Pré-au-lard, Gaichiffon

**Maître du Jeu** **Feuille personnage** :

Tout le nécessaire pour votre tenue d'écolier est là

La petite noiraude entra dans la boutique, habillée d'une simple robe courte de couleur noire. Elle avait des ballerines au pied et ses cheveux attachés en une haute queue de cheval tombaient tout de même jusqu'au milieu de son dos. Elle n'avait pas besoin d'acheter de nouvelles robe étant donné qu'elle ne grandissait plus mais ses allés-retour dans la forêt avaient finit par abîmé le bas de l'une de ses robes. Elle sortit alors la-dite robe de son petit sac en bandoulière auquel elle avait jeté un sortilège d'extension indétectable. Myosotis tendit la robe à la grande femme souriante qui se tenait devant elle.

- Bonjour madame, excusez-moi de vous déranger mais je voulais savoir si vous pouviez juste me raccommodé le bas de cette robe. Je pourrai le faire moi-même, mais je préfère qu'une personne s'y connaissant s'en charge.

-Oh oui bien sûr! Ça ne me prendra que deux minutes! répondit la grande femme après avoir salué Myosotis.

-Merci bien.

La petite noiraude s'installa sur une chaise en attendant que la vendeuse revienne de l'arrière boutique. En attendant, la fille aux yeux verts observa attentivement la pièce. Aucun élève ne s'y trouvait car ils y étaient tous venus la semaine passée. Une table se trouvait au milieu de la boutique sur laquelle un tas de tissus était posé. Des mannequins étaient éparpillé dans la salle et seul le tic-tac d'une vieille horloge se faisait entendre dans la boutique. Il y avait deux portes en plus de la porte d'entrée; l'une où la vendeuse avait disparu avec la robe de Myosotis et une autre de couleur bleue qui menait sûrement aux appartement de la grande femme et sa famille. La plupart des commerçant de Pré-au-lard vivaient dans des appartements au dessus de leur boutique. La jeune fille entendit des bruits de pas derrière la porte bleue, celle-ci s'ouvrit brusquement et un jeune homme d’environ dix-sept ans fit son apparition dans la pièce. Les deux adolescents s'observèrent un instant et le jeune homme prit la parole:

-Heu... excuse-moi mais sais-tu où se trouve ma mère?

Myosotis observait attentivement le garçon des pieds à la tête. Il avait des cheveux noirs en bataille et des yeux de couleur bleu ciel. Il était plutôt bien battit, bronzé et mesurait environ un mètre quatre-vingt La jeune fille lui répondit tout simplement:

-Elle est dans l'arrière boutique, en train de raccommodé ma robe.

-Oh d'accord. répliqua le jeune homme. Je préfère ne pas aller la déranger, elle n'aime pas être interrompue dans son travail. En fait je ne me suis même pas présenté, je m'appelle Mathias et je suis en septième année à Durmstrang.

Tout en parlant, le jeune homme avait avancé au milieu de la pièce et avait finit par s'appuyer contre la table en croisant ses bras, tournant le dos au tas de tissus et faisant face à Myosotis. La Serpentard devait désormais relever la tête pour regarder le jeune homme dans les yeux.

-Moi je m'appelle Myosotis et je suis en cinquième année à Poudlard. Mais... pourquoi tu vas dans une école russe alors qu'une école de sorcellerie se trouve pas loin de chez toi ?

-Ah, ça... C'est parce que mon père a dû se rendre en Russie pour son boulot, alors j'y suis allé avec lui et ma mère a préféré rester ici. Maintenant je suis en vacance et mon père aussi, alors on est rentré.

La conversation des deux sorciers dû s'arrêter là car la mère de Mathias revint dans la pièce, la robe de la jeune fille pliée dans ses mains. La femme de grande taille fit un sourire à Myosotis avant de s'adresser à son fils dont les yeux étaient toujours fixé sur la jeune fille:

-Pourquoi tu es descendu dans ma boutique ? Tu t'apprêtais à sortir ?

-Heu non... Je voulais te demander quelque chose mais je ne sais même plus ce que c'était. J'vais remonter, peut-être que j'arriverai à m'en souvenir. En tout cas, je suis ravi d'avoir fait ta connaissance Myosotis, j'espère qu'on se reverra!

Après avoir dit au revoir à Mathias, la petite noiraude se releva de sa chaise, récupéra sa robe et la rangea. Elle paya ensuite la vendeuse, lui laissant un généreux pourboire. Myosotis remercia la grande femme et sortit de la boutique, parcourant les rues de Pré-au-lard en s'arrêtant devant certaines boutiques.

**Invité** Invité

En ouvrant les yeux ce matin, Serenna repensait à tout ce qu'elle avait vu, vécu hier depuis son séjour dans la forêt interdite. Elle revoyait les licornes l'approcher, la fatigue eprouvé après avoir ramassé toutes les pommes des arbres de la clairière. Elle ressentait le vent souffler dans ses cheveux. Elle pensait à tout cela mais une légère douleur aux genoux lui rappelait qu'elle avait dû traverser la forêt à pied pour arriver à cette magnifique clairière.

Elle sorti de son lit et regarda ses genoux légèrement écorchés. Elle les frotta un instant, alla s'habiller et prit son jean et sa cape afin de les faire réparer.
Elle sorti du château discrètement et alla à Pré au Lard. Le vent soufflait toujours et en regardant le ciel, Serenna s'aperçut que l'orage était toujours présent. Les nuages étaient sombres et les gouttes menaçaient de tomber. La jeune Serpentard s'empressa de rentrer dans la boutique de vêtement du nom de Gaichiffon.

En entrant, une femme la salua avec sourire. Serenna la salua de même et s'avança vers elle. Elle sorti de son sac sa cape de sorcier qui était déchirée sur le bas et son jean qui était troué au niveau des genoux.

- Bonjour, excusez moi madame mais serait-il possible de recoudre cela ?
Serenna lui montra ses vêtements.

- Montrez moi tout ça, je vais voir se que je peux faire. La dame prit les vêtements et commença à les examiner. Elle regarda attentivement le jean de Serenna et le mit dans une pochette en plastique.
Ensuite, elle prit la cape et anonca à Serenna qu'elle était bien trop déchirée pour pouvoir la rendre comme neuve.

- Malheureusement je crois que votre cape à connu un sort bien trop terrible pour pouvoir la rendre comme neuve. dit elle en riant. Cependant je peux vous proposer... Elle sorti une cape de sorcier d'une armoire cachée derrière le comptoir. cette cape, je ne la met pas en rayon car je n'en ai qu'un exemplaire.

La cape était en laine fine d'un noir profond, elle était doublé de soie verte émeraude.
La femme lui présenta la cape comme un trésor. Serenna était intéressée.

-Si vous le voulez je peux vous broder l'écusson de votre maison ici. lui dit-elle en lui montrant le haut de la cape.

Serenna restait tout de même sceptique. Ceci devait bien avoir un prix.

- Elle est vraiment belle et à l'air plus résistante que celle que je viens de déchirer mais je ne suis qu'une élevé de Poudlard et je ne suis pas rentrée chez moi..

L'interrompant en souriant - Ne vous fatiguez pas avec vos discours, cette cape vaut 15 Gallions mais je peux vous faire une remise étant donné que vous êtes une élève. La dame se mit à calculer.
-hum je peux vous faire la couture pour votre pantalon, ainsi que la cape pour 13 galions.

Regarda dans les poches de son ancienne cape et regarda si elle avait assez. Bien sûr, elle avait fêté son anniversaire il y a moins d'un mois mais elle devait aussi en garder pour les fournitures de rentrée. Selon son calcul elle pouvait se le permettre. Il lui fallait de toute façon une nouvelle cape. Ainsi elle regarda la dame en souriant et lui donna 13 galions.

- Voila 13 galions Serenna regarda la grande dame brune lui donner sa cape, et son jean qui avait déjà été réparé.

- Je vous remercie madame. Je vous souhaite une excellente journée.
La femme lui sourit et accompagne Serenna jusqu'à la sorti.

La jeune Serpentard sortit et enfila tout de suite sa nouvelle cape, l'orage avait prit place et la pluie tombait à grosses gouttes. Serenna courait jusqu'au carrosse. Quand elle arriva à Poudlard ses cheveux était humide. Elle alla dans la grande salle et s'installa comme à son habitude, sur le banc à la table des serpentard.

Anya et Myosotis avait quitté le château de bonne heure ce matin-là. Les oiseaux ne chantaient pas encore lorsqu'elles étaient montées dans une diligence tirée par un Sombral. Les gens qui n'avaient jamais vu la mort en face ne voyaient pas ces créatures mais les deux filles ayant déjà tué, cela faisait bien longtemps qu'elles pouvaient les voir. Une vague odeur de paille et de moisi flottait à l'intérieur de la diligence qui menaient les deux Serpentard à Pré-au-lard. Leur moyen de transport passa en bringuebalant le magnifique portail en fer forgé flanqué de colonnes de pierre surmontées de sangliers ailés. Après deux minutes environ, la noiraude jeta un regard par la minuscule fenêtre de la portière et remarqua qu'elles avaient déjà parcouru la moitié du chemin qui les séprait de Pré-au-lard. Le soleil se levait à peine à l'horizon lorsqu'elles arrivèrent à destination. Anya et Myosotis sortir de la diligeance l'une après l'autre. Elles ne s'étaient pas adressé la parole de tout le voyage. Non pas à cause d'une quelconque querelle, mais pour la simple et bonne raison qu'il existe de ces amitiés où nous n'avons plus besoin de parler pour faire passer le temps. Le silence qui avait régné dans la diligeance n'était pas pesant contrairement à ce que l'on pourrait penser. La noiraude aux yeux verts remercia d'une caresse le Sombral. L'animal secoua la tête et alla se placer à côté d'une vieille bâtisse, tirant toujours la diligence derrière lui. Le travail du Sombral n'était pas fini car il devait attendre les deux Serpentard et était chargé de les ramener à Poudlard lorsque les filles le désiraient. Sans attendre une seconde de plus, Myosotis se dirigea immédiatement vers le magasin d'habit du nom de Gaichiffon, suivie de près par son amie. Alors qu'elles arrivèrent devant la boutique, le porte s'ouvrit. La vendeuse en sortit et se retourna pour fermer sa porte. Elle arrêta son geste en voyant que les deux filles se dirigeaient vers sa boutique.

-Vous êtes bien matinales mesdemoiselles, mais je n'ouvre pas encore. Revenez dans une heure. Je sors à l'instant pour aller chez le boulanger. Il faut que j'achète du pain pour le petit-dé...

Myosotis ne laissa pas le temps à la femme de grande taille de finir sa phrase. Tout en souriant elle expliqua:

-Ce n'est pas pour faire un quelconque achat que nous venons... C'est pour parler à votre fils.

Surprise, la vendeuse reprit la parole. Cette fois-ci, elle parlait plus lentement et moins fort que la première fois, buttant sur certains mots:

-Oh oui je vois... Il... Je l'ai entendu se lever alors que je sortais. Vous pouvez monter medemoiselles. Emprunter la porte bleue.

Après avoir dit cela, la grande femme rouvrit la porte de sa boutique qu'elle avait fermée quelques instants plus tôt. Elle s'écarta pour laisser entrer les deux filles. Après avoir jeter un regard soupçonneux à Myosotis, elle ferma la porte derrière les Serpentard et partit en direction de la boulangerie. D'après le regard qu'elle venait de lancer à la semi-vampire, il n'y avait aucun doute; la vendeuse croyait que la jeune fille était amoureuse de son fils. Haussant les épaules et levant les yeux au ciel, la noiraude se dirigea vers la porte bleue de laquelle Mathias était sorti lors de leur première -et unique- rencontre. Après avoir contourné plusieurs mannequins et manqué de faire tomber une pile de vêtement, Myosotis arriva devant la porte. Elle tourna la poignée et fut surprise de voir que la porte n'avait pas été verrouillée. Un escalier sombre en colimaçon mennait à l'étage. La noiraude l'emprunta, entendant Anya faire de même derrière elle, mais leur course fut stoppée par une autre porte. Blanche cette fois-ci. Myosotis entreprit de l'ouvrir mais contrairement à la première porte, celle-ci était verrouillée. La jeune fille ne prit pas la peine de sortir sa baguette et se contenta de fixer le verrou de ses yeux émeraude. Le résultat ne se fit pas attendre; un déclic raisonna dans la sombre cage d'escalier. La porte s'ouvrit lentement. Les deux filles entrèrent alors dans une petite pièce qui semblait être un salon. Très peu meublé, il était tout de même chaleureux et convival. Un canapé et un fauteuil, une table en bois et quatre chaises, plusieurs tableaux accrochés au mur ainsi qu'une horloge dont le tic tac raisonnait dans la pièce. Une porte ouverte sur leur droite permis au deux filles d'entre-voir un couloir qui devait surement mené aux chambre et à la salle de bain. Ce n'était pas particulièrement petite. A vrai dire, c'était plus grand que ce à quoi on pouvait s'attendre et Myosotis soupçonnait fortement les habitants des lieux d'avoir jeté un sortliège d'extention indétectable.

-Il doit être sous la douche...

Myosotis avait dit cela car un bruit d'eau continu s'échappait de l'une des 3 portes du sombre couloir. Elle avait parlé à voix basse pour éviter de réveiller le père de Mathias et ses frère et soeur (s'il en avait). La jeune fille ferma la porte blanche derrière elle et s'approcha silencieusement d'une étagère qui comportait plusieurs bouquin. Il y avait une autre porte dans la pièce. Myosotis pensait qu'il devait s'agir de la cuisine mais préféra ne pas vérifié. Après tout elle ne se trouvait pas chez elle. Lisant les titres de livres, la noiraude remarqua qu'elle les avait tous déjà lu. Elle se rappellait mot à mot, à la virgule près, chaque lignes de chaque livre. Le bruit d'eau s'arrêta mais la jeune fille ne s'en rendit pas compte, absorbée par les titres des livres devant elle. Elle ne savait absolument pas ce que faisait Anastasiya. Alors qu'elle se retournait pour voir où se trouvait son amie, la porte qui menait au couloir s'ouvrit et Mathias fit son entrée dans le salon. Anya se trouvait près de la fenêtre. Lorsqu'il vit les deux filles, le jeune homme s'arrêta subitement. Il portait une serviette blanche autour de sa taille et ses cheveux noirs et mouillés laissaient tomber des gouttes sur la moquette. Il observa longuement Myosotis de ses yeux bleus et ne mit pas beaucoup de temps avant de la reconnaître. Il était patriculièrement musclé ce qui n'était pas étonnant pour un loup-garou. Terriblement gêné, il passa une main dans ses cheveux d'un noir de jais et balbutia quelques mots pour faire comprendre aux deux filles qu'il allait s'habiller. Il disparu à nouveau dans le couloir. Lorsqu'il en ressortit une demi-douzaine de minutes plus tard, il était vêtu d'un T-Shirt noir plutôt ample et d'un Jeans bleu clair déchiré par endroit. Ses cheveux étaient encore humides mais ne mouillaient plus la moquette. Il invita les filles à s'asseoir à la table de bois. Une fois qu'elles furent instalées, Mathias proposa à boire aux deux filles.

-Non non merci Mathias, on est pas là pour ça.

-D'accord Myosotis.

Il s'était adressé à elle en la fixant de ses yeux bleus clairs. Il ressemblait étrangement à Matty. La façon dont il avait prononcé le prénom de la noiraude donnait l'impression qu'il avait attendu depuis leur première rencontre pour le prononcer à voix haute. Etant entièrement insensible à son charme, Myosotis reprit la parole:

-On est venues pour te parler de ta transformation en loup-garou lors de la dernière pleine lune.

Ce que la noiraude venait de dire avait eu l'effet d'une bombe sur le jeune homme. Choqué que son secret ait pu être découvert, il se laissa lourdement tombé sur une chaise en face des deux filles. Il ne regardait plus Myosotis en face et il semblait fuir son regard. Tout en fixant la table, Mathias demanda d'une voix tremblante:

-Je... j'ai blessé quelqu'un ?

-Une élève de notre école t'a croisé dans la forêt. Tu l'a frappée et elle a perdu connaissance ainsi que... la mémoire.

-QUOI ?!!!

Relevant les yeux d'un air affolé, le jeune homme s'était levé d'un bond et avait fait tombé la chaise sur laquelle il avait été assis quelques instants plus tôt. S'agrippant à la table, ses artiulation blanchirent à vue d'œil. A le voir comme ça, il n'y avait aucun doute; Mathias s'en voulait énormément d'avoir attaqué une innocente. Respirant lentement il demanda:

-Mais... mais je l'ai laissée en vie ? Ce n'est pas... normal. Et comment elle a su que c'était moi ?

-Elle n'a pas été la seule à te croiser ce soir là... Je t'ai vu moi aussi. Et des yeux aussi beaux que les tiens, je n'en connais pas. Quant à la personne qui t'a empêché de tué notre camarade et qui t'a sûrement refilé une bonne migraine le lendemain, elle est assise à côté de moi. N'est-ce pas Anya ?

En prononçant cette dernière phrase, Myosotis s'était retournée vers son amie qui était restée totalement silencieuse jusqu'à maintenant. Elle l'observa en attendant qu'elle prenne la parole. En y réfléchissant un peu plus, la noiraude connaissait des yeux aussi beaux que ceux de Mathias. Même plus beaux encore; ceux de Matt. Plus d'une fois la noiraude s'était perdue dans la contemplation des yeux d'un bleu pur du jeune homme. Les seuls choses qui différenciaient Matt de Mathias c'étaient leur bronzage et leur carure. Le neveu de la Directrice était légèrement moins bronzé et moins musclé que Mathias. Mais cela ne le rendait pas moins séduisant... Bien au contraire. Même les prénoms des deux garçons se ressemblaient étrangement ! Matt avait dû rappeller Myosotis à l'ordre à plus d'une reprise lors de leur interminables séances au bord du lac sous les branches tomabntes du saule pleureur. Un jour en fin d'après midi pendant que le soleil disparaissait derrière les montagnes, alors qu'elle aidait Matt pour un devoir de méthamorphose, la jeune fille avait fini par se perdre dans ses pensées. *Le temps a deux visages, se disait alors Myosotis, il a deux dimensions; la longueur est au rythme du soleil, l'épaisseur au rythme des passions.* En temps normal, la noiraude ne se laisse pas si facilement déconcentrée. Mais lorsqu'elle se trouve en présence du jeune homme, tout semble être différent. Elle en vient même à oublier sa véritable nature. Bien que Myosotis soit plus jeune que le Serpentard, elle l'aidait pour ses devoirs. Pour toute les branches sauf une seule; la divination. Pour ces devoirs là que la noiraude haïssait plus que tout, les rôles étaient inversés; c'était Matt qui l'aidait. Ou parfois Noëlle, une Gryffondor du même âge que la jeune fille aux yeux émeraude. Mais bien que la jeune fille apprécie sa voisine de table, elle préférait sans aucun doute lorsque c'était Matt qui l'aidait. Revenant à l'instant présent, Myosotis chassa rapidement ses pensées qui lui brouillaient l'esprit et se concentra sur son amie qui s'apprêtait à répondre.

Lorsqu’Anya relâcha la main de Mathias, Myosotis esquissa un sourire. Elle ne savait pas ce qu’avait fait son amie pour calmer le jeune homme, mais quoi qu’il en soit; ça avait fonctionné. Après qu’Anya ait prononcé sa dernière phrase, Mathias rapporta rapidement son attention sur Myosotis, comme s’il attendait qu’elle reprenne la parole. La noiraude avait bien remarqué la lueur d’amusement dans le regard sombre de son amie, mais elle ne fit rien, se contentant de l’ignorer. Myosotis reprit la parole tout en posant ses yeux verts sur le jeune homme face à elle -au plus grand plaisir de Mathias qui aimait particulièrement le son de sa voix calme et profonde.

-Tu souhaiterai voir la fille que tu as attaqué c’est bien ça ?

-Oui, exactement !

-Hé bien… Du premier au cinq Septembre les élèves devront quitter le château pour que ce dernier subisse un nettoyage général. Je ne sais pas quand nous pourrons venir à Pré-au-Lard, mais dès que je le saurai, je t’enverrai un hibou. Je veillerai bien évidemment à ce que Chat vienne elle aussi à Pré-au-Lard. Je ne sais pas encore comment je vais faire pour que tu puisses lui parler mais je me débrouillerai… Bref, ça te va ?

-Oui, ça me va. répondit machinalement Mathias, complètement subjugué par la couleur émeraude des yeux de Myosotis.

-Mais… -reprit la Serpentard- tu ne retournes pas à Durmstrang ?

-Si si j’y retourne, mais je pourrai revenir les week-end. Ce n’est pas exactement comme à Poudlard; les élèves ont la permission d’emprunter le réseau de Cheminette pour rentrer chez eux samedi et dimanche.

-Oh d’accord… Je ne savais pas.

Bien que Myosotis sache beaucoup de chose sur cette école, elle ne connaissait pas toutes les règles de Durmstrang. Elle avait longuement parlé avec M. Abramovitch, mais il avait sûrement trouvé ce détail trop superflu pour penser à le mentionner. Le simple fait de penser à son ancien professeur fit remarquer à Myosotis qu’elle n’avait pas eu de nouvelle de sa tante et de son oncle. Ils se trouvaient toujours en Transylvanie et n’avaient pas envoyé de lettre à leur nièce. La noiraude ressentit une boule de stress se former dans son ventre. Reprenant le dessus sur ses émotions, elle fit bien vite disparaitre cette désagréable impression.

-Merci de nous avoir reçues. Je pense qu’on va retourner au château… N’est-ce pas Anya ?

La noiraude s’était levée de sa chaise en disant cela, sans attendre de réponse de la part de son amie. Elle se dirigeait alors vers la porte d’entrée après avoir sourit une dernière fois au jeune homme. Ce dernier s’était levé de sa chaise d’un bon et s’était précipité sur la noiraude pour la rattraper. Il lui attrapa la main et la força à se retourner pour qu’ils puissent voir une dernière fois la couleur émeraude des yeux de Myosotis. Surprise, la noiraude plissa légèrement ses yeux avant de retirer sa main de celle de Mathias. Ses yeux prirent alors une teinte rouge sang durant une fraction de secondes.

-Ne recommence jamais.

Myosotis n’aimait pas les contacts physiques et la seule et unique personne qu’elle avait une fois pris dans ses bras n’était autre qu’Anya. Il y avait aussi eu un frôlement de main entre la sienne et celle de Matt un après-midi alors qu’elle l’aidait pour ses devoirs, mais bizarrement, ce contact-là ne l’avait aucunement dérangée. Après avoir prononcé cette dernière phrase, la noiraude sortit de la pièce, passant en trombe devant Anya sans lui adresser le moindre regard. Une fois arrivée dans la rue pavée de Pré-au-Lard, Myosotis heurta de plein fouet la mère de Mathias.

-Heu… je suis extrêmement navrée… Pardonnez ma maladresse j’étais totalement perdue dans mes pensées je…

La vendeuse de Gaichiffon s’empressa de rassurer la noiraude; il y avait eu plus de peur que de mal. Une fois rassurée, Myosotis souhaita une bonne fin de journée à la dame et partit en direction de la diligence qui se trouvait toujours à côté de la même bâtisse délabrée. Le Sombral n’avait pas bougé et était resté sagement au même endroit. Myosotis le remercia d’une rapide caresse et monta dans leur moyen de transport. Après que les deux filles se soient installées sur les vieilles banquettes en mauvais état, le Sombral se mit à trotter en direction de Poudlard.

*Ai-je été trop dure avec Mathias ?*

Si elle n’était pas partie, le jeune homme l’aurait sûrement embrassée. La façon dont il l’avait regardée durant toute la discussion ne laissait plus de place au doute; il en pinçait pour Myosotis. La tête appuyée contre la petite fenêtre crasseuse de la diligence, la Serpentard préféra ne pas regarder son amie. Elle savait pertinemment ce qu’elle allait voir au fond de ses yeux dépourvus ce jour-là de leurs habituelles veines dorées. Myosotis savait mieux que personne ce qu’Anya pensait des relations amoureuses. Une fois arrivée à destination, la diligence s’arrêta. La noiraude en descendit rapidement sans prendre la peine d’emprunter le petit escalier, préférant sauter pour atterrir sur ses pieds.

-Je n’aurai pas dû être aussi chaleureuse avec lui.. Il s’est fait des films et maintenant il va être triste… ‘Fait chier.

Elle avait murmuré ces paroles en donnant un coup de pied dans un petit caillou. Les bras croisés sur sa poitrine, elle se dirigea vers les grandes portes en bois qui marquaient l’entrée de l’école. Myosotis regardait le sol, perdue dans ses pensées. Avait-elle réellement été trop chaleureuse ? Et si Mathias refusait de lui reparler ? Oh et puis tant pis! Elle l’aimait bien, mais sans plus. La Serpentard se dirigea vers sa salle commune sans regarder derrière elle pour voir si son amie la suivait. Elle ne lui avait pas adressé la parole et ne savait donc pas ce qu’Anya pensait de cette situation. Myosotis voulait être seule.

**Invité** Invité

La jeune Poufsouffle entra chez Gaichiffon toute penaude et un peu stressée. C'était la première fois qu'elle décidait de s'acheter des vêtements toute seule et elle aurait largement préféré que quelqu'un l'accompagne, principalement parce qu'elle ne voyait pas l'intérêt de faire les boutiques seule.

Pourtant, elle avait besoin d'une nouvelle robe de sorcier étant donné qu'elle avait réussi à déchirer la sienne sans trop savoir comment. Elle s'était endormie toute habillée et s'était réveillée par terre, sa robe déchirée et une partie accrochée au lit. La jeune fille s'était dit que ce devait être une écharde, mais elle se retrouvait donc avec une robe de sorcier en moins et il fallait bien qu'elle en achète une nouvelle.

Elle ne voyait aucune vendeuse à l'intérieur et patienta un moment avant de faire un petit tour. Il y avait plusieurs jolies robes et elle s'y intéressa dans le détail, mais finit par se dire qu'il serait bien qu'elle trouve quelqu'un. Elle ouvrit la bouche et la referma, se mordillant la lèvre, avant de se décider.

- "I... Il y a q... quelqu'un ? "

858 caractères, validé par Alice
Rp avec Molly et Alice

J'entrai avec fracas dans la petite boutique vide, du moins je n'avais pas eu le temps de voir qui que ce soit. Regardant à travers les vitres, je le voyais toujours, m'observant d'un regard amusé. Rouge pivoine, je me baissai et me glissai subrepticement entre les vêtement telle une gamine qui jouerai à cache-cache avec ses parents dans un supermarché moldu. J'émergeai de la masse de tissu entre deux rayons enfin hors de vue du jeune homme qui m'avait tellement mise mal à l'aise.

Je me relevai, enfin sereine puis me retournai, me retrouvant quasiment nez à nez avec une autre élève du château, dans mes âges, mais de la maison Poufsouffle. Surprise, je me redressai, comme si de rien n'était, et je lui souris gentiment.

- Bonjour! Tu viens t'acheter une nouvelle robe?

613 caractères, validé par Alice

**Invité** Invité

Keira sursauta en entendant du mouvement et se retrouva devant une gryffondor sans trop savoir comment elle était arrivée là. Elle semblait jouer à cache-cache et la rouquine déglutit difficilement.

- "B...b.... bonjour ! Oui j'ai d... déchiré la mienne..."

La poufsouffle se mit à regarder ses pieds, un peu honteuse d'avoir réussi à déchirer une robe de sorcier et tapota le sol de la pointe de sa chaussure. Elle sourit timidement à la rouge et or qui se tenait devant elle et ouvrit la bouche pour la refermer aussitôt. Son interlocutrice ne savait sans doute pas s'il y avait quelqu'un d'autres dans la boutique et elle n'était de toute façon pas là pour lui dire. Elle cherchait sans doute quelque chose elle aussi.

- "Et... Et toi ? Tu ch...cherches quelque chose de précis ? "

606 caractères validé par Molly

- Si je cherche quelque chose? Euh... oui... oui bien sûr !

Je n'avais aucune idée de ce que je pourrais lui répondre, je n'avais besoin de rien, il fallait que je trouve une excuse pour ma présence qui avait l'air plus que douteuse. Débarouler du milieu d'un rayon de fringues, il me FALLAIT une excuse à tout prix. Je ne pouvais pas parler de ma rencontre avec le professeur, ma réaction était totalement disproportionnée.

* Vite Alice, trouve quelque chose ! N'importe quoi! Un truc ! *

J'observais autour de moi, je n'étais jamais entrée ici et j'ignorais même jusqu'à l'activité commerciale de cette boutique avant d'y entrer. Je décidai de prendre un air désinvolte, après ma panique certainement visible, et sourire à la jeune fille.

- Oh, je me baladais dans le coin... et puis je me suis rappelé que j'ai un anniversaire alors je cherche une tenue sympa... Une robe déchirée hein? Ça m'est arrivé l'an passé, près de la cabane de Hagrid je me suis prise dans une ronce... et toi ? Comment ça t'est arrivé ?

780 caractères, validé par Alice

**Molly Dawkins** Moderateurs **Feuille personnage** :

Molly qui avait suivit du regard la fille aux cheveux roses fuir dans la première boutique venue, s'engouffra à son tour chez gaichiffon.

* Gaichiffon ? Elle aurait pas pu trouver moins dans son style ! *

Poussant la porte faisant tinter la petite clochette accrochée au dessus de la porte, la blondinette vit Alice en train de discuter avec une autre jeune fille.
Il était hors de question pour la sixième année, de tourner autour du pot et trancha dans le vif du sujet directement :

- C'est le prof d'étude des objets que tu fuis ? Je t'ai vue discuter avec lui et t'engouffrer ici juste après...

Se rendant compte qu'elle n'avait pas salué les deux jeunes filles, elle répara son erreur :

- J'en oublie les politesses... Bonjour les filles. Alors Alice, dis moi tout...

Molly espérait bien obtenir quelques infos bien croustillantes de la part de la fille aux oreilles de chats sur la tête, bien qu'elle se doute qu'il serait difficile d'obtenir de vraies réponses.

760 caractères validé par Molly

J'entendis alors la sonnette tinter derrière moi et Molly, une congénère Gryffondor arriva alors. Avant même de dire bonjour, elle prit la parole, avide d'en savoir plus sur la scène de la rue. Elle avait tout vu, et il fallait que je trouve une excuse à cela.

* Trouver une excuse pour être ici c'est une chose, mais pour ma crise de panique c'en est une autre... Qu'est-ce que je peux bien lui dire? La vérité? Pourquoi pas, mais mais pas tout... *

J'observais la blondinette et pris une grande respiration. J'avais un peu honte de ce que j'allais dire, mais je ne dirai pas tout, ça non.

- Tu te rappelles le cours d'étude des objets magiques? Et bien, comme je suis arrivée en avance j'ai dessiné un peu et j'avais oublié mon dessin en cours... Du coup il me l'a rendu, mais j'étais pas très à l'aise, c'est pas très sérieux de dessiner en cours... surtout à son premier cours...

C'était un piètre mensonge... non, je ne mentais pas je ne disais juste pas tout, mais cela était suffisamment convaincant, du moins l'espérais-je, et surtout tout à fait crédible. Mais j'étais mal à l'aise, et certainement un peu rouge de honte.

860 caractères, validé par Alice

**Invité** Invité

Keira sourit timidement à la gryffondor qui avait déboulé dans le rayon des fringues. Il lui fallait donc aussi une nouvelle robe ? La jeune fille se demandait si c'était une robe particulière qu'elle cherchait ou non. Elle eut le temps de répondre à la question qui lui était posée :

- "J'ai t..t... trébuché ! un accident stupide..."

Avant qu'une nouvelle personne débarque dans la boutique. Une gryffondor aux cheveux blonds qui semblait connaître sa précédente rencontre inopinée. Quand elle les salua, Keira se mit à rougir légèrement et hocha la tête, offrant un sourire à la nouvelle arrivante. Elle ne voyait pas vraiment quoi faire d'autre après tout, elle ne connaissait ces élèves que de vue et n'avait appris le nom de la demoiselle aux cheveux roses que lorsque son amie l'avait nommée.

Alice était donc une artiste qui dessinait en cours selon ses propres dires. Keira s'abstint de commentaire, mais jamais elle n'aurait osé dessiner en cours. Elle aurait bien trop peur de perdre des informations capitales concernant l'étude du jour et elle se refusait à toute perte inutile. Elle était déjà assez dans la lune comme ça de toute façon, il ne fallait pas lui en rajouter plus.

Elle déglutit et se demanda s'il y avait même une vendeuse dans ce magasin ou si elle était entrée pour rien. Non pas que la compagnie des filles la dérange, mais sa timidité primale l'empêchait de s'inclure immédiatement dans la conversation. Elle regarda dehors quand un mannequin, apparemment posé en équilibre se fracassa vers le fond de magasin.

- "Aah ! "

La poufousouffle écarquilla les yeux et reprit sa respiration. Elle avait agrippé la première chose à portée de main, tant elle avait eu peur, et il s'agissait du bras de la gryffondor blonde. Elle la lâcha et s'excusa plusieurs fois, le rouge lui montant un peu plus aux joues.

- "D...d.... désolé !"

1469 caractères

**Molly Dawkins** Moderateurs **Feuille personnage** :

Molly était déçue de la réponse d'Alice. Effectivement, elle se le rappelait bien elle était en train de dessiner pendant le cours, et indubitablement, Turner avait dû vouloir lui en toucher deux mots...

* Rien d'intéressant dans cette histoire, mais attendons de voir s'il y aura une évolution, après tout, elle l'a fuit rouge comme une tomate dans une boutique qui n'est pas du tout dans son style vestimentaire... *

Tirée de ses réflexions par un bruit de mannequin qui tombe, elle se sentie agrippée par le bras. Tournant vivement la tête pour voir ce qui la serrait ainsi, elle vit une fille rousse devenir rouge et s'excuser en bégayant.

* Elle à l'air d'avoir peur de tout ! Je me demande si elle aurait peur d'une mouche... *

- Ce n'est rien va. Énervée qu'il n'y ait encore pas un vendeur en vue, Molly dans toute sa discrétion, se mit à crier : Il y a quelqu'un ici, ou faut-il qu'on fasse tout nous même ?!

Molly n'était pas connue pour sa discrétion, sauf quand il s'agissait de mener son enquête. Là elle savait se faire aussi petite qu'une souris.

817 caractères validé par Molly

Molly parut abandonner l'idée de m'en demander plus, elle paraissait déçue, mais telle que je la connaissais, je savais qu'elle serait à l'affût de la moindre attitude bizarre, une chance que nous étions en vacances, j'avais peu de chance de parler au professeur une nouvelle fois! Un mannequin s'écroula un peu plus loin, dans un grand fracas, et la fille rousse prit peur, visiblement émotive, s'accrochant au bras de ma comparse.

Molly la regarda bizarrement, comme choquée par son attitude assez extrème, puis appela un ou une vendeuse à se montrer, la boutique étant toujours vide alors que nous étions là depuis un moment déjà. C'est alors qu'une femme à l'air pincé pointa le bout de son nez de derrière une pile de carton. La remarque de Molly ne semblait pas lui avoir fait très plaisir, mais elle se força à sourire et nous demanda si elle pouvait nous renseigner. Je fus la première à répondre:

- Je ne pense pas trouver mon bonheur ici, ce n'est pas... mon style, je cherche quelque chose pour porter à un anniversaire, mais il faut que je sois moi-même... donc... je chercherai ailleurs...

Je lui souris le plus gentiment possible, mais je la sentais froissée par ma réponse, qui n'était clairement pas sympa, bien que polie. Mais ne comptant rien acheter il fallait bien que je trouve quelque chose à dire, une excuse pour ne pas acheter le moindre article. Me rappelant de ce que m'avait dit la jeune Poufsouffle, je m'approchais de son bras et repris:

- J'accompagne des amies, et elle cherche une nouvelle robe pour avoir déchiré la sienne... un bête accident... mais vous vendez de la qualité... donc ça devrait être plus costaud et...

C'est à ce moment que je compris que je devais me taire, j'étais en train de raconter n'importe quoi, de trouver quelque chose à dire. Je parlais pour ne rien dire comme on le dit si bien. J'étais tellement mal à l'aise, et puis rouge comme une pivoine! Cete rencontre m'avait vraiment perturbée. Je me tournais vers mes deux camarades en espérant que l'une d'elle prenne la parole, que je puisse enfin me faire toute petite.

La commerçante me regardait d'un air dédaigneux, puis regarda mes cheveux et...

* Mince! J'ai mes oreilles de chat! Et dire que Monsieur Turner m'a vu avec ça sur la tête! Oh mon dieu, la honte! *

1775 caractères, validé par Alice

**Invité** Invité

Keira sursauta et ferma un oeil quand la gryffondor du nom de Molly cria après une vendeuse. Elle ne semblait pas être de la nature la plus discrète, c'était certain ! Quand Keira vit la dame à l'air pincé se diriger vers elles trois, elle comprit pourquoi la boutique était vide. On aurait dit un croisement un dragon et un oiseau, Keira déglutit, laissant Alice commencer à parler avant de voir la vendeuse la regarder de haut en bas.

Ne comprenant pas cette attitude, la jeune fille regarda Alice à son tour et vit enfin les oreilles de chat qu'elle n'avait même pas remarquées, trop occupée à guetter le moindre bruit dangereux. Elle sourit à la Gryffondor et décida de prendre le relais en même temps qu'une grande inspiration.

- "B... Bonjour. Je souhaiterais vous c... commander une robe de sorcier pour l'école de Poudlard. J'aimerais également une confection p... p... particulière, quelque chose d'unique. Je suis certaine de t... trouver ici, n'est-ce pas ?"

Elle offrit un sourire doux à la vendeuse, Keira avait toujours pris plaisir à dérider un peu les gens et, souvent, un compliment sur leur travail allait droit au coeur. Si la dame ne se montrait pas plus amicale dès le départ, peut-être le ferait-elle les fois suivantes.

- "Je souhaiterais ce t... tissu bleu. Je vous fais confiance, je cherche seulement q... quelque chose de léger pour les v... vacances."

1075 caractères validé par Ambre

**Contenu sponsorisé**

» Pré-au-lard, les trois balais
» Pré-au-lard, Scribenpenne, magasin de plumes
» Pré-au-lard, Zonko, magasin de farces et attrapes
» rue de PAL
» La Tatoueuse de Pré au lard :)