Premier cours (filet du diable) 03.sept 9h

**Hélèna Cannon** Directeur Poufsouffle

La deuxième serre était celle dans laquelle Hélena avait donné rendez-vous pour son premier cours aux quelques élèves qui étaient inscrits sur les listes. Propre et presque vide de plantes, elle avait été privilégiée par la jeune femme pour les cours théoriques ; parfais pour le premier jours. Elle était arrivée en avance pour avoir bien le temps de s'installer sur le grand bureau en face ses paillasses disposées en deux colonne. La salle était prévue pour accueillir une vingtaine d'élève, chaque plan de travail pouvant accueillir deux élèves. Un vieux tableau à craie pour le moment vierge surplombait le bureau sur lequel elle avait posé ses affaires. Quand enfin la salle se fut un minimum remplie, la jeune femme s'adossa au mur et commença la phase dite de présentation.

-Bonjour à tous, comme vous avez pu le lire sur votre emploi du temps je suis Miss Cannon, votre professeur de Botanique et de Soins aux Créatures Magiques pour au minimum cette année. Comme l'an passé nous n'avons eut qu'un cours, et que je crois distinguer des nouveaux, je vais faire l'appel ; c'est juste pour une fois et car il y a eut des petits ennuis au niveau des listings. Si j'oublie votre nom, prévenez-moi s'il vous plaît. Antoy Kalis ? Lerouge Gustave ? MacHaddish Dorea ? Vla.. Flagada Anton? Désolée si j'ai écorché des prénoms.

Il était important pour la jeune femme de commencer son cours de manière efficace, car selon elle laisser les élèves se disperser avant le début de la leçon était le meilleur moyen de perdre leur attention pour tout le cours.

fonctionement:

**Ariane Parrish** Eleve Gryffondor

* Oh la bouse de dragon ! En retard ! Le premier jour ! *

Je courais comme une dératée pour rejoindre les serres parce que je n'avais pas vu l'heure en déjeunant dans la Grande Salle. C'était bien beau de se lever à l'aube mais si je trainais ensuite pour manger ça ne servait pas à grand chose. Et puis j'avais du repasser par ma salle commune pour enfiler mon uniforme et cette saleté de jupe.

En arrivant devant la serre je remarquais que tout le monde était déjà entré et je pila net devant la porte pour entendre le professeur faire son discours de rentrée.

- ... Si j'oublie votre nom, prévenez-moi s'il vous plaît. Antoy Kalis ? Lerouge Gustave ? MacHaddish Dorea ? Vla.. Flagada Anton? Désolée si j'ai écorché des prénoms.

Cette voix était féminine et plutôt simpathique mais elle ne le resterait peut être pas quand elle me saura en retard. Je remis rapidement ma tenue en ordre pendant que l'appel commençait et ouvrit ensuite la porte précipitamment en m'adressant à mon professeur :

- Moi m'dame, vous m'avez oublié ! ... Ariane Parrish. Mais comme je vous ai oublié aussi, on peut dire qu'on est quitte ?!

J'avais sorti ça sur un ton taquin, je n'avais pas pu m'en empêcher j'étais comme ça. Et puis j'aimais tester les gens, surtout mes professeurs, comme ça je voyais tout de suite à qui j'aurais à faire le reste de l'année, et eux aussi avec moi. Je lui sorti même un sourire en espérant que ça allègerait l'atmosphère, ce serait soit ça soit elle m'aura dans le collimateur toute ma scolarité. Avant qu'elle ne réagisse je rajouta en désignant sa liste de la main :

- Ariane comme la fusée et Parrish comme ... Parrish.

Pour lui indiquer comment s'écrivait mon nom de famille, je tira sur les pans de ma robe scolaire et lui fis voir le nom de mon père sur ma veste militaire.

**Kalis Antoy** Eleve Serpentard **Feuille personnage** :

Nullement préoccupé d'arriver en retard , Kalis ne s'est pas préssé pour rejoindre les serres ou aura lieu son premier cours de botanique de l'année. Son sac traînant sur le sol , il arrive heureusement à l'heure devant la salle. Une fois que tous les élèves sont installés
— le serpentard n'ayant pas oublié ses vieilles habitudes de s'installer bien au fond, loin des autres — la professeur commence l'appel et entendant son prénom, il lève simplement la main en murmurant un "présent" à peine audible, pour faire remarquer sa présence. Alors qu'il sort simplement une plume et un bout de parchemin de son sac, une jeune fille débarque dans la salle et s'excuse rapidement, d'un air taquin, ce qui retire un froncement de sourcils au jeune homme. Il la dévisage longuement et reconnaît une gryffondor qu'il croise parfois de temps à autre dans les couloirs. Kalis se demande s'il arrivera à la supporter... Comment peut on être autant active... ? Il secoue lentement la tête et croise les doigts pour que la place à côté de lui reste vide. Sa manière de s'habiller, ainsi que sa manière de s'exprimer .. Tout est étrange chez elle.

Avec un long soupir, Kalis met de côté dans son esprit la retardataire, la professeure et sa liste d'appel ainsi que tout le reste. Il ne sait pas vraiment s'il saura être attentif cette année , comme toutes les autres d'ailleurs. Comme prévu, le jeune homme plonge dans un autre univers, perdu entre le réel et ses pensées.

Il n'était pas étonnant de trouver Dorea parmis les premiers arrivés du cours de Botanique, c'était sa matière préférée et elle était arrivée avec cinq minutes d'avance. Installée au deuxième rang, pour bien suivre, elle était cependant avachie sur sa table : le manque de sommeil pesait sur ses épaules. Rien que pendant les premières minutes, en attendant le début du cours, elle avait cru s'assoupir trois ou quatre fois. Pas vraiment glorieux comme première impression, mais il semblait impossible de se tenir droite pour la jeune fille.
Kalise entra juste avant que la professeur prenne la parole, et elle ne sembla pas s'en formaliser, puis se fut la nouvelle Gryffondor qui fit son apparition, en plein discours. Dorea la plaignait un peu, parce que se retrouver dans le château était dur, mais plaignait aussi la jeune prof : Kalis n'était pas un ange et l'américaine semblait encline aux plaisanteries de tout genres. Au moins le cours serait-il animé, mais pas forcément très studieux. De toutes manières, Dorea allait avoir du temps à tuer et approfondir le cours à la bibliothèque serait juste naturel pour la Serdaigle alors elle ne s'inquiétait pas trop du déroulé du cours.

Gustave venait d'avaler un petit-déjeuner très copieux , et il sortit de la Grande Salle et du château pour se rendre à son premier cours de l'année , le cours de botanique . Il arriva devant la serre , et regarda sa montre pour vérifier qu'il était bien à l'heure . Il entra et attendit . Puis , une jeune Serdaigle entra . Gustave avait la vague impression d'avoir déjà vu ce visage , mais dans bien d'autres circonstances ... Puis , d'autres élèves arrivèrent , et la professeur commença à faire l'appel .

-Bonjour à tous, comme vous avez pu le lire sur votre emploi du temps je suis Miss Cannon, votre professeur de Botanique et de Soins aux Créatures Magiques pour au minimum cette année. Comme l'an passé nous n'avons eut qu'un cours, et que je crois distinguer des nouveaux, je vais faire l'appel ; c'est juste pour une fois et car il y a eut des petits ennuis au niveau des listings. Si j'oublie votre nom, prévenez-moi s'il vous plaît. Antoy Kalis ? Lerouge Gustave ? MacHaddish Dorea ? Vla.. Flagada Anton? Désolée si j'ai écorché des prénoms.

- Présent , madame !

Au moment où il finissait de parler , la fille du Poudlard Express qui avait été réparti à Gryffondor , Ariane Parrish , entra . Gustave se retourna , et lui lança un regard noir et plein de moqueries . Il ne lui avait pas pardonner quand elle avait essayé à tout prix de lui faire peur , en lui racontant des âneries sur Poudlard . Mais l'arrivée d'un grand Serpentard qui allait se mettre au fond fît oublier à Gustave ses pensées vengeresses .

**Hélèna Cannon** Directeur Poufsouffle

Oulà ! Déjà que la jeune professeur avait peu d'élèves, mais si ils n'étaient pas motivés à prendre part au cours... Ça allait vite devenir compliqué. Bon, les légers retard n'étaient pas le soucis, mais le jeune Serpentard semblait peu soucieux des cours, et la jeune américaine juste... Très enjouée, peut-être trop pour une heure de cours. Heureusement que le premier année était calme, et qu'elle n'avait pas trop à s'inquiéter des autres selon ses souvenirs.

-Eh bien, va donc t'assoir, Ariane. On ne va rien dire pour le retard, puisque si j'ai bien compris il s'agit de ta première semaine de cours ? Mais ça fait un peu tache, deux élèves en retard le premier jour. Bon, vous n'avez rien manqué, alors ça va aller pour aujourd'hui, mais restez calmes. Y'a certaines plantes dans ce placard qui n'aiment pas trop le bruit.

Et Hélena joignit le geste à la parole en désignant un vieux placard en bois dans lequel étaient enfermées plusieurs pousses de filet du diable. Elles n'allaient pas sortir, la salle étant éclairée, mais elles étaient réellement présentes, en attestait les tremblements du meuble.

-Je suis consciente que ça va un peu en agacer certains, pour qui ce sera seulement des révisions, mais on va commencer l'année en abordant les filets du diable. Le programme a légèrement changé et sont demandées aux examens des notions beaucoup plus pointues alors on va rentrer dans quelques détails obscurs, et il ne faudra pas hésiter à me poser des questions avant, pendant ou après le cours, et à me ralentir si je vais trop vite. Tout le monde est ok avec ça ?

Hélena avait besoin de savoir si tout le monde était sur la même longueur d'onde qu'elle, se dont elle doutait un peu. Elle aimait que les choses soient organisées et aillent vite. La lenteur n'était pas trop son truc, il fallait des choses logiques et efficaces.

Je grinçais des dents en entendant la professeure tenter de prononcer mon nom. Elle était sympa, vraiment, mais franchement son accent était à revoir... Et puis qu'avaient-il tous avec le nom de ma mère bon sang ? Vlãgasdã, et pas Flagada ou je ne sais quoi !! C'était pas compliqué ! C'eut été quelque chose de vraiment tarabiscoté comme Petrovitch ou Antonovitch, j'aurais compris. Secouant la tête en signe de désaprobation, j'allais la corriger lorsqu'une tornade portant les couleurs de Gryffondor s'engouffrait dans la classe et tentait de l'humour pour faire passer son retard. Pas bête comme tactique... Mais sa blague avec la fusée, tout le monde ou presque commençait à la connaitre...

A ce moment-ci j'espérais juste qu'elle aille s'assoir vers quelqu'un d'autre. Dorea, ou le Poufsouffle. J'avais laissé Kalis tout seul en croisant son regard dès le matin; et bien que sa présence ne me dérangerait pas, c'était son humour que je craignais chez la fusée en veste militaire. L'évocation de la dangerosité des plantes rangées dans le vieux placard du fond de classe faillirent me faire dériver dans mes pensées, mais je restais assez présent pour entendre la dernière remarque.

Je levais la main et prenais la parole.

- Je suis ok avec votre système miss mais j'ai un tout petit problème.... Avec mon nom. J'm'appelle Anton Vlãgasdã. Et pas Flagada... Ça s'écrit et se prononce avec un "v" comme dans valise, et avec un "s" comme dans sushi. Et les deux tildes... A la rigueur ils sont pas vraiment importants. Voilà c'était tout ce que je voulais ajouter.

**Ariane Parrish** Eleve Gryffondor

Par chance j'étais tombée sur une prof vraiment simpa et pour la remercier de son geste je me promis de rester calme dans son cours, du moins autant que possible. Elle me demanda d'aller m'assoir et pendant qu'elle nous expliquait le programme de cette année je fis le tour de la classe du regard pour jaugé mes camarades.

* Deux dorment déjà, ennuie en perspective pour le reste de l'année ... Un qui me fusille du regard. Ah ! salut première victime de mes blagues ! Mauvaise idée si je veux rester tranquille ... *

Au moment où j'allais céder et me prendre une place seule, à l'écart, le dernier élève présent reprit la prof parce qu'elle avait écorché son nom. Flagada. De toute façon à les voir personne ne voulait de moi à coté de lui mais ce n'était pas si peu qui allait me faire peur. Ce jeune homme semblait avoir du répondant et j'aimais bien ça, il était plus drôle de titiller quelqu'un avec de la réparti même si je m'étais promis de rester sage.

Sans hésiter j'allais m'assoir à coté du serpentard, en lançant au passage un sourire moqueur au poufsouffle du train, et sorti mes affaires. Je me pencha ensuite sur mon voisin de table en lui indiquant l'armoire dont venait de parler la prof et murmura avec un sourire complice :

- Eh, Vlagasda, On ne vas pas s'ennuyer dans ce cours. Vous avez d'autres plantes aussi cool dans votre pays ? J'ai bien fais de m'inscrire ici, ça promet.

J'étais arrivée à l'heure, comme à mon habitude, mais avec la tête ailleurs, comme souvent aussi me direz-vous, mais ce jour là particulièrement. Je n'avais pas revu Warren depuis que nous nous étions vu à l'embarcadère. Je ne lui avais pas parlé de William et de notre accord. Je savais que je le verrai à ce cours, et j'appréhendai un peu la chose. J'avais très envie de le voir, mais je ne pourrais pas lui parler vraiment.

J'entrai dans la salle et repérai sa table. Habituée de travaillé avec lui, et parce qu'il connaissait ma maladresse dans cette matière, je me mis en binôme avec lui. Arrivant silencieusement, je m'installai à ces côtés, dissimulant un sourire ravi et le salua:

- Salut Peace... Comment vas-tu?

Ariane Parrish entra en retard. Elle était gentille, mais qu'est-èce qu'elle pouvait m'exaspérer parfois! J'espérai intérieurement que Miss Cannon ne nous retira pas de points supplémentaires. Visiblement, elle était de bonne humeur, une chance pour les Gryffondors. Je m'approcha légèrement de Warren Peace et chuchota:

- Il faut que je te parle...

La jeune professeure annonça ensuite le sujet du cours, les filets du diable. Etant de la revue, il était possible que je ne m'en sorte pas trop mal, moi qui n'avais pas la main verte, je connaissais un peu le sujet.

**Hélèna Cannon** Directeur Poufsouffle

Bien, le cours pouvait visiblement commencer réellement après ses blablas de début d'année. Enjouée, Hélena frappa dans ses mains en se laissant tomber du bureau sur lequel elle était assise.

-Et bien, je vais t'appeler Anton car le V est un son que j'ai beaucoup de mal à pronnoncer. Vous le remarquerez, j'ai l'habitude de tutoyer mes élèves et de les appeler par leur prénom.

Comme il fallait bien commencer par quelque chose, la théorie allait débuter ce cours. Hélena aimait bien que les élèves participent beaucoup et elle se contenta d'écrire le titre du cours au tableau avant de se tourner vers ses élèves.

-Qui connait certaines particularités du filet du diable ?

Elle avait pour habitude de tracer des sortes schéma avec une méthode assez scientifique, en entourant le sujet de base avec des idées correspondant, en les reliant par une flèche. Elle avait toujours prit des notes de cette manière étant élève, et reproduisait ce schéma maintenant qu'elle enseignait.

Après avoir répondu au dénommé Anton Vlagasda , Madame Cannon se laissa tomber sur sa chaise installée près de son bureau . Elle écrivit au tableau le nom du cours " Le filet du Diable" . Gustave essaya de se rappeler tout ce qu'il savait et qu'il avait appris sur le filet du Diable dans ses différents manuels scolaires magiques , la professeur posa une question dessus et il décida de répondre tout ce qu'il avait retenu :

- Moi Madame , le filet du Diable a de grandes tentacules , et si on tombe dedans , il ne faut surtout pas stresser ou s'énerver , car sinon , il resserrera encore plus fort ...

Il avait parlé aisément . Gustave avait oublié comment pouvait-on faire pour s'en délivrer facilement , et décida de ne pas raconter de bêtises . Mais , il ne se comprenait pas lui-même : quand il s'agissait de cours , il oubliait toute timidité et répondait sans hésitation aux questions posées , alors qu'en dehors , il rougissait chaque fois qu'on lui parler. Sauf peut-être Ariane Parrish se dit-il .

**Warren Peace** Prefet Serpentard

Je suis plongé dans mes pensées quand Skellington arrive et s'installe à mes côtés. Je l'ai pas revue depuis l'épisode de l'embarcadère et la façon dont elle m'a lâché en me laissant seul.
Sa façon de me dire bonjour et de me demander comment je vais me fais sourire d'ironie et elle enchaîne en me disant simplement qu'il faut qu'on parle.

Il faut qu'on parle : la phrase que tous les mecs redoutent et qui annonce qu'on va se faire plaquer. Je prends sur moi comme je peux jusqu'à ce que j'entende la prof annoncer qu'elle va nous appeler par notre prénom.
C'en est clairement trop pour moi et je réduis en miette le crayon de bois qui est entre ma préfète et moi.

- OK comme tu veux Skellingon...

Je serre les dents pour contenir ma fureur mais mon ton est acerbe et sec. D'ailleurs je n'hésiterai pas une seule seconde à remettre la prof à sa place si jamais elle ose m'appeler par mon prénom. Moi c'est Peace et rien d'autre. Qu'elle se le fourre dans le crâne comme tout le monde et qu'on me laisse en paix !

Warren ne se tourna pas une seule seconde vers moi, que se passait-il? Lorsque j'eus fini de lui parlé, il fit voler en éclat un crayon de bois posé entre nous avant de me répondre sèchement entre ses dents un vague "Ok comme tu veux Skellington". D'accord, visiblement mes paroles lui avaient déplus. Je baissai la tête, particulièrement mal à l'aise. Comment allais-je faire? Je ne pouvais pas lui parler comme ça en plein cours.

Repensant à Molly l'an passé en cours qui était particulièrement bavarde et avec qui j'arrivai à tenir de longue conversation silencieuse, je pris un morceau de papier et griffonnai une phrase dessus. Une simple phrase que je fis glisser vers lui, sans même prendre la peine de le plier. Je n'avais pas grand chose à ajouter, je lui parlerais plus tard:

Avec lui c'est fini...

Puis, me retenant de toucher sa main, je me retournai vers ma paillasse, silencieuse. Je m'en voulais d'être partie ainsi, mais dans ce genre de situation, il faut partir et faire ce que l'on a à faire avant de ne plus en avoir le courage...

**Warren Peace** Prefet Serpentard

Si je m'étais attendu à ça ! A peine mes yeux ont lu les mots écris sur le papier que je la regarde avec la bouche en o.
Soudain mon coeur si lourd s'envole et pour être honnête je me fiche de qui nous regarde et qui est présent : j'attrape sa main et la tire vers moi pour l'embrasser et glisse ma main dans le creux de ses hanches.

Je me sépare d'elle avant d'avoir une réflexion ou une colle de la part de la prof mais je garde un sourire béat et idiot sur le visage.

Elle l'a quitté pour de bon. Elle est à moi officiellement et pour le coup, ça l'est vraiment puisque je viens de l'embrasser devant toute la classe. La rumeur va se répandre comme une traînée de poudre et lui reviendra sûrement aux oreilles...
J'imagine sa tête quand je serai face à lui, son ex à mes côtés alors que je lui tiens la main...

Ouais, je suis heureux.

Si je m'étais attendue à ça! A peine avait-il lu les mots écrits qu'il m'attrapa la main et m'embrassa, un baiser furtif, mais voyant. Oh flûte de zut! Si William le sait maintenant, il supportera pas. Et puis surtout, il va penser que je ne l'ai jamais aimé et... oh mince, c'est la catastrophe! Je pouvais être sûre que ça lui reviendrait aux oreilles! Bravo Alice!

Il se remit rapidement sur sa paillasse, afin de ne pas nous attirer d'ennuis, enfin de gros ennuis... et semblait alors heureux. Mais il fallait que je lui parle. J'avais le coeur un peu lourd mais toutefois léger. Une volée de papillons dans le ventre avait littéralement explosé! Je souris dans le vide, regardant mon livre de botanique fermé. J'allais avoir du mal à me concentrer sur ce cours. Mes pensées se mirent à vagabonder contre mon gré.

Je tournai les yeux discrètement les yeux, et vis son sourire béat qui me toucha profondément. J'étais heureuse...

**Hélèna Cannon** Directeur Poufsouffle

Hélena continua son cours avec ceux qui suivaient, mais intérieurement elle bouillonnait. Depuis qu'elle avait prit son poste, elle avait bien remarqué que les élèves étaient dissipés dans sa matière, ou dans son cour. Elle avait le souvenir en étant élève de long cours avec des profs chiants alors avait essayé de ne pas être une de ces personnes qu'elle avait haï, mais il ne fallait pas non plus dépasser les bornes. Heureusement que certains suivaient. Le jeune premier année de sa maison participait même, à sa plus grande joie.

-Donc on a plusieurs idées : des tentacules qui serrent un peu à la manière de certains serpents, et le fait qu'ils ressentent le stress.

Elle se tourna pour noter ceci au tableau, et quand elle fit demi-tour, elle tomba nez à nez avec deux élèves en train de s'embrasser. Les deux préfets, de Gryffondor et Serpentard. Attitude exemplaire, vraiment. C'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase pour la jeune femme. Elle attendit quelques secondes qu'ils s'aperçoivent de sa présence, puisqu'ils semblaient tellement perdus dans leur monde.

-J'ai déjà vu beaucoup de choses, dans ce cours, mais ça, jamais. Je suis d'accord que le passage du règlement sur les contacts physiques est un peu abusé, mais vous êtes en cours, jeunes gens. De plus, corrigez moi si je fais erreur, vous êtes tout deux préfets ? Je suis au regret d'enlever vingt points à chacune de vos maisons, et d'autres en auraient enlevé plus. Pour ce qui est questions de retenues, on va voir ça avec vos directeurs de maison. Car ils seront au courant, n'en doutez pas. Je vous redirais dans la soirée le verdict. Maintenant, vous pouvez rester et suivre, ou partir, et considérer que c'est pour le reste de l'année.

La jeune femme en colère leur montra la porte. Elle avait déjà eut l'impression l'année dernière que Kyle et William étaient plus respectés qu'elle et Ceelia. Était-ce dû au caractère ou au fait qu'elles étaient des femmes ? Hélena semblait peut-être calme et toujours joyeuse, mais un moment, c'était trop. On était pas à la fête du slip de Pétaouchnok-les-oies, ici. On était en cours, et là pour apprendre.

Gustave fût très content de lui lorsque la professeur Cannon écrivit les informations qu'il venait de donner au tableau . C'était l'une des premières fois qu'il se sentait vraiment content de quelque chose qu'il avait dit . Mais une chose changea immédiatement de direction son esprit , comme apparemment plusieurs de ses camarades , quand il vît deux élèves de sixième et probablement de septième années , s'embrasser sur la bouche juste devant lui et derrière le dos du professeur . Gustave en fut presque choqué . Mais la professeur se retourna et prît immédiatement un air fâché . Elle attendit quelques instants , puis elle intervint :

J'ai déjà vu beaucoup de choses, dans ce cours, mais ça, jamais. Je suis d'accord que le passage du règlement sur les contacts physiques est un peu abusé, mais vous êtes en cours, jeunes gens. De plus, corrigez moi si je fais erreur, vous êtes tout deux préfets ? Je suis au regret d'enlever vingt points à chacune de vos maisons, et d'autres en auraient enlevé plus. Pour ce qui est questions de retenues, on va voir ça avec vos directeurs de maison. Car ils seront au courant, n'en doutez pas. Je vous redirais dans la soirée le verdict. Maintenant, vous pouvez rester et suivre, ou partir, et considérer que c'est pour le reste de l'année.

Gustave dût réprimé ce qui ressemblait un peu à un rire étranglé . Pourtant , cela était pas forcément drôle , et il n'avait lui-même pas compris pourquoi il avait rigolé .

**Lilion Elenwë** Eleve Poufsouffle

Les filets du diable, les filets du diable … En feuilletant son livre pour trouver ce dont le professeur parlait, Lilion sourit. Par chance, il avait étudié ces plantes il y a peu, il savait donc à quoi ils allaient avoir affaire, prochainement. Au moins, pour cette matière, il ne serait pas à la traîne. Car il fallait dire que les programmes étaient différents d’une école de magie à une autre, ce qui n’arrangeait pas le jeune élève habituellement. C’est ainsi qu’il put donc se concentrer, pour une fois, correctement sur le cours. Cela promettait donc d’être intéressant, s’ils développaient effectivement le cours en profondeur.

Mais pour l’heure, le cours avait été interrompu un instant. Lilion, comme d’autres, et surtout la professeure qui venait de les griller, avait vu Alice et un garçon qu’il ne connaissait pas s’embrasser furtivement. Dommage, elle était mignonne, cette fille, mais Lilion pensait que tant qu’elle était heureuse, c’était l’essentiel, n’est-ce pas ?

- Madame, les filets du diable, les filets du diable, ce sont bien les plantes qui peuvent nous étrangler et nous immobiliser ?

Détourner l’attention, était cette fois, contrairement à ses habitudes, totalement volontaire. Peut-être cela permettrait-il à ses deux camarades de retrouver contenance, et à la professeure de se recentrer sur son cours. A moins qu’on ne lui dise que ce n’était pas le moment de poser des questions …

-J'ai déjà vu beaucoup de choses, dans ce cours, mais ça, jamais. Je suis d'accord que le passage du règlement sur les contacts physiques est un peu abusé, mais vous êtes en cours, jeunes gens. De plus, corrigez moi si je fais erreur, vous êtes tout deux préfets ? Je suis au regret d'enlever vingt points à chacune de vos maisons, et d'autres en auraient enlevé plus. Pour ce qui est questions de retenues, on va voir ça avec vos directeurs de maison. Car ils seront au courant, n'en doutez pas. Je vous redirais dans la soirée le verdict. Maintenant, vous pouvez rester et suivre, ou partir, et considérer que c'est pour le reste de l'année.

- Mais je... je n'ai rien fait...

J'ai chuchoté ces mots, je n'avais pas voulu ce qui venait de se passer, je n'avais rien demandé. J'étais préfète et j'avais fait perdre 20 points à ma maison, et nos directeur de maisons seraient mis au courant. Je mis quelques secondes à comprendre. William était sont directeur de maison, non pas ça! J'aurais aimé que Warren me défende pendant quelques secondes, mais je me liquéfia littéralement.

Je décidai de participer, faire comme si de rien n'était. Je savais ce qu'il en était et je n'y étais pour rien, je n'avais rien à me reprocher. Je levai la main et donna une réponse concernant le sujet du cours, signifiant ainsi ma volonté de rester:

- Lorsque le filet du diable attrape une proie, plus cette proie se débat, plus le filet se ressert autour d'elle, l'étouffant plus vite. La seule défense que je connaisse contre cette plante sans lui faire de mal, c'est la lumière...

J'avais la tête baissée, je me sentais mal,jugée coupable de quelque chose dont je ne l'étais pas. Tant pis, j'assumais, j'étais coupable d'avoir donner ce mot à Warren et de ne pas avoir pensé à son imprévisibilité.

Oulah, les cours étaient animés ! Dorea savait peu de choses sur Peace, et ne lui avait jamais vraiment parlé, mais ne l'appréciait pas beaucoup plus que son prédécesseur, Kalis. Après, si Alice l'aimait... Il devait bien avoir des côtés intéressants, hein ! Sûrement bien cachés, quoi. Elle n'avait pas de préjugés sur les Serpentards, elle aimait bien Anton, ou les filles, mais ses deux là, non.
La gêne était palpable dans le cours, et tous semblaient vouloir participer pour détourner l'attention de la professeur, alors Dorea en fit de même. Le Serpentard, elle s'en moquait, mais Alice avait toujours été quelqu'un de très gentil avec elle, même lors de sa retenue.

-Le filet du diable aime l'humidité et l'obscurité, ça rejoint ce qu'a dit Alice. Mais, Mme... Elle a rien fait !

C'était tellement étrange de dire ça, car embrasser quelqu'un n'était pas "ne rien faire", mais Dorea espérait au moins que son intervention allait soulager Alice, et la professeur étant plutôt souple, peut-être serait-ce le cas. Essayer ne lui avait rien coûté en tout les cas.

**Hélèna Cannon** Directeur Poufsouffle

Comment on pouvait en venir à être fatiguée la première journée de cours, et la première heure même? Hélèna se posait bien la question, puisque elle avait pourtant bien dormit la nuit précédente. Il fallait croire que les plus vieux n'inventaient pas tout en disant que le comportement des élèves se dégradaient d'années en années, car la jeune femme n'avait pas le sentiment que c'était le cas encore en juin dernier. Heureusement, Alice dont plusieurs de ses collègues avaient parlé comme étant une élève sérieuse, semblait regretter ce geste, voir ne pas l'avoir voulu, et Hélèna espéra ne pas avoir commit de brévue. Elle réglerait ça avec les concernés, en fin d'heure.

-Et bien, Lilion, Alice a répondu à ta question, n'est ce pas? Je récapitule un peu: Le filet du diable est une plante aux longues tentacules qui est très sensible au stress et à l'énervement. Quand elle entre en contact avec un autre être, son premier réflexe est de l'immobiliser avec ses tentacules, et si la "proie" s'énerve, alors la plante tentera de l'étouffer, effectivement. Si vous êtes dans une telle situation, vous relaxer aidera déjà un peu, et ensuite, l'idée de la lumière est effectivement à approfondir. Mais normalement, sauf si vous traînez dans des sous sols humides, peut de chance d'en croiser en dehors de mes cours. Cinq points à Poufsouffle, Gryffondor et Serdaigle.

Hélèna leur laissa le temps de noter avant de s'approcher de la table d'Alice et de Warren. Ça tombait bien, derrière eux se trouvait Dorea, et cela les concernait tout les trois. À voix basse, pour ne pas gêner les autres, elle prit la parole:

-Vous viendrez m'expliquer ça après, d'accord. Dorea, tu pourras m'expliquer ce que tu as vu.

Hélèna détestait être injuste, et s'efforcerait de rétablir ses torts, si elle en avait, bien qu'elle ne voyait pas par quels moyens on pouvait n'avoir rien fait et se retrouver à embrasser quelqu'un.

Plusieurs élèves firent des remarques des réponses et des questions , et d'après leur ton , ils essayaient de couvrir les deux qui venaient de s'embrasser . Gustave admira leur dévotion à leurs camarades , et il se sentit bête d'avoir seulement rigolé , et rien fait pour les aider . Mais , Madame Cannon continua .

-Et bien, Lilion, Alice a répondu à ta question, n'est ce pas? Je récapitule un peu: Le filet du diable est une plante aux longues tentacules qui est très sensible au stress et à l'énervement. Quand elle entre en contact avec un autre être, son premier réflexe est de l'immobiliser avec ses tentacules, et si la "proie" s'énerve, alors la plante tentera de l'étouffer, effectivement. Si vous êtes dans une telle situation, vous relaxer aidera déjà un peu, et ensuite, l'idée de la lumière est effectivement à approfondir. Mais normalement, sauf si vous traînez dans des sous sols humides, peut de chance d'en croiser en dehors de mes cours. Cinq points à Poufsouffle, Gryffondor et Serdaigle

Gustave fût très fier et très heureux des cinq points qu'il venait de faire remporter à sa maison . C'était tout juste si il sautillait sur sa chaise . Il pensa à ce que dirait ses parents et Julian aussi .Il pensa d'ailleurs à Julian , qui adorait la botanique dans son école , l'académie française de Beauxbâtons . Il se promît de lui demander des conseils par hibou pour cette matière . Mais il se détourna de ses pensées , car le cours allait reprendre après tout ce chahut .

Je venais, grâce à ma réponse de récupérer cinq points, sur les vingt perdus il y a quelques instants, c'était déjà bien, je souris péniblement. Warren prenait des notes sans broncher. Il n'était pas du genre à quitter les cours, je le savais, mais à se taire non plus. Je décidai de ne pas en rajouter, nous resterions calmes jusqu'à la fin, disciplinés comme d'habitude en fait.

-Vous viendrez m'expliquer ça après, d'accord. Dorea, tu pourras m'expliquer ce que tu as vu.

J'acquiesçai à la demande de la professeure, c'était au moins une opportunité pour m'excuser. Je regrettai d'avoir donner ce message à Warren. J'allais devoir expliquer, à ses côtés, pourquoi cette embrassade soudaine. Tout ça, sans nommer William Turner évidemment. J'espérai au fond de moi qu'une petite explication à la fin du cours éviterai que cela lui revienne aux oreilles.

La fusée américaine venait s'assoir à coté de moi. Puisque je n'aurai pas la paix, je me disais que c'était l'occasion de la connaitre un peu mieux et ainsi de savoir si elle était réellement aussi insupportable qu'elle en avait l'air.
Sa première question révélait qu'elle était joueuse. Peu être un peu inconsciente. Mais je n'allais pas juger, c'eut été malvenu de ma part...

- D'autres plantes aussi cool ? Il y a le vieux saule dans le parc. T'ira lui faire un câlin un jour, il adore ça. Et sinon je sais pas trop.. Au niveau des créatures en revanche on a de la chance. Et toi alors ? Par rapport à chez toi ? Tu as déjà vu un oiseau tonnerre ?

La suite du cours devenait subitement très intéressante. Ainsi donc Alice et Turner avaient rompus... Un secret en moins que j'ai à garder. Les secrets c'est comme les maladies : moins on en possède et mieux on se porte ! C'était juste dommage pour le couple de jeunes préfets que nous étions en cours et pas en salle de repos... La punition qu'ils récoltaient était sévère en comparaison au "crime" commis. Avec cela la professeure annonçai la couleur d'entrée de jeu. Elle était sympa, mais pas trop non plus.... Tout de même, c'était notre préfet qui perdait les premiers points de notre maison.... Au moins il avait l'occasion de les reprendre si il réussissait à convaincre...

Les cours continuait, et je posais la question qui me trottait dans la tête depuis un moment avant que le sujet soit abordé plus en profondeur :

- Excusez moi mademoiselle mais... Pourquoi ne pas tuer la plante si elle nous saute dessus ? Parce ce qu'elle va clairement tenter de nous étouffer, vous l'avez même reconnu. Alors bon, rester calme et faire de la lumière c'est surement la meilleure chose à faire. Mais pensez vous réellement que quelqu'un qui panique, étranglé par cette chose et voyant sa vie défiler devant ses yeux va se dire de rester calme et de faire de la lumière ? Incendio est quand même plus rapide, et efficace...

**Ariane Parrish** Eleve Gryffondor

- D'autres plantes aussi cool ? Il y a le vieux saule dans le parc. T'ira lui faire un câlin un jour, il adore ça. Et sinon je sais pas trop.. Au niveau des créatures en revanche on a de la chance. Et toi alors ? Par rapport à chez toi ? Tu as déjà vu un oiseau tonnerre ?
- Oui, moi.

Je lui souriais d'une façon moqueuse puisque techniquement dans mon ancienne école j'avais été une "oiseau-tonnerre". Mais non, finalement je n'avais jamais vu ce genre d'oiseau en vrai, à part dans mes livres de zoologie.

J'étais trop concentrée sur mon voisin de table qui semblait mieux me supporter que certains autres camarades. J'allais répondre que non en suivant quand même le cours d'une oreille, quand soudain le professeur s'en prit à deux élèves à qui je n'avais pas fais attention. Je compris vaguement qu'il s'agissait de baiser et de punition mais je préférais ne pas me retourner et pouffer dans mon coin d'une façon amer. Si il y avait une chose que je trouvais ridicule c'était les histoires d'amours, mais ce n'était pas étonnant vu que le seul exemple concret que je connaissais c'était l'histoire de mes parents qui avait très mal finit.

Le cours reprit et je m'y concentrais en prenant des notes sur ce que disaient Miss Cannon et mes camarades. Je relevais même les yeux sur mon voisin de table en souriant quand il fit un remarque sur le meilleur moyen de se défendre face à un filet du diable. Il avait de la suite dans les idées celui là et je ne pu m'empêcher de répliquer dans un murmure, en me penchant de nouveau sur lui :

- Mais non ! C'est tellement plus drôle de se débattre et de mourir étouffer.

Bien sûr c'était ironique et je le fis savoir par un air moqueur.

**Contenu sponsorisé**

» Premier cours (filet du diable)
» 1er cours de Sortilèges, 03.sept 11h
» 1er cours de Potions 05.sept 11h
» Premiers cours de SCM, les Bulots 04.sept 15h
» Ier cours de divination - feuilles de thé 03.sept 15h