La volière

Azel se lava d'une humeur maussade. Elle avait passé une de ces nuits qu'elle détestait. Son esprit avait vagabondé entre rêves et cauchemars une bonne partie de la nuit. Tantôt elle rêvait de Damon qui était tendre et attentionné envers elle, tantôt il était dans les bras de cette miniature de Gryffondor : Eléanor, qui à ses yeux n'avait que pour seul grandeur son égo démesuré d'italienne. 

Elle avait la veille fait parvenir un message à cette fameuse Gryffondor qui avait gâché son sommeil cette nuit afin d'avoir enfin une explication claire avec celle-ci. Elle était sûre que c'était cela qui avait perturbé son sommeil cette nuit. 

Les deux jeune filles s'était quittées en très mauvais termes dans les couloirs du château après que Damon les ai laissées toutes les deux en les réprimandant. Quelques jours venaient de s'écouler, et la rouge et or avait prit le temps de se remettre en question, surtout après avoir parler avec Damon brièvement sur le terrain de quidditch avant que l'équipe ne débarque à son tour. 

Elle avait ce jour-là pris conscience que si elle voulait quoi que ce soit avec l'italien, il lui faudrait mettre de l'eau dans son vin, comme disaient les moldus, et essayer un temps soit peu de s'entendre avec Eléanor, sous peine sinon de perdre l'amitié du jeune homme une bonne fois pour toutes. 

Voici donc la raison pour laquelle elle avait donné rendez-vous après les cours à la jeune fille. La journée touchait à sa fin, elle n'avait pu se concentrer sur ses cours et la fin de la dernière heure sonnant son glas, elle prit le chemin de la volière, fameux lieu du rendez-vous donné dans son message, telle une personne se rendant sur son lieu de mort. 

Elle se posta au pied de la tour de la volière, faisant les cent pas, en attendant de voir si Eléanor allait venir car celle-ci n'avait reçu aucune réponse de la part de celle-ci... 

Continuant a faire les cent pas, notre jeune fille cherchait comment exposer ses réflexions de ces derniers jours aux yeux d'Eléanor. Comment elle pouvait lui présenter des excuses tout en lui faisant comprendre que pour elle, une amitié entre elles deux ne serait guère possible un jour à son propre avis. Son arrogance et la jalousie dont elle avait pu faire preuve la dernière fois pour une personne avec qui elle ne sort même pas lui sortait par les trous de nez. Pour Azel, une amitié sincère entre deux personnes, ce n'était pas cela. 

- Salut Azel. Qu'est ce que tu voulais me dire ? 

Elle fit soudain un bond. Eléanor venait d'arriver. 

- Salut Eléanor... 

Cherchant une dernière fois comment exposer ce à quoi elle pensait en l'invitant à la rejoindre ici ce soir, elle continua: 

- N'ai pas d'inquiétude, je ne t'ai ni tendu un piège, ni fait venir ici dans le but de me battre avec toi. 

Ce ne serait guère équitable premièrement, et elle avait lancé cela car elle pouvait apercevoir la baguette de la jeune fille dépasser, comme si elle l'avait préparée au cas où. 

- Comme tu dois t'en douter, je t'ai fais venir pour parler de Damon... J'ai pris le temps ces derniers jours de réfléchir, et certes je trouve peut-être ta réaction stupide, mais la mienne n'a guère été mieux. Etant plus âgée que toi, je devrais en toute logique te montrer l'exemple et non te rabaisser comme je l'ai fais.

Aussi, je penses, que toi comme moi, si l'on veux vraiment Damon en tant qu'ami, il va nous falloir apprendre à s'entendre un minimum... 

Elle marqua un temps de pause, écoutant une chouette hululer non loin derrière elle comme si celle-ci approuvait ses paroles, elle reprit : 

- Je ne te propose guère une amitié sincère entre toi et moi, car nous savons toutes les deux qu'il y aura toujours Damon entre nous... Mais on peut peut-être essayer ? Qu'en penses-tu ? 

Elle se stoppa sur cette dernière question, elle n'avait pas encore officiellement présenté ses excuses, et ce volontairement, car si elle même savait se remettre en question elle ne savait guère si la jeune fille savait le faire elle même. 

- Si je comprend bien, tu proposes que l'on fasse - pour le moment - semblant d'être amies pour que tu puisse vraiment te réconcilier avec Damon ? Je crois que je n'y gagne rien... 

Azel sourit gentillement cette fois à la jeune gryffondor. Elle avait tout de même comprit où elle voulait en venir. Bien sûr pour le moment, elle doutait qu'une amitié sincère puisse se faire entre les deux jeunes femmes, mais pourquoi ne pas essayer. 

- Ok. Je fais ça pour lui. Et aussi parce que je n'aime pas attiser les conflits plus qu'ils ne devraient l'être. Par contre je veux que tu saches que je connais tes intentions et j'ai bien compris que ce n'est pas que comme un ami que tu vois Damon... Sinon tu n'aurais pas fait autant d'efforts.

Tu es une gryffondor comme moi, et je sais que la fierté des rouge et or n'est pas une simple légende. Ca a du te couter de me parler. Merci de ton effort. 

Le regard fier d'une rouge et or, elle décida elle aussi d'attraper la main de la jeune gryffon. 

- Il ne me servirai à rien de te cacher mes intentions, mais saches que je peux aussi comprendre l'importance qu'il a pour toi, et que quoi qu'il advienne, je ne m'interposerai pas dans votre amitié, si tant est que tu sois capable toi aussi d'accepter, si cela se produit, le fait de nous voir ensemble. 

Et c'est à ce moment là que choisi le sujet de la discorde infernale entre les deux jeunes filles pour apparaître : Damon dans son uniforme de Gryffondor. 

- Salut les filles, je dérange peut être ? J'espère que vous n'êtes pas encore en train de vous disputer !

Azel, lui adressa en premier lieu un sourire étant heureuse de le voir, mais changea vite d'expression de visage lorsque celui-ci les regarda d'un regard sévère. Elle prit donc la parole la première tenant toujours la main d'Eléanor. 

- Est-ce qu'on a l'air de deux personnes qui se querellent là? Nous, jetant un regard vers la jeune fille, nous étions justement en train de parler de toi, et avons décidé d'enterrer la hache de guerre. 

Elle avait débité cela, d'une voix neutre en y mettant de la sincérité, elle espérait que face au bel italien sa nouvelle "alliée" n'allait guère retourner sa veste. Mais après tout c'était une gryffondor elle aussi, et nous chez les rouges et or, lorsque l'on donnait une parole, ils nous était rare de la reprendre. 

La surprise pu se lire sur le visage du beau brun, et Azel se délecta de ce spectacle réjouissant à ses yeux. Elle savait qu'elle venait irrémédiablement de marquer des points vis à vis du jeune gryffond. Bien sûr elle ne précipiterai pas les choses, elle attendrai d'être sûr que lui-même souhaite la même chose qu'elle. 

Elle se laissa faire sans opposer de résistance lorsque celui-ci l'attira pour un câlin groupé, pensez-vous, mise a part le subtil baiser sur la joue et la consolation sous la cape de Damon, d'ailleurs cela lui parut s'être produit il y a une éternité, elle n'avait eu d'autre contact physique avec lui. Elle se rappela cette nuit dans le parc, ou blottis contre son torse elle s'était sentie soulagée. 

- Bon on fait quoi ? Vous avez du courrier a envoyer ou on peut regagner la salle commune ? C'est pas que j'ai bien envie de les faire, mais j'ai une tonne de devoirs ! La prof de soins nous a donné 40 cm de parchemin à faire, et j'ai encore à m'exercer en sortilèges !
Je vous jure, ils ont l'intention de nous tuer cette année !!

Elle rigola aussitôt le regardant commencer à descendre les marches, elle se tourna vers Eléanor:

- Allez viens, suivons le, faisons lui plaisir... 

Bizarrement pour elle, elle ne se sentait guère dans l'obligation de jouer un rôle, elle commença même à se demander si elle n'avait pas juger la miniature un peu vite. Et elle se sentait presque pousser l'âme d'une grande soeur. Mais elle se méfier tout de même, la jalousie peut faire faire des choses a certaines personnes que nous aurions pensé insoupçonnée jusque maintenant. 
Attrapant la demoiselle par le bras, elle l'invita a la suivre à la suite de Damon. 

Eleanor se sentait étrange face à cette scène presque surréaliste. Les deux rivales allaient donc devoir se supporter. Cela semblait tellement faire plaisir à Damon qu'elle accepta cela finalement sans trop de difficultés. 

Alors que la brunette était encore à faire des vas et vient entre les deux sorciers, un sourire figé et béat sur le visage, les deux commencèrent à bouger. Elle n'avait pas écouter un traite mots de ce qui s'était réellement dit après le câlin que Damon leur avait fait... à toutes les deux ! 

Finalement, c'est Azel la tirant par le bras qui la sortit de sa torpeur. 

- Allez viens, suivons le, faisons lui plaisir... 

Elle devenait presque sympathique la blondasse! Prise dans ce tourbillon de bonne humeur, Eleanor suivit donc le mouvement, presque galvanisée par tant de gentillesse d'un coup. 
Pourtant, et malgré sa naïveté naturelle, la deuxième année avait encore du mal à croire à la sincérité d'Azel... Et si elle s'était servie d'elle pour arriver à toucher Damon en plein coeur ? 

- Oui oui... Je viens. 

Nerveusement, Eleanor se mit à rire aussi et suivit ses deux ainés dans les escaliers tortueux. 

Pas mal de temps venait de s'écouler depuis la rentrée. Azel se sentait pleine de joie d'avoir trouver son bonheur dans les bras de Damon, mais à la fois triste. Aujourd'hui, en ce samedi, elle avait décidé de s'isoler quelques temps. Elle avait ressentit en se levant le matin même qu'elle avait besoin de se détendre et de réfléchir à tout ce qui avait pu lui arriver depuis avant les grandes vacances. 

Enfilant une cape noire relativement assez chaude par ces temps de pluies des derniers jours, elle prit également du papier à lettre, une plume et prit le chemin de la volière et prenant garde de rester discrète, il lui fallait vraiment du temps seule, elle ne voulait tomber sur personne, ni sur Molly la garce qui lui avait tendu un piège en lui disant pas ce qui se passait entre elle et Jimmy, Jimmy que d'ailleurs elle ne voulait pas croiser non plus. Elle ne voulait pas non plus tomber sur Marianne, une ennemie en devenir, ni Victoria pour qui elle avait fini à l'infirmerie, ni Eléanor, ni Damon curieusement même si son cœur lui criait d'aller se blottir dans ses bras au lieu d'aller déprimer seule dans son coin, comme elle s'apprêtait à le faire. 

Bizarrement le chemin jusque la volière lui parut bien long comparé à l'ordinaire, sa journée allait passer au ralentit et elle détestait cela. Dans ces jours là, elle était d'une humeur maussade et tristounette. Elle pouvait passer de l'énervement aux larmes en un instant sans prévenir qui que soit par n'importe quel signe au préalable. Montant les marches lentement au rythme d'une marche mortuaire comme si elle se rendait à l'échafaud, elle s'arrêta sur le petit palier avant de ne se décider à rentrer. 

Des chouettes et des hiboux de toutes couleurs et de toutes races se trouvaient sur des perchoirs accrochés aux murs de toute la volière. Des fientes jonchaient le sol de partout et l'odeur était pestilentielle, mais lorsqu'on y restait un petit moment on ne faisait plus attention à tout cela. Certains hululements se firent entendre lors de son entrée, pour ensuite laisser à nouveau place à un silence pesant.

Notre demoiselle prit la direction de l'une des fenêtres qui permettaient l'entrée d'une faible lumière à la levée du jour encore naissant. Sortant sa baguette, elle nettoya ce rebord rapidement d'un sort informulé qu'elle avait souvent vu sa mère utiliser dans leur propre appartement, puis elle prit place s'adossant à l'encadrement et remontant ses jambes sur le rebord. 

Étant petite Azel avait une peur monstre du vide jusqu'à son premier vol sur un balai. Ce jour là, elle prit conscience qu'avec toute la magie qui l'entourait elle ne risquait pas grand chose à chuter de haut. Posant son papier à lettre sur ses genoux, elle prit ensuite sa plume pour la plonger dans l'encre, pour enfin de compte restait en suspend. Elle voulait envoyer un courrier à sa mère, non pas pour lui demander de revenir à la maison aux prochaines vacances mais pour lui signifier son grand désir et sa décision certaine de ne jamais rentrer. 

Depuis ce qui c'était produit pendant l'été entre elles deux, elles n'avaient plus eu de discutions sérieuses. Sa mère lui avait annoncé que son paternel allait bientôt quitter la prison et qu'elle avait prit la décision de le laisser revenir sous le toit familial. A cette annonce Azel avait tout d'abord eu le coeur brisé, pour ensuite se sentir étouffer et laisser enfin sa rage et sa colère sortir. Le temps d'un bref instant tout ce que son père avait pu lui faire subir durant sa jeunesse lui était revenu en tête alors qu'elle avait mis plusieurs années avant de ne pouvoir passer à autre chose et enfin avancer. C'était dans une colère immense qu'elle avait claqué la porte après avoir fait ses valises, sous le regard suppliant de sa mère qui lui demandait de bien réfléchir à ce qu'elle était en train de faire. 

- SI LUI IL REVIENT, MOI JE PARS! AS-TU OUBLIE TOUT CE QU'IL A PU ME FAIRE? TU L'AS OUBLIE? ET TU CROIS QU'IL A CHANGE, MOI JE NE LE CROIS PAS, CE N' EST QU'UNE ORDURE A MES YEUX IL N'EST PLUS RIEN ET TOI NON PLUS!

Ce fut les dernières paroles qu'elle avait prononcées à sa mère avant de partir, sans même lui laissait le temps de répondre. A cette pensée Azel eut de nouveau les larmes aux yeux, la rage qu'elle avait ressentit ce jour s'était mélangée à de la peur. La peur de ce que son paternel pouvait lui faire à nouveau s'il débarquait une fois de plus dans sa vie, et la rage de ne pas comprendre la décision de sa mère. 

Lorsqu'elle était partit, elle n'avait aucune idée de là où elle pouvait aller, elle avait vagabonder dans les rues pendant un long moment avant de ne se poser sur un banc, pour enfin lâcher tout ce qu'elle avait à l'intérieur. C'est dans un cri de délivrance qu'elle avait lâcher toutes les larmes de son corps, jusqu'à ce qu'elle fut interrompue par un hibou qui était venu se poser près d'elle lui portant un message de sa mère. 


Ce tout petit mot était gravé dans la mémoire de notre jeune fille. Au lieu de l'apaiser il l'avait encore plus énervée. Elle ne pouvait pas croire que sa mère voulait lui faire revivre un enfer comme elle l'avait connu étant petite. Elle avait prit le chemin du chaudron, où elle avait du coup passé tout l'été, sans se soucier de quoi que ce soit.

Puis était venu le temps de la rentrée, ensuite les cours avaient repris au château. Elle avait fait la connaissance de Jimmy, Damon, Eléanor, Marianne, Doréa, Victoria, Molly et bien d'autres, du coup elle avait pendant un temps oublié tout ce qui s'était produit jusqu'à aujourd'hui. Pourquoi aujourd'hui? Parce que ce jour était celui où son paternel quittait Azkaban pour revenir vivre auprès sa mère. Au fond d'elle, elle espérait que celle-ci avait changé d'avis, mais elle savait que cela ne serait pas le cas. 

Baissant à nouveau les yeux sur son papier à lettre, elle commença donc lentement à rédiger celle-ci: 


Il ne lui fallut pas longtemps pour écrire ce bref mot. Elle avait préféré y mettre des phrases courtes qui ne montre aucunes émotions et disent juste l'essentiel. Relisant une dernière fois, elle se leva, enroula son petit mot, et se mit en quête d'une chouette. Elle ne chercha pas longtemps et préféra prendre la première venue. Plus vite elle enverra cela, plus vite elle se sentirait mieux, tout du moins elle se le souhaitait fortement. 

Ses mains tremblantes eurent de la difficulté pour attacher le mot à la patte de l'oiseau qui perdit patience et la pinça légèrement. Une fois celui-ci attaché, elle prit la chouette sur son bras et la mena à la fenêtre pour la laisser prendre son envol après lui avoir fait cette recommandation:

- S'il te plaît, ne me ramène pas de mot en retour. 

Elle savait pertinemment que la chouette reviendrait certainement avec une réponse et elle se dit qu'elle l'a déchirerai à peine arriver sans prendre le temps de la lire. Elle avait largement souffert et ne voulait plus subir cela. Une fois l'envol de l'oiseau effectué, Azel repris sa place sur le bord de la fenêtre, laissant les larmes couler sur son visage à volonté. Elle avait un trop plein d'émotion qu'elle devait évacuer. c'est le regard perdu dans l'horizon qu'elle soulageait son cœur meurtrit. 

Toujours perdue dans ses pensées, les larmes continuaient d'inonder ses joues. Elle ne pleurait pas du fait de couper les ponts à jamais avec sa mère, elle pleurait plus de peur que son géniteur ne décide de se pointer aux abords de poudlard dans le but de lui faire à nouveau vivre un enfer. Elle ne comprenait pas pourquoi il ne passait pas le restant de ses jours à Azkaban, ce qu'il avait fait lui paraissait si terrible, si inhumain, elle ne pouvait admettre de se sentir à nouveau menacée par cet homme qui l'avait traitée si mal durant son enfance. 

Elle était tellement perdue dans ses rêves, qu'elle ne prit pas tout de suite conscience qu'elle n'était plus seule dans la volière. Elle entendit vaguement une voix sans vraiment comprendre les paroles prononcées, cela faisait maintenant quelque jours qu'elle ne s'était pas nourrie correctement, trop anxieuse pour ce jour funeste pour elle qui était enfin arrivé. Oui pour elle s'était la fin du bonheur, elle ne pouvait se savoir vivre correctement et paisiblement en sachant que son paternel était de nouveau en liberté et auprès de sa mère qui plus est. 

Cherchant à descendre du rebord de la fenêtre, elle ne fit pas attention et glissa du mauvais côté. Elle se retrouva suspendue les pieds dans le vide du mauvais côté de la fenêtre, poussant un cri de terreur, il ne fallait pas qu'elle lâche prise, la chute serait très douloureuse. Difficilement, à bout de force de par sa sous alimentation récente, elle cria: 

- Aidez-moi, s'il vous plait, que quelqu'un m'aide. 

Le cœur battant à tout rompre, elle se voyait déjà chuter de plusieurs mètres de haut, elle ne savait même pas si la voix qu'elle avait entendu était réelle ou dans sa tête. 

Azel suspendue dans le vide trouva le temps extrêmement long, elle était certaine qu'elle avait imaginée la voix qu'elle avait entendu suite à sa tristesse, jusqu'à ce qu'elle voit deux mains s'approcher d'elle et se poser sur ses poignets. La tête à qui appartenait ses mains ne fit apparition que quelques instants après, mais la voix lui avait fait comprendre qu'il s'agissait de Molly. 

Molly qu'elle avait attrapée dans la salle du club de duel alors qu'elle pensait l'un de ses amis abusé par elle-même. Mais celui-ci avait omis de lui dire que les choses s'étaient arrangées entre eux deux. Azel s'était donc trouvé bien embêtée suite à cette révélation et avait préféré prendre la fuite, que d'affronter leurs regards amoureux posés sur elle et sur ce qu'elle avait fait. 

Elle voulait qu'elle lui présente des excuses, mais il était hors de question pour notre jeune fille de le faire. Celle-ci n'avait qu'à aux premiers abords lui dire les choses clairement, au lieu de la laisser s'énerver bêtement contre elle. Se servant de l'appuie et du maintient que ses mains lui offrait elle chercha une pierre sur laquelle poser au moins l'un de ses pieds. 

Les minutes se transformèrent en heures très rapidement, pensant que sadique comme était, celle qui la maintenait par les mains aurait pu très bien à tout moment la lâcher pour la projeter en bas de la tour sans ménagement. Soudain elle trouva une pierre, posa la pointe de son pied dessus, et poussa très rapidement sur ses jambes pour retrouver une stabilité. 
 
Repoussant celle qui normalement devait lui sauver la mise, elle se retrouva à nouveau en sécurité sur le bord de la fenêtre. Enfin, en sécurité ou presque car elle était pile en face de Molly, et celle-ci aurait encore pu la pousser pour la faire tomber pour de bon. 

- Des excuses? Non mais tu rêves. Je t'ai posé des questions et tu as volontairement fait en sorte que je m'en prenne a toi, tu aurais pu me dire dès le départ que tout s'était arrangé entre toi et Jimmy mais tu n'en a pas prit la peine. Tu as provoqué ce que j'ai fais, je ne te dois rien en excuse. Mais merci, grâce à toi je suis de nouveau en sécurité, ça par contre je peux le faire te remercier... 

Elle avait parlé calmement, n'avait montré aucune animosité ou aucune haine envers elle. Pourquoi les gens ne pouvaient-il pas simplement arrêter de vivre dans le passé? 

Azel écouta sa longue tirade, un sourire sadique se dessinant sur son propre visage au fur et à mesure qu'elle entendait la Gryffondor s'exprimer. Elle ne se prenait vraiment pas pour de la merde. Cela faisait doucement rire notre Azel qui mine de rien était bien contente de s'être trouvée une ennemie à torturer dans ce grand château. C'était agréable de se prendre le bec avec quelqu'un de temps en temps, cela mettait du piment dans la vie de tous les jours. 

- Tes excuses tu peux t'asseoir dessus, par contre, si je te reprend à donner des ordres a Jimmy comme la dernière fois où j'ai quitté le club de duel. Et oui j'étais encore derrière la porte, dommage pour toi, je crois bien que tout le hall à du t'entendre ce jour là. Je disais donc que si tu t'amuse encore à lui interdire de venir me parler ça ira très mal pour toi. Nous nous parlions bien avant ton interruption dans sa vie, alors si quelqu'un doit se tenir à carreau c'est bien toi. J'espère que tu m'as bien compris. 

En effet, Azel en avait gros sur le cœur déjà ces derniers temps, mais qu'une petite pimbêche comme cette Molly ne tente de diriger la vie de son ami ça elle ne le laisserai pas passer. Par précaution elle posa sa main sur sa baguette discrètement. 

En arrivant dans la voliere, je vis Glen avec un regard furieux. Il devait penser qui serai obliger d'aller je ne sais ou pour porter une lettre, ce qui n'etais pas le cas. je lui dis alors:

- Non rassure toi mon ami, ce courrier, ce n'est pas toi qui va le porter. J'ai besoin de toi ici.


Je sortis le parchemin que j'avais griffonné en venant a la volliere. La lettre etait biensur pour mon ami Rogers, il me fallait confirmation vis a vis de Mr Turner, je detaillais toute la nuit dans mon courrier. J'y avais noté les dernier resultas scolaires ainsi que ceux de mes crecherches sur l'origine des Lycans. Tout en accrochant le parchemin a la patte d'un hiboux qui se trouvais la, puis  je dis a Glen:

- J'espere que je peut faire confience a ce Turner sinon je serai obliger de quitter Poudlard.

Je me tue un instant et envoya le hiboux et repri:

- C'est la pauvre Elizabeth qui sera dechiré de savoir mon départ, si je devais partir ...  bref n'y pensons plus et rentrons.

Sur ces mots je caressa mon ami a plume  et quitta la voliere en direction de la salle commune des Gryffondors.

RP UNIQUE

cody:ff3300
Caractères : 846

Parfois, Dorea se posait des questions vraiment idiotes. Pour le moment, c'était. "Qui est l'imbécile qui a conçu des escaliers aussi mals foutus ? ".
Elle n'avait pas vraiment envie de poster de lettre pour ses parents, mais elle n'avait pas vraiment le choix, aussi se trouvait-elle là, à grimper ses marches de tailles inégales, et glissantes en plus de ça. Rien de mieux pour la mettre de bonne humeur. Arrivée en haut, elle croisa Kalis, un Serpentard qu'elle avait du mal à supporter, en toute honnêteté.

-Salut Kalis...  Ouais, j'suis bien obligée.

L'aiglonne aurait eu l'air bête de rentrer chez elle après autant de temps, pour que finalement ses parents lui en veuillent de ne pas avoir écrit. Déjà qu'elle les soupçonnait de faire durer les travaux plus longtemps...
Elle lui sourit et chercha rapidement du regard un hibou. Elle n'aurait pas pu s'en acheter un, et elle n'avait jamais été très à l'aise avec les animaux volants, préférant largement les compagnons poilus des moldus.  
Elle se tourna vers le Serpentard une fois son hibou sélectionné, et décida d'engager la conversation

-Ça va toi ? 

Pendant que le Serpentard lui répondait, Dorea s'occupait d'attacher sa lettre à la patte du hibou. Une fois celà fait elle lui caressa doucement la tête et lui souffla à l'oreille la destination avant de la relacher. Le petit hibou n'aurait pas un très long chemin à faire avant d'arriver chez sa famille qui habitait elle aussi en Ecosse.


-Ouais... Pas plus que ça. On va dire que je suis pas rancunière.


L'aiglonne avait dit ça sans réfléchir, mais elle se rendit bien compte que c'était l'entière vérité. Elle avait bien mal réagit la dernière fois, pas d'humeur à accepter ce genre que comportement. Elle avait maintenant presque honte de sa réaction gamine et accepta facilement l'idée du Serpentard.


-Ouais ouais, je comprend. Je te dirais bien "Amis ? " mais ce serait franchement ridicule, pas contre toi mais voilà quoi... On reste juste deux élèves de la même école et c'est bien comme ça, non ? 


Il aurait été idiot de penser qu'ils puissent devenir amis en étant partis sur de si mauvaise bases, et leurs caractères n'étaient vraiment pas accordés. Sans doute qu'aucun des deux ne voulaient être amis, en réalité.