La lisière de la forêt

Le jeune homme était encore sortit se promener, il ne supportait pas de rester enfermé et cette après-midi, il n'avait rien à faire de toute façon. Il était à peine trois heure et le soleil était encore doux malgré le vent frais qui annonçait que les cours avaient bien repris et que l'été mourait de sa belle mort.

Amaury lâcha un soupire, quittant le parc pour se retrouver à la lisière de la forêt. Ici, l'atmosphère lui avait toujours parue plus détendue, comme coupée du reste du temps et donc plus calme. Il n'avait pas en tête de s'aventurer dans la forêt même, le discours du directeur était encore trop frais dans son esprit pour qu'il oublie qu'à quel point il risquerait sa peau et les points de sa maison s'il désobéissait.

Un petit hululement perça parmi les branches et le jeune Slyme sourit en voyant Flèche, son petit hibou, perché dans un arbre. Le jeune homme décida de s'asseoir contre un arbre et sortit un livre de potions puisqu'il avait remarqué qu'il n'était toujours pas doué dans cette matière, malgré ses efforts de l'an passé.

La preuve étant qu'il avait raté son année et était resté en sixième. En soi, il ne trouvait pas ça dérangeant, il n'avait pas vraiment d'amis dans sa propre année et n'était pas pressé de quitter Poudlard. Cependant, il devait avoué que revoir les cours précédemment vu n'était pas pour lui plaire.

Il était à peine arrivé au deuxième chapitre du livre de potions, lisant attentivement tout ce qu'il pouvait, quand Flèche vint se poser plus près de lui. L'oiseau ne tarderait sans doute pas à picorer la main du jeune garçon pour obtenir une friandise qu'elle savait se trouver dans sa poche. Le jeune serpentard entendit des pas à sa gauche et tourna la tête pour voir qui s'approchait de la lisière en pleine après-midi avant grimacer quand son hibou lui pinça la main.

- "ça va, ça va, j'ai compris ! Tiens, la voilà ta friandise gourmande va !"

Le garçon donna son dû au hibou qui hulula de plaisir et il soupira pour se tourner de nouveau vers les mystérieux qui s'étaient dirigés dans sa direction un peu plus tôt. Qui cela pouvait-il bien être ?

Marianne avait quitté le château en hâte. Elle n'aimait pas désobéir, enfin, pas trop ! Mais cette fois-ci, elle ne pouvait plus rester enfermée.

Elle décida de partir se promener, en quête d'un endroit frais, en hauteur et éloigné. La forêt lui avait paru une bonne idée... Si seulement elle avait écouté le discours du directeur !

Munie de son carnet de notes, Blue sur l'épaule, elle marcha vers la lisière. Malheureusement pour elle, un élève y était déjà installé. 


Elle s'avança doucement, pour ne pas faire de bruit et qu'on la repère, et se prit le pieds dans un botruc qui traînait là. 


La jeune française se releva en vitesse, tentant de faire demi-tour mais l'élève l'avait repéré. Elle déglutit, réajusta ses lunettes et s'avança vers l'élève. 

Blue profita de l'inattention de Marianne pour s'échapper et voler jusqu'à l'inconnu, le bombardant de questions.

-Comment tu t'appelles ? T'as quel âge ? T'es en quel année ? A quelle maison ? Tu préfères la bièraubeurre ou le jus de citrouille ? Tu...

Marianne rattrapa le *stupide volatile qui va finir dans l'assiette de Perséphone, si ça continuais* et le mit sur son épaule, une main lui ferme le bec. Elle  maintenait une position étrange, dû au rattrapage d'une Blue qui voletait de l'autre côté de la tête du garçon. Résultat : Marianne glissa et tomba sur l'inconnu.


Elle se releva en vitesse, rougissant et bredouillant des excuses en français. Elle rattrapa ses lunettes, tombées sur le nez du garçon. Elle se racla la gorge et dit solennellement (et en français !) :

-Salut, je m'appelle Marianne Tylerson. Désolée de t'être tombée dessus...


-Je suis en cinquième année à Serpentard.

Amaury sursauta quand une jeune fille lui tomba dessus et grimaça en sentant une racine contre son dos. C'était bien sa veine de se faire attaquer par une tête blonde sortie de nulle part, mais il n'était pas du genre à s'en faire pour si peu. Il aida la demoiselle à se redresser tant bien que mal et lui fit un signe de tête, le visage toujours impassible.

- "Pas de problème. Tu ne t'es pas fait mal ?"

La jeune fille se présenta comme étant de sa maison et il cligna des yeux plusieurs fois, hochant la tête. Elle s'appelait Marianne Tylerson et était en cinquième année selon ses dires. Amaury attendit une bonne minute avant de songer qu'il devrait peut-être lui rendre la politesse de présentation.

- "Amaury Slyme. Sixième année de serpentard."

on livre s'était refermé sous l'impact et le jeune homme le ramassa, ne sachant pas s'il pouvait reprendre sa lecture là où il l'avait laissée. Il décida de regarder la jeune fille un moment, ouvrit la bouche pour l'invita à s'asseoir mais la referma aussi sec. Il n'était pas d'humeur bavarde, par contre, ils risquaient très gros à être dehors en étant de la même maison qui plus est. S'ils devaient perdre des points, ce serait doublé à coup sûr.

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rp avec Marianne

Ayant la flemme d'aller jusqu'à Pré-Au-Lard, je décidai d'aller me promener dans le parc. Je longeait le lac, lorsque j'aperçu Hanna Fox à la lisière de la forêt. Je ne m'inquietai d'abord pas, mais je la vit soudain s'engouffrer sous le couvert des arbres. Elle ne devait pas savoir que c'était interdit. Je n'hesitai pas une seconde et y entrait à mon tour.

"Hanna ? Reviens, on a pas le droit d'entrer !"

Je la cherchait du regard tout autour de moi, me demandant où elle était passée. Je n'était pas effrayée, tout au plus inquiète. Je l'appelait à nouveau :


"Hanna ?"

Je marchais tranquillement à la lisière de la forêt se trouvant à côté du château avant de m'avancé plus profondément pour trouver un lieu ou je serait tranquille pour dessiner. J'entendit soudain un petit jappement. Inquiète pour l'animal blesser, je me dirige vers la source du bruit. A mon grand étonnement je vit un grand loup noir la patte arrière coincer dans un piège. Je m'approche alors doucement pour ne pas l'effrayé, il gronda, méfient. Nullement intimidé, je continue de m'approché de lui.

"Ne t'en fait pas... je ne te veux aucun mal..."

Part habitude, comme à chaque fois que je parle à un animal, ma voix était, ferme mais douce et posée. J'approcha ma main, tendu de manière à ce qu'il la voie, près de son museau. Toujours méfient, il la renifla avant de s'en désintéresser. Je le carresse doucement.

"Là voila... Ne t'en fait pas... Je vais t'aider."

Après une rapide réflexion je décide que le mieux serai de le libéré puis de soigner sa blessure. Je découpe rapidement le piège deux coup de Diffindo. Puis, faisant comprendre au loup de ne pas bouger, je sort rapidement une trousse de premier secoure que j'ai toujours avec moi. je nettoye rapidement la blessure avec un peu d'eau avant de la bander soigneusement. Puis, je me remis à le caresser.

"Voilà... ça devrait allai..."

Après quelques minutes, le loup se mit à gronder. Alerté, je me releva et sortie ma baguette prête à nous défendre, le loup est moi.

Je cherchait Hanna, me déplacant lentement, lorsque je cru entendre un bruit. Je stoppai.
J'entendis de nouveau un murmure et sursautai. Je m'approchai du bruit et entendit un grognement. Je continuait à approcher, et m'immobilisai de nouveau, stupéfaite.

"Ha... Hanna ? C'est quoi, ça ?"

Je m'aprochait d'Hanna, debout à côté de l'animal, baguette à la main. Il était grand, beaucoup plus qu'un chien, d'un noir d'encre. Je fis un pas en avant, et il montra les crocs en grognant. Fascinée je contemplait le loup noir qui se tenait aux côtés de mon amie. Puis je me secouai.

"On se barre. La forêt est interdite, Hanna. On est en danger."

Comme si le mot "danger" avait alerté l'animal, il fit brusquement volte-face et bondit dans les buissons, s'éloignant vers l'intérieur de la Forêt Interdite. Je restai figée, interdite, regardant mon amie.

HRP:

J'aperçu un gars que je reconnus pour le préfet de Serpentard. Il arriva vers nous et nous incendia presque.

"Bonjour vous deux. Vous revenez d'ou ? Et sans leur laisser le temps de répondre, il poursuivit : Vous avez l'air assez secouées. Que s'est il passé, vous pouvez m'expliquer ?"

Je serai les poings. Après toutes ces émotions, j'avais les nerfs à fleur de peau et il tombait à pic pour que je décharge ma colère.


"D'où on vient ? On vient de la Forêt Interdite. Ca se voit, non ? Personne a pris la peine de donner le réglement à Hanna, j'ai voulu la dissuader d'entrer, on est tombées sur un loup, on s'est faites agresser pas une accromentule et maintenant on doit se laisser engueuler sans rien dire sous prétexte que t'es préfet ?!" Je m'interrompit, le souffle court.

"En plus, repris-je plus doucement, j'ai eu hyper peur..."

Je soupire, visiblement Marlène n'était pas décider à faire les choses dans la dentelle. Je me décidait donc d'expliquer la situation au préfet de Serpentard. Je pris un visage sérieux et repris ma voix froide.

"En réalité je suis venu ici pour trouver un coin tranquille où dessiner. En marchant, j'ai entendue un animal blesser et je suis aller voir. C'était un loup et il avait une patte prise dans un piège. Je l'ai libéré est soigné. Marlène est arrivé et m'a informer que nous n'avions pas le droit de s'aventurer dans la forêt. J'ai tout de même voulu accompagné le pour être sur qu'il rentre en toute sécurité au-près de sa meute. alors que nous le suivions, Marlène est moi, nous nous somme fait attaquer par une accromentule. Comme le loup était partit sans nous attendre, nous avons décider de rentré. Alors désoler si je ne supporte pas de voir les animaux blesser."

Plus je parler, plus je sentais mon côté froid est distant prendre le dessus. Je planter mon regard glacial dans les yeux du préfet.

J'avais passé une bonne la journée dans le parc, à lire, écouter de la musique ou tout simplement à ne rien faire. Je ne sais pas à quel moment je me suis endormie, mais à mon réveil, le soir tombait. Je me suis réveillée d'un coup, ouvrant brusquement les paupières. Un peu désorientée, j'ai regardé autour de moi. Il faisait doux, et j'apercevais d'ici le soleil qui avait disparaissait dans le lac.
Je suis restée immobile un assez long moment, à regarder. J'ai réalisé que je n'étais pas sensée me trouver dans le parc à cette heure-ci. Et me levai lentement, étirant mes membres engourdis. En jetant un coup d'oeil alentour, je remarquai un garçon. Je me demandais bien ce qu'il faisait dehors à cette heure-ci, mais d'un autre côté, j'y étais moi aussi. De plus, peut être savait-il quelle heure il était. Je me dirigeai vers lui, hésitant légèrement. Après tout, on ne se connaissait pas. Laissant mes doutes de côté, je finis par lui adresser la parole :

"Excuse moi... tu as l'heure s'il te plait ?"

Un bruit au dessus de moi me faisais lever les yeux. Debout sur une branche se tenait une fille à la peau bronzée, presque métissée, et vêtue de l'uniforme de Serdaigle.

- Euuh.. Dis donc petit moineau, qu'est-ce que tu fais là haut ? Si tu te casses une aile je peux rien faire pour toi... Mais à part ça oui c'est une belle journée ! Ça faisait longtemps qu'on en avait pas eu des comme ça. Ou alors je les ais manquées... Tu veux bien descendre ? Enfin si tu veux qu'on parle bien entendu. Parce que là je vais finir par avoir un torticolis, et je me mettrais bien à ta hauteur avec le balai mais je me ferai choper à coup sûr alors bon... Au pire, j'ai une idée.

Je me couchais dans l'herbe et regardais la Bleu et Bronze.


- Bon... A part ça... Tu aimes bien le Quidditch ? Moi j'adore ça. Enfin non, plutôt le vol. Comme les sorts. Surtout quand c'est de l'expérimentation. Hé mais en fait... Pourquoi  je te raconte tout ça ? T'as l'air sympa, ça doit être pour ça...

Un bruit dans la forêt me faisait me relever. On aurait dit un corbeau... Je scrutais la lisière en plissant les paupières, mais rien. Sauf une autre fille, arrivant de l'autre coté, et me demandant l'heure.

- L'heure ? Oui bien sûr... Je regardais ma montre. Il est 19h45. Et.. Euuh bonjour d'ailleurs. Vous faites une réunion d'oiseaux ? lui demandais-je en désignant l'autre Serdaigle perchée dans l'arbre. Ça vous dérange si je reste ? Parce que je crois bien qu'on va être en retard pour manger...

Dorea observait amusée le Serpentard en dessous de l'arbre qui semblait prit d'une sorte de diarrhée verbale. Il était plutôt mignon, le visage dur. Il portait très bien les couleurs de sa maison, par ailleurs. Cela aurait fait un joli dessin, avec le contraste de l'herbe sur laquelle il était assis. Cela devait être la seule parcelle d'herbe du parc encore verte, car le reste avait grillé au soleil.
Après avoir visiblement achevé sa tirade, le serpent dont Dorea ignorait toujours le nom s'allongea.

-Confortable?

Une fois de plus, la Serdaigle maudit son horrible voix d'espagnole aristo. C'était l'une des principales choses qu'elle détestait chez elle. Pendant que le Serpentard lui parlait , elle laissa son regard courir sur le lac avant de se reposer sur le garçon. Il était sympa. Conversation intéressante et surprenante en plus. Dorea sourit avant de lui répondre:

-Tu dois être la première personne qui me demande si j'aime le quidditch avant de me demander mon prénom. On va oublier tout ce qu'a dit ma maman au sujet des méchants inconnus et répondre: Oui j'adore le quidditch, je joue même au poste de Gardien, et oui, malgrès ma carrure... Les sortilèges c'est pas ce que je préfère, plutôt la Botanique pour ma part. J'ignore en quoi j'ai l'air sympa -à l'heure qu'il est je dois paraître folle avec de la poussière dans les cheveux- mais c'est gentil ! J'ai fait le tour?

Lorsque Dorea vit son interlocuteur se redresser, attentif, elle se demanda ce qu'elle avait pu dire de compromettant, avant d'apercevoir Marlène un peu plus loin. Il avait dû l'entendre, même si cela signifiait avoir des sens particulièrement développés. La bleue et bronze choisit de faire peur à son amie en sautant à côté d'elle, bien que le serpent ait dévoilé sa présence. Elle lui fit d'ailleurs signe que non, ça ne dérangeait pas qu'il reste.

Le Serpentard me repondit gentiment, jettant un coup d'oeil à sa montre. 19h45... j'avais dormi un certain temps.


"Et... Euuh bonjour d'ailleurs."

Je rougit légèrement. J'avais été assez impolie en l'abordant. Je me repris :

"Bonjour. Et désolée pour ma façon d'arriver. C'était un peu impoli..."


Il ne régit pas et poursuivit :

"Vous faites une réunion d'oiseaux ?
-De quoi ?"


Je n'eus pas le temps de regarder la branche qu'il me désignai, parce qu'à ce moment là, quelqu'un apparut en me sautant presque dessus.

"Ah ! Euh... Dory ? Nan mais ça va pas bien ?!"


Elle m'avait fait peur cette idiote ! Je compris mieux pourquoi le garçon parlait de "réunion d'oiseaux". Je repoussai gentiment mon amie, faisant semblant d'être en colère contre elle, mais ayant bien du mal à garder mon sérieux.

"Ça vous dérange si je reste ? Repris le garçon. Parce que je crois bien qu'on va être en retard pour manger..
-Ben... tu fais ce que tu veux, non ? Enfin, je veux dire, t'es libre... Bien sûr que tu peux rester !" fis-je, surprise.

Je souris. En retard pour manger... oui, c'était probable... de toute façon, je n'avais pas très faim. Décidant d'être polie, je lui fit un grand sourire et demandai :

"Tu t'appelles comment ?"

La première Serdaigle sautait à coté de son amie. Je déduisais que "Dory" devait être son surnom, mais je n'en savais pas plus. Je me tournais donc vers elle après que la seconde ait fini de chahuter avec elle :

 

- Eh bien... Un nom ne veux rien dire, alors que tes passions si. Quand à savoir si je suis méchant... Moui peut-être. Tu as raison de te méfier. Je suis peut-être un dangereux criminel recherché, qui sait ?
Gardien ? Ma foi pourquoi pas ? Je jouais Poursuiveur dans une autre vie. J'aurais préféré que tu me dise que tu étais Attrapeuse. Eux au moins ils ne nous embêtent pas trop. Les gardiens nous empêchent de marquer nos plus beaux buts et les autres poursuiveurs nous poussent pour pas qu'on chope la balle. Mais les plus méchants, c'est les Batteurs parce qu'ils nous canardent avec leurs Cognards comme nous n'étions que de vulgaires piñatas... T'es pas folle, juste.. Non rien. Et puis bon si tu insiste... C'est quoi ton nom ? Et toi alors ? disais-je en me tournant vers la deuxième Bleu et Bronze. Tu as un petit nom toi aussi ? Parce que ça m'embêterais un peu de vous appeler moineau n°1 et moineau n°2 pour le restant de la soirée...
Concernant ma liberté, oui je suis bien libre ! Et c'est pas près de changer d'ailleurs.

 

Je tendais le bras et mon balai se levait pour venir de poser dans ma main. Je l'enfourchais et me mettais la tête en bas pour regarder les deux filles.

 

- Pour répondre à ta question, moi c'est Anton. Anton Vlãgãsdã. Alors là vous vous dites "c'est vachement étrange comme nom". Et c'est exact ! A nom bizarre, pays bizarre ! La contrée des loups-garous et des vampires, patrie des monstres et des forêts mystérieuses... La Transylvanie ! Enfin Roumanie de nos jours...
En revanche si je suis libre comme un courant d'air, j'ai horreur de rester sans rien faire... Sauf quand j'ai la flemme bien entendu. Donc... L'une d'entre vous aurait-elle une brillante idée de chose à effectuer ? N'importe quoi, je suis pas très regardant...

Dorea sourit largement, leur interlocuteur était des plus sympas. Elle avait toujours apprécié les Serpentards, sa meilleure amie Marianne en était la preuve. Une de ses (nombreuses) théories farfelues était que si une alliance entre maisons devait être créée, les Serdaigles se rapprocheraient plutôt des Serpentard. Leur comportement était en règle générale éloigné de celui des Gryffondors ou des Poufsouffles. S'apercevant qu'un léger blanc s'installait, Dorea s'approcha et ira une révérence, intentionnellement ridicule, puis en forçant le plus possible sur son horrible accent hispanisant, elle prit la parole:

-Enchanté, Anton Vlãgãsdã! Le nom sonnait d'autant plus ridicule avec la voix haut perché de Dorea, qui s'en serait bien passé. Je suis Dorea MacHaddish, oui, Mexicaine d'Ecosse, et j'ai l'honneur de te présenter la merveilleuse et magnifique (en français) Marlène Lenoir, qui est une petite française et qui a eu l'immense bontée de m'apprendre trois mots de sa langue! Un jour je vais finir par me demander si il y a des anglais à Poudlard!

La jeune fille s'arrêta pour reprendre son souffle, puis reparti de plus belle dans son monologue:

-Rien à faire, dites vous? Et bien, que diriez-vous de partir en expédition? J'ai déjà visité les serres abandonnées là bas, elle fit un geste vague dans la direction indiquée.

HRP:

Je souris. Vlagasda ? Effectivement, c'était particulier. Je décidai de le taquiner un peu. Dorea me devança et pris la parole. Je haussai un sourcil. "Merveilleuse et magnifique" ? J'crois pas, non. Enfin, c'était gentil.

"Hé bien, enchantée, Anton Flagada. Comme l'a dit Dorea, je suis Marlène Lenoir, très petite française. Je sourit et ajoutai avec dérision : Comme tu le vois, je ne suis pas du tout complexée par ma taille. Enfin bref, je suis ravie de te rencontrer. Par contre, j'ai faim, aussi je propose qu'on remette cette expédition à plus tard, si ça ne vous dérange pas."


En effet, j'avais nettement plus d'apétit que cinq minutes plus tôt, et en plus, Adriel Lawrence risquait de râler si on arrivait trop en retard. Je n'osai pas ajouter devant le Serpentard que c'était en partie la cause de mon départ, et repris.

"Cher Serpentard, je serais ravie de t'envoyer un hibou, d'autant plus que tu es bien le premier de ta Maison à me gratifier d'un tel discours. Je ricanai interrieurement. En parlant du préfet, il m'influençait, avec ses phrases empoulées. Je suis ravie de faire ta connaissance, je le répète, et ose espérer que tu me considère... je réfléchis. Amie, c'était peut-être un peu trop rapide. Comme ta pote." terminais-je avec un sourire.

Je lui serrai chaleureusement la main et embarquai Dorea, histoire de ne pas me retrouver seule au milieu de la Grande Salle quand j'arriverais à la bourre. Demain, c'était le banquet de fin d'année. J'espérais que je n'y serais pas également en retard. Décidément, j'avais un vrai problème avec les horaires...