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 Pré-au-lard, les trois balais

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Myosotis ChrysopeleaMyosotis Chrysopelea
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MessageSujet: Re: Pré-au-lard, les trois balais   Pré-au-lard, les trois balais I_icon_minitimeSam 10 Mai - 16:41

Cela faisait quelques minutes que Myosotis était assise au fond de la pièce dans le coin le plus sombre. Elle n’était pas allée dans d’autres magasins et s’était directement rendue aux trois balais, heureuse de voir qu’aucun autre élève ne s’y trouvaient. Ils étaient sûrement occupés à acheter des bonbons chez Honeydukes ou de quoi embêter Rusard chez Zonko. La petite noiraude avait gardé sa longue cape noire et légère à capuche, cette dernière baissée sur ses yeux émeraudes, ne laissant apparaitre que ses lèvres naturellement écarlates. Plusieurs adultes se trouvaient attablés par groupe de quatre ou cinq, des chopes de bières à la main. Il y avait également deux hommes qui se trouvaient à une table proche de celle où Myosotis s'était assise. Elle n’avait point écouté leur conversation jusqu’à ce qu’elle entende le prénom « Eric ».

*Anya… Elle m’avait dit qu’elle devait me présenter à son ami Eric… Peut-être que…*

Elle risqua un coup d'oeil en direction de la table des deux hommes et commença à détailler l’homme qu’elle arrivait à voir, l’autre n’étant pas dans son champ de vision. Il semblait être plutôt jeune; il avait des cheveux foncés, de ravissants yeux verts et une chemise de la même couleur. Le jeune homme portait également une veste noire en cuire qui lui allait drôlement bien, mais elle se rendit bien vite compte que ce n’était pas lui la langue de plomb. Elle se mit alors à écouter leur conversation et parvenait sans difficulté à comprendre toutes leur paroles malgré le bruit ambiant qui régnait dans la pièce. Après avoir entendu l’un des deux hommes parler d’Anya, elle n’avait plus de doute: c’était bien la langue de plomb du nom d’Eric dont Anastsiya lui avait parlé un jour. Rosemerta s’approcha de la jeune fille pour lui apporter le thé qu’elle avait commandé. Myosotis remercia la serveuse d’un geste de la main et s’apprêtait à boire une gorgée de thé lorsque la porte des trois balais s’ouvrit: Anya venait de faire son entrée dans la pièce. Il avait fallut quelques secondes de réflexion à la petite noiraude pour reconnaitre son amie car celle-ci avait changé de couleur de cheveux la veille. Elle abaissa un peu plus sa capuche sur son visage en espérant que la septième année ne la reconnaisse pas. Heureusement celle-ci avait les yeux braqués sur Eric et ne l’avait par conséquent pas aperçue. Son amie s’approcha des deux hommes et la petite noiraude suivit toute la conversation, étouffant un rire en voyant Anya retirer brusquement sa main de celle du jeune homme. Lorsque la langue de plomb se leva pour aller chercher de quoi boire, Myosotis n’avait pu voir que son dos et rapporta donc son attention sur son amie et le jeune homme du nom de Tom. Les deux personnages commencèrent à discuter et Myosotis écouta attentivement leur conversation, buvant de temps à autre des gorgées de thé brûlant. Elle savait que cela ne se faisait pas, mais sa curiosité était trop grande. Eric revint alors avec trois verres contenant du Whisky pure Feu mais cette fois encore Myosotis n’avait pas pu le voir de face.

*Rhooo. Est-ce que j’arriverai un jour à voir à quoi il ressemble?*

Après de longues minutes, la petite noiraude se rendit compte que la conversation était désormais basée sur des anecdotes qui ne l’intéressaient guère. Ayant fini son thé depuis longtemps, la petite noiraude se leva et se dirigea vers Madame Rosemerta qui étaient en train de discuter avec une vieille dame. La petite noiraude salua la cliente de sa voix la plus chaleureuse avant de sortir sa bourse de cuire noire et de tendre un Gallion à la serveuse. Celle-ci fit remarquer à Myosotis que c’était beaucoup trop et qu’elle n’avait pas la monnaie sur elle. Avant que la petite noiraude n’ait le temps de lui dire qu’elle s’en fichait, la serveuse avait disparu derrière son comptoir, ouvrant la caisse pour prendre la monnaie. Myosotis se retrouvait donc au milieu de la pièce, priant de toutes ses forces pour qu’Anya ne la reconnaisse pas. Peut-être sa démarche l’avait-elle trahie ? Ou même le son de sa voix lorsqu’elle avait salué la vieille dame?
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MessageSujet: Re: Pré-au-lard, les trois balais   Pré-au-lard, les trois balais I_icon_minitimeSam 10 Mai - 17:03

Myosotis avait entendu Anya s'approcher et cela la fit soupirer. Après avoir entendu la question d'Anastasiya elle retira sa capuche et secoua sa tête, faisant balancer ses longs cheveux noirs de gauche à droite. Elle tendit sa main droite en direction de Madame Rosemerta et après avoir récupérer sa monnaie elle glissa celle-ci dans la poche de sa cape. Elle posa alors ses yeux verts sur Anastasiya et lui répondit d'une voix tout aussi froide:

-Je pourrai te dire la même chose Wolkoff. Ça fait bientôt une semaine que je ne te vois plus dans la salle commune... Sans parler des cours! Tu es tellement discrète que j'ai parfois l'impression que tu ne te trouves même pas dans la pièce. Je ne suis pas retournée dans l'église ni dans l'aile abandonnée; je ne voulais pas m'y rendre sans toi. Mais peut-être que c'est dans ces deux endroits que tu te caches... Ou est-ce que je me trompe? Quoi qu'il en soit, je suis désolée d'avoir écouter la conversation entre Tom et toi. Mais tu me connais... Trop de curiosité en moi.

La jeune fille aux yeux émeraudes n'avait pas pu s'empêcher d'esquisser un sourire en prononçant ces derniers mots. Elle jeta alors un regard en direction de la table où les deux hommes étaient assis. Désormais elle pouvait parfaitement voir à quoi ressemblait Eric mais elle ne s'attarda pas à le détailler. Elle se contenta de dire à Anya, les yeux toujours fixés en direction des deux hommes:

-C'est donc lui la langue de plomb? Mais l'autre, Tom, c'est qui?

C'était la seule chose qu'elle n'avait pas réussi à comprendre durant l'échange entre Anya et lui: son identité. Qui était-il par rapport à Anya? Un simple ami de son maitre? Ou plus...? Telles étaient les questions qui ne cessaient de tourner en boucle dans l'esprit de Myosotis.
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MessageSujet: Re: Pré-au-lard, les trois balais   Pré-au-lard, les trois balais I_icon_minitimeSam 10 Mai - 18:35

Myosotis avait suivi Anya de ses yeux verts pendant que celle-ci retournait s'assoir à la table des deux hommes. Elle fut comme bloquée un instant, ne sachant pas quoi faire. Devait-elle les laisser tranquille et partir? Ou devait-elle faire la connaissance d'Eric? Elle ne savait pas du tout ce qu'elle devait faire et finit par se diriger vers la porte des Trois balais. Après avoir ouvert celle-ci, elle s'arrêta, la referma et fit demi-tour. Elle s'approcha lentement de la table du fond et adressa un sourire aux deux hommes. Sous sa cape, la jeune fille portait un pantalon en jeans clair et un ample pull de couleur noire. Ses bottines à talons faisait du bruit à chaque pas qu'elle faisait, annonçant ainsi sa présence à Anya.

-Bonjour, je m'appelle Myosotis. Myosotis Chrysopelea, et je suis une camarde d'Anya. Enchantée!

Elle tendit sa main droite à Eric pour que celui-ci la sert. Elle se rendit compte de son erreur après: celui-ci allait sûrement être surpris par la froideur de sa main.

*Mais il le sait déjà... Ça doit être de lui que venait les informations qu'Anya avait à mon sujet. Mais après... Je devrai aussi serrer la main de Tom, et lui n'est sûrement pas au courant. Oh et puis zut à la fin! Si je ne leur avait pas serrer la main ils auraient pu prendre ça pour de l'impolitesse et ça aurait été pire.*

Elle attendit qu'Eric lui sert la main, un sourire scotché aux lèvres.
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MessageSujet: Re: Pré-au-lard, les trois balais   Pré-au-lard, les trois balais I_icon_minitimeSam 10 Mai - 19:04

La petite noiraude avait remarqué le sourire de son amie mais gardait ses yeux fixés sur Eric:

-Oui en effet, elle m'a bel et bien parlé de vous.


Lorsqu'Eric présenta Tom, la jeune Serpentard détacha ses yeux émeraude de la langue de plomb pour regarder cet homme qui disait connaître Anya depuis sa plus tendre enfance. Myosotis fut surprise par la texture étrange de la main de Tom, tellement surprise qu'elle ne savait pas quoi en penser et fut sans voix.

*Un vampire?! Lui? Non... ce n'est pas possible. Il n'aurait jamais pu sortir en plein jour. Et en plus les mains de vampire n'ont pas cette texture de peau si étrange. Non ça doit être... Un éleveur de dragon ? Comme Anya ?*

La petite noiraude essaya tant bien que mal de se rappeler de la dernière fois qu'elle avait touché la peau d'Anya mais aucun souvenir ne lui revint. Elle reprit ses esprits et prit place aux côtés de son amie après avoir retirer sa cape noire. Ne sachant pas si elle pouvait questionner Tom quant à sa probable activité d'éleveur de dragon, elle préféra se taire et croisa ses jambes sous la table de bois.
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MessageSujet: Re: Pré-au-lard, les trois balais   Pré-au-lard, les trois balais I_icon_minitimeSam 10 Mai - 21:38

Myosotis avait écouté les paroles d'Anastasiya en la fixant de ses yeux verts. Un Dracunus?! La petite noiraude avait toujours pensé que cet espèce n'était qu'un simple mythe; comme le fait que les vampires soient terrorisés par l'ail et les croix chrétiennes ou encore qu'ils avaient d'énormes poches sous les yeux. Au grand jamais elle n'avait pensé que ce qu'elle avait lu dans les livres étaient bel et bien réel. Elle fixa Tom de ses yeux émeraudes en se demandant si celui-ci avait compris que Myosotis était elle aussi pas entièrement humaine. Elle attrapa machinalement son pendentif en forme de serpent, le faisant glissé sur sa chaine d'argent. Ce jour là Myosotis portait une bague finement ouvragée avec une émeraude en son centre; cette bague appartenait à sa tante et elle l'avait retrouvée le matin même au fond de sa valise. La petite pierre précieuse avait la même couleur que les yeux brillants de la jeune fille. Son amie paraissait presque aussi fascinée qu'elle et elle s'en rendit compte après avoir détaché son regard du jeune homme pour regarder Anastasiya.

*Je me demande combien d'autres secrets cache cette fille si étrange... Elle connait presque tout de moi alors que moi qu'est-ce que je sais sur elle? Sûrement pas assez. Bon d'accord elle n'a jamais entendu parler de l'histoire de Samantha, et heureusement! Mais en dehors de ça elle sait tout...*

Elle continua de la fixer sans se rendre compte que cela faisait presque une minute qu'elle n'avait pas détaché ses yeux de la jeune fille. Elle ne savait plus quoi penser de son amie... Que pouvait-elle bien encore lui cacher? Tant de questions sans réponses trottaient dans sa tête...
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MessageSujet: Re: Pré-au-lard, les trois balais   Pré-au-lard, les trois balais I_icon_minitimeSam 21 Juin - 13:33

Winonna avait attendu Serenna devant le château.Puis les jeunes filles montèrent dans une calèche qui allait les mener à Pré au Lard.Serenna était toute excitée d'y aller , car elle n'avait encore jamais mit les pieds à Pré au Lard.Winonna expliqua tout ce que Serenna devait savoir sur Pré au Lard , et commença à partir dans les détails historiques.

* Arrête , elle s'en fiche , tu pars trop loin *


Serenna avait l'air émerveillé.Elles descendirent de la calèche.Elles déambulèrent dans la rue principale, il faisait très chaud , et Winonna avait très soif. Elle proposa de se poser quelque part , alors les demoiselles se précipitèrent aux trois balais.Il faisait sombre dans la taverne , mais ceci arrangeait Winonna , car il faisait beaucoup plus frais ici , qu'à l’extérieur.Les jeunes filles trouvèrent une table près d'une fenêtre et se posèrent.Winonna proposa à son amie d'aller chez Scribenpenne , et chez Zonko.Serenna acquiesça.Madame Rosmerta , la patronne , arriva et leur demanda ce qu'elles voulaient.

-"Pour ma part , une eau citronnée très fraiche s'il vous plait Madame.Et toi Serenna ? "
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MessageSujet: Re: Pré-au-lard, les trois balais   Pré-au-lard, les trois balais I_icon_minitimeSam 21 Juin - 14:07

Ce jour était enfin arrivé. Serenna allait enfin pouvoir découvrir Pré au Lard avec se meilleure amie.
Elle était toute excitée. Quand elle arriva devant le château Winonna l'attendait. D'un pas rapide elle avança vers Winonna. Les deux jeunes filles montèrent dans une calèche.
Serenna avait tellement de question sur Pré au Lard. Elle les posa à sa meilleure amie qui lui répondait avec beaucoup de précision. Winonna commençait à raconter l'histoire de Pré au Lard avec beaucoup de précision mais il faut avouer que même si tout ce qu'elle disait était très intéressant, Serenna était trop impatiente pour tout intégrer ce que lui disait son amie.

À leur arrivé, Serenna se dépêcha de descendre de la calèche. Son amie lui fit découvrir un peu la ville mais la chaleur eut raison d'elles. Winonna proposa alors à Serenna d'aller aux Trois Balais ce qui ne la dérangeait pas. En entrant dans la taverne, une vague de fraîcheur traversa le corps de Serenna.

*il fait meilleur ici* pensa t elle.

Les deux amies s'installèrent à une table. Serenna observa tout ce qui l'entourait. Elle regardait les sorciers installés au bar. À chaque découverte, Serenna ressemblait à une "petite fille le jour de Noël". Une expression qu'elle avait apprise lors de son séjour dans le monde Moldu.
Elle était ébahit et attentive à tout ce qu'elle voyait.
Soudain une femme s'approcha pour leur demander ce qu'elle voulait. Serenna se figea un instant.

-hum... Un thé glacé s'il vous plais. demanda Serenna.
-je vous apporte ça tout de suite les filles
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MessageSujet: Re: Pré-au-lard, les trois balais   Pré-au-lard, les trois balais I_icon_minitimeSam 21 Juin - 14:31

Winonna et Serenna sirotèrent lentement leurs breuvages.Winonna regardait son amie scruter chaque mouvement autour d'elles.Ceci amusait Winonna.Elles discutèrent longuement sur leurs cours respectifs , sur Poudlard et sur leurs familles.Winonna ôta , secrètement ses ballerines sous la table.

-" Heureusement , c'est bientôt les vacances , ma famille me manque.Je suis pressée de rentrer pour courir dans les champs."

Winonna bu d'un trait son eau citronnée.Elle regarda par le fenêtre les gens passer.Pré au Lard était le seul village composé de sorciers au Royaume-Uni.Elle se rappela de ce qu'elle avait appris dans les livres : la révolte d'Helga Poufsouffle contre la prostitution , la rencontre de Serpentard et de Gryffondor , la fondation de Poudlard , les discordes entres les fondateurs , la rupture , l'histoire des fantômes des quatre maisons , puis plus récemment , Tom Jedusor , la première guerre des sorciers , le tournois des trois sorciers , enfin quatre , cette année là .Ce tournois avait causé la perte de son cousin.Puis la mort de Dumbledore , la deuxième guerre des sorciers , la mort de Jedusor... elle s’arrêta là.Une bonne partie de l'histoire de Poudlard avait traversé son esprit.Cette énumération avait prit peut être quelques secondes , elle n'en savait rien.Elle pensait trop , et elle se dit qu'elle en savait trop.Elle délaissa la fenêtre et regarda son amie , toujours aussi passionnée par le monde qui l'entourait.Winonna souri.Elle renfila ses ballerines, laissant quelques gallions sur la table.

- " si tu as fini , nous pouvons aller dans le magasin que tu souhaites." Elle se leva , et se dirigea vers la porte de la taverne.
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MessageSujet: Re: Pré-au-lard, les trois balais   Pré-au-lard, les trois balais I_icon_minitimeSam 21 Juin - 14:42

Quand les deux jeunes filles finirent leurs verre Winonna se plongea dans ses pensées et Serenna continua à observer chaque détails, chaque mouvement des personnes et objets qui l'entouraient.
Elle regarda par la fenêtre. Tout était si beau à ses yeux. Elle était d'une famille de sang-pur mais depuis son séjour dans le monde moldu tout la faisait rêver. Chaque découvertes, lui donnait envi de voyager à travers le monde.
Elle repensa alors à son excursion qu'elle voulait effectuer dans la forêt interdite. Elle avait reçu son livre sur les loups-garou et par peur que quelqu'un tombe dessus elle l'avait prit.
Il était dans son sac argenté au côté de son petit carnet.
Tout à coup elle entendit un bruit derrière elle. Des sorcier entraient dans le pub. Ce bruit arrêta ses pensées.

Winonna lui demandait où elle voulait aller mais ne connaissant pas les mieux elle lui répondit de l'emmener là où elle était allé la première fois qu'elle était venu à Pré au lard.
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MessageSujet: Pré-au-lard, les trois balais   Pré-au-lard, les trois balais I_icon_minitimeMer 9 Juil - 18:26

Serenna arriva à Pré au Lard. Elle profitait de cette soirée pour y aller. Le ciel pleurait et Serenna semblait de la même humeur. La pluie coulait sur les joues de la jeune serpentarde. Ses cheveux était mouillé mais étant parti dans ses pensées Serenna ne se rendait compte de rien.
Elle pensait à cette lettre de son frère. Elle repensait à cette soirée où elle avait été attaqué. Et si tout cela n'était qu'un cauchemar ? Une pensée fausse sortie tout droit de son imagination ? Et si Serenna n'avait jamais vécu cela ?
Elle se perdait dans ses pensées. Elle cherchait des réponses. Mais chaque question en apportait une autre. Elle était totalement perdu.
Dès qu'elle parlait à quelqu'un de se qu'il c'était passé ils lui donnaient son avis. Cela l'aidait mais savait elle vraiment ce qu'elle voulait si ce n'est de trouver des réponses.
Elle était tellement dans ses pensées qu'elle fit tomber son sac. Elle reprit ses esprits et ramassa son sac vert. Elle entra alors pour se réchauffer aux 3 balais. C'était une petite pub de premier aspect pas très accueillant. Quand elle entra les sorciers et sorcières ne faisaient pas très attention à elle. Elle leva son regard et vit au fond de l'auberge un jeune homme. Il s'approcha d'elle. Plus il s'approcha plus elle le reconnaissait. C'était son frère Elle lâcha ses affaires. Elle n'en revenait pas. Elle hésitait à lui prendre dans ses bras.
Il lui donna sa veste afin de la réchauffer. Elle le regarda sans un mot. Soudain quelques mots s'echappa de sa bouche.

-je... Je... Mais... Pourquoi ?
-c'est moi je n'aurais pas dû te laisser. Je suis désolé. Viens je vais te montrer.

Ils s'éloignaient et sortirent.
Il remonta sa manche et Serenna regarda. Sur le bras de son frère était présent une cicatrice. C'était une morsure.

- Quand ? Mais j'aurais compris si tu me l'avais dit.
-Maman ne voulait pas que je voulais te le dise. Et ce soir là je m'en suis toujours voulu j'ai donc préférer partir et m'éloigner de toi.

La jeune fille regardait son frère elle s'arrêta de parler et l'écoutait. Elle était tellement heureuse de le revoir. Mais elle se sentait gêné.
Il commença à lui expliquer tout ce qu'il c'était passé. Il passèrent ainsi plusieurs heures assis sur un banc sous la pluie. Il l'accompagna afin de rentrer à Poudlard. Elle ne sentait pas de rentrer chez elle maintenant. Elle le prit dans ses bras. Ils se quittèrent.
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MessageSujet: Re: Pré-au-lard, les trois balais   Pré-au-lard, les trois balais I_icon_minitimeVen 10 Oct - 15:25

Un groupe de poufsouffle de cinquième année , avec qui Winonna s'entendait bien , lui avait proposé d'aller à Pré au Lard.Malgré le mauvais temps , la jeune fille avait accepté.Ils avaient prit la diligence de quatorze heures.Une vingtaine de minutes plus tard , la diligence les avait déposer au bout de la grande rue.Le groupe avait couru jusqu'à l'auberge des trois balais.La pluie était torrentielle , et avait envahi les caniveaux des rues.Les jeunes gens étaient entrés dans l'auberge et s'étaient assis où il y avait encore de la place , c’est à dire près de la porte où il faisait le plus froid.Madame Rosemerta avait déjà mit le chauffage pour ses clients.Winonna pensa que c'était une bonne idée.Elle enleva son blouson noir , et desserra un peu son écharpe qui emmitouflait son cou.
La salle est bondée.Il y avait des commerçants , des touristes ; des habitants du village ainsi que d'autres élèves de Poudlard.La jeune fille reconnu quelques Serdaigles et leur fit un signe de tête pour les saluer.Ceux ci lui répondirent de la même façon.

- " Winonna , ça se passe comment tes cours ? " avait demandé Anatole.

-" Oh tu sais , ça va.C'est bizzare de ne plus avoir Louanne ou Myosotis comme professeur mais bon on doit s'y faire vite. "
Les autres acquieçèrent les paroles de la troisième année.

Madame Rosemerta arriva et demanda ce qu'ils avaient choisi.Après un court échange , chaque poufsouffle s'était mit d'accord.

- " Trois bierreaubeurre s'il vous plait "
avait lançé Amaury.

- " Ainsi qu'un thé à la citrouille et ... un thé à la camomille " avait enchérit Philippine en regardant Winonna.

-" Tu avais oublié ce que je voulais , non ? " ajouta Winonna lorsque la gérante fût partie.

- " En effet , j'ai eu un petit trou de mémoire ."

- " Cela ne change pas , n'est ce pas ? ." lui avait répondu le plus vieux du groupe , Adrian d'un air amusé.

Les cinq jeunes rigolèrent , car ce n'était pas la première fois que Philippine oubliait des choses , elle était assez tête en l'air.Ils restèrent toute l'après midi à Pré au Lard , à se raconter des histoires drôles.Le groupe était soudé , comme tous les membres de la maison Poufsouffle.
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MessageSujet: Re: Pré-au-lard, les trois balais   Pré-au-lard, les trois balais I_icon_minitimeVen 20 Mar - 22:15

Des bavardages et des rires s’élevaient de la foule d’élèves attablés devant leurs boissons. Ambre referma la porte des Trois Balais derrière elle et se dirigea directement vers le comptoir. Elle était vêtue de l’uniforme règlementaire, en jupe noire et chemise blanche. Une cape noire était posée sur ses épaules. Ambre la dégrafa et la posa sur son bras gauche, tandis que ses muscles se détendaient après avoir affronté la morsure du froid extérieur. En attendant que son tour vienne, elle balaya l’étendue de la salle du regard et finit par repérer un homme d’une cinquantaine d’années à l’imposante stature, assis à une table au fond de l’auberge, la plus éloignée du reste de la foule. Il buvait dans son verre avec lenteur, une fierté et une noblesse indicibles émanant de ses gestes.

- Miss ? Que puis-je pour vous ?
- Une Bièraubeurre, merci.


Ambre fit glisser les pièces de monnaie sur le comptoir vers Madame Rosmerta, saisit la bouteille entre ses doigts et se dirigea vers la table où l’homme était assis. Il était vêtu d’une robe noire à la coupe élégante, brodée d’argent à l’encolure. Ses cheveux étaient du même noir d’encre que ceux de la Préfète, mais parsemés de fils d’argent de plus en plus nombreux à mesure que le temps passait. Ses traits, fins et aristocratiques, témoignaient d’un certain statut social et d’une beauté passée. Sous une arcade sourcilière bien dessinée, des yeux d’un vert sombre, presque noirs, brillaient d’une lueur froide et calculatrice. Ils se levèrent vers Ambre et la fixèrent avec attention.

- Ambre.
- Mon oncle.


La jeune fille posa sa cape sur le dossier de la chaise et s’assit avec lenteur face à Terence Blackburn. Le regard de celui-ci s’attarda sur la bouteille qu’elle tenait à la main, mais il ne fit aucun commentaire, se contentant de contracter les commissures de ses lèvres en un rictus qui dura une fraction de seconde. Ambre feignit de ne pas l’avoir remarqué et prit une gorgée du liquide mousseux. Le fait qu’elle soit d’abord allée acheter sa boisson au comptoir n’était pas anodin. Cela lui permettait de ne pas commencer la conversation en étant redevable. Si elle s’était directement assise près de son oncle, la politesse aurait commandé à celui-ci d’offrir une boisson à sa nièce. C’était un détail en apparence sans importance, mais les personnes rompues aux manigances des grandes familles de Sang-Pur savaient qu’il pouvait devenir essentiel.

- Je te remercie de ta présence ici et te prie de me pardonner de te prendre quelques minutes de ton précieux temps. Comment vas-tu ?

Les mots roulaient sur sa langue d’orateur accompli avec une facilité déconcertante. Terence Blackburn avait toujours su jouer de son charisme et de ses talents. Ambre balaya ses excuses d’un mouvement de la main et plongea son regard gris dans les yeux verts de son interlocuteur.

- Bien, merci. J’espère qu’il en est de même pour vous.

Terence Blackburn acquiesça d’un unique mouvement de tête et détailla le visage de sa nièce durant quelques secondes. Les deux s’observaient avec attention, cherchant à connaître les intentions de chacun à travers les gestes et les expressions. L’oncle d’Ambre reprit alors la parole après une longue minute de silence.

- Tu ressembles à ta mère. Ma sœur Esther. Très demandée du temps où elle était en âge de se marier. Mais tu as hérité de ces yeux gris foncé des Rosier. Ces yeux réputés perçants et impénétrables.

Ambre ne répondit pas, attendant qu’il poursuive. Ce n’était que des banalités précédant le cœur du problème.

- Bien, tu te demandes sûrement ce qui m’amène ici, poursuivit son oncle.

Il garda de nouveau le silence durant quelques secondes et les rides de son front se creusèrent.

- Les murs ont des oreilles, ce n’est pas le lieu le plus approprié pour cette conversation, mais nous n’avons pas le choix, murmura-t-il.

Ambre haussa un sourcil interrogateur en sa direction.

- Tu vas bientôt atteindre ta majorité, ce n’est qu’une question de mois. Par conséquent, tu vas bientôt accéder à l’héritage que tes parents t’ont légué. Etant la dernière de la lignée des Rosier, il sera assez considérable, sans compter la part qui te vient des Blackburn par le biais de ta mère.

Les Rosier s’étaient en réalité lentement ruinés au fil des siècles, mais les débris rassemblés de leur ancienne fortune restaient tout à fait correct. Les Blackburn, eux, s’étaient au contraire enrichis au cours du temps jusqu’à devenir l’une des familles les plus influentes de Grande-Bretagne, même si leur pouvoir restait discret grâce à leur tradition d’ « hommes de l’ombre ». Contrairement aux Rosier, ils ne s’étaient jamais directement engagés dans les rangs des Mangemorts, mais avaient mis leur immense fortune à la disposition de l’armée du Seigneur des Ténèbres. Cela leur avait permis de prétendre avoir été menacés et de ne pas être inquiétés outre mesure après la chute du gouvernement. Cependant, des années plus tard, Terence Blackburn, sur le point d’accéder au poste de Directeur du Département de la Justice Magique, avait dû démissionner. On avait en effet découvert qu’il avait mis en place une organisation habile permettant de biaiser les procès en fonction du statut du sang de l’accusé. C’est pour cette raison qu’Ambre avait hésité à le rencontrer dans un lieu public.

- J’en suis tout à fait consciente, et j’espère pouvoir l’utiliser à bon escient, finit-elle par répondre, revenant à la conversation présente.
- A bon escient… C’est en partie pour cela que je suis venu jusqu’ici. Mais puisque tu me sembles tout à fait lucide, je peux passer à l’essentiel.
- Je vous en prie,
lâcha Ambre, réprimant le sourire ironique qui commençait à se former sur ses lèvres.

Son oncle amorça un imperceptible froncement de sourcil, ne sachant pas quelle interprétation faire du bref demi-sourire de sa nièce, mais il finit par poursuivre, baissant la voix jusqu’à ce qu’elle devienne inaudible pour quiconque n’était pas assis en face de lui :

- La majorité que tu vas atteindre est significative. Il est temps pour toi de t’affirmer comme un membre à part entière de notre famille, voire de devenir un élément clé de la communauté magique comme semble l’augurer favorablement ton chemin à Poudlard, déclara-t-il en désignant d’un signe de tête l’insigne de Préfète-en-Chef épinglé sur la chemise d’Ambre. Je tiens absolument à ce que tu le saches. Es-tu bien consciente du rôle que tu auras à tenir très prochainement ?

Les yeux verts sombre sondaient les yeux gris acier. Ambre garda un visage inexpressif, mais réfléchissait à toute vitesse à la réponse qu’elle allait donner. Le sous-entendu de ce discours était aussi clair que si les paroles de Terence Blackburn avaient été une vitre transparente altérant à peine la réalité derrière. Allait-elle travailler de concert avec les Blackburn selon leurs idéaux de pureté du sang ou allait-elle courir l’immense danger de faire sécession comme Zephyr ?

- Je l’entrevois clairement, mon oncle.
- Et te sens-tu prête à l’assumer ?
- Seul l’avenir nous dira si j’en serai capable.
- Es-tu en train de reculer devant la vision de ces perspectives futures, ma nièce ?


Ambre se sentait dos au mur. Elle ne pouvait lutter contre l’habilité de son oncle en matière de rhétorique et de manipulation. Terence Blackburn avait de longues années d’expérience derrière lui, un talent non négligeable, et était déterminé à être fixé sur sa nièce.

- Je ne le pense pas. Je n’aime simplement pas me prononcer à l’avance sur ce dont je ne suis pas sûre.
- Et je pense moi qu’il est très peu probable que tu ne donnes pas entière satisfaction si tu es décidée à remplir ce rôle. Mais le seras-tu, Ambre ?
- Je m’y efforcerai,
finit-elle par murmurer après un instant de silence.

Un léger sourire apparut alors sur les lèvres de son oncle avant de disparaître tout aussi vite.

- Bien. J’aurais aimé t’élever comme ma propre fille, mais malheureusement, celui qui te sert de responsable légal a bénéficié de l’appui du Ministère à une période où je n’étais… pas le plus bienvenu, reprit-il d’un ton plus doux. Mais je crois du moins ressentir pour toi la fierté d’un oncle.
- Je vous en remercie.


L’atmosphère s’était légèrement détendue, mais une impression de menace planait toujours dans l’air entre les deux visages.

- Comment se passent tes études ?

La conversation avait repris sur un ton plus aimable.

- Pour le mieux. Comment vont ma tante et mon cousin ?
- Très bien. Adrian travaille en tant que délégué du Département de la Justice Magique dans celui de la Coopération Magique Internationale. Vous pourrez vous voir pendant les vacances.
- Ce serait avec joie.


Terence Blackburn s’était marié avec Diane Selwyn et avait eu deux fils : Tristan qui avait à peu près l’âge d’Ambre, et Adrian, son aîné de trois ans. Le premier avait hérité d’une tare génétique venant de sa mère Diane, issue de plusieurs mariages consanguins. Les deux étaient ainsi achromates, c’est-à-dire qu’ils ne pouvaient pas voir les couleurs. Leurs mondes se limitaient à une infinité de nuances de gris. Adrian, lui, avait la chance de ne pas souffrir de cette pathologie.
Ambre termina sa Bièraubeurre en silence et Terence Blackburn but les dernières gouttes de son verre de Whisky Pur Feu.

- Bien. Je vais devoir partir, j’ai un rendez-vous important dans une vingtaine de minutes. Merci d’être venue, Ambre.
- Ce n’était rien. Bonne fin de journée, mon oncle.
- A toi aussi.

Terence Blackburn se leva, remit sa cape et se dirigea vers la sortie après avoir adressé un signe de tête à Ambre. La porte de l’auberge claqua derrière lui sous le bourdonnement permanent des conversations. La Serdaigle ne bougea pas, les yeux fixés sur sa bouteille vide, une expression indescriptible dessinée sur le visage.
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Anton Vlagasda (Thanaël)Anton Vlagasda (Thanaël)
Eleve Serpentard Eleve Serpentard


Feuille personnage
:
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MessageSujet: Re: Pré-au-lard, les trois balais   Pré-au-lard, les trois balais I_icon_minitimeMar 24 Mar - 11:26

Thanaël jeta un regard circulaire à la pièce pour essayer de trouver celui qu'il cherchait. Ne voyant pas la personne, il s'avança dans l'auberge et alors qu'il allait s'assoir au comptoir, il remarqua l'ombre au fond de la salle. Il se fit de plus en plus discret au fur et à mesure qu'il s'en approchait, essayant de couvrir le son de ses pas, ce qui n'était pas difficile au vu du monde présent aux Trois Balais. Alors que sa cible sirotait  le contenu de son verre, il approcha sa bouche de la tête cachée sous la capuche, et dit simplement :

-J'espère que as déjà payé car cette fois je ne t'avance rien.

L'ombre sursauta et faillit s'étouffer avec sa consommation.

-Than !! Je t'ai déjà demandé d'arrêter de faire le ninja ! Je vais y rester un jour !

-Je sais. Que veux tu, c'est plus fort que moi...
répondit Thanaël en souriant.

L'ombre enleva sa capuche, se leva, et pris son frère dans ses bras.

-Espèce de vil personnage ! La prochaine fois qu'on trouve un œuf de dragon, je le garde pour élever le petiot pour qu'il te bouffe si tu t'approche sans bruit !

-Même pas peur. Et d'abord, c'est toi le vil personnage. On ne s'est pas vu depuis l'été dernier, et tout ce que tu trouve pour me dire que tu est de passage dans le coin c'est une note griffonnée au dos d'une lettre : "Au fait, la bierreaubeurre est super bonne".

-Tu l'as lu non ? C'est l'essentiel.
Il souri. Et c'est plus fort que moi que veux tu...

-La prochaine fois que tu fait ça, je te fait avaler mon balai.

-Triste destin pour un Comète... Et en plus tu serais bien embêté pour attraper le Souaffle ensuite... En courant tu peux toujours essayer mais ce sera plus difficile pour marquer.

-Comment le sais-tu ?
Thanaël étais interloqué par la réplique de son frère. Il n'avait pas encore parlé de son entrée dans l'équipe de Serpentard à sa famille.

-Un jour quelqu'un m'a dit que pour réussir à la chasse, il fallait choisir sa place, la rendre confortable, puis attendre. Et surtout écouter.

-C'est moi qui t'ai dit ça il y a deux ans quand j'ai essayé de t'expliquer comment faire pour chasser à l'affût.

-Tu est patient. Pas moi. Je te l'ai jamais dit, mais c'est celui qui te conviens le mieux
, dit-il en pointant du doigt l'écusson de maison brodé sur le pull de Thanaël. Tu est aussi patient qu'un serpent qui resterait immobile pendant des jours avant d'attaquer lorsque l'adversaire dévoilerait son point faible. Il explosa de rire en voyant la tête de Thanaël. Bon ok, la comparaison est peut-être pas géniale. Mais c'est celle qui se rapproche le plus de la vérité.

-T'es con parfois
soupira ce dernier. Et puis-je savoir comment tu as appris ça ?

-Con ? Pas autant que toi. Et en fait, je me suis plutôt bien amusé. J'ai appris que Salem organisait un concours de poker magique, que le Ministère recevait des beuglantes à propos d'une histoire avec les elfes de maison qui ne seraient pas assez rémunérés, ou quelque chose comme ça. Sinon, j'ai appris que l'attrapeur des Howlings Gryffons a une tête absolument somptueuse. Enfin demande à ce groupe de filles pour plus de précisions, dit-il en désignant un groupe attablé plus loin. Elles ont dit d'autres choses aussi, mais je vais pas te les répéter car je regrette moi même de les avoir entendues. Les gonzesses je te jure....
Sinon, eux m'ont appris que le nouveau prototype de Bossdur se serait lamentablement écrasé; et eux refont les équipes de Poudlard, continua t-il en montrant d'autres tables à coté. Enfin, je dois dire que j'ai faillis en tomber de ma chaise. Toi !? Dans ton équipe de Quidditch ? Donc dans la lumière, à tourner en rond devant des centaines d'élèves ? Je me suis dit qu'il y avait un problème. Mais tu as brillamment dissipé mes doutes avec ta tête de tout à l'heure...

-Et c'est tout ? Pas de ragot croustillant à vendre à la Gazette du sorcier ? ironisa Thanaël

-Non. Enfin, rien sont ils ne soient pas déjà au courant. Tout à l'heure un groupe à parlé de problèmes avec les centaures, mais je crois que tout le pays est déjà au courant. Pas qu'en Angleterre d'ailleurs. Je suis passé à la maison avant de venir. Les parents sont au courant. Le père a peur que tu ne fasse un truc stupide.

-Stupide comme quoi ?
demanda Thanaël, curieux de savoir quels étaient les doutes de ses parents.

-Stupide comme partir à la chasse au centaure tout seul.

-Tu peux le rassurer en rentrant, ça ne m'as même pas traversé l'esprit.
mentit Thanaël.

-Than, tu sais quoi ? Lorsque tu mens, tu met au moins une de tes mains dans une poche. Et là, les deux y sont. Je crois que c'est d'ailleurs la seule chose qui t'empêche d'être un menteur parfait.  

-Bon ok, j'y ais pensé. Mais rien de plus.
répondit Thanaël en retirant ses mains de ses poches et en maudissant cette manie.

-Bref. Je dirais rien. Mais la mère lui a presque fait un exposé sur les défenses du château. Plus Serdaigle que ça il te pousse des plumes et une paire d'ailes sur le corps. Enfin elle l'as rassuré. Mais qui la rassurera elle ? Envois leurs une lettre. Ils serons contents. Et rassurés.

-Non mais tout va bien. C'est pas aussi grave que ça en a l'air. On gère.

-Arrête de mentir.

-D'accord, d'accord. Ça chauffe un peu en réalité. Les premiers et deuxièmes années sont rentrés chez eux. Une préfète avait été enlevée et une prof est morte. C'est pas encore la guerre, mais disons que les camps fourbissent leurs armes. Si tu veux mon avis, je ne crois pas vraiment que les troisièmes années soient près au combat si on doit en arriver là. Au pire on servira de brancardier. Ce sera toujours ça.

-Tu sais quoi ? Je vais retourner chasser les bestioles sauvages moi. On est plus tranquille au fond de nul part.

Il fut interrompu lorsque plusieurs personnes sortirent bruyamment de l'auberge.

-Et voilà pour toi. Il sortit un petit paquet de sa veste et le tendit à Thanaël. Il contenait une dent de dragon. Depuis le temps que je t'en promet une... Elle appartenait à un Suédois à museau court. Il nous a donné du boulot la sale bête. En plus on ne devait pas trop l'amocher pour l'envoyer dans une réserve. J'ai eu le temps de la percer pour que tu puisse passer un lacet ou une chainette et la porter au cou. Enfin tu en fera bien ce que tu voudra.

Thanaël remercia chaudement son frère. Il venait de lui faire un cadeau magnifique, mais le vert et argent devrait le cacher. Des fois que ce soit interdit d'en posséder une dans l'enceinte du château.

-Bon c'est pas le tout, mais j'ai des courses à faire pendant que je suis en ville. Alors je vais te laisser. Et j'allais oublier, mais maman m'as dit de te dire ça fait 5 jours que Benzin n'est pas rentré. Alors fait attention à ce que ça ne se passe pas comme la dernière fois.

-Je ne suis pas responsable de son comportement ! s'indigna le serpentard.


-Peut-être, mais tu est la seule personne que cette bestiole a l'air d'écouter. Donc fait en sorte soit qu'il reste à la maison; soit qu'il reste calme si il se dirige là où je le pense.

-Heureusement qu'il m'écoute. C'est le miens non ? Je n'y peux rien si ma tête est la seule qu'il accepte ! Mais merci de l'info. Je ferais attention. Si tu va faire des courses, je peux peut-être t'accompagner ? J'ai quelques trucs à acheter moi aussi.


Ils quittèrent le brouhahas ambiant et s'engouffrèrent dans la rue.
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MessageSujet: Re: Pré-au-lard, les trois balais   Pré-au-lard, les trois balais I_icon_minitimeJeu 26 Mar - 21:49

Ambre finit par lancer un rapide coup d’œil vers la porte de l’auberge par où son oncle venait de sortir et ses sourcils se froncèrent aussitôt. Derrière la vitre, Terence Blackburn était face à Louanne, sa consœur Préfète-en-Chef. Quelques mots parvinrent jusqu’à elle tandis la Gryffondor ouvrait la porte pour entrer.

- … faire attention ? Regardez devant vous, Miss !

Plus loin dans la rue, Terence Blackburn reprenait son chemin en époussetant sa robe de sorcier du bout des doigts.
Ambre observa Louanne avec un regard étrange, se demandant si elle avait reconnu son oncle. Le scandale des procès biaisés avait en effet été rendu public et de nombreux journaux s’étaient emparés de l’affaire.

- Ambre. J'ai remarqué que tu me fixais. Alors... Puis je m'asseoir ici ?

La Gryffondor  était finalement venue à elle. Ambre acquiesça d’un signe de tête tout en continuant à la regarder d’un air absent.
Après quelques instants de silence, Madame Rosmerta s’approcha pour enlever le verre qui se trouvait toujours devant Louanne, vidé du Whisky Pur Feu qu’il contenait. Son regard se posa sur celle-ci qui était à présent assise à la place de Terence Blackburn, puis sur Ambre dont les yeux d’acier restaient froids. Ses sourcils décidément froncés et ses mouvements saccadés traduisaient aisément son état d’âme. La gérante finit par jeter un regard soupçonneux sur le verre et s’en retourna vers le comptoir.
Ambre était perdue dans ses réflexions suite à son entretien avec son oncle, mais elle se força à revenir à l’instant présent et le visage de Louanne réapparut nettement devant elle.

- Excuse-moi, j’étais dans mes pensées. Comment vas-tu ?
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MessageSujet: Re: Pré-au-lard, les trois balais   Pré-au-lard, les trois balais I_icon_minitimeLun 30 Mar - 19:32

Ce matin je m’étais levée d’humeur plutôt joyeuse. Pour la première fois depuis l’annonce d’une prochaine guerre incertaine contre les centaures, je n’avais pas fait de cauchemar en dormant. La journée s’annonçait plutôt belle. Pas de nuage à l’horizon. Le soleil refaisait une timide apparition dans le ciel écossais, réchauffant un peu la peau mon visage. Les grands conifères de la forêt interdite se balançaient doucement au rythme du vent. Quelques oiseaux chantaient par-ci par-là. Tout était calme et serein. *C’est fou ce que l’humeur joue sur notre perception du monde. En temps normal je n’aurais même pas fait attention à la moitié de ses choses.*
 
J’avançai doucement dans la neige qui commençait à fondre par endroit. Je me trouvais encore dans le parc de Poudlard mais j’avais bien l’intention d’aller visiter la ville de Pré-au-Lard. Mon père et Charlie Weasley ne l’avais cent fois décrite comme un village typique et chaleureux. La bière-au-beurre qui coulait à flot soit disant pour se réchauffer en hiver.*Bizarrement c’est l’une des choses qu’ils avaient le mieux retenu tous les deux.*
 
Je me demandais si le petit village avait changé depuis leur adolescence. Si me mémoire était bonne on y avait construit un édifice sur lequel tous les noms des braves gens morts durant la dernière guerre étaient inscrits.
En arrivant à Pré-au-Lard, je fus émerveillée par la beauté du site. Les petites maisons de pierres se suivaient sur la route principale. Aucune n’était pareille, il y avait toujours un petit je-ne-sais-quoi de différent : des fenêtres plus larges, un toit plus pentu, une porte peinte en bleu criard. Les  devantures colorées se succédaient, tantôt une boutique de farces et attrape, tantôt une confiserie. Chaque  magasin avait été crées pour les élèves de Poudlard lors de leur jour de permission de sortie. *D’ailleurs ils sont très nombreux à être sortis pour profiter des rares rayons du Soleil.*
 
Je déambulais dans les rues parmi la foule d’écoliers. Je m’arrêtai devant Honeydukes la confiserie. A l’intérieur des centaines de sortes de friandises trônaient devant les visages gourmands des élèves, chocogrenouilles, dragées surprises de Bertie Crochue entres autres. Je résistai à entrer car je n’avais que quelques galions qui devaient me faire le mois.
 
Je regardai ma montre : 11h50. *Mince il ne me reste que dix minutes !* Je me mis à chercher un panneau où les directions pourraient être inscrites. Mais je n’en trouvai pas. *Aller, je vais être en retard !* Je m’arrêtai  pour demander le chemin à quelqu’un. C’était mon dernier secours. J’abordai un groupe d’élèves, des Serpentard vu leur écharpe.
 
- Excusez-moi, vous seriez où se trouve la poste de Pré-au-Lard ?


- Tu prends la première à la première à droite puis tu devrais tomber sur la place. A gauche il y aura la poste, répondit l'une d'elle avec un sourire.

- Merci.
 
Je lui rendis son sourire. *Après tout, ils ne sont pas si méchants ces Verts et Argents.* Je me précipitai dans la direction qu’elles m’avaient indiquée. Je trouvai facilement la grande tour d’où s’envolaient des dizaines d’oiseaux et où une autre dizaine arrivait. Il était là. Il m’attendait à l’endroit convenu, la Poste de Pré-au-Lard. Il avait traversé la mer et tout une partie du pays pour être ici. Il disait qu’il devait me dire un truc important. Je me mis un courir. Un grand sourire naquit sur mon visage. Arrivée à sa hauteur je lui sautai dans les bras. Il avait grandi, je devais maintenant me mettre sur la pointe de pied pour l’enlacer. Il avait aussi pris des épaules. En quelques mois il semblait avoir beaucoup vieilli.
 
- Roxane, tu peux me lâcher maintenant, dit-il en rigolant dans un roumain parfait.

- Oh désolée, dis-je en reculant. Mais tu m’as vraiment manqué. Ça fait si longtemps qu’on ne s’est pas vus… six mois ?
 
Hugor acquiesça. Soudain j’aperçus la jeune fille qui se tenait derrière lui. Fine, plutôt élancée, d’une blondeur aveuglante, la peau pale, des yeux bleus : le parfait cliché d’une Scandinave. Mon meilleur ami devait avoir vu mon regard insistant car il nous présenta :
 
- Roxane, je te présente Jörd Larsen, ma petite amie. Jörd, voici Roxane dont je t’ai déjà parlé.
 
*Une petite amie ? Mais il ne m’en avait jamais parlée. Pourtant on se parle à travers les livres ensorcelé depuis presque une semaine déjà !* J’étais tiraillé entre une réelle joie pour lui et un petit pincement au cœur qu’il n’est pas juger bon de m’en faire part. *Il croyait que j’allais être jalouse !?* Hugor avait jonglé entre le roumain et le russe avec une facilité déconcertante. On connaissait ses deux langues depuis notre plus tendre enfance, le russe et l’anglais étant les deux langues officiellement parler à la Reserve.  
Jörd me tendis la main et me salua dans un anglais tinté d’un fort accent russe. Je fis de même en le gratifiant d’un sourire même pas forcé. On se mit en marche en direction  des Trois balais. On avait tous faim bien que midi est à peine sonnée.
 
On entra dans l’auberge bondée à cette heure de la journée. Je trouvai malgré tout une place au calme dans le fond de la pièce. Jörd s’assit à coté d’Hugor. *Un centimètre de plus et elle est sur ses genoux. *
 
- Alors, commençai-je. Tu... enfin vous avez dit que vous aviez quelque chose d’important à me dire.
 
Un silence pesant s’installa entre nous. La scandinave jetait des petits regards en coin plus que visible à Hugor. Lui, se massait la nuque de la main droite comme quand il était gêné. *Quoi ? Ils vont m’annoncer leur mariage ?* Mon meilleur ami releva la tête et plongea ses yeux sombres dans les miens.
 
- Tout d’abord je voudrais te dire que tu as les salutations de tout le monde à la Reserve, tes parents bien sur, les miens, Charlie, ma sœur Vlad et le bébé, Mrs Biar la boulangère, même Gregor le boiteux, Sofie et son mari, le vieux Marc… et j’en oublie. Je m’étais dit de faire une liste mais au final je ne l’ai pas fait. Et je vois que j’aurais dû…
 
Il s’arrêta pour reprendre sa respiration. Je lui souris et il reprit :

- J’ai aussi vu que j’ai vue ta mère à la Reserve. Elle m’a dit que Sob été malade, tu ne m’en avais pas parlé… Bref, elle m’a dit de te dire qu’elle avait réussi à le soigner et qu’il est maintenant hors de danger. Retrouver ses marques dans ta chambre l’a beaucoup aidé. Mais il faut quand même qu’il reste à la Réserve car il est encore un peu fragile et elle ne sait pas s’il supportera un deuxième voyage en direction de l’Angleterre.
 
*Mon petit rat va bien ! Quelle joie.* Je m’avouai ne pas trop avoir pensé à lui ces deux derniers jour. Mais il me manquer toujours autant quand j’étais seule. Vraiment seule.
 
- Et tu as traverser une partie du continent pour me présenter ta copine et me dire que mon rat allait bien ? demandai-je en souriant.
 
- Non je suis aussi venu t’apporter ça, dit-il après un silence.
 
Il prit un sac moucheté vert et noir et se mit à fouiller dedans. Il enfonça son bras bien plus loin qu’il ne l’était possible à première vue. *Un sac sans fond… ingénieux.* Un bruit de métal qui s’entrechoquaient se fit entendre. Puis dans un grimace il sorti enfin l’objet tant attendu. Il était emballé dans un papier kraft surement pour le protéger du choc. Cylindrique, à première vue il devait mesurer environ deux mètres. *Qu’est-ce ?* Il me le tendit et je m’empressai de déchirer le papier. J’aperçus un manche… puis des brindilles et enfin une inscription en lettre d’or « Numbus 4700 »
 
- Mon balai ! m’exclamai-je.
 
- Tes parents m’ont dit que tu l’avais oublié chez toi, dit Hugor en souriant.
 
Je le remerciai pendant cinq bonnes minutes et l’enlaçai manquant de peu de faire tomber le serveur qui nous apporter nos plats. *Je vais pouvoir passer les tests pour entrer dans l’équipe de Gryfondor, il parait qu’il leur manque encore quelques joueurs !* Je lui demandai comment il avait deviné que c’était mon vœux le plus cher. Et il me répondit en rigolant qu’il avait toujours su lire dans mes pensées.
 Le repas se termina dans la bonne ambiance générale. Jörd avait même fini par prendre par à la conversation car on avait décidé de parler en Russe pour qu’elle nous comprenne. Tout aller merveilleusement bien.
 
- En fait vous m’avez toujours pas dit ce qui vous avez réellement amené ici, dit-je en finissant la dernière bouchée de ma tarte au chocolat.
 
Ils eurent tous les deux ce même air gêné. Hugor se remit à se frotter la nuque. *Mais qui a-t-il de si grave à la fin !*
 
- Roxane, je suis venu la parce qu’il fallait que tu saches… avec Jörd on a prévu… de partir… lâcha-t-il finalement.
 
- De partir ? dis-je en fronçant les sourcils. Où ?... Quand ?... Comment ?... Pourquoi ?...
 
- On veut faire le tour du monde, rencontrer plein de sorcier et de moldus, découvrir des cultures. Le monde est vaste, il mérite d’être découvert. Il y a des lieux vraiment magnifiques, dignes du paradis et on a envie de les connaitre. Tu sais je rêve depuis toujours d’aventure et là… avec Jörd je sens que c’est le bon moment.
 
- Vous comptez partir quand ? dis-je en croisant les bras.
 
- On fait on est déjà parti… depuis trois jours… L’Angleterre était notre première étape.
 
- Mais ce n’est pas possible ! Tu es pas majeur ! Et tes études ? Durmstrang n’est plus assez bien pour toi ?
 
- Je me suis fait renvoyer de Durmstang ! cria-il. Apparemment c’est moi qui n’étais pas assez bien pour eux… 
 
Il s’était levé. Ces yeux brillaient de colère. Jörd le retenait pas le bras comme un enfant qui allait s’enfuir. Pour la première fois de ma vie, j’eus peur de lui. *Qui est cet homme qui s’emporte si vite ? Moi, je ne le connais pas.*  Il se radoucit et je retrouvai mon Hugor d’entant. Je ne suis quoi dire et le silence se prolongea durant une minute.
 
- Pourquoi ? demandai-je simplement.
 
- Il y a eu un duel entre le fils du directeur, sa bande et l’un de mes amis qui a été grièvement blessé. Ils été trois contre un. Patrick était à terre mais ils ont continué à lui lancer des sortilèges. Alors pour le défendre j’ai voulu à mon tour lancer un sort sur ce fils de…  Mais il l’a évité au dernier moment et mon sort a fini sa course sur une fille de première année qui regarder le spectacle. Elle a fini à l’infirmerie, la pauvre. Le directeur m’a viré parce qu’il a mis sur mon compte la blessure de mon ami, celle de la petite et le vacarme qui ça a fait dans l’école. 
 
- Et qu’ont dit tes parents ?
 
- Rien mais ils étaient très déçus. Ça se voit ces choses-là…  Jörd était en dernière année, alors elle a pu passé les épreuves anticipées il y a une semaine. Elle est très intelligente mais elle n’aime pas qu’on lui rappelle. Tu sais, ce projet de voyage on l’a depuis longtemps, depuis qu’on est ensemble en fait. Alors on l’a juste avancé de quelques années.
 
Ils se sourirent. Ils semblaient vraiment s’aimer. Moi, je ne pouvais plus penser tout avait changé si vite. Hugor était mon meilleur ami mais je me rendais compte qu’il m’avait caché pas mal de chose. *Pour me protéger, mon œil oui !* Rien ne tournait comme je l’avais prévu. En lisant son message dans le livre qui me demander quand on pourrait se voir, j’avais sauté de joie.  Maintenant je déchantais. Si Hugor n’était pas là quand je rentrerais pour les vacances d’été je ne sais pas comme j’allais réagir. Le Réserve allait me paraître bien fade. *Non ! Il ne doit pas partir ! Je dois le retenir !* J’ouvris la bouche pour répliquer mais aucun son n’en sorti. Rien que je me pourrais dire ou faire changerait la moindre des choses. Je me tus et baissai la tête. Il avait pris sa décision et c’était égoïste de vouloir le faire changer d’avis.
Après un silence Jörd me demanda :
 
- Et de ton coté, les études se passent bien ?
 
Je révélai la tête et lui souris ; elle avait réussi à détourner la conversation. Je l’en remerciai d’un signe de tête et lui répondis.
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MessageSujet: Re: Pré-au-lard, les trois balais   Pré-au-lard, les trois balais I_icon_minitimeLun 30 Mar - 19:35

- Mais tout va à merveille pour moi... Comme tu peux le voir je suis au mieux de ma forme. Rien n'a changé !

Le ton sec et sarcastique de Louanne claqua dans l'atmosphère chaleureuse des Trois Balais. Le bruit des conversations autour des deux jeunes filles ne faiblissait pas et semblait les isoler dans une bulle invisible, dans un monde radicalement différent de celui où résonnaient les rires.

Ambre hocha la tête avec lenteur, ses yeux gris fixant toujours la bouteille de Bièraubeurre posée devant elle.

- Bien sûr. Je ne sais même pourquoi est-ce que je t'ai posé cette question.

Sa voix avait pris une neutralité inquiétante, presque inhumaine. La Serdaigle venait de pousser l'inexpressivité à son paroxysme et ses doigts étaient crispés sur sa bouteille de Bièraubeurre.
Après les récents événements, rares étaient les personnes dont le comportement n'avait pas été affecté. Une lumière étrange brillait dans les prunelles de la plupart des élèves et des professeurs. Etait-ce de l'inquiétude, de la crainte, de la peur, voire de la terreur ou de l'épouvante ? A moins que ce ne soit tout simplement de la détermination ?
Ambre était lentement envahie par une rage froide. Elle tenait par dessus tout à son indépendance, et en particulier au contrôle qu'elle avait de sa propre personne. Voir son oncle commencer à intervenir dans les fils de sa toile et ne pas avoir d'autre solution que de le laisser faire la faisait sortir de ses gonds. Le jeu venait d'évoluer, elle n'était plus la seule à vouloir contrôler la situation et tout ce qui s'y rapportait de près ou de loin. Ambre jeta un regard glacial à la bouteille de Bièraubeurre qu'elle tenait toujours avec sa main et dont le verre commença à fondre depuis le goulot. La Préfète la lâcha immédiatement et les gouttes en fusion arrêtèrent de couler.

Par un effort de volonté, Ambre calma son irritation et releva de nouveau les yeux vers Louanne.

- Je te prie encore une fois de bien vouloir m'excuser, je ne suis pas vraiment de bonne compagnie. Un peu trop tendue pour réussir à mener une conversation intéressante, si tu vois ce que je veux dire. Mais il me semble que c'est le cas de la plupart des élèves en ce moment, n'est-ce pas ?

Un sourire ironique se forma brièvement sur les lèvres d'Ambre et celle-ci reprit son discours d'un ton plus naturel, moins raide.

- Je pensais que le Directrice t'aurait proposé de rentrer chez toi, mais je vois que ce n'est pas le cas. A moins que ce soit le légendaire courage des Gryffondor qui t'ait poussée à rester malgré la proximité de la forêt. On dit que Poudlard reste l'un des endroits les plus sûrs, mais il reste difficile de demeurer près de lieux associés à des mauvais souvenirs.
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MessageSujet: Re: Pré-au-lard, les trois balais   Pré-au-lard, les trois balais I_icon_minitimeMar 31 Mar - 21:29

- Hum... Tu n'as pas à t'excuser de poser cette question, c'est de la politesse, l'une des marques de fabrique de la race humaine encore plus chez.. certains sorciers ou même certains moldus.

Ambre saisit l'allusion aux anciennes familles de Sang-Pur, mais elle ne réagit pas, laissant Louanne continuer. Elle voulait éviter de penser à ce qui s'était passé dans l'auberge avec son oncle il y a à peine quelques minutes alors qu'elle venait tout juste de réussir à se contrôler.

- Pour la suite de tes propos, en effet il a toujours été dit que malgré tout ce qui a pu se passer Poudlard est le lieux ou l'on est le plus en sécurité. 
Et la directrice, je l'ai plutôt fuis, tout comme les profs, en faite j'ai plus ou moins fuis tout le monde ces dernières semaines... Alors non elle ne m'a pas proposé de rentrer chez moi. Et je t'avoue que je préfère être au collège, même si en effet ce n'est pas facile..  C'est plus simple de s'isoler dans le château que chez moi, ou même dans ma ville. Je tomberais toujours sur des gens qui me connaissent, ou qui me connaissais... En plus je ne sais pas si je reste au collège, ou si je m'en vais définitivement avant la fin de l'année, je ne sais pas si je serais capable de faire une autre année...


Ambre leva un sourcil surpris en entendant la fin du discours de Louanne et attendit quelques secondes que celle-ci vide la moitié de sa bouteille de Bièraubeurre avant de répondre.

- Tu envisages donc de quitter Poudlard avant ta septième année...

La Serdaigle lança un regard étrange à Louanne. Curieusement, elle l'avait imaginée plus forte, ou du moins plus entêtée. Mais nul ne pouvait savoir les conséquences irréversibles que pouvait engendrer un simple événement sur une seule personne.

- Et où penses-tu aller, puisque j'imagine que tu ne retourneras pas dans ta ville d'origine ?

Ambre plongea ses yeux gris dans ceux de Louanne. La Gryffondor avait éveillé chez elle un certain étonnement, mais les deux jeunes filles ne se connaissaient pas vraiment, après tout. Elles s'étaient adressées la parole dans le cadre de leurs devoirs de Préfètes-en-Chef, mais elles s'en étaient rarement éloignées et le caractère d'Ambre ne facilitait pas la conversation. Le nombre de personnes à qui la Serdaigle faisait confiance - ou plus exactement partiellement confiance - se comptait sur les doigts d'une seule main, si ce n'était sur pas plus de trois doigts.
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MessageSujet: Re: Pré-au-lard, les trois balais   Pré-au-lard, les trois balais I_icon_minitimeSam 4 Avr - 22:55

Ambre écouta Louanne sans rien dire et sans laisser paraître, les yeux rivés sur le bois de la table devant elle. Lorsque la Gryffondor eut terminé, elle resta quelques secondes silencieuse, ne sachant pas réellement quoi lui répondre. Elle avait l'impression d'appartenir à un monde situé à mille lieues de celui de Louanne. Les questions de celle-ci ne s'étaient jamais posées dans son esprit et leurs préoccupations respectives paraissaient radicalement différentes : L'une était perdue et l'autre n'avait presque pas le choix. Mais toutes les deux poursuivaient en réalité le même objectif : Chercher le meilleur pour soi-même. Objectif humain, purement égocentrique, mais aussi profondément vital. Objectif menant la vie de chaque être humain, sans lequel elle n'a plus aucune valeur. L'abnégation même servait en réalité ce but ultime. Celui qui s'est sacrifié pour ceux qu'il aimait ne pensait-t-il pas agir de la meilleure manière vis-à-vis de lui-même ?

- Choisis le meilleur pour toi-même, en pensant à la fois au présent et à l'avenir, c'est tout ce que je pense être en droit de te dire. Préfères-tu supporter un présent douloureux dans la perspective d'un avenir meilleur, ou préfères-tu épargner ton présent pour ne pas en subir les séquelles à l'avenir ? Seule toi peux le savoir exactement.
Et puis... Je n'aime pas à livrer un avis personnel sur une ou plusieurs personnes, mais je pense tout de même que si tu n'avais pas été enlevée, un autre prétexte aurait été trouvé pour déclencher une attaque entre Centaures et sorciers, comme dans toute guerre. Il serait alors très probable que quelqu'un d'autre fusse tombé à ce moment-là. Le corps enseignant, le premier choc passé, ne devrait donc pas t'en tenir rigueur. Quant à ton rôle de Préfète, toi seule peux décider si tu restes apte à le tenir. Les "ragots" ne sont bien sûr qu'un détail négligeable dans tout ceci.


Ambre esquissa un rictus cynique avant de poursuivre. Elle aussi était régulièrement le sujet de certaines rumeurs, mais elle était à vrai dire arrivée à contrôler son image par quelque moyen, de telle sorte que celles-ci ne la gênaient aucunement.

- Mais tu as parfaitement raison sur le reste, et tu es sûrement assez lucide pour considérer tous les détails pratiques une fois ta décision prise.

La Serdaigle avait parlé sur le ton plus clair d'une fin de conversation. Les rues au dehors avaient commencé à s'assombrir, et la face d'un soleil blafard et orangé sous son voile de nuages grisâtres descendait lentement à l'horizon au travers des vitres poussiéreuses de l'auberge.

- Je pense que je vais retourner au château. Passe donc une excellente soirée.

Ambre avait annoncé un départ un peu brusque, mais elle voulait se retrouver seule pour réfléchir à tout ce qui venait de se passer. L'obscurité qui avait commencé à envahir la salle lui avait fait soudain prendre une conscience aiguë du temps qui lui était alloué avant sa décision définitive. Son esprit était trop occupé par des réflexions personnelles pour pouvoir continuer à assurer la conversation. La Serdaigle se leva, reprit sa cape et adressa un signe de tête à Louanne avant de se diriger vers la sortie de l'auberge.
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MessageSujet: Re: Pré-au-lard, les trois balais   Pré-au-lard, les trois balais I_icon_minitimeMar 28 Avr - 21:42

Molly  était passée par toutes les émotions en l'espace de quelques secondes. La peur de se faire mal en tombant, la joie quand Carter répondit à son baiser, la sueur froide quand  le petit ami officiel de la jeune femme avait crié son nom, -croyant qu'il les avait surpris- l'étonnement quand le batteur avait mentit avec aplomb, et la gêne quand James invita l'américain à se joindre à eux aux 3 balais en le remerciant d'avoir prit soin de la blondinette...
L'ancien batteur, vivifié de voir Molly toujours là en profita pour lui prendre la main. La jeune femme lui fit un sourire gêné... Elle regarda l'américain avec désespoir... Elle n'avait pas prévu que les choses tournent ainsi...
 
Les 3 jeunes gens entrèrent alors dans le pub. Il n'était pas très bondé ce jour là, et ils se dirigèrent vers une table carré à la mezzanine de l'établissement.
James s'installa à droite de la blondinette, et Carter en face d'elle.


- Je vais commander une bierraubeurre pour notre sauveur, je reviens !


Molly sourit, rougissant tout à fait gênée de la situation. Une fois le brun aux yeux bleus partit, la lionne se pencha vers l'américain :


- J'ai cru mourir  tout à l'heure ! J'ai cru qu'il nous avait surpris ! Mais tu as réussi à trouver un mensonge en moins de deux ! on dirait que tu as fait ça toute ta vie ?!


Pointant son index sur la table elle lui dit en le regardant droit dans les yeux :


- Je veux bien jouer au jeu du chat et de la souris, mais écoute moi bien Carter, il est hors de question que je ne sois pas l'unique souris que tu chasses ? C'est bien compris ?



Elle regarda le brun qui la dévorait littéralement des yeux. Elle ne savait pas ce qu'il allait lui dire, mais elle voulait une réponse. Vu le monde au comptoir l'autre James allait en avoir pour un moment avant de revenir...
1389 caractères validé par Molly
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MessageSujet: 3 balais   Pré-au-lard, les trois balais I_icon_minitimeMer 29 Avr - 0:56

James se retint de trop regarder Molly durant la petite marche qui les menèrent aux Trois Balais. Ce baiser inoubliable, il avait pourtant intérêt à l'oublier pendant les minutes qui suivaient parce qu'il allait devoir passer un bon quart d'heure à regarder la fille de ses rêves s'amuser avec son copain. Quelle partie de plaisir ! Mais il se retint de tout regard insistant et s'installa en face de la belle blonde, tandis que son copain allait lui chercher une bière. Soudain, la jeune femme dans la confidence se penchait vers lui.

- Ouai moi aussi j'ai flippé mais t'inquiètes je suis habitué à fighter haha. Tout comme à mentir d'ailleurs.

Il lui glissa un sourire charmeur en se mordant la lèvre, profitant que son copain soit encore en train de faire la queue. Au jeu du chat et de la souris ? Très bien pas de soucis, du moment qu'il pouvait passer du temps avec elle cela ne lui causait pas de soucis. Il se pencha légèrement en avant et passa ses bras sous la table pour rapprocher la chaise de Molly puis en profita pour effleurer délicatement ses cuisses, avant de reposer ses coudes sur le bois dur de table. Ce petit jeu lui plaisait bien. Il jeta un coup d’œil vite fait pour voir où en était James, mais malheureusement celui-ci avait réussit à couper la file et à se procurer la bière plus vite que prévu.

- Tiens voilà, c'est moi qui offre !

- Merci James tu gères. Sinon pour demain t'es toujours opé ?

- Ouais absolument, pas de soucis. Tu pourras prendre un balai dans le local et j'emprunterais un ou deux cognards histoire de s'entraîner comme il le faut.

Carter lui sourit avant de glisser légèrement sa jambe entre les genoux de la jeune blonde. Discrétion la plus totale, McCall ne s'aperçut de rien et se contentait de leur sourire à tous les deux en sirotant sa boisson. Le jeune Carter leva sa choppe et s'exclama :

- A l'amitié !

Ce à quoi se joignirent ses deux camarades rouge et or. Finalement ils allaient peut-être passer un bon moment.




(fin du rp; suite dans les dortoirs des garçons)
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MessageSujet: Re: Pré-au-lard, les trois balais   Pré-au-lard, les trois balais I_icon_minitimeSam 20 Juin - 12:02

Jérémy et moi arrivions aux Trois Balais et il eut la courtoisie de me tenir la porte pour me laisser entrer. Son geste me toucha mais je n'y fis pas plus attention que ça et le suivis au comptoir où Mme Rosmerta servait un groupe de nos jeunes camarades. Il se tourna vers moi le temps que ce soit notre tour et se pencha pour murmurer. Pour cause : un brouhaha assourdissant régnait dans le bar qui l'empêchait de se faire entendre.

- Va nous prendre une table … Eh  ! Trouve un coin tranquille.

J’acquiesçais dans un sourire et me frayais un chemin dans la foule qui se pressait au bar pour chercher une table vers le fond de la pièce. Endroit que les jeunes de Poudlard appelaient entre eux le coin des amoureux car les couples aimaient s'y retrouver discrètement pour y être tranquille.

* Il doit être vraiment mal pour vouloir se cacher … Ou alors il veux … Non  ! Sûrement pas  ! … Il avait l'air si abattu, j'aime pas ça. *

Je m'installais à la dernière table de libre au fond du bar et le brun arriva une minute plus tard avec une bièraubeurre et un jus de citrouille. Il savait ce que j'aimais boire et ça me fit sourire encore plus alors que je le regardais s’asseoir  à coté de moi, sur la banquette.

- Merci.
- Santé.

Jérémy trinqua les bouteilles pour nous mais il n'avait pas l'air d'arriver à sourire vraiment, comme s'il retenait quelque chose qui m'était un peu familier. M'inquiétant de plus en plus, je lui attrapais la main et le fixais avec un regard d'encouragement, en reprenant là où nous nous étions arrêté dans la rue de Pré-au-Lard.

- Alors  ? Qu'est-ce qui ne va pas  ?
- Je te l'ai déjà dis, c'est pas si grave comparé …
- Arrête  ! … C'est bête de dire ce genre de chose. Oui j'ai vécu des choses difficiles, ça nous arrive tous malheureusement. Mais s'il te plais ne compare pas quelque chose qui s'est passé il y a bientôt six ans avec ce qui t'arrive maintenant. La priorité, c'est toi. D'accord c'est peut être moins grave que moi, mais ça à l'air important pour toi, alors … Raconte moi.

Le jeune homme me sourit faiblement et je vis son regard s'embuer légèrement alors qu'il se lançait dans ses explications.

- Le week end dernier j'ai reçut une lettre de mes parents pour me dire que … Mon chien était mort.
- Oh  ! Je suis désolée.
- Je … Je l'ai eu tout petit, il y des années … On a plus ou moins grandit ensemble … Il était vieux. D'après ma mère c'était son heure.

Une pression sur ma main me fit comprendre que Jérémy retenait sa peine, mais je savais que ça ne lui apporterait rien de bon, au contraire. Sa voix tremblante trahissait sa tristesse et j'étais vraiment désolé de le voir si mal, lui qui était toujours de bonne humeur et mettait de l'ambiance dans son groupe de copains.

- Je ne voulais pas t'en parler, j'avais … Peur que tu te moque.
- Vieux ou pas, prendre quelqu'un qu'on aime n'est jamais facile.

Je me doutais que Jérémy m'avait dis ça car certains avaient déjà du le charrier d'avoir de la peine pour un animal. Seules les personnes qui adoraient les bêtes, souffraient de leur perte, comme lui en se moment. A mon tour je pressais sa main une seconde pour lui montrer mon soutient et il comprit car il releva les yeux vers moi avec un petit sourire. Son regard encore embué me touchait et il pouvait le voir à mon air compatissant.

- Tu es si compréhensive.
- J'aime beaucoup les animaux, et il faut vraiment être sans cœur pour ne pas être touché par la mort d'un être vivant … Parle moi de lui.
- Il s'appelait Pucky, c'était un labrador … Il avait la sale habitude – comme dit ma mère – de dormir avec moi sur mon lit. On ne pouvait pas dormir l'un sans l'autre, en tout cas on ne le voulait pas. Quand j'étais gosse, je passais mes journées dehors à jouer avec lui, j'essayais de le dresser moi même, mais on finissais toujours par se rouler par terre. Ca rendait ma mère dingue. Et à ma première rentrée j'avais tout fait pour convaincre mon père de laisser Pucky venir avec moi à Poudlard … Il me manque tant …

Le pauvre Poufsouffle lâcha enfin quelques larmes, la tête baissée sur sa bièraubeurre en restant silencieux. Je ne pu que me rapprocher sur la banquette et enrouler mes bras autour de lui pour le réconforter, étant blessée de le voir comme ça. Je ne savais pas trop comment faire, je n'avais jamais eu à consoler quelqu'un. Mais je me devais d'essayer, ces dernières années il n'y en avait eu que pour moi, des étreintes de réconfort, des mots apaisants, cette fois c'était mon tour de consoler quelqu'un.

Murmurant des "chut" et des "ça va passer"  , je posais ma tête contre son épaule et mon camarade releva la sienne pour me regarder dans les yeux. A part quelques traces de larmes sur les joues, personne n'aurait pu savoir qu'il venait de craquer en le voyant sourire comme il le faisait maintenant, et j'étais soulagée de voir qu'il semblait aller mieux.

- Merci.
- C'est normal … Entre ami.

Jérémy retrouva son sourire en coin et, pour accentuer ses remerciements, m'embrassa la joue alors que j'étais toujours collée à lui. Et je m'en rendis soudain compte  : nous étions collé l'un à l'autre, mes bras autour de lui et son visage si près du mien. Son geste venait de me troubler, plus que de raison, sans savoir pourquoi, ou je ne le voulais pas. Nous restions comme ça, à nous fixer sans rien dire, une bonne minute avant que je ne réagisse la première. Je me reculais un peu trop vite de lui, en espérant ne pas rougir, et bu un peu de mon jus de citrouille en entendant le brun se racler la gorge.

- Donc euh … Chacun son tour.
- Quoi  ?
- J'ai parlé de Pucky, parle moi de toi.
- Ah euh … Si tu y tiens … Mon père était auror et, d'aussi loin que je me souvienne ma mère est toujours restée à la maison pour s'occuper de moi. On habitait dans une banlieue moldue,  les voisins étaient plutôt simpah et ne soupçonnaient rien … Ce qui est étonnant avec les Liovig …

Etant quand même un peu nerveuse de lui dévoiler ma vie avant les Potter, je continuais en lui décrivant ma maison, mon quartier, mes voisins moldus. Très vite il en oublia sa peine, la mettant de coté pour le moment.

xxx

Pendant l'heure qui suivit, il n'avait cessé d'insister pour que je ne me m'arrête pas de lui parler de mes souvenirs ou d'une anecdote qui nous faisait rire. Mon nouvel ami ne m'avait pas quitter pas des yeux et il m'avait même semblé que son sourire s'était retrouvé collé à coup de sort de glu perpétuelle.
Nous étions passé par la façon rocambolesque que mon père avait de me couché avec ses récits de guerres et d'aventures de l'ancienne époque. De la passion pour les potions que j'avais partagé avec ma mère au fond de la cave, aménagée en laboratoire. Ou encore comment j'avais longtemps malmené les enfants de mon quartier avec des parties de bavboules, incompréhensibles pour eux quand elles explosaient. … Et après avoir épuisé tous ces sujets, nous avions enfin fini par rentré au château, Avec sa bande d'ami que nous avions retrouvé par hasard sur la route du retour.

rp unique
5429 c
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MessageSujet: 3 balais   Pré-au-lard, les trois balais I_icon_minitimeSam 15 Aoû - 15:44

Il était 19 heures et on était le 17 Août. Crépuscule était assit sur un tabouret face au bar avec une bièrauberre à moitié vide devant lui. Les deux tabourets qui étaient à côté de lui étaient vide aussi que les verres en face d'eux.
Ça faisait deux heures qu'il était là est qu'il attendait l'autorisation de Mme Rosmerta pour enfin utiliser la cheminée. Clive et Eric l'avaient accompagné, mais il avait du rentrer au château avant la fermeture des grilles. Le brun se retrouvait donc seul avec son sac en bandoulière qui contenait sa bourse, sa baguette et sa grosse valise miniaturisée. De loin, on pourrait croire qu'il noyait son chagrin dans l'alcool. Mais la vérité était autre. Il reconnaissait avoir eut de la peine quand ses amis étaient parti. Clive était resté égale à lui même, mais Eric avait eut du mal à le regarder dans les yeux. Leur conversation au terrain de Quidditch était restée entre eux, mais le Serpentard voyait bien quelque changement dans le comportement du blond. Mais il n'y pouvait rien et ne pouvait malheureusement rien faire pour lui.
Soupirant après une gorgée de son verre, Crépuscule était tout simplement stressé et à la fois excité de retrouver sa belle. Un tic agitait sa jambe. Dans le bar, on l'avait déjà regardé étrangement. Il faut dire qu'il était habillé tout sauf comme un sorcier. Un jean noir serré et un tee-shirt gris qui lui collait à la peau. Si on rajoutait sa paire de tennis en toile grise, il passait facilement pour un jeune londonien moldu lambda. Seule sa paire de lunette d'aviateur reposant sur son torse, son bracelet de cuir et maintenant sa chevalière d'or blanc lui donnaient un côté atypique. Ses cheveux avaient légèrement repoussé, il les préférait largement comme ça.

- Tu vas pouvoir y aller dans cinq minutes mon garçon.

Redressant la tête, Crépuscule sourit à la barmaid et finit son verre d'une traite. Il sortit de son sac sa bourse et paya ses consommations laissant un pourboire. Et il attendit que Rosmerta lui indique qu'il pouvait utiliser la cheminée.

- Tu as ce qu'il faut ?


Crépuscule sorti une petite bourse de cuir noir contenant assez de poudre pour un voyage. Cadeau de Myo. La femme le regarda avec suspicion, se demandant surement comment le jeune homme avait pu se procurer de la poudre de cheminette sachant qu'elle se faisait rare. Puis elle vu le bijou qu'il portait à l'index et ne se posa pas plus de questions. Sous son apparence simple, il s'agissait en fait d'un aristocrate. Elle était surprise. Elle s'était toujours méfiée des gens de cette stature depuis la grande guerre. Comme quoi il existait des exceptions à tout. Ce jeune homme avait été très sympathique et aimable.

- Merci.
- De rien, mon garçon.
- Au revoir.
- Bon voyage.

Tournant le dos, Rosmerta retourna derrière son bar et Crépuscule entra dans l'antre, resserrant son sac sur son épaule pour ne pas le perdre dans le voyage. Sans se retourner, il ouvrit la bouse. Il ne voulait pas que tout le monde puisse entendre ou il allait. Son coeur battait vite. Il était heureux, il allait retrouver Myo. Il prononça alors solennellement sa destination avant de retourner la bourse à ses pieds et de se faire dévorer par les flammes vertes.

- Manoir de la famille du Drac, Transylvanie.


RP Unique
Débit du compte : Deux Bièrauberre + Pouboire
1 Galion et 20 Noises (14 Mornilles et 20 Noises + 3 Mornilles)
Caractères 2703
Crépuscule : #3366ff
Rosmerta (f) : #999933
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MessageSujet: Re: Pré-au-lard, les trois balais   Pré-au-lard, les trois balais I_icon_minitime

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