisines . Mais il se sentit un peu ridicule en apprenant que en vérité , il semblait que toute l'école savait comment entrer .

- Non , ma mère est une Sang-Pur , et mon père un Sang-Mêlé donc , tous les deux des sorciers . Mon père aurait bien été du genre a faire des milliards de bêtises , et je crois qu'il a réussi à entrer dans la salle commune de Serdaigle , Poufsouffle , et peut-être même Serpentard pendant la seule année qu'il a passé à Poudlard  , et apparemment plein d'autres choses . Il était à Gryffondor . Malheureusement , il est parti travailler en France quand j'étais petit , et il n'a jamais réussi à revenir . Mais ma mère , je suis même pas sûr qu'elle ait voulu savoir comment entrer dans les cuisines . Ou alors , elle voulait pas me le dire ...

Tout en écoutant le petit garçon me parler de sa famille, je buvant mon café et grignotais ce qui me tombait sous la main, tantôt un fruit, tantôt un gâteau. Quand il eut terminé je lui répondis à mon tour en commençant par un sourire espiègle. 

- Je sens que j'aurais bien aimé ton père si on avait fait nos études ensemble. Et ne t'inquiète pas pour les cuisines, maintenant tu sais comment faire. 

Lui lançant un clin d'oeil, j'enchaina sur ma famille à mon tour avec un air plus doux et nostalgique, en évitant bien sûr le sujet "maman".

- Moi je suis sang mêlée, c'est mon père qui est non-maj' mais c'est pas un soucis au contraire ! Il me pose toujours pleins de questions sur ce que j'apprends en cours, il s'intéresse vraiment à notre monde, enfin à moi. Et ma petite soeur, Judith, elle n'a que 6 ans mais on attends encore de savoir si c'est une sorcière. J'espère que oui, elle serait si déçut si elle ne pouvait pas faire comme moi, faire des potions ou lancer des sorts. Et puis elle adore le quidditch depuis que je lui en ai parlé. 

J'étais ravit de discuter librement de mon père non-maj' dans une école de magie. En faite, si on excluait ma mère, j'aimais parler de ma famille, j'étais si fière de mon père et de ma petite poupée. Je terminais par poser une autre question au poufsouffle. 

- Et toi ? Tu as des frères et soeurs ? Quelqu'un dont tu es proches ? 

En attendant sa réponse j'attrapais un morceau de chocolat et en croquais un bout.

Gustave sourit à la remarque d'Ariane sur son père . C'était entièrement vrai , et son père aurait probablement lui aussi aimer Ariane . Quand elle lui expliqua sa famille , elle ne parla pas de sa mère , et Gustave pensa qu'elle devait avoir un problème avec et il n'en parla pas non plus . À la question d'Ariane sur d'éventuels frères ou soeurs , Gustave eut un regard triste pendant deux secondes , puis il le quitta et répondit .

- Non , je suis fils unique , mais j'aimerais beaucoup avoir des frères et soeurs . Du coup , mon cousin Julian remplace un grand frère . En dehors de mes parents , il y a mon oncle du côté de mon père et presque toute la famille de ce côté-là . Côté maternelle , j'ai pas beaucoup de gens proches , même ma mère trouve qu'ils sont maniaques de la discipline et du Sang . Sauf ma grand-mère , c'est la seule qui est proche de moi .

Le poufsouffle me donna plus de détails sur sa famille, me parlant du fameux cousin dont il était proche et pour qui nous passions l'après midi ensemble ce dimanche là. Il n'avait pas fait attention au fait que je n'avais rien dis sur ma mère et je l'en remercia intérieurement avant de remarqué qu'il n'avait rien touché encore au gouté que j'avais commendé. 

- Tu ne mange pas ? Tu veux peut être autre chose. 

Je fis signe à Frany de venir me voir et la petite elfe de maison suspendit son travail quelques minutes pour nous rejoindre et se planter devant le jeune garçon. 
La petite créature s'adressa à lui avec un grand sourire :

- Bonjour jeune homme, je m'appel Frany. Je peux vous servir ce que vous voulez. Qu'est ce qui vous ferait plaisir ? 

J'encouragea mon camarade d'un sourire rassurant à demander ce qu'il lui plairait, alors que l'elfe attendait une réponse de Gustave. J'espérais qu'il ne refuserait pas de commander au moins un petit quelque chose pour ne pas décevoir la petite créature. Ils n'aiment pas trop qu'on les renvoie à leur travail sans pouvoir aider les élèves qui venaient ici, ces créatures étaient assez sensible de ce coté là.

Pendant que Gustave avait parlé , un elfe de maison s'était rapproché avec un signe de la main d'Ariane . Quand Ariane posa la question à Gustave si il avait faim , son minuscule repas de midi dû à sa grande quantité de vérification de devoirs qu'il avait dû faire . Il regarda avec envie le fond de la cuisine . Puis , il répondit :

- Bonjour Frany , je voudrais un verre de lait , une part de brownie et une pomme , euh s'il ... s'il te plaît .


Gustave ne savait pas trop si il fallait être très poli ou si cela était absolument mal vu ou rarissime . mais il trouvait les elfes de maison très sympathiques , et il ne leur voulait que du bien . Il soutenait intérieurement d'ailleurs la S.A.L.E. . il fait été content de voir , par exemple , que l'elfe de chez Ollivander était très bien traité . Puis , il revint avec le plateau .


- Tenez monsieur . Voilà votre goûter .

Souriant à Gustave et l'elfe de maison, qui finalement lui apporta un en cas, je trempais un gâteau dans mon café avant de le manger et d'avaler une gorgée de ma boisson. Même si j'aimais parler de ma famille, je ne voulais pas non plus étaler ma vie dans les moindres détails, et comme je ne trouvais plus rien à dire, je garda le silence. 

On était dimanche après midi, mes devoirs étaient terminés et je gardais la semaine pour courir partout et faire mes bêtises. Là j'avais juste envie de me caser dans un fauteuil devant la cheminé de ma salle commune et me reposer. Oui il m'arrivait plus souvent qu'on ne pourrait le penser de vouloir un peu de calme. Surtout qu'après avoir parlé de mon père et ma petite soeur qui me manquaient dès que je les savais loin de moi, j'avais toujours besoin de temps pour faire passer le sentiment oppressant de nostalgie qui m'envahissait. 

Terminant mon café et un dernier gâteau, je me levais et attrapais mon sac avant de me tourner vers le jeune garçon avec un sourire un peu fatigué. 

- Bon ! Je t'aime bien gamin, et c'était simpa de t'aider pour ta lettre, mais je vais rentrer. On se voit en cours. 

Sur un au revoir de la main, je me retournais et sortais de la cuisine en le laissant seul ici. Au pire si il voulait rentrer dans sa salle commune, il était juste à coté. 

Gustave sourit à l'elfe , qui repartit en direction des cuisines . Gustave entama son brownie avec force . Il voyait bien qu'Ariane ne volait pas en raconter plus sur elle , mais Gustave espérait qu'elle resterait , car il ne savait vraiment pas quoi faire . Gustave regarda Ariane qui semblait avoir le regard perdu , puis elle s'en alla . Gustave n'aima pas trop la façon dont elle l'avait appelé  "gamin" . Mais , il  finit son plateau , puis sortit également .

* Je sais ce que je vais faire ! J'avais complètement oublié , mais il faut que je fasse la lettre pour Julian ! *
 
Sur cette pensée , il se dépêcha de retourner à la volière en évitant soigneusement de rencontrer un préfet ou bien Rusard et Miss Teigne . Il commença sa lettre dans sa tête , pour ne pas perdre de temps en l'écrivant .


                                                                                  ( Fin du RP )

(2e semaine de janvier - jeudi après midi)

La journée était bien avancée et c'était encore un de ces après midi tranquille où je n'avais pas cours et où j'étais venue dans les cuisines pour un petit gouté. J'étais assise dans un coin, sur une des grandes tables encombrant cette pièce aussi immense que celle au dessus d'elle. Les pieds sur le banc, je relisais mon carnet à bêtise posé sur mes genoux tout en grignotant un petit gâteau. Relire ces pages, les tournant les unes après les autres, m'amusait et me fis sourire d'un air malicieux. Une elfe de maison arriva et posa un plateau avec diverses boissons à coté de moi et je quitta mon carnet des yeux pour les poser sur la petite créature :

- Voilà miss Parrish !
- Merci Frany.
- Voulez vous autre chose ? 
- Non merci. 

L'elfe de maison acquiesça d'un signe de tête et s'éloigna pour rejoindre les autres et se remettre au travail afin de préparer le dîner. Moi je posa mon gâteau et attrapa la tasse remplit de café avant d'en boire une gorgée avec un sourire satisfait. Comme à chaque fois que je buvais ce breuvage, j'eu une pensée pour mon père, c'était encore une de ces habitudes que je lui avais piqué et j'en étais contente. Mes pensées dérivèrent sur tout ce que nous avions en commun, lui et moi, et je me rendis comptes que pour beaucoup de choses je lui ressemblais un peu trop. J'avais toujours tout fait pour éviter de ressembler à ma mère si bien que j'avais pris exemple sur l'autre parent et aujourd'hui on ne pouvait pas dire que j'étais vraiment moi. 

Fronçant d'abord les sourcils en constatant ce fait, je souris ensuite en cherchant une page vierge dans mon carnet et en fouillant mon sac à la recherche d'une plume et de l'encre. Et après avoir trempé ma plume dans mon encrier, je me mis à griffonner une nouvelle idée :

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mes résolutions de 2033 :

- laisser mon blouson à la maison aux prochaines vacances
- arrêter le café ???
- arrêter les bêtises
-- > faire moins de bêtises
- ne plus sortir la nuit ... sauf à la pleine lune
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Ma page était loin d'être remplit mais si déjà j'arrivais à me tenir à ces quelques résolutions j'arriverais peut être à changer et plus être moi qu'être mon père. Et puis si je voulais vraiment faire le même boulot que lui, je devais bien arrêter un jour de faire tous mes mauvais coup. Si déjà j'arrivais à en faire moins ça serait énorme, mais pas impossible puisque maintenant que j'avais des ... Amis ? ... J'avais moins de temps pour mes plaisanteries, temps que je passais avec eux donc. Contente de moi, je referma mon carnet pour le poser sur la table et repris mon gâteau pour le terminer avec un sourire fière. 

Je m’avancais a pas de souris , discretement , vers les cuisines de Poudlard , regardant de temps en temps derriere moi , pour voir si personne ne me voyait . Ce n’etait pas le repaire naturel des Serdaigles ca , au contraire de la bibliotheque qui en etait pleine , et je ne voulais pas entendre une seule remarque la dessus . J’etais ravie de ne pas avoir cours cet apres-midi . Les matieres que j’avais choisies etaient propices a ca , en meme temps . Et en plus , ca faisait belle lurette que je n’etais plus en premiere annee , donc j’echappais aussi au cours de vol dans le froid . Et ca , c’etait juste trop bon . Il ne manquait plus qu’un bon gouter , pendant que les autres etaient en cours , et tout serait parfait .

« Tiens donc , on ne se refuse rien a ce que je vois ! »

Je croisai les bras lorsque je vis que les elfes de maison n’était pas tout seuls . Je les saluai . Ariane , une fille que je connaissais du cours de potions avait visiblement eu la meme idee que moi .

Alors que je pensais encore passer un moment seule, comme il m'arrivait de le faire souvent, quelqu'un d'autre entra et je reconnu une de mes camarades de classe dans je ne savais plus quelle matière. Elle s'adressa à moi sans même dire bonjour mais ça ne m'importait pas plus que ça et je lui répondis avec un grand sourire :

- Eh ! Salut ! Toi non plus je crois, si non tu ne serais pas là !

Eclatant d'un petit rire, je lui indiqua ensuite le plateau de boissons près de moi d'une main, l'autre tenant toujours mon café, en ajoutant sur le ton de l'invitation :

- Vas-y sert toi ! Il y a du jus de citrouille, du chocolat chaud, du thé ... 

Après avoir énuméré les choix de boissons qu'elle avait pour son gouté, je lui souris amicalement et bu une gorgée de ma tasse en attendant de voir si elle allait rester ou partir manger ailleurs. Me souvenant que je ne me rappelais pas non plus de son nom, j'ajoutai sur le ton de la conversation : 

- Désolée, j'ai du mal a retenir les noms. Tu t'appel comment déjà ? 

[RP avec le personnage de Maelyss (je prends sa mise en page et non pas celle habituelle de Fictif)]


Je rougis légèrement face à sa remarque, mais elle e semblait pas dite méchamment.

« Tu n'as pas tout à fait tort... je m'appelle Maelyss. »


Je m'approchai de la table et commençai à déposer de la nourriture sur un plateau. Miam ! Ca avait l'air délicieux, j'en salivais par avance. J'avais pour projet de m'installer dans un coin tranquille plus confortable que les cuisines de Poudlard et de déguster tout ça.

« Merci du conseil, c'est justement ce que je faisais, m'amusais-je en désignant mon plateau. Je vais te laisser en paix, les cuisines ne sont pas l'endroit le plus agréable du château... même si c'est pas le plus désagréable non plus. Je saisis les anses de mon plateau et me dirigeai vers la sortie, faisant demi-tour au dernier moment. Bon appétit ! »

La jeune fille me rafraichit la mémoire en me redonnant son nom avant de se préparant un plateau pour son encas qu'elle préférait apparemment prendre seule et ailleurs. Bah ! Si elle ne voulait pas rester tant pis, j'allais rester encore un peu seule avant de rejoindre la foule qui allait envahir les couloirs après la dernière heure de cours de la journée. 

La regardant partir sur un "bon appétit" amical, je gardais le sourire et terminais mon café tranquillement en laissant mes pensées dériver de nouveau n'importe où. Mon gouté avalé, j'attrapais mon manuel de métamorphose dans mon sac pour le feuilleter par curiosité et voir le programme du reste de l'année. Je n'avais eu que ce cours là ce matin donc mon choix de lecture était bien sûr limité, mais très vite je fus absorbée par les sorts étranges et intéressant qu'on étudierait plus tard et je ne vis pas le temps passer ensuite. 

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Quand la cloche sonna la fin des cours à 17h, je sursautais de surprise tellement j'avais été dans ma bulle depuis une heure. Mais ensuite je sautai de la table sur laquelle j'étais assise depuis des heures et rangeai tout mon matériel - plume carnet encre livre - dans mon sac. L'accrochant à mon épaule, je fis un salut de la main à Frany et quittais les cuisines, toujours avec le sourire aux lèvres. 

[Matin de noël - suite du RP dans les dortoirs]

"Okay, j't'accompagne, souris-je à ma camarade."


Fringuée en koala, je descendis de mon lit, enfilai des chaussons et attendis que ma camarade soit prête pour sortir le plus silencieusement du dortoir et de la salle commune ou presque tout le monde dormait. Nous traversâmes les couloirs tout aussi silencieux dans le petit matin, le moindre bruit résonnant presque. Nous ne croisions presque personne, pourtant le soleil brillait déjà d'un jaune pâle dans le matin alors qu'il illuminait ciel d'hiver d'un bleu délavé. Beau, mais froid. Nous descendîmes jusqu'aux cuisines où l'on s'afférait déjà et deux boissons chaudes furent bientôt prêtes, alors que nous étions installées conte un plan de travail.

"Alors capitaine, fis-je pour la distraire des sujets qui fachaient, quels sont tes plans pour la saison ?"


Je ne savais pas si on se rendormirait après cet escale, mais je l'espérais vivement. Après d'aussi lourdes révélations, elle avait besoin de repos, physique et intellectuel. Je la connaissais, Dorea. Elle gambergeait trop. Sur ce coup-là, on était franchement Serdaigle, toutes les deux.

Dorea suivit sa camarade à travers les dédales de couloirs qui formaient Poudlard, dans la lumière palichonne du petit matin. Elle n'était pas vraiment étonnée de ne croiser personne, à sept heure le matin de Noël, et ne le fut pas plus de voir que les elfes s'activaient déjà : le festin de Noël était toujours somptueux mais devait demander beaucoup de temps aux cuisiniers. C'est un elfe habillé d'un pull aussi filasse que les cheveux de Skeeter qui vint prendre leur commande et amena quelques minutes plus tard deux grands Mugs de chocolat chaud aux deux demoiselles.
Dorea sirota une minuscule gorgée et se brûla le bout de la langue dans une grimace, pendant que Marlène entamait une nouvelle discussion. Pas trop réveillée à cette heure de la journée, elle commença par dire "On joue et on gagne!" en faisant un clin d'œil à son amie, avant d'étoffer :

-En fait l'idéal serait qu'on arrive à une vraie cohésion de groupe, un vrai esprit d'équipe, particulièrement entre les deux batteurs et entre les trois poursuiveurs, pour permettre un bon jeu. Globalement même si on a pas forcément un super niveau si on a une bonne cohésion ça compense : un super poursuiveur n'arrivera pas à marquer si les deux autres ne jouent pas en cohésion avec lui. Je sais pas si tu comprend ce que je veux dire?

Un peu comme à chaque fois qu'elle parlait de Quidditch, Dorea était transportée, et parlait vite et avec passion. En général, quand elle s'investissait, elle le faisait jusqu'au bout, même si il était sept heure du matin et qu'elle souhaitait juste dormir, pleurer et manger du chocolat.  Le dernier vœux était en passe d'être exaucé, puisque Dorea retrempa prudemment ses lèvres dans le breuvage cacaoté.