BOTANIQUE, 2EME COURS

Le professeur Chrysopelea entra dans la serre numéro cinq devant laquelle les élèves l’attendaient. Elle ouvrit la porte vitrée de la serre et s’engouffra dans cet endroit humide. Elle attendit que les apprentis sorciers prennent place avant de les saluer. Ce jour là, des tables avaient été disposées de tel sorte que l’on pouvait se croire dans une salle de classe. Il y avait deux élèves par table. Comme elle l’avait demandé, ils avaient tous apporter du fumier de dragon. Derrière la jeune professeur, il y avait un tableau noir sur lequel le mot « Mandragore » était noté à la craie blanche et souligné. Il y avait également une table à côté du professeur sur laquelle un pot vide et quelques parchemins disparates se trouvaient. Le silence s’étant installé de lui même dans la serre, la petite noiraude prit la parole:

Bonjour chers élèves! Je suis ravie d’être parmi vous aujourd’hui pour vous donner des informations sur une plante dont vous avez sûrement déjà entendu parler: La Mandragore. Aujourd’hui nous n’allons pas faire de pratique car je vous réserve cela pour le prochain cours. Vous pourrez donc entreposer vos sacs contenant le fumier de dragon dans le cageot en bois vide qui se trouve près de la porte lorsque vous sortirez de la serre à la fin du cours. Aujourd’hui vous vous contenterez de prendre note de ce qu’il vous semble important et de poser toutes le questions qui vous viennent à l’esprit. A la fin de ce cours je vous distribuerai également un questionnaire, donc je compte sur vous pour être extrêmement attentifs.

Le discours explicatif étant terminé, la petite noiraude balaya la salle de ses yeux verts. La plupart des élèves avaient déjà sorti leur parchemin et leur plumes pour prendre note. Lorsqu’elle avait parlé du cageot de bois, certains élèves s’étaient retourné bêtement pour le regarder alors qu’ils étaient passés devant quelques minutes auparavant. Dans la serre numéro cinq, les plantes n’avaient pas d’énormes racines jonchant le sol, ce qui avait permis au Professeur Chrysopelea d’y disposer les tables. Après que tous les élèves aient écrit le titre qui se trouvait au tableau, la petite noiraude commença à donner son cours:

La mandragore ou mandragore officinale (Mandragora officinarum) est une plante herbacée vivace de la famille des Solanacées. Originaire du pourtour méditerranéen, elle pousse dans des friches, sur des terres cultivées et au bord des chemins. Cette plante, voisine de la belladone, est riche en alcaloïdes aux propriétés hallucinogènes. Cela expliquerait les nombreuses légendes qui l’entourent et les vertus magiques qu’elle possède. La mandragore est une plante d’une trentaine de centimètres de haut. Elle fleurit de septembre à novembre et ses fleurs sont blanches, verdâtres, rouges ou violet pâle. Cette plante dégage une odeur très forte. Sa racine, brune à l'extérieur et blanche à l'intérieur peut atteindre, après plusieurs années, des dimensions impressionnantes : de 60 à 80 centimètres et plusieurs kilogrammes ! Elle s'enfonce profondément dans la terre, ce qui la rend difficile à arracher.

Alors que le Professeur parlait, une craie blanche retranscrivait mot à mot toutes les paroles du professeur sur le tableau noir. Celui-ci était devenu blanc d’infirmation. En attendant que ses élèves finissent de prendre note, la petite noiraude triturait distraitement son collier. En voyant les derniers élèves relever la tête de leur parchemin, elle se retourna et fit un geste de la main ce qui effaça la totalité des informations du tableau, celui-ci redevant noir. Elle se retourna alors pour faire face à ses élèves, un sourire resplendissant aux lèvres. Elle reprit la parole de sa voix chantonnante, assise sur son bureau les jambes croisées.

La forme humaine de cette racine est souvent décrite comme un « petit homme » ou un « bébé très laid et fripé ». Cette racine vieillit tout comme l’être humain: elle est d’abord un bébé, puis passe par l’enfance, l’adolescence et l’âge adulte pour finalement vieillir. La mandragore est très dangereuse car lorsqu’on la déracine son cri peut avoir un impacts plus ou moins dangereux sur la personne selon l’âge de la plante. Le cri d’une jeune mandragore peut rendre fou ou faire perdre conscience à la personne qui l’arrache. Mais lorsque la mandragore a atteint l’âge adulte, son cri peut tuer les personnes qui se risquaient à l'arracher de terre ou au mieux leur faire perdre conscience pendant plusieurs jours. C’est pour cela que la cueillette de cette plante se fait avec des caches oreilles ou des bouchons de cire. Au Moyen-Âge, c’était souvent un chien attaché à la plante qui l’arrachait du sol.

Quelques sourires étaient apparus sur les visages de certains élèves lorsque le Professeur Chrysopelea avait décrit la racine de cette plante comme un « bébé très laid et fripé » mais aucun d’entre eux ne s’était permis de rire ouvertement. Alors qu’elle en donnait la description, une seconde craie s’était mise en mouvement et avait entrepris de dessiner cette plante si étrange. Elle vit que certains élèves avaient commencé à dessiner eux-aussi la plante mais le Professeur les arrêta avant qu’ils n’aillent plus loin. Ils n’avaient pas besoin de la dessiner pour le moment et ce schéma était là seulement pour qu’il se fasse une petite idée. Elle continua alors:

La mandragore officinale est sans doute la plante qui a été le plus entourée de superstitions dans le monde moldu. On lui prêtait le pouvoir de faire naître l'amour, de guérir la stérilité ou de multiplier l’argent. Cette plante était également utilisée par des moldus pratiquant une médecine parallèle (tels que les guérisseurs) pour faciliter les accouchements et soigner les morsures de vipère. Mais dans notre monde, le monde des sorciers, cette plante est utilisée pour mettre au point une potion du nom de « philtre de mandragore » qui est utilisé lorsque des personnes ont été pétrifiées par de la très grande magie. Peut-être que certain d’entre vous ont déjà entendu parler du Basilic qui se promenait autrefois dans les canalisations de cette école… Et pour ceux qui n’ont en pas entendu parler, je vous laisserai découvrir cette histoire en cours d’Histoire de la magie. Bien. Avez-vous des questions ?

La craie blanche s’était posée sur le bureau après avoir écrit ses derniers mots: « très grande magie ». La petite noiraude avait remarqué une nouvelle lueur d’intérêt dans le regard de certains élèves lorsqu’elle avait mentionner le Basilic. Les derniers élèves s’activèrent pour écrire les dernières lignes inscrites au tableau noir tandis que d’autres relisaient leur note avec application. Le Professeur Chrysopelea attendit patiemment que les premières questions se manifestent. Elle savait pertinemment qu’il fallait parfois attendre plusieurs minutes avant qu’un élève ose lever la main. Tout en attendant, la jeune fille aux yeux verts parcourait la salle de ses yeux émeraudes avec un sourire aux lèvres.

**Invité** Invité

Serenna était arrivée en avance pour une fois. Le professeur n'était pas encore arrivé. En attendant son arrivée, Serenna relu la lettre de son frère (voir grande salle) en essayant de comprendre.
Soudain le professeur arriva. Elle entra dans la serre. Étant très curieuse elle regarda chacune des plante installée dans la serre. Elle s'installa vers Ever et rangea sa lettre pour sortir de son fameux sac vert et argenté un rouleau de parchemin ainsi que sa plume et son encre noire. Elle écouta attentivement le professeur tout en prenant les notes comme il était demandé de faire.
Cependant elle nota aussi la question de Ever qu'elle trouvait pertinente. Elle l'avait en tête mais Ever l'avait posée avant.
Cependant une autre question lui vint à l'esprit.
Elle prit la parole.

Pour revenir aux moldus comment peuvent ils l'utiliser sans se rendre compte que les plantes hurlent ?

Le professeur Chrysopelea donna la parole à une élève de Serpentard du nom d'Evermoon qui venait de lever la main.

"- Professeur, est-ce que la même plante peut avoir un effet différent sur certaines personnes selon l'age du sorcier où ses capacités magique ?"

En entendant cette question le Professeur Chrysopelea dû réfléchir un instant. Non pas qu'elle ne connaisse pas la réponse à cette question, mais elle ne savait pas si son élève parlait de l'effet du cris de la Mandragore sur le sorcier ou si elle parlait de l'effet du philtre de Mandragore sur un sorcier pétrifié. Ne sachant pas se décider entre ses deux options, elle finit donc par dire:

-Prenons pour exemple la Mandragore étant donné que c'est ce que nous étudions aujourd'hui. Je vous avouerai Miss que je n'ai pas tout à fait compris votre question, mais je vais essayer d'y répondre du mieux possible. Si vous parliez de l'effet néfaste qu'à la plante, en l'occurrence le cris de la Mandragore, alors oui il est plus dangereux pour un enfant que pour un adulte. Un enfant est plus sensible aux cris de cette plante qu'un adulte pourtant les adultes n'en sont pas pour autant insensibles. Mais si vous vouliez parler de l’effet du philtre de Mandragore, alors non, l’âge ne change absolument rien et cette plante guérit tout aussi bien les adultes que les enfants.

En espérant avoir répondu à la question de la Serpentard, Myosotis donna la parole à une autre élève de la même maison: Serenna.

« -Pour en revenir aux Moldus, comment peuvent-ils l'utiliser sans se rendre compte que les plantes hurlent ? »

La petite noiraude n’eut pas à réfléchir pour répondre à cette question:

-Question tout à fait pertinente Miss. Je m’en veux d’ailleurs de ne pas l’avoir préciser alors je demande à tous les élèves d’en prendre note. Les Moldus connaissent en effet l’existence de cette plante. Mais le Ministère de la Magie fait un fabuleux travail pour tenter de protéger au mieux notre monde tout comme il le fait lorsqu’un Moldu aperçoit un dragon. Le Ministère envoie immédiatement l’un de ses employé sur le terrain, si je puis dire, lorsqu’un Moldu arrache l’une de ses plantes. Le Moldu (qui est pour la plupart du temps inconscient à cause du cris de la plante) est donc soumis au sortilège d’oubliette et la plante est pétrifiée. Vous allez sûrement me demander pourquoi les sorciers ne pétrifient pas eux aussi les Mandragores et je vous répondrai que le sortilège de Stupéfixion enlève toutes ses propriétés curatives à la plante. C’est ainsi que les Moldus se servent de ces plantes.

Après avoir répondu à ces deux questions, le Professeur Chrysopelea adressa un sourire à l’ensemble de ses élèves. Elle attendit alors qu’un autre élève pose une question.

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» 2ème cours de Botanique
» 2ème cours d'Etudes des Objets Magiques, 10. Déc 14h
» 2ème cours de Potions – 4 janv. 16h51
» 2ème cours d’Astronomie – 5 janv. 23h10
» 2ème cours de Sortilèges, 2 fév. 2033 11h15