Près de la cheminée

Qu'est-ce que cette pièce lui avait manquée, enfin elle la retrouvait ! Winonna fit un signe à Helga qui lui souriait depuis son tableau. La préfète se plaça devant la cheminée et demanda le silence pour pouvoir commencer son discours. 


" Je tiens à souhaitez la bienvenue aux nouveaux et une bonne rentrée aux autres élèves. J'espère que vous vous êtes régalés ce soir ! Tout d'abord, je tiens à expliquer aux nouveaux arrivants que pour entrer dans notre salle commune, il faut taper, en rythme, les syllabes d'Helga Poufsouffle sur le tonneau au centre de la seconde rangée. Le rythme est très important,  évidemment les syllabes aussi, ne vous trompez pas dans leur nombre. Je pense que vous avez déjà entendu parlé du coup du vinaigre ... cela vous arrivera si vous échouer. Concernant les dortoirs, ils sont numérotés : cela correspond à votre année d'études. Donc si vous êtes en première année, vous logerez dans le dortoir numéro un, logique non ?  Vos bagages ne sont pas perdus, donc ne paniquez-pas, vos affaires sont déjà installées. Ensuite, je voudrais faire un écho au discours de notre directeur, Monsieur Peverell. Nous sommes tous bouleversés parce ce qui est arrivé à nos camarades, mais ne soyez pas paranoïaques s'il vous plait. Une atmosphère pesante peut s'installer et ce n'est pas sain. Restez concentrés et lucides. Si vous avez le moindre soucis, adressez-vous à moi ou à un professeur. Pour finir, certains d'entre vous passent des examens cette année, bonne chance à vous. Maintenant, si vous avez des questions ... " 

Winonna essayait de rester le plus neutre possible mais elle savait que quelque chose de pas net se tramait et qu'on ne pouvait pas rester passif. L'important, pour l'instant, était de préserver le mental des jaunes et noirs.

La vue de la salle commune des Poufsouffle émerveilla Gustave . Il n'avait jamais vu d'endroit qui avait l'air si confortable , si accueillant et qui donnait l'envie de vivre ici tout le temps depuis ses 3 ans . Beaucoup d'autres élèves avaient l'air d'admirer cet endroit magnifique et de trouver à cette  pièce un côté réellement .... magique . Winona Diggory ,  souhaita la bienvenue aux nouveaux Poufsouffles , et bonjour aux plus anciens . Elle leur expliqua le rythme à suivre pour faire ouvrir le tonneau qui permettait d'accéder à l'entrée , elle leur dit aussi que leur bagages se trouvaient déjà à côté de leur lit , dans des dortoirs réservés à chaque année ( ce qui soulagea énormément Gustave qui n'avait qu'une envie à ce moment précis : aller se coucher et s'endormir profondément ) , et fît également un petit discours à propos de celui de Monsieur Peverell . Gustave vit qu'elle avait essayer de prendre un air calme , mais il remarqua facilement qu'elle avait un air inquiet . Puis , ils se dispersèrent . Gustave n'eut pas le courage d'essayer de connaître quelqu'un de nouveau , autant à cause de sa timidité que de la fatigue , et décida d'aller directement se coucher , trouvant que cette journée avait été suffisamment longue et éprouvante . Puis , il se dirigea vers la porte du dortoir des garçons numéro 1 , et entra .

Ce soir je n'arrive pas a dormir je me retourne et re retourne dans mon lit a baldaquin. Je regarde Lucy elle dors a poing fermer, je décide finalement de me lever et de me rendre au salon.Je m'installe sur le canapé le plus douillet avec un petit son de guitare dans mes écouteurs . Mon petit chat noir nono vient se blottir tout contre moi et réclame des caresses que je lui donne avec un plaisir non dissimulé . Je repense a la semaine qui viens de s'écouler . Ce moment de calme et de tranquillité me fait vraiment du bien cela permet de me recentrer un peut . Puis mes pensée dérive vers ma mère comment s'en sort t'elle ? a t'elle réussit a ce sevrer de l'alcool ? s'en sort t'elle sans moi . Ces questions me taraude l'esprit je décide donc de lui écrire une lettre pour lui demander des nouvelles et par la même occasion lui en donner . J'imagine la tête des médecins quand ils vont voir débarquer le hiboux. Mais avants d'aller a la volière , je vais aller faire un tour aux cuisine je pence qu'il y aura peut être la possibilité d'avoir un chocolat chaud et peut être une petite soucoupe de lait pour mon nono d'amour. Je me lève prend mon chat dans les bras et me dirige vers la sorti sans oublier ma lettre que je range bien en sécurité dans une des poche de ma cape bleue nuit.

[8 janvier 2033, 7h]

La rentrée s’était produite cette semaine, et Lilion était heureux que celle-ci se soit enfin terminée. Entre le fait de devoir se lever à nouveau plus tôt, la charge de travail due aux BUSES qui approchaient à pas de loup, et le fait qu’il réfléchissait plus qu’il ne dormait dans son lit, cette fameuse semaine avait été plutôt difficile pour lui. Et alors qu’il aurait pu faire la grasse matinée, voilà que la semaine en question finissait mal également car il venait de se lever sans pouvoir se rendormir, alors qu’il était encore tout fatigué de sa nuit, à cause d’un camarade qui avait ronflé plus que de coutume, cette fois ...
 
Mal réveillé, il entreprit de s’habiller et de se caler près de la cheminée. Mais une écharpe au sol ne semblait pas être du même avis, et il en fit les frais lorsqu’il se prit les pieds dedans et qu’il chuta bruyamment. Un  peu sonné, au sol, il ne comprit pas ce qui lui était arrivé d’un coup.
 

« Aïe ... »

Visiblement, sa chute bruyante avait ameuté quelqu’un, qui n’était autre que la préfète de sa maison qui avait ouvert la porte à la volée et s’était précipitée vers lui. Oups, lui qui avait voulu être discret, c’était raté. Bien que les dortoirs soient isolés de la salle commune. Cela ne l’étonnait pas une seule seconde, bien sûr, que ce soit elle qui soit venue à son aide, de par son rôle à Poudlard. Winonna était attentive à chacun, il l’avait déjà remarqué.
 
« Oh, salut Winonna ... Désolé de t’avoir réveillé. Ca a l’air d’aller, merci. Mais je veux bien ton aide pour me relever. »
 
 Il lui sourit d’un air reconnaissant. Il s’était éraflé le genou gauche qui saignait un peu, rien de bien méchant, cela se voyait à son pantalon qui s’était déchiré exactement à cet endroit, mais il ne semblait pas avoir de douleurs ailleurs.
 
« Ouais, et puis je ne suis pas sûr que ce soit très bon à manger, un Poufsouffle rôti »
 
Mieux valait le prendre à la rigolade, se disait-il. Et puis, d’un côté, il était content que personne n’ait vu sa chute, et Winonna en avait juste vu le résultat. Les autres auraient été capables de le charrier gentiment pendant un moment, ça, il pouvait en être sûr.

« Merci, Winonna. »
 
Il grimaça lorsque Winonna essuya le sang sur son genou. Il trouvait ça mignon qu’elle prenne soin de lui comme ça. Ca lui rappelait un peu quand il était gamin, quand sa grand-mère nettoyait ses petits bobos après l’une de ses nombreuses chutes à vélo. Sauf qu’à coup d’alcool à 90, c’était quand même nettement plus douloureux pour le gamin qu’il était.
 
« Matinal malgré moi, on va dire. J’ai l’impression d’avoir entendu le décollage d’une fusée tellement quelqu’un ronflait fort et de façon désordonnée dans mon dortoir ! Entre ça et toutes ces pensées qui ne veulent pas me laisser tranquille la nuit ... »
 
Il se frappa la pauvre de la main contre son propre front, se disant qu’il était vraiment stupide parfois. Il avait passé une sale nuit pour rien, alors même qu’un simple sortilège aurait pu régler le problème en un instant, mais il n’y avait tout simplement pas pensé sur le moment il et avait dû subir le bruit de ses horribles sons qui sortaient de la bouche de son camarade.
 
« Bon sang, mais pourquoi est-ce que je n’y ai pas pensé plus tôt, à Silencio ? Tu crois que ça fonctionne sur les ronflements ? »

La communauté, c’était bien joli tout ça, mais il ne l’avait pas demandée, c’était son père qui lui imposait d’être à Poudlard. Il n’en était pas mécontent, pas du tout même, mais c’est vrai que cela supposait quelques ... Inconvénients comme ceux-là. Et puis, ça lui faisait surtout une très bonne excuse pour se voiler la face. Ariane occupait un peu trop ses pensées en ce moment, et c’était surtout la raison qui, ajoutée aux ronflements de son camarade, le fatiguait réellement.

« A dire vrai, je ne pense pas que ce soit une très bonne idée non plus. Ca ne me paraît pas très naturel comme solution. Et puis, au pire, les bouchons d’oreille moldus, ça fonctionne toujours ! »

Encore faudrait-il arriver à garder un corps étranger dans les oreilles mais là n’était pas la question.

Cela faisait déjà une semaine qu’ils étaient revenus en cours et Lilion n’avait pas encore eu l’occasion de parler à Winonna de la semaine, justement. Finalement, ce petit accident d’écharpe lui en donnait une. Il aimait bien la jeune fille, et pas uniquement parce qu’elle était la préfète de sa maison. Celle-ci venait de s’installer sur un coussin, il en fit donc de même puisqu’elle semblait avoir un peu de temps pour discuter.

« Alors, tu as passé de bonnes vacances ? La reprise des cours n’a pas été trop difficile pour toi ?»

« Oui, mais il faudrait que je demande à ma grand-mère de m’en faire parvenir, je ne suis pas sûr qu’il y en ait ici, du coup, vu que c’est moldu, justement. »
 
Alors comme ça, elle était restée toute seule. C’était triste, pour un Noël. Lilion avait bien compris que c’était important d’être en famille pour la plupart des élèves de Poudlard.
 
« Ici, c’est vrai qu’il y a eu beaucoup de neige aussi ! Et je pense que ce n’est pas fini, encore. Je suis resté à Poudlard, mon père ne pouvait pas m’accueillir pour les vacances. Mais c’était sympas, j’ai même pu rencontrer des élèves que je ne connaissais pas vu que toutes les tables se mélangeaient. »
 
Il était vrai que l’avantage de Poudlard, c’était tout de même d’avoir la possibilité de passer un peu de temps avec ceux qui, comme lui, avaient dû rester pour Noël, en totalité ou en partie.
 
« C’est gentil, pour les cours. J’ai toujours des difficultés dans certains cours. Surtout ceux qui demandent d’écouter de longs discours ou des pages et des pages pendant des heures ! Alors ... Je ne dirai pas non. »
 
Du genre, au hasard, l’Histoire de la Magie. Cette matière le hérissait, il n’y avait pas moyen. Qu’est-ce qu’il s’en fichait, lui, de l’histoire, même sorcière. Toutes ces dates, ces lieux, ces personnes à retenir ... Il mélangeait tout. Il était plus doué dans tout ce qui requérait de la pratique.

« C’est vrai, je peux toujours demander au professeur Fear. »

Le professeur d’étude des moldus ... Pas bête, tiens, pas bête. Il n’y avait même pas pensé. Il hocha la tête.

« C’est si mauvais que ça, les ramen ? »

Il se mit à rire. Il ne savait même pas ce que c’était, les ramen. Mais sûr que c’était pas du menu de fête comme elle aurait pu en profiter en restant à Poudlard, parce qu’ils s’étaient comme qui dirait défoncé le bide le jour de Noël.

« On verra ça quand tu aura le temps, alors. Merci encore. »

Un problème ? Oui, il y en avait un autre, en quelque sorte, mais d’un tout autre ordre. Commencer à tomber amoureux d’un certaine Gryffondor n’était certainement pas une très bonne idée. Et il n’était même pas sûr que ce soit vraiment le cas, il n’y connaissait pas grand-chose en amour, à part de ce qu’il avait vu dans des films qui passaient à la télé quand il vivait chez sa grand-mère. Il ne pouvait même pas demander conseils à ses amis moldus, il était bien sûr totalement exclu de leur parler de tout ce qui avait trait de près ou de loin avec Poudlard ... Et il hésitait franchement à en parler avec Winonna.

C’est vrai que côté animation, à part l’arrivée de nouveaux régulièrement, c’était le calme plat depuis la rentrée scolaire et la routine était redevenue le lot quotidien des élèves avec les paquets de devoirs.

« J’avoue, il y a mieux pour un Noël. C’est là qu’on se dit que c’est dommage qu’on ne puisse pas faire apparaître de la nourriture par magie … Ou qu’il n’y ait pas de Poudlard Express qui passe tous les jours pendant les vacances !

La nourriture, ça faisait partie des exceptions de la loi d’il ne savait plus trop qui, et c’était bien dommage d’ailleurs.

« Bin, c’est vrai qu’il n’y a pas trop d’animation dans le château, maintenant que Noël est passé. Mais bon ! On pourrait demander à d’autres s’ils ont des idées ! Et après, en retenant les meilleures, développer le projet et le proposer au directeur, non ? Le meilleur moyen de faire de l’animaton, ben c’est d’en faire. Genre ce serait bien qu’on ait des matchs de Quidditch au moins l’année prochaine ! Et pas juste des entraînements, qu’on ne fasse pas tout ça pour rien.

« Ce n'était vraiment pas gai pour toi, oui. L'année prochaine, tu reste avec nous à Poudlard ! Tu verra ce sera marrant !

En définitive, pour Winonna, ces vacances n'avaient vraiment pas été très joyeuses, la pauvre. Il n'aimait pas voir les gens tout tristes.

« Les clubs ? Tu va peut-être rire, mais je ne savais même pas qu'il y avait des clubs à Poudlard ! Je ne connais personne qui en fait partie. Il y a quoi comme clubs, en fait ? On pourrait, je ne sais pas moi, faire des fiches avec tous les clubs, et passer dans toutes les classes pour faire remplir un formulaire demandant à tout le monde dans quels clubs ils veulent s'inscrire ? »

Vu ce qu'elle disait du directeur, c'était à moitié surprenant que les clubs n'aient pas fait grand bruit. Si aucune publicité n'en était faite, ça devait l'arranger quelque part, c'était des activités en moins à surveiller, ou plutôt à les faire surveiller par quelqu'un. Déjà qu'on ne le voyait pas beaucoup ce directeur ... Même les fantômes, on les voyait plus que lui, c'était dire.

« C'est vrai, moi aussi ça me fait un peu mal au coeur. Si on pouvait au moins jouer contre les autres équipes, juste comme ça, même sans supporters et sans vrai calendrier, ce serait bien. On travaille tous très dur, ce n'est pas juste ! »

« En tout cas, si je peux aider pour quoi que ce soit, hésites pas à me le dire ! Je peux déjà en parler autour de moi, autour d'une conversation. Tiens moi au courant d'ailleurs si des inscriptions sont mises en place !»

Il se demandait bien que que c'était, comme clubs, d'ailleurs. S'il y avait un club de chant, ça ne lui déplairait pas d'ailleurs. A l'école moldue, en tout cas, il avait toujours des bonnes notes au chant. Sûrement parce que ça lui plaisait bien, contrairement à pas mal de matières qui selon lui ne servaient à rien. Et elles serviraient encore moins à quelques choses s'il vivait côté sorcier après Poudlard. Pour ça, il avait encore le temps de voir.

« Ah mais ce serait vraiment trop génial ça ! Et puis ça nous permettra de connaître notre vrai niveau ! »

Parce que bon, pour lui, c'était bien joli de chopper des vifs d'or, mais s'il n'y a pas de concurrence pour aller essayer de l'attraper dans un match, c'était tout de suite moins drôle.

« Bon, je sais pas toi, mais moi je crois que je vais aller me recoucher un peu par contre, il est encore un peu trop tôt pour un week-end. »

Il se mit à rire. C'est vrai, c'était un adepte des grasses matinées le week-end, d'habitude. Et là, avec le coup des ronflements, il avait vraiment passé une nuit trop pénible à son goût.