Cour de l'horloge qui mène au pont

Le week end était enfin arrivé, et Eleanor avait pu souffler. certes, les devoirs n'étaient pas encore trop énormes, mais elle s'était faite avoir et s'était retrouvée avec une tonne de chose à faire du jour pour le lendemain lors de la semaine qui venait de s'écouler. 

Quel plaisir alors de pouvoir se prélasser dans les dernier rayons de soleil de septembre... La jeune fille s'était installée sur un banc de la cour principale du château, regardant passer les autres élèves avec amusement. 
Par là, on pouvait imaginer une histoire d'amour naissante, de ce coté-ci, trois amis préparaient un mauvais coup à Rusard, ou, bien cachés derrière une colonne on pouvait apercevoir un chat veiller sur les éventuelles souris imprudentes. 

Mais si elle était ici, ce n'était pas simplement pour se détendre. Elle espérait y croiser Damon. Elle savait que l'Italien n'aimait pas rester à l'intérieur alors que le ciel était clément. Et comme depuis le vendredi elle n'avait pas réussie à le voir sans Azel, elle comptait sur ses envies de sorties solitaire pour l'intercepter à son retour de promenade. 

Et ses prévisions se confirmèrent sans qu'elle ait besoin d'attendre plus longtemps. Au long, elle vit s'approcher une silhouette bien connue, massive et aux pas assurés. 
Les soirée de début d'automne, bien que lumineuses, se faisaient fraiches à poudlard. Réprimant un frisson, la jeune Eleanor attrapa son écharpe au couleur de sa maison et la posa sur ses épaules déjà couvertes par sa cape noir. 
Les yeux dans le vague et le sourire aux lèvres elle attendit que son Italien ne s'avance dans la cour pour l'appeler et l'inviter à venir s'asseoir près d'elle. 

- Hey, Damon ! Tu viens ? 

Rien de plus pour le moment, mise à part un geste de la main et les yeux qui pétillent. Damon ne pouvait pas s'y tromper, Eleanor était contente de le voir. 

Damon venait d'arriver et commencer juste à lui faire la conversation quand, sans prévenir, il se jeta sur elle. Eleanor, surprise n'eut pas le temps de réagir et put tout juste poser ses deux mains derrière son dos pour empêcher son dos de tomber et de heurter l'assise en pierre. 

Puis Damon se redressa sans crier gare. La jeune fille était toute chamboulée par ce contact inopportun. Elle avait pu sentir l'odeur fraiche de son ami contre elle, et cette dernière ne semblait pas vouloir la quitter... Néanmoins elle ne montra rien de son trouble et répondu au sourire contrit de Damon par un air taquin et interrogateur. 

- Et bien ! Tu sembles content de me voir ! Pourquoi tant ... d'"affection" ? 

Elle se mit à rire en voyant Damon vérifier que personne n'était autour d'eux. Surement essayait-il de se cacher d'une énième admiratrice un peu trop encombrante... Tant qu'Azel ne venait pas les déranger, Eleanor elle était contente. 
Leurs tête à tête se faisaient de plus en plus rare et cela la rendait triste. 

- Ca fait longtemps que l'on a pas parlé pour de bon tous les deux... Comment tu vas ? Ca ma manque nos moment solo io e te, lo sei ... 

Si cette phrase aurait pu paraitre ambiguë pour n'importe qui d'autre, dans la bouche d'Eleanor elle ne l'était pas. Elle savait que l'italien ne s'y tromperai pas. 
La lionne se tourna vers lui et ramena ses jambes en tailleur, de profil sur le banc afin de pouvoir entamer confortablement un moment de complicité avec SON italien. 

Alors que la discussion était agréable, le temps aussi, Damon s'enflamma et commença à parler d'Azel... Eleanor n'avait plus de Griefs envers elle, mais une pointe de jalousie subsistait. Cette jolie blonde était tellement ... tout ce qu'elle même n'était pas ! 

Elle écouta Damon déblatérait sur la prise de risque d'Azel sans broncher mais une colère sourde montait en elle. Comme un vide au niveau du coeur. 
Quand il eu finit sur une phrase en italien, Eleanor respira un coup et tenta de répondre avec le plus de calme possible. 

- Damon, je comprend bien. Mais après tout elle ne te dois rien non ? Et puis je ne comprend pas pourquoi tu t'inquiète tant pour elle... tu la connais à peine ! C'est vrai quoi, elle est sympa, mais bon, ce n'est pas ta petite amie quand même ! 

Dans ces derniers mots, Eleanor mit presque un ton suppliant. Elle les avait surpris dans une position assez ambiguë, mais elle ne voulait pas croire que l'italien, SON italien ait finalement craqué pour la jolie blonde. Pourtant, au fond d'elle, une voix lui disait de ne pas se faire d'illusion et que de toute manière elle n'était pas amoureuse de Damon. Un affreux mensonge, mais un mensonge qu'elle voulait croire de toutes ses forces. 

Les paroles de Damon rassurèrent un peu Eleanor. Mais son geste, l'écriture dans l'air, la fit fondre... 
Elle regarda la baguette écrire ces mots qui étaient les leurs avec un air ébahit, la bouche entrouverte. Elle sourit en montrant ses dents et ne pu contenir le rouge qui lui montait aux joues. Non, elle était sure qu'elle ne le perdrait jamais ! 

- je sais que je suis la tua migliore amica... Ma... Azel è molto più bellina da ma. Plus intelligente, et surtout vous avez le même âges, les même discussions. Je ne peux pas m'empêcher de me dire que tu vas me trouver ennuyeuse ! 

Elle ne pouvait pas lui cacher ses doutes ! Pourtant elle se reprit rapidement, attendrit par le contact de la main de Damon sur sa joue. 

- Tu es "il mio fianzato" per sempre ! Et puis Azel est gentille, c'est vrai. Elle ne te demandera jamais de choisir. 

Elle se jeta dans ses bras, comme une petite fille qui veut montrer son attachement. Il était son seul ami, et elle qui n'était pas habitué à cela, qui était fille unique et vivait loin de sa famille, cela lui faisait un bien fou. 

- Je viendrai vous voir au Quidditch, promis ! 

Eleanor était enthousiaste de les voir voler sur un balai. Cette sensation, hors des cours habituels, lui était inconnue et elle admirait ceux qui volait avec autant d'aisance que sur terre. 
Pour ce qui était de la soirée mousse, elle n'était pas très à l'aise avec cette idée... Dans une salle de bain, il fallait être sans vêtements non ? La petite fille connaissant de nombreux changements ces deux dernières années, la faute à l'adolescence, et elle n'était pas encore très à l'aise avec l'idée d'avoir de vraies formes de femmes. Surtout si Azel et Damon, presque déjà adultes étaient avec elle ! 

Elle resta dubitative face à cette proposition pendant un temps et décida finalement de répondre un peu à coté. 

- En effet, je n'ai jamais vu la salle de bain des préfets... Mais tu es sur que l'on a le droit de t'accompagner ? Avec le nouveau directeur, c'est pas contre le règlement ? 

La jeune fille se laisserait bien évidement tentée par l'idée si Damon insistait un peu... Mais sa timidité naturelle revenait tout de même au galop. Même si c'était avec l'italien. 

Eleanor me fit une promesse qui me réjouit immédiatement. Elle allait venir assister à nos entraînements !

Ensuite, elle sembla étudier ma proposition de baignade dans la salle de bain des Préfets, me sortant des arguments peu solides pour tenter d'esquiver mon invitation. Je savais qu'il ne m'en faudrait pas beaucoup pour la faire flancher et je repris :

- On ne m'a rien dit à ce sujet... Et puis ce n'est pas interdit dans le règlement ! Mais je comprends que tu ais peur de fondre devant mon corps athlétique... Je ne suis pas loin d'un dieu à en croire mes groupies...

Je tentais l'humour, mais ne sachant pas comment elle allait réagir, j'ajoutais :

- De toute façon, si tu ne veux pas, c'est pas grave. J'invite te lance un stupéfixe et t'emmène de force !

Un sourire en coin, je la regardais, sachant que la partie était gagnée. Si vraiment elle essayait de me faire croire qu'elle ne voulait pas, je sortirais mon dernier argument imparable : j'inviterai Azel, qui accepterai à coup sûr.

Samedi soir, il était tard et j'étais dehors pendant que tout le monde dînait dans la Grande salle. Je me doutais que si le directeur me voyait il n'en serait pas ravi mais à vrai dire je m'en fichais, tant que le couvre feu n'était pas dépassé. 

Je venais de recevoir une énième lettre des Potter alors que j'avais quitté ma salle commune et cet imprévu m'avait fait changer d'itinéraire une fois arrivée dans le hall de l'école. Après avoir marché d'un pas agacé je ne savais combien de temps, je m'étais finalement laissé attirée par une mélodie dans une des cours de Poudlard. La plus belle et la plus grande avec sa fontaine au milieu et ses bancs en pierre tout autour, entre chaque colonnes de marbre.

Je m'étais arrêté là, comme envoutée par cette mélodie, et m'étais assise d'un bond sur le premier banc que j'avais vu, je faillis même déchirer ma lettre en voulant l'ouvrir. Maintenant je la lisais et mon agacement montait à chaque lignes écrites de la plume de Ginny. La mélodie envahissait la cours sans que j'y fasse vraiment attention ni que je sache d'où elle venait. 


<<   Ma chérie, 


Harry et moi sommes vraiment inquiet, cela fait maintenant plus d'un mois que nous n'avons pas de nouvelles de toi. Est-ce que tu as bien reçus nos lettres ? Est-ce que c'est nous qui ne pouvons pas recevoir les tiennes ? Tu nous écris au moins ? Et sinon pourquoi ce silence ? Je ne comprends pas ce que nous aurions pu faire de mal, nous ne voulons que ton bien depuis que nous t'avons recueillis. S'il te plait, je t'en pris, réponds nous. Harry était même prêt à venir te voir à Poudlard pour s'assurer que tout va bien, il est encore plus inquiet que moi à ton sujet. 

-Bonsoir, Ria. Il me semblait bien avoir entendue ta vo... aaaaaïe ! 

La jeune fille n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'elle lâcha son violon dans un cri de douleur. Par réflexe je me précipitais sur elle, en faisant bien attention de ne pas marcher sur son instrument de musique, et lui attrapais un poignet ensanglanté pendant qu'elle s'expliquait.

-Désolée pour ce que tu viens de voir. J'ai... Je me suis coupé -intentionnellement- et je pense que ça s'infecte. Ca m'apprendras à ne pas aller à l'infirmerie. Sinon, tu vas bien ? Je t'ai entendue crier comme un pilote de F1 en train de perdre !
- Un ... Un quoi ? ... Ah le truc en cours ! Oui, non, c'est rien. Occupons nous plutôt de toi.

Je tournais et retournais son poignet en faisant attention à ne pas lui faire plus de mal pour l'examiné et en conclu la même chose qu'elle. 

- Mmh, effectivement ça s'infecte, mais ça pourrait être pire. Tu sais, moi aussi je ne suis pas à l'aise à l'infirmerie. Quand j'ai des mauvaises blessures comme ça je me débrouille seule, je fais mes baumes cicatrisants moi même. C'est ma mère qui m'a apprit. 

Souriant franchement à celle que je considérais comme une nouvelle amie, je ramassais son violon et la tirais par l'autre main valide sans lui donner le choix. De toute façon je doutais qu'elle refuse ma solution à son problème et je repris en la traînant hors de la cour :

- Bien sûr moi c'est juste quelques égratignures quand je travail en soin, ou parfois en potion. Mais toi ça me parait un peu plus grave alors on va se dépêcher un peu, parce que si tu tombe dans les citrouilles en plein milieu d'un couloir je devrais t'emmener à l'infirmerie pour de bon. Tu vas m'attendre dans les cuisines pendant que j'irais chercher mon baume dans mon dortoir. On a de la chance parce qu'à cette heure personne ne viendra nous poser de question. 

Nous arrivions presque au château et je me retournais sur Mari, toujours en marchant, pour lui adresser un grand sourire amical et complice. 

La journée avait plutôt bien commencée. La matinée s'était déroulée sans encombre, sans pensées déprimantes comme cela pouvait arriver souvent en ce moment à notre jeune demoiselle. Ce qui lui permettait ces derniers temps de tenir le coup, la tête hors de l'eau comme elle l'avait l'habitude de le dire à qui lui demandait comment elle se sentait, c'était l'amour. 

Un amour était en train de naître en son cœur, et le meilleur c'était que cela avait l'air réciproque. Elle n'avait pas prévu qu'en cette année l'amour vienne se mêler au trouble de sa vie d'adolescente déjà bien remplit, mais pour le moment tout se passait à merveille, alors elle ne se posait pas trop de question et prenait les choses comme elle venaient. Laissant faire les jours et le temps, elle appréciait tous les petits moments privilégiés qu'elle pouvait passer en compagnie de Damon. 

Damon, son petit ami, doux et attentionné, mais aussi parfois très autoritaire et un peu trop protecteur pour notre demoiselle qui a toujours eu l'habitude de se débrouiller seule jusque maintenant. Un soutient nouveau qu'elle appréciait, elle apprenait à communiquer avec lui, à dire ce qu'elle pouvait ressentir, mais elle ne s'oubliait pas pour autant, elle avait du caractère, et tout aussi beau que son chéri pouvait l'être il devait la prendre avec ses qualités et ses défauts. 

L'après-midi touchait à sa fin, elle avait croisé Damon plutôt dans la journée, lui susurrant entre deux baisers doux de la rejoindre à l'heure du repas dans la cours de métamorphose. Sans lui en dire plus, elle lui avait gentillement souris, et avait poursuivit son chemin, jetant un bref regard en arrière un sourire charmeur au coin des lèvres. 

A la fin de la dernière heure de cours, elle était remontée dans sa salle commune, s'était recoiffée un minimum, fait un brin de toilette, s'était aspergée de parfum bon marché d'une odeur sucrée, et avait par la suite prit le chemin des cuisines où elle passa une commande spéciale auprès d'une elfe qu'elle aimait beaucoup. 

- Pour 19 heures, ce sera bon? 

L'elfe confirmant cela, elle prit ensuite le chemin de la cour de l'horloge, ouverte sur un ciel plus que dégagé. Elle étala une couverture sur le sol, s'assit, s'adossant sur ses avant bras regarda le ciel, attendant que son chéri de ne décide à arriver. 

Azel attendait l'arrivée de son chéri, perdant son regard dans les étoiles naissantes dans le ciel. L'hiver pointait son nez et les nuits tombaient très facilement depuis quelques temps. Les nuits se faisaient aussi très fraiches mais il était facile pour un sorcier de remédier à cela. Un simple sort permettait de faire de belles petites flammes bleues que l'on pouvait facilement transporter dans un récipient. 

Azel avait d'ailleurs prévu le coup, elle avait préparé quelques bocaux, quatre au total qu'elle avait disposé autours de la couverture, ce qui permettait de diffuser une petite chaleur, ôtant le cru du soir, et rendait possible son petit pic-nique improvisé. Elle était pleine de surprises et voulait tout faire pour toujours surprendre au mieux celui qui avait d'un simple regard, d'une simple parole et d'un simple geste un soir où elle n'était pas bien, fait battre son cœur d'un rythme nouveau. 

- Qui c'est ?


Bien sûr elle se doutait bien de qui pouvait se trouver derrière elle, un sourire se dessina sur son visage. Elle voulu voir si son cher et tendre pouvait être jaloux, et elle lança sans se retourner ni même tenter de retirer les mains sur ses yeux: 

- Jimmy c'est toi? Justement je t'attendais. 

Un rire discret sorti de sa bouche. Peu de chance que celui-ci ne tombe dans le panneau, mais bon, elle avait envie de rire et de s'amuser un peu. 

Relation libre? Elle s'attendait à toute réaction de la part de son petit ami sauf celle-ci. Hors de question de le partager avec qui que ce soit. Il était avec elle et elle n'apprécierait pas qu'une autre pose les mains sur ce doux visage qui la faisait rêver chaque nuit depuis quelques temps maintenant. 

- Jimmy est un ami et ta Brittany tu peux la laisser la où elle est elle n'est pas invitée. 

Sur ses paroles, elle se jette littéralement sur lui pour l'embrasser goulument, ces douces lèvres lui manquait depuis un petit moment. Ils ne se voyaient pas tout le temps et c'était très bien comme cela, les retrouvailles n'en était que plus appréciable. 

- Pour ce qui est de ce que l'on va manger je vais le découvrir en même temps que toi. Ce sont les elfes qui nous ont préparer ce petit panier repas et j'ignore ce qui se trouve dedans. Je leur ai juste spécifié que c'était un repas entre amoureux. 

L'embrassant de plus belle, elle se redressa, pour ouvrir le panier afin de découvrir ce qui les attendait. A vu d'oeil il y avait deux longs sandwich, des fraises, de la chantilly, du chocolat. Ce repas s'avérait plus romantique que ce notre Azel avait bien pu s'imaginer. La prochaine elle donnerait plus de directive aux elfes.

Les couloirs étaient trop bondés depuis quelques jours, plus personne ne passait dehors à cause du vent glacial. La préfète dût se résigner : elle allait être en retard si elle restait dans cette foule. Elle décida de descendre et de passer par l'escalier de la cour de l'horloge. Elle traversa doucement la cour pavée qui était gelée. La fontaine était elle aussi gelée. Winonna s'arrêta quelques instants devant la fontaine pour contempler l'oeuvre d'art que le gèle avait façonné. Puis cela tilta dans sa tête : elle n'avait pas cours l'heure d'après !
La préfète soupira, pensant qu'elle était trop centrée sur le travail en ce moment. Elle décida de rester à l'extérieur même si il faisait un froid de canard et qu'elle détestait ça. Se posant sur un banc, elle ajusta son écharpe tout en admirant la cour. C'était vraiment un endroit sympathique. La jeune fille aimait beaucoup les pavés, même si en cette période de l'année ils glissaient énormément. Puis ses yeux se posèrent sur l'escalier en bois de la tour.
D'aussi loin qu'elle pouvait se rappeler, Mademoiselle Diggory ne se rappelait pas les avoir emprunté une seule fois depuis sa première rentrée à Poudlard. 

- Il fait vraiment froid ! Mais ça fait tellement du bien de respirer l'air extérieur ! Je devrais sortir plus souvent l'hiver pour m'aérer l'esprit

Une voix masculine répondit à Winonna. Elle regarda autour d'elle pour trouver son propriétaire. Elle ne fût point déçue lorsqu'elle vit le capitaine de Quidditch des Gryffondor. Elle rigola doucement avant de lui répondre. 


- Salvatore, c'est ça ? De nombreuses filles parlent de toi dans les couloirs. Tu dois être le nouveau Casanova non ? Je suis d'accord, je devrais sortir plus souvent de mon terrier mais pas pour les raisons que tu avances.

La préfète regarda le rouge et or puis tapota doucement le banc.

- Allez viens t'assoir on va pouvoir discuter toi et moi. Ça fait longtemps que je n'ai pas parlé avec un sorcier extérieur à ma maison.

Elle sourit au jeune homme attendant qu'il accepte de se déplacer vers elle. Elle venait de saisir une chance de mieux connaître le sorcier.

Damon s'approcha et se posa à côté de la préfète. Il n'hésita pas à passer son bras autour des épaules de la préfète. Winonna re réagit pas à ce geste. Elle se contenta d'écouter le rouge et or lui expliquer les histoires de coeur du château. 


- Je t'avoue que depuis la rentrée scolaire je ne suis plus très attentive aux bruits de couloir. Je me suis un peu isolée, je le reconnais. Et c'est dommage j'aime être en contact avec les autres. Je ne savais point pour Greengrass. Elizabeth à l'air d'être une bonne personne. À vrai dire, je la connais peu.

D'un coup, Salvatore caressa la joue de la poufsouffle qui fût, cette fois-ci, surprise par le geste.

- Je sais que je n'ai rien à craindre. Winonna rigola doucement avant de reprendre. Je suis déjà prise, pour l'instant. C'est vrai que je n'ai plus beaucoup de nouvelles de mon petit ami depuis un moment. 

Winonna soupira. C'est vrai, Luke n'avait pas répondu à sa dernière lettre. Dans quel pays travaillait-il en ce moment ? Sur quels sujets ? Elle ne le savait pas, mais s'inquiétait du silence de l'ancien serpentard.